Contrairement à l’opinion qui s’est répandue comme une traînée de poudre, le Gabon n’est nullement sous tutelle du FMI. Tout comme l’accord financier que vient de lier le Gabon avec le FMI n’a rien à voir avec une économie gabonaise qui serait en faillite. Loin s’en faut.
Roland Désiré Aba’a Minko et Guy Arlin Nang Ango ont été entendus mardi par un juge d'instruction. Au terme de leur audition, ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, plus connue sous le nom de « Sans famille ».
Le gouvernement a décidé de mettre sous bon de caisse 2000 agents du ministère de la Santé et des affaires sociales. Excluant l’hypothèse d’une chasse aux sorcières, le ministère de la Fonction publique a expliqué qu’il s’agissait d’une «opération régulière de contrôle de l’effectivité du service fait par les agents».
Le Syndicat libre des transporteurs terrestres (Syltteg) flaire «une arnaque» derrière la formation professionnelle, récemment initiée par la direction générale des Transports terrestres (DGTT) pour les conducteurs de véhicules affectés au transport routier public.
Selon des sources concordantes, Marie-Madeleine Mborantsuo, président de la Cour Constitutionnelle depuis 26 ans, devrait faire son entrée dans le gouvernement annoncé pour début Juillet. À 62 ans, «Madame Irrecevable», dont le mandat à la tête de la Haute Cour devait s’achever en 2019, va donc connaître les délices du gouvernement. Selon toute vraisemblance, un poste de ministre d’Etat devrait lui échoir.
Les Gabonais exigent la vérité sur les responsables des violences post-électorales du mois d'août 2016, violences qui ont fait des morts et des blessés. Une mission de la Cour pénale internationale va se rendre à Libreville mardi pour en savoir plus sur les violences qui ont laissé les victimes livrées à elles-mêmes.
Pour cette démonstration de force sur la Place du Trocadero, il est prévu entre autres, la lecture du rapport final des assises du Dialogue Politique d’Angondjé à Libreville par Marius Ndong Ondo et Thierry d’Argendieu Kombila, la motion des partis politiques de la Majorité Sociale pour l’Emergence, l’intervention des 9 Notables venus du Gabon en différentes langues vernaculaires du terroir.
Pour son collectif budgétaire présenté au Parlement hier, le gouvernement du Gabon a revu sa stratégie d’endettement à la hausse. Ainsi, pour cette année, l’Etat va solliciter le marché financier international et sous-régional en vue de mobiliser des obligations internationales et lancer un emprunt obligataire sur le marché de la BEAC.
Les contribuables défaillants ne disposent plus que de quatre jours pour remplir leurs obligations déclaratives et de paiement de cette taxe, sous peine d’être sanctionnés.
Présenté à l’assemblée nationale, le 14 juin dernier, la loi de Finance rectificative 2017 a été rallongée de 382,5 milliards de francs CFA. Désormais, le projet budgétaire se chiffre à 2860 milliards de francs CFA contre 2477,5 milliards initialement.
Le pays devra consolider les acquis de la 15 session, tout en renforçant les moyens de la structure pour une meilleure expression de la protection de l’environnement et une gestion concertée des ressources naturelles.
Motivé par la grave crise financière que traverse le pays depuis 2015, le ministre des Affaires étrangères envisage de réduire les effectifs dans les missions diplomatiques gabonaises. «Il faut une diminution nette des effectifs de 30% car, ça coûte très cher à l’Etat gabonais», a récemment affirmé Pacôme Moubelet Boubeya.
Si la grève lancée dans le secteur de la santé publique continue d’inquiéter, le ministre de tutelle, accusé de ne rien faire de concret pour mettre fin à la crise, a tenté de rassurer les populations, tout en rappelant les patrons de structures sanitaires publiques à leur responsabilité.
C’est la principale préoccupation actuelle des employés de la société de logistique pétrolière, confrontée depuis plusieurs mois à d’importantes difficultés financières.
Après le Dialogue national et ses conclusions dont la mise en application est toujours en attente, les supputations vont bon train sur la formation du nouveau gouvernement et la nomination du vice-président.
Les deux parties ont signé vendredi un nouvel accord de partenariat visant à octroyer 90 bourses à des jeunes Gabonais pour aller se former en France.
Le projet agricole lancé au mois d’avril au sein des établissements secondaires a livré sa première production. La récolte a été à la hauteur des attentes au CES de Mikolongo, établissement pilote dans l’expérimentation du projet.
Les responsables de GSEZ ont procédé le jeudi 8 juin 2017 au lancement officiel des activités du nouveau port général cargo d’Owendo.
Pour faire face à la crise pétrolière, le Gabon s’est engagé dans des réformes. Initiées par le président Ali Bongo Ondimba, ces réformes se focalisent sur la diversification de l’économie. Elles touchent tous les secteurs d’activités. L’administration n’est pas en reste. Il fallait également la réorganiser.
Guy-Christian Mavioga, porte-parole de la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence, s’est exprimé samedi dernier sur la question de la tenue d’un troisième.
Les membres du Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo) ont condamné le fait que des collaborateurs d’Ali Bongo aient été pris à partie par des Gabonais se réclamant de l’opposition à New York.
Selon l’agence de notation financière, les critères d’appréciation de la note de crédit du Gabon restent liés à une forte dépendance vis-à-vis du secteur pétrolier et une faiblesse du cadre réglementaire et juridique.
Le ministre en charge de l’Energie représente le Gabon à Copenhague (Danemark), dans le cadre de l’Africa energy forum (AEF), qui réunit plus de 2000 participants venus, entre autres, de 25 pays du continent. Guy Bertrand Mapangou y fait la promotion du «Gabon industriel».
Les travaux de pose des câbles fibre optique subissent depuis quelques mois des cas de dégradations à travers le pays. L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) y voit le fait de l’«incivisme» de certains responsables d’entreprises de BTP.
Lancée le 17 mai 2017, la grève du Syndicat national des magistrats du Gabon n’a enregistré aucune avancée pour son dénouement. Les grévistes restent cependant mobilisés, même si certains désertent le piquet de grève.
L’ambassade de France vient de lancer avis d’appel public à la concurrence, en vue de la sélection de candidatures pour la construction d’un bâtiment de 3 niveaux d’environ 2600 m² Shon (surface hors œuvre nette).
La faillite annoncée du Gabon n’aura pas lieu selon le vice-président du comité de cadrage macroéconomique, Jean Baptiste Ngolo Allini, qui affirme que le plan du gouvernement est de renforcer la viabilité des finances publiques.
Réaffirmant l’engagement du Gabon en matière de protection de l’environnement, Ali Bongo a annoncé la création au Gabon de 20 aires marines protégées, le 5 juin dernier à New York.
Au nom des autorités de son pays, le président du groupe d’Intérêt au processus de réintégration du Gabon au comité ITIE, Miche Antsélevé a présenté aux personnalités de Malabo la démarche clairement affichée et menée par le Gabon.
En regroupement à Libreville dans la perspective de la rencontre face au Mali, le 10 juin prochain, les joueurs de la sélection nationale ont exprimé leur désarroi suite aux irrégularités autour du paiement de leurs primes.
Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, est intervenu ce jeudi matin devant un aréopage d’investisseurs internationaux et de hautes personnalités politiques dans le cadre de la cérémonie d’ouverture du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (Russie).
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, musulman pratiquant, effectue en ce moment un séjour aux Emirats arabes unis où il passe quelques jours du mois sacré du ramadan.
Le rapport final prévoit qu'un gouvernement remanié applique les réformes. Hier, le porte-parole du gouvernement a garanti que la future équipe ferait de la place aux participants. Les opposants ayant rejoint le dialogue devraient donc recevoir des portefeuilles.
Dans une déclaration faite le 1 juin à Libreville, le commissaire national en charge du Budget au sein de l’Union nationale (UN), Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, a déclaré que le pays serait en faillite.