En se rendant dans les cimetières de PG2 (2ème) et Lazaret (3ème) arrondissements, la délégation est restée pantoise devant le courage de ces personnes bravant même les us et coutumes du Gabon. « Connaissez-vous une ethnie dans notre pays qui fait de telle chose ? » s’est interrogé le gouverneur, Martin Boguikouma. Sieur Mikala, puisqu’il s’agit de lui, est devenu muet face aux autorités durant un court moment. C’est un jeune gabonais d’environ 35 ans sans emploi, qui a décidé de s’y installer avec sa famille. Il n’est pas le seul occupant, juste à quelques mètres de sa maison en voie d’achèvement, d’autres personnes y habitent depuis longtemps. « Un être humain normal ne peut pas agir ainsi » fait remarquer Jean Bedel Moussodou Moundounga, Procureur de la République près le tribunal de Port-Gentil.
Des actes condamnés par l’article 291 du Code Pénal gabonais qui stipule : Quiconque sera rendu coupable de violation de tombeaux ou de sépultures sera puni d’un emprisonnement de 3 mois à un an et d’une amende de 24000 à 120000 frs sans préjudice des peines réprimant les crimes ou délits qui se seraient joints à celui-ci. Sera puni des mêmes peines quiconque aura profané ou mutilé un cadavre, même non inhumé. « Nous vous laissons quelques jours pour quitter les lieux » a averti, l’édile de la ville, Bernard Apérano. Au courant, la semaine prochaine, il est possible qu’une opération de déguerpissement débute.