Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 13-02-2018 à 09:20:12

ESS Gabon : Houangni Ambouroue pour désamorcer la crise

Des semaines après la «fuite» des responsables de la filiale gabonaise du Groupe Compass, le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures a récemment lancé les discussions avec les représentants des 392 employés qui réclament le paiement des indemnités de séparation.

Pascal Houangni Ambouroue, arbitre le conflit ESS Gabon-Assala Energy. © Min. Pétrole et Hydrocarbures

 

Le contrat liant le numéro 1 mondial du catering, Compass, à Shell Gabon (repris par Assala Energy en mars 2017) doit prendre fin en juin prochain. Quatre mois avant l’échéance, les 392 employés d’ESS Gabon à Gamba ne sont pas certains d’en tirer grand-chose. D’autant que le directeur général et tous les cadres expatriés de l’entreprise ont quitté le Gabon sans prévenir. Depuis, les employés désabusés ont sollicité l’intervention des autorités gouvernementales pour le règlement de leurs droits. Le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures a répondu à leur appel.

Pascal Houangni Ambouroue a récemment lancé à Port-Gentil une «médiation», en vue de désamorcer la crise qui couve à Assala Energy, à qui l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) demande de régler le passif de Shell Gabon. Le membre du gouvernement tentera dans les prochaines semaines d’obtenir de l’entreprise pétrolière le paiement du «bonus de bonne séparation» réclamé par les employés. Bonus que les employés ont fixé à 30 mois, alors que la direction générale d’Assala Energy a proposé 6 mois de salaire à chacun des employés. Le blocage observé dans les négociations entre les deux parties se situe notamment sur cette question. Le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures tentera donc d’y remédier.

Pour l’heure, l’Onep et les délégués du personnel d’ESS Gabon attendent de Pascal Houangni Ambouroue qu’il trouve «une solution rapide à la crise» qui prévaut au sein de l’entreprise de catering.

 


 
 
posté le 08-02-2018 à 16:36:09

Législatives : La liste électorale bientôt révisée

A deux mois des prochaines législatives, l’on annonce pour bientôt le lancement de la révision de la liste électorale au ministère de l’Intérieur. Le ministre Lambert-Noël Matha et son collègue du Budget, Jean-Fidèle Otandault, ont fait un état des lieux du projet Iboga.

Lambert-Noël Matha et Jean-Fidèle Otandault, le 6 février, à Libreville. © Min.Intérieur

 

Le démarrage de la révision de la liste électorale pour l’organisation des législatives prévues pour avril prochain, c’est pour bientôt. Quand exactement ? Aucune date n’a été officiellement communiquée par le gouvernement à deux mois de ces élections.

«Nous attendons que tous les textes électoraux qui ont été élaborés par le gouvernement et qui ont subi la sanction du Conseil des ministres soient publiés. A cela s’ajoute la mise en place d’un certain nombre d’entités telle que le Centre gabonais des élections (CGE) qui prendra le train à la gare dans les tout prochains jours», a tout de même déclaré, mardi 6 février, Lambert-Noël Matha. Le membre du gouvernement s’exprimait au terme de sa visite des locaux abritant les installations du projet Identité biométrique officielle du Gabon (Iboga).

Lancé en juin 2012 avec l’entreprise française Gemalto, le projet Iboga a été conçu dans l’objectif de fiabiliser la liste électorale et doter le Gabon d’un fichier d’état civil. Lors de sa visite en compagnie de son collègue de l’Intérieur, le ministre du Budget, Jean-Fidèle Otandault, a rappelé que le projet est également placé sous la tutelle du ministère dont il la charge.

Ces derniers mois, la tutelle technique (ministère de l’Intérieur) lui a exprimé des besoins et communiqué le coût de ceux-ci, a reconnu le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, qui dit avoir tenu à évaluer sur place cette demande.

 


 
 
posté le 07-02-2018 à 09:38:58

Grève des magistrats : vers une fermeture totale des tribunaux

 Le président du Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG), Germain Nguema Ella a menacé mardi dans un point presse de fermer totalement les Cours et  Tribunaux du Gabon déjà  paralysée par une longue  grève générale illimitée de deux mois, si le Garde des Sceaux, Francis Nkea, considéré comme le mal de la Justice gabonaise n’est pas évincé du gouvernement.

 

 

«Pour que notre patience ne soit plus considérée comme une faiblesse, le  SYNAMAG se réserve le droit de faire une marche de protestation et de procéder à la fermeture pure et simple de toutes les juridictions sur l’ensemble du territoire national», a  menacé M. Nguema Ella dans une déclaré lue sur le hall du palais de justice de Libreville.

Depuis le 14 décembre dernier, les magistrats observent un mouvement de grève pour exiger le départ du gouvernement  du ministre de la  Justice Francis Nkea. Le membre du gouvernement avait traité les magistrats de corrompus suivant un bras de fer avec un juge d’instruction qu’il a accusé d’avoir reçu des fortes sommes d’argent d’un inculpé en contrepartie de  sa liberté.

Le SYNAMAG a  plusieurs fois dénoncé la menace d’arrestation du  juge d’instruction en question par le Garde des Sceaux. « Francis Nkea a violé le secret de l’instruction en disposant de force d’un dossier d’instruction couvert du sceau du secret», a-t-il fustigé.

L’affaire se trouve désormais sur la table du  premier ministre Emmanuel Issozé Ngondet pour une solution. L’arbitrage du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, par ailleurs Président du Conseil supérieur de la magistrature est vivement attendu.

 


 
 
posté le 07-02-2018 à 09:38:07

Francis Nkéa Ndzingué va-t-il démissionner ?

Le ministre de la Justice, Me Francis Nkéa Ndzingué dont la tête au gouvernement est mise à prix par le puissant syndicat des magistrats serait-il sur le point de démissionner pour débloquer la crise dans les tribunaux du pays paralysés par une grève déclenchée le 13 décembre 2017 ?

 

La question mérite d’être posée mais la réponse difficile à trouver. Une certitude : le garde des Sceaux est sur le point de faire une importante communication, selon une déclaration lue mardi par le président du Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG), Germain Nguema Ella.

Le SYNAMAG affirme avoir obtenu cette information de la part du Premier ministre chef du gouvernement, Emmanuel Issozé Ngondet qui a reçu lundi les syndicalistes près de deux mois après le déclenchement de leur grève très suivie dans tous les tribunaux du pays.

« Le SYNAMAG reste donc suspendu à cette communication et vous donne rendez-vous afin de vous faire part de son appréciation », a indiqué, sans enthousiasme, le SYNAMAG dans sa déclaration de mardi. Loin d’enterrer la hache de guerre après cette annonce du Premier ministre, le syndicat a davantage durci le ton en avertissant que « pour que notre patience ne soit plus considérée comme une faiblesse, le  SYNAMAG se réserve le droit de faire une marche de protestation et de procéder à la fermeture pure et simple de toutes les juridictions sur l’ensemble du territoire national ».

 

Le SYNAMAG maintient son unique condition et persiste que sa grève sera levée uniquement  lorsque l’actuel ministre de la justice quittera ses fonctions. Les grévistes ne digèrent pas les propos du ministre de la Justice qui aurait traité les magistrats gabonais de « corrompus ».  

 

Le garde de sceaux est accusé d’immixtion dans les procédures judiciaires violant ainsi le secret de l’instruction. Il aurait avait accusé le président du SYNAMAG d’avoir tenté de lui soustraire une forte somme d’argent contre « un prétendu silence ». Me Francis Nkea Ndzingué, avocat au barreau du Gabon, aurait « ouvertement accusé un juge d’instruction d’avoir reçu d’un inculpé des fortes sommes d’argent contre sa mise en liberté ». Il aurait même menacé d’arrêter un juge d’instruction.

Ce film de très mauvais goût pourri le fonctionnement des tribunaux du Gabon. A cause de la grève, quasiment plus rien ne fonctionne. Depuis le 14 décembre 2017, tous les tribunaux du pays sont déserts. Les personnes gardes à vu ne sont présentées au parquet qu’une seule fois par semaine : le mercredi. Toutes les audiences publiques sont suspendues. Seuls les dossiers en cours d’instruction sont traités au sein des cabinets. Comme si cela ne suffisait pas, le SYNAMAG veut davantage réduire ce service minimum en mettant fin à l’étude des dossiers en cabinet et en recevant les personnes gardées à vu dans les commissariats une seule fois tous les 15 jours.

La communication du ministre Nkéa Ndzingué est donc très attendue par les magistrats et mêmes les justiciables. Trouvera-t-il les mots justes  pour « gagner » son « procès » contre ses magistrats qui lui ont tourné le dos ? Annoncera-t-il sa démission pour couper court ? Durcira-t-il le bras de fer car démissionner pourrait fragiliser le gouvernement ou créer une jurisprudence dans le pays ?  L’exercice n’est pas aisé pour cet avocat à la bouche bien longue.

 


 
 
posté le 07-02-2018 à 09:36:57

La SFI veut injecter son argent dans le secteur privé au Gabon

Le Vice-président de la Société internationale financière (SIF, filiale de la Banque mondiale), Jingdong Hua en visite de travail au Gabon a annoncé mardi à Libreville que la SFI souhaite soutenir les banques gabonaises afin que ces dernières puissent financer les projets dans les secteurs prioritaires.  

« La SFI souhaite soutenir le secteur privé au Gabon qui participe à 90% du PIB », a déclaré M. Hua à la sortie d’une audience que lui a accordée le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba. Venu de Washington, Jingdong Hua a indiqué que le souhait de son institution passera par les banques qui à leur tour financeront les projets pilotés par le secteur privé.

M. Hua a partagé au chef de l’Etat gabonais la riche l’expérience de la SFI en matière d’investissement. Créée il y a 60 ans, la SFI intervient dans près de 120 pays qui ont bénéficié de son appui.

La SFI, est une organisation du Groupe de la Banque mondiale. Elle investit 20 milliards de dollars par an dont 5 milliards de dollars en Afrique subsaharienne.

Pays pétrolier du golfe de Guinée, le Gabon peuplé de 1,8 million d’habitants, connait une grave crise économique provoquée par la chute des cours des matières premières notamment le pétrole. Libreville a, sous la houlette du FMI et de la Banque mondiale, élaboré un Plan de relance économique pour espérer sortir de la crise.

L’appui de la SFI est « la bienvenue pour l’économie du pays en pleine restructuration à travers une politique courageuse de diversification économique », a déclaré le ministre de l’Economie Régis Immongault qui s’est également entretenu lundi avec M. Hua.

 


 
 
 

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