Le membre du comité permanent du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG) a initié, samedi 27 janvier, dans le 2e arrondissement de la capitale économique une opération dénommée «Retroussons les manches», visant à curer les caniveaux engorgés et à mettre à disposition de la mairie de sa circonscription du matériel en vue de lutter contre l’insalubrité.
Jean-Fidèle Otandault, pelle en mains, pendant l’opération «Retroussons les manches», le 27 janvier 2018 à Port-Gentil. © D.R.
Moments de l’opération «Retroussons les manches». © D.R.
L’insalubrité à Port-Gentil et particulièrement dans le 2e arrondissement de la commune est une des principales préoccupations de Jean-Fidèle Otandaut, natif et responsable politique de la circonscription. Pour tenter de combattre le phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur, en raison des averses enregistrées dans la ville, le membre du comité permanent du bureau politique du PDG de la province de l’Ogooué-Maritime a initié, samedi 27 janvier, dans le 2e arrondissement de la capitale économique une opération dénommée «Retroussons les manches».
Pour sa première édition de l’année en cours, cette opération qui, selon son principal initiateur «s’inscrit dans l’ambition du président de la République d’améliorer le bien-être des populations», visait à curer les caniveaux engorgés dans plusieurs quartiers du 2e arrondissement, à l’instar de Pavé Balaran, Le 3 Silaos et Les cités unies. A la faveur de cette sortie, Jean-Fidèle Otandault a mis à la disposition de la mairie de sa circonscription du matériel (pelles, pioches, râteaux, etc.) en vue de permettre aux élus municipaux de lutter contre l’insalubrité et de faire de la cité pétrolière «un modèle en matière d’assainissement et de propreté».
S’il entend rendre pérenne cette opération dans la capitale économique, avec des séances d’assainissement une fois par mois pour coller à la Journée citoyenne instaurée par le chef de l’Etat, Jean-Fidèle Otandault n’a pas nié que «la question de l’insalubrité à Port-Gentil date d’une vingtaine d’années». La matérialisation d’un projet d’assainissement de la ville, financé en partie par l’AFD, est d’ailleurs toujours attendue depuis des années. Mais pour l’heure, «JFO» exhorte les riverains à faire avec leurs propres moyens, en attendant que ce projet aboutisse.
«N’attendons pas l’AFD, n’attendons pas que la solution vienne d’ailleurs. Nous pouvons, par des petites actions, essayer d’améliorer le quotidien de nos concitoyens. C’est notamment pour cela que nous initions ce genre d’entreprise qui, je l’espère, permettra d’avoir un léger mieux dans la vie des populations», s’est exprimé le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics.