Comme échaudé par la grève des régies financières, dont l’une des principales revendications est le paiement des primes et des bonus, le ministère du Budget et des Comptes publics annonce une série d’audits internes. Un contrôle sur les critères d’attribution des primes est envisagé.
Nommé lors du Conseil des ministres du 13 septembre 2017, le Conseiller spécial chargé de la communication présidentielle, Porte-parole de la présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a eu son galop d’essai le 25 septembre 2017, face à la presse.
Le président de la République a mis en garde les membres du gouvernement lors de l’ouverture du séminaire qui se tient au Cap-Estérias. Tout en indiquant qu’il sera dorénavant procédé à une revue trimestrielle des activités du gouvernement et une évaluation du travail de chacun des ministres.
En vue d’une meilleure gestion de l’urbanisme et du foncier, l’Agence gabonaise d’études et d’observation spatiale (Ageos) et le ministère délégué chargé des Affaires foncières et du Domaine public devraient travailler en partenariat.
Pour permettre à chaque Gabonais d’être informé du niveau des ressources et des charges publiques, le ministre du Budget et des Comptes publiques a communiqué, jeudi 14 septembre, sur l’exécution du budget au 31 août 2017.
La facilitation du déploiement du Plan de relance économique (PRE) est au coeur d’un séminaire gouvernemental dont les travaux ont été lancés le 14 septembre au Cap Esterias, à une vingtaine de kilomètre au nord de Libreville. Ce conclave de 48 heures permettra également de réfléchir sur la mise en œuvre des actes du dialogue politique et l’apaisement du climat social.
Pour permettre à l’ensemble des populations réparties sur le territoire de bénéficier des services de télécommunications, notamment la téléphonie mobile et internet, le gouvernement a entrepris la construction d’infrastructures pilotes dans 2 700 villages, à travers le programme «Service universel des communications électroniques en République gabonaise».
Suite à la mesure du gouvernement de suspendre les recrutements au sein du secteur public, le ministre de la Fonction publique a tenu, hier mardi 12 septembre, une conférence de presse à la salle de réunion du département ministériel dont il a la charge.
Le ministère du Budget va procéder au lancement de la phase 1 des travaux d’urgence d’assainissement dans les établissements primaires et secondaires des communes de Libreville, Owendo et Akanda.
Le secrétaire général adjoint du Rassemblement héritage et modernité (RHM), a été déféré le 12 septembre 2017, à la prison centrale de Libreville.
Déterminée, la Confédération patronale gabonaise (CPG) multiplie les sorties au cours desquelles elle met la pression sur le gouvernement, qui tarde à engager la procédure d’épurement de la dette de l’Etat aux entreprises.
Selon des sources internes à la Confédération patronale gabonaise (CPG), l’Etat n'a toujours pas effectué le moindre virement dans son compte, contrairement à ce qu'avait affirmé le ministre de l’Economie, Régis Immongault, le 2 août 2017.
Pour rompre avec la pratique habituelle, le nouveau ministre du Budget et des Comptes publics a lancé récemment des appels à candidatures pour les postes de directeurs centraux des Affaires financières (DCAF), de contrôleurs budgétaire (CB) et de contrôleurs budgétaires adjoints (CBA). Il veut en finir avec les nominations dans les ministères et les représentations de l’administration publique.
Dépité par la décision du Premier ministre de lui retirer certaines de ses prérogatives pour les transférer à un ministre délégué dépendant directement de la Primature, l’ancien ministre de l’Habitat, n’aurait eu d’autre choix que de critiquer le management du chef du gouvernement. Ce qui aurait conduit à son éviction de l’équipe Issoze II.
Face à la conjoncture marquée par une crise économique et financière occasionnant la baisse des recettes dans tous les secteurs d’activités, le gouvernement a décidé de suspendre, à compter du 31 juillet 2017, pour une durée de 12 mois, tout recrutement dans la Fonction publique et les établissements publics personnalisés.
Aidé par des experts de la Banque mondiale, le Gabon envisage de lancer dans les prochains mois un Système intégré de gestion de la ressource humaine (SIGRH) devant permettre d’avoir de meilleures informations sur les agents de l’Etat.
Frustrés de n’avoir pas reçu les primes de garde de janvier à août 2017, les agents du Centre médical de Ndjolé ont décidé le 6 septembre de fermer le service de garde de cette structure sanitaire aux patients, de 18 heures à 8 heures.
Estimant aujourd’hui que «lorsqu’il y a des problèmes, il faut le reconnaître et tout faire pour les corriger», l’ancien vice-Premier ministre d’Omar Bongo est sorti de son mutisme. Depuis 1990 et les changements politiques intervenus au Gabon, il ne s’était plus épanché, dans les médias, sur les sujets politiques nationaux. Une invite à l’ensemble de la classe politique.
Après avoir promis qu’il cumulera sa nouvelle fonction avec celle de maire, le vice-président de la République a finalement renoncé, en demandant au gouverneur de la Ngounié de nommer à sa place un intérimaire à la tête de la mairie de Mouila.
Après leur entrée au gouvernement, le porte-parole de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence invite le PSD, l’ACR, l’UPG et Démocratie nouvelle à clarifier leur positionnement politique en signant la charte de la MRSE.
Le président de l’Assemblée nationale, Richard Auguste Onouviet, a invité le 4 septembre à Libreville, à l’occasion de la rentrée parlementaire, le gouvernement à tout mettre en œuvre pour répondre aux nombreuses attentes des Gabonais, en dépit de la situation économique difficile.
Promu ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes publics lors du remaniement ministériel du 21 août dernier, Jean-Fidèle Otandault (photo) n’entend pas se donner un temps de répit. Il vient d’annoncer une batterie de réformes structurelles et institutionnelles en vue d’améliorer les performances budgétaires du Gabon.
Depuis qu’il lui a exprimé son intension de se porter en leader politique de la province, le parti démocratique gabonais (PDG) n’a pas daigné répondre au ministre de l’Habitat. Le parti d’Ali Bongo semble craindre la confrontation avec Bruno Ben Moubamba.
Accusé d’avoir floué l’Etat gabonais sur certains chantiers, l’homme d’affaires italo-franco-guinéen aurait bénéficié de la complicité de l’administration financière publique. L’opération Mamba diligentée au lendemain de la dernière présidentielle s’intéresserait à des cadres du Budget.