Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 16-02-2018 à 09:21:28

Gabon Oil Company (Goc) et la société canadienne Touchstone Oil & Gas ont signé, le 15 février à Libreville, un accord de cession

Gabon Oil Company (Goc) et la société canadienne Touchstone Oil & Gas ont signé, le 15 février à Libreville, un accord de cession des intérêts pétroliers dans le permis Remboué II. Une entente qui, si elle est validée par la tutelle, fera revivre le champ avec, à la clé, une production escomptée de 1000 barils/jour à partir de janvier 2019.

Poignée de main entre Ian C. Horswill et Arnauld Engandji (DG de la Goc) après la signature de l’accord de cession, le 15 février 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

A l’arrêt depuis 2015, le champ pétrolier de Remboué devrait reprendre du service. Le 15 février, en effet, Gabon Oil Company (Goc) a signé avec la société canadienne Touchstone Oil & Gas, un accord de cession des intérêts pétroliers dans le permis Remboué II. «Nous avons signé le premier accord qui va nous permettre de reprendre les actifs sur le champ de Remboué qui est la première partie de cette entente technique avec Goc», s’est réjoui le PDG de Touchstone Oil & Gas.

Ian C. Horswill et Arnauld Engandji signant l’accord. Et, vue de la sale pendant la réunion. © Gabonreview

«L’avantage pour la société Touchstone Oil & Gas c’est de pouvoir s’associer avec l’opérateur national et de travailler dans le développement d’un champ mature ici au Gabon. Nous comptons être présents au Gabon sur les 20 prochaines années au moins», a affirmé Ian C. Horswill. En cédant 80% des parts du champ à l’opérateur canadien, la Goc matérialise sa stratégie à moyen terme consistant à sortir progressivement des opérations pétrolières en amont, pour se concentrer sur la consolidation de ses positions en aval de la chaine.

Aussi, cette cession permettra-t-elle à la Goc de bénéficier du transfert de compétences en mettant une partie de son personnel à contribution, dans l’exercice de la remise en production du site. «Le champ est en arrêt depuis 2015. Il n’y a pas de staff assigné sur le site actuellement. Par contre, nous avons une opportunité de redéployer du personnel sur le site pour opérer ce champ», a confié le directeur technique de la Goc. «Les discussions sont en cours dans ce sens entre la Goc et Touchstone Oil & Gas. C’est d’ailleurs l’un des points centraux ayant motivé la cession du champ à notre partenaire», a ajouté Igor Nguia.

Selon l’accord entre les deux parties, Touchstone Oil & Gas va conduire toutes les opérations pétrolières dans la zone contractuelle en qualité de contractant. L’opérateur table sur une production de plus de 1000 barils/jour à partir de janvier 2019. Toutefois, l’accord de cession doit encore être validé par le ministère du Pétrole. «Si la cession est validée, nous allons passer à l’étape suivante : mettre le champ en production», a conclu Igor Nguia.

C’est en décembre 2012 que l’Etat gabonais et la Goc ont signé un Contrat d’exploitation et de partage de production (CEPP) dénommé Remboué II n° G5-115. Un contrat dans lequel la Goc assumait le rôle d’opérateur avec une participation correspondant à 80% des droits et obligations. Compte tenu du faible niveau des cours pétroliers et pour éviter une exploitation à perte, la Goc avait décidé de suspendre les activités sur le champ en octobre 2015.

 


 
 
posté le 16-02-2018 à 09:17:21

Législatives 2018 : Neuf partis de la CNR non partants

Neuf des 12 partis membres de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) ont annoncé, le 15 février à Libreville, leur refus de participer aux élections législatives annoncées par les autorités gabonaises.

Les membres de la Coalition pour la nouvelle République le 15 février 2018. © D.R.

 

Les positions par rapport aux prochaines élections législatives sont désormais claires au sein de la Coalition pour la nouvelle République. Sur les 12 partis qui composent ce regroupement fédéré autour de l’ancien candidat unique de l’opposition, Jean Ping, neuf sont officiellement non-partants. Il s’agit de l’Adere, du Congrès pour la démocratie et la justice, des Souverainistes, du PGP, du NAR, du PARI, de l’UPGL, de l’UPL et de l’URDP.

«Le blocage de l’alternance politique par le pouvoir actuel, est la principale préoccupation du président Jean Ping, la principale préoccupation de la Coalition pour la nouvelle République, la principale préoccupation de la diaspora et la principale préoccupation de la majorité du peuple Gabon», a rappelé le membre de la conférence des présidents, Moulengui Boukousso.

Contrairement aux convictions du président de l’Union nationale, Zachary Myboto, exprimées le 10 février dernier, les partis non-partants ont estimé que la participation de l’opposition aux prochaines élections législatives viserait simplement à «légitimer le régime dont Ali Bongo restera le maître absolu».

«La présidence de la République est la clé de voûte de toutes les institutions. L’élection présidentielle a donc une importance sans égal. Mettre au même niveau de préoccupation la lutte pour le rétablissement de la vérité des urnes du 27 août 2016 et la lutte pour la conquête des sièges à l’Assemblée nationale est une manière de détourner l’attention du peuple Gabonais et de son président démocratiquement élu de leur objectif principal, à savoir le rétablissement de la vérité des urnes et la prise de pouvoir», a affirmé le membre de la conférence des présidents.

Pour les partis non-partants aux élections législatives, le Gabon n’est pas dans des dispositions de fonctionnement d’un État démocratique, où l’on peut rêver de voir la majorité échoir à l’opposition, mieux, gagner le combat de l’alternance par le biais du bulletin de vote.

«Il serait naïf de croire que dans notre pays, le Gabon actuel, il est possible de renverser cette dictature qui s’est maintenue au pouvoir par l’effusion du sang des centaines de gabonais», a indiqué Moulengui Boukousso.

Au nom des neuf partis non-partants, ce dernier a réaffirmé que Jean Ping a été élu par le peuple gabonais le 27 août 2016 août pour mener à bien la rupture pour la mise en place de la Nouvelle République. «Aussi, nous entendons rompre avec le cycle néfaste élection mal organisée, répression féroce, dialogue biaisé et partage des postes entre élites», a-t-il conclu.

 


 
 
posté le 13-02-2018 à 09:31:48

Bois : Le Gabon Wood Show en juin prochain à Libreville

Décidé lors du dernier conseil des ministres de l’année 2017, «le Gabon Wood Show se tiendra du 20 au 22 juin à Libreville», a annoncé le ministre des Eaux et Forêt, le 12 février à Nkok. Un événement qui permettra de valoriser la filière bois et les produits 100% made in Gabon.

Pacôme Moubelet Boubeya lors de sa conférence de presse, le 12 février 2017 à Nkok. © Gabonreview

 

Porte-flambeau de l’industrie gabonaise, la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok sera à l’honneur lors du Gabon Wood Show, prévu du 20 au 22 juin au Jardin botanique de Libreville. «Il s’agit d’une exposition, d’une exhibition, d’un événement spécial autour du bois. Un événement qui permettra de mettre en valeur des produits 100% made in Gabon et la filière du bois local», a déclaré le ministre des Eaux et Forêts le 12 février à Nkok, à 27 kilomètres de Libreville.

«Comme vous le savez, dans le Plan stratégique Gabon Emergent (PSGE), le président de la République a dit faire de la transformation du bois un élément essentiel pour le financement de l’économie gabonaise, pour la création de la richesse et des emplois. Cet événement qui va être organisé à Libreville s’inscrit dans cette dynamique», a ajouté Pacôme Moubelet Boubeya.

© Gabonreview

L’événement sera organisé conjointement par le gouvernement gabonais, Gabon Special Economic Zone (GSEZ) et Strategic Marketing Exhibitions, un spécialiste de l’organisation d’évènements d’envergure. Selon le membre du gouvernement, un espace de 500 m2 sera aménagé pour le Gabon Wood Show. Ce rendez-vous international  enregistrera la participation de plus de 2500 exposants venant de 75 entreprises issues de plus de 30 pays. «Plus de 5000 visiteurs sont attendus à cette première édition», a déclaré le ministre des Eaux et Forêts.

Par ailleurs, a-t-il ajouté : «Nous aurons des exposants issus de toute la chaine de l’industrie du bois. Notamment, des concepteurs de machines, des fabricants, des logisticiens, des acheteurs, etc. Ce sera l’occasion exceptionnelle pour les opérateurs locaux d’échanger et de matérialiser la vision stratégique du chef de l’Etat».

Le membre du gouvernement a insisté sur les avantages de cette rencontre pour le Gabon. En effet, a affirmé Pacôme Moubelet Boubeya, le Gabon Wood Show permettre notamment de faire du Gabon la plaque tournante du marché du bois en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest. «Ce sera également l’occasion pour nos partenaires stratégiques, notamment GSEZ, d’accompagner le Gabon beaucoup plus loin qu’elle ne l’a fait jusqu’ici. Afin de faire effectivement du bois une ressource essentielle pour la promotion de l’économie gabonaise», a conclu Pacôme Moubelet Boubeya

 


 
 
posté le 13-02-2018 à 09:31:02

Parc immobilier CNSS à Port-Gentil : Quel gâchis !

Le parc immobilier de la Délégation régionale de l’Ogooué-Maritime (Droma) de la de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), à Port-Gentil, a récemment été visité par la directrice générale de l’institution. Un tour du propriétaire ayant laissé un goût amer à Nicole Assélé.

Nicole Assélé, estomaquée par l’état du parc immobilier de la Droma à Port-Gentil. © D.R.

 

Lors de sa récente visite à Port-Gentil, la directrice générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a visité les structures et autres investissements placés sous la juridiction administrative de la Délégation régionale de l’Ogooué Maritime (Droma). Dépitée, Nicole Assélé a affirmé qu’au-delà de la correspondance administrative, elle a réellement pris «toute la mesure des difficultés» qui sont les siennes depuis sa prise de fonction à la tête de la CNSS.

Des difficultés, notamment, pour faire la lumière et pointer les responsabilités sur ces investissements immobiliers colossaux, réalisés sur fonds propres, tantôt abandonnés aux squatters, tantôt concédés à des occupants sans entretien et sans loyers ; lorsqu’ils n’ont pas simplement servi de gouffre à sous pour des éléphants blancs.

Parmi ce patrimoine immobilier bâti et non bâti, abandonné, non entretenu, squatté ou irrégulièrement occupé, figurent la cité située non loin du stade de Ntchengué, où logeaient certaines familles d’anciens personnels des hôpitaux de la CNSS, tout le bâti autour de l’ancien hôpital Paul Igamba. Non loin de là, l’immeuble R+6 racheté depuis trois ans à la Poste S.A, ainsi que les 121 logements de la Cité municipale OMCE, où de nombreux occupants y ont fait de vieux os, sans verser de loyer à la CNSS.

Mais le projet ayant le plus laissé pantoise Nicole Assélé est le site de Ntchengué. Un bâtiment de trois étages prévu pour abriter le siège de la Droma. Sur ce chantier commencé en 2014, et qui devait normalement être livré après 24 mois de travaux par l’entreprise Sogaco BTP, seuls le soubassement, une dalle et quelques poutres sont visibles ; pour plus de deux milliards de francs CFA déjà décaissés par la CNSS.

Entre temps, les 63 agents de la CNSS dépendant de la Droma continuent de travailler dans la promiscuité dans les bâtiments obsolètes du siège, en plein centre-ville de Port-Gentil.

 


 
 
posté le 13-02-2018 à 09:29:12

Législatives : Le gouvernement en précampagne ?


Plusieurs membres du gouvernement, membres de la majorité ou de l’opposition, semblent déjà lancés dans la précampagne pour les prochaines élections législatives. Les remises de dons et autres expressions de solidarité n’en finissent plus.

Du matériel remis par Jean-Fidèle Otandault à la mairie du 2e arrondissement de Port-Gentil.

 

En décembre dernier, le prétexte était tout trouvé : il s’agissait de célébrer les fêtes de fin d’année avec les nécessiteux ou de remercier les populations à la suite de la nomination de certains d’entre eux. Passées les célébrations, les membres du gouvernement, membres de la majorité ou de l’opposition, n’ont pourtant pas fini de multiplier les sorties sur le terrain. Les nombreux retours dans leurs différents fiefs cachent mal leur volonté de se rappeler aux bons souvenirs des électeurs.

Du Premier ministre au directeur général récemment nommé, l’on rivalise de générosité. A deux mois des législatives prévues pour avril prochain, les remises de dons se succèdent aux expressions de compassion. Jean-Fidèle Otandault (ministre du Budget et des Comptes publics) et Pascal Houangni Ambouroue (ministre du Pétrole et des Hydrocarbures) sont lancés dans une guerre de communication à Port-Gentil, bien que les deux «briguent» des arrondissements différents. Clotilde Chantal Mbouba Louey (ministre déléguée à la Décennie de la femme) n’a presque jamais raté une sortie des deux ministres qui tentent de se présenter comme les plus proches des populations de la capitale économique et de la province de l’Ogooué-Maritime.

Dans le Woleu-Ntem, les membres du gouvernement se réclamant de l’opposition sont également en opération de charme dans leurs fiefs. C’est notamment le cas de Jonathan Ndoutoume Ngome (ministre délégué à la Protection sociale) qui, au nom d’Ali Bongo, n’a pas cessé de multiplier les réceptions auxquels sont exclusivement conviés les ressortissants de Mitzic, sa ville natale. Le cadre de Démocratie nouvelle était encore récemment l’initiateur d’une cérémonie de remise de dons en matériel médical au profit de l’hôpital de sa localité. A Bitam, son compagnon du parti, Patrick Eyogo Edzang (ministre de l’Eau et de l’Energie) n’en fait pas moins.

Du concours de salubrité d’Oyem à la remise de passeports aux jeunes de la localité, en passant par le lancement du mouvement «J’aime Oyem», Estelle Ondo (ministre des Transports et de la Logistique) ne fait plus un mois sans aller au contact des populations d’Oyem. Ne disposant pas d’étiquette politique officielle depuis son limogeage de l’Union nationale, elle pourrait bien se présenter en candidate indépendante, à moins de rejoindre Le Gabon nouveau de Mike Jocktane.

Pour le reste des ministres, si la communication est encore peu agressive dans les médias nationaux et sur les réseaux sociaux, chacun d’eux a déjà lancé (ou relancé) le contact avec ses potentiels électeurs. Comme si ces élections législatives détermineront leur avenir dans le gouvernement.

 


 
 
 

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