Le président de la République a procédé, le 31 mai courant, à l’inauguration de la deuxième phase du Centre hospitalier universitaire de Libreville.
Après la première phase intervenue en juin 2012, le président de la République, Ali Bongo, a procédé à l’inauguration de la deuxième phase du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) en présence des représentants des organisations internationales, des ambassadeurs et membres des missions diplomatiques accréditées au Gabon, des membres du gouvernement, des maires de Libreville, du gouverneur de la province de l’Estuaire et du personnel de santé de la structure hospitalière concernée.
«Nous venons encore de faire un effort important en matière d’investissement humain, et tout ceci au bénéfice des populations. Aujourd’hui, nous avons un des établissements les plus modernes du continent. C’est un fleuron de l’égalité des chances. Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher pour la santé de tous ceux qui vivent sur le territoire gabonais», a déclaré Ali Bongo au terme d’une visite guidée au sein des nouvelles structures.
Le joyeux architectural dont les travaux ont débuté en 2013, a été réalisé par le groupe Vamed Ingeenering. En plus du service d’urgences, des cinq salles d’opération et du service de réanimation polyvalente acquis lors de la première phase, la deuxième phase vient doter le CHUL de neuf nouvelles unités de soins, équipée chacune de vingt-cinq lits ; trois nouvelles salles d’opération dédiées à la chirurgie vasculaire et thoracique ; d’une unité de soins intensifs ; des laboratoires et d’une unité de Radio diagnostique de pointe. Le CHUL est désormais doté de la plupart des spécialités de soins , notamment en chirurgie viscérale, urologique et vasculaire. Cette deuxième phase, qui va réduire le nombre des évacuations sanitaires, vient accroitre le nombre de lits d’hospitalisation de ce CHUL, passant ainsi de 240 à 696 lits.
Si pour Paul Biyoghe Mba, le vice-Premier ministre en charge de la Santé, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, la réalisation de ce bâtiment est le résultat de l’engagement et de la volonté clairement exprimée par Ali Bongo, de doter le système sanitaire gabonais d’équipements et d’infrastructures aux normes internationales, le directeur du CHUL, Eric Baye y voit, lui, un édifice qui permettra au Gabon d’atteindre le niveau 3 des soins de santé selon les normes internationales.
Ali Bongo, quant à lui, voit en cet édifice une étape de plus, franchie vers la matérialisation de son engagement d’équiper le Gabon d’infrastructures de pointe. Loin du simple sentiment du devoir accompli, le chef de l’Etat estime que la deuxième phase du CHUL est un moyen qui facilitera désormais un meilleur suivi des Gabonais en réduisant le nombre d’évacués sanitaires.