Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 26-01-2018 à 11:08:27

Opération Mamba : Okologo et Ditona inquiétés

Le patron de la Société nationale immobilière (SNI) et l’ex-patron de la Caisse de dépôts et de consignations (CDC) intéressent la justice, notamment au sujet des projets immobiliers Nyonié et Dorade. Ils sont depuis le 23 janvier aux mains du B2.

Juste Valère Okologo W’Okombat (à gauche) et Alain Ditona Moussavou inquiétés par l’Opération Mamba. © Gabonreview

 

L’Opération Mamba lancée il y a un an pour traquer les hauts fonctionnaires ayant distrait l’argent public fait à nouveau parler d’elle, après quelques mois de léthargie. Depuis mardi 23 janvier, Juste Valère Okologo W’Okombat et Alain Ditona Moussavou, informe L’Union ce jeudi 25 janvier, sont entendus par les agents de la direction générale de la Contre-ingérence et de la Sécurité militaire (DGCISM), le célèbre et redouté «B2». Le quotidien précise que les enquêteurs cherchent à établir la responsabilité du directeur général de la SNI et l’ex-patron de la CDC, actuel président du conseil d’administration de Comilog, dans les dossiers Nyonié, Dorade et Société nationale des logements sociaux (SNLS, dont l’ancien DG est actuellement détenu à la prison centrale de Libreville).

Les trois dossiers, liés au domaine de l’immobilier public, mettent en jeu beaucoup d’argent et des transactions pas clairement justifiées. Pour les projets Nyonié et Dorade gérés par Juste Valère Okologo W’Okombat, il ressort, par exemple, que sur les 100 milliards de francs prévus pour la construction de 3 800 logement, la SNI aurait reçu de la part de BGFIbank 74 milliards de francs. Les enquêteurs, selon L’Union, évoquent «des incohérences importantes» dans l’examen des décaissements effectués par la SNI et «des anomalies sur les comptes bancaires où auraient été effectués des virements». De même, les dossiers liés aux projets Nyonié et Dorade sentiraient bon la surfacturation au profit de certaines entreprises.

Pour Alain Ditona Moussavou, le B2 s’intéresserait particulièrement au «prises de participation»supposées de la CDC dans certaines entreprises quand il en était le patron. Les enquêteurs voudraient également faire la lumière, entre autres, sur «le rachat des créances d’entreprises publiques dont la CDC est pourtant actionnaire».

 


 
 
posté le 26-01-2018 à 11:07:17

Hydrocarbures : Gabon Oil et Valcoo s’allient

Gabon Oil et Valcoo ont signé un contrat d’enlèvement du permis pétrolier Etame Marin, le 25 juin à Libreville. À travers ce contrat, Gabon Oil va accroitre d’environ 17% ses volumes de brut à commercialiser.

Les directeurs généraux de Valcoo et Gabon Oil Sidney Black et Arnaud Calixe Engandji Alandji lors de la signature du contrat, le 25 janvier 2018. © Gabonreview

 

L’Etat gabonais vient d’acquérir une part non négligeable dans la commercialisation des parts de pétrole brut du champ Etame Marin, à travers la signature du contrat d’enlèvement entre Gabon Oil et Valcoo.

Matérialisé par Arnaud Calixe Engandji Alandji et Sidney Black, respectivement directeurs généraux des deux sociétés, ce contrat permettra à l’Etat d’avoir une meilleur maitrise de la chaine des valeurs des hydrocarbures et des droits à huile via Gabon Oil.

© Gabonreview

Sur les aspects opérationnels, le profit Oil de l’Etat représentera environ 900 mille barils par an. La redevance minière proportionnelle quant à elle, représentera 900 mille barils par année.

Par ailleurs, les droits cumulés pour l’Etat représenteront 18 00 mille barils en termes de chargement. Selon le directeur général de Gabon Oil, «le contrat d’enlèvement va accroitre d’environ 17% des volumes que la GOC commercialise», a déclaré Arnaud Calixe Engandji Alandji.

En termes d’avantages, «le contrat aura un impact significatif sur la détermination du prix des sessions officielles du brut gabonais, d’autant que Gabon Oil deviendra de plus en plus agressive sur le marché pour ramener la valeur maximale», a relevé le directeur général de Gabon Oil.

L’administrateur général de Valcoo, Sidney Black, s’est pour sa part félicité de l’aboutissement de trois ans de négociations entre l’Etat gabonais et sa société.

Le contrat d’enlèvement du permis Etame Marin découle des négociations entamées entre l’Etat gabonais et la société Valcoo depuis 2015, pour la reprise du mandat de la commercialisation de ses parts de pétrole brut au titre dans ce permis.

 


 
 
posté le 26-01-2018 à 11:04:51

ANPI : Signature d’un mémorandum d’entente entre l’Oprag et des investisseurs Emiratis

Le nouveau siège de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) a abrité, le 25 janvier 2018 à Libreville, la signature d’un mémorandum d’entente entre l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) et les représentants du prince Falah bin Zayed Al Nahyan des Emirats Arabes Unis.

Moment de signature du mémorandum d’entente entre l’Oprag et des investisseurs Emirati sous la direction de l’ANPI, le 25 janvier 2017, à Libreville. © Gabonreview

 

L’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) a présidé la signature d’un mémorandum d’entente entre l’Oprag et des investisseurs Emiratis qui s’intéressent aux investissements en zone portuaire dans le pays.

Les documents ont été signés par le directeur général de l’Oprag, Saïd Abeloko et le chef de cabinet du prince Falah bin Zayed Al Nahyan des Emirats, Ahmed Ali Al Nuaimi, en présence de la directrice générale de l’ANPI, Nina Alida Abouna, dont la structure apporte son expertise à cette collaboration.

© Gabonreview

Les ressortissants des Emirats ont déjà visité les installations du New international Owendo port (NIOP) où ils se sont rendus compte qu’il n’y avait pas d’investisseurs des pays du golfe et du Moyen Orient. «Ils sont beaucoup plus intéressés par l’exploitation et l’entretien des navires. Ils promettent d’investir sur les installations de nouveaux ports, aussi bien à l’intérieur du pays», a déclaré le directeur général de l’Oprag. Ce qui laisse présager que ces hommes d’affaires ne s’intéresseraient pas seulement qu’aux Port d’Owendo et de Port-Gentil. Ils envisageraient également d’investir dans le projet du port en eau profonde de Mayumba, le quai de Mengali, etc.

«Il faut retenir que la signature à l’ANPI est devenue la nouvelle norme», a expliqué Saïd Abeloko, rassurant par ailleurs que dans les prochaines semaines, des études de faisabilité devront être menées, de même qu’ils examineront avec leurs partenaires tous les projets d’investissement, non pas seulement sur les ports, mais aussi sur beaucoup d’autres activités au Gabon.

Quant à la partie émiratie, elle a apprécié cette volonté des autorités gabonaises à ouvrir le pays à d’autres investisseurs, en espérant que les choses concrètes se feront dans les prochaines semaines.

 


 
 
posté le 23-01-2018 à 08:42:18

Réconciliation nationale : Assélé pour une rencontre Ali Bongo-Jean Ping

Non partant pour un 3e dialogue national comme voulu par certains au sein de l’opposition, le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean-Boniface Assélé promet toutefois de «se battre pour qu’Ali Bongo reçoive tout le monde», y compris Jean Ping.

Jean-Boniface Assélé. © Gabonews/capture d’écran

 

Sur la réconciliation nationale proposée en décembre 2017 par le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) et d’autres opposants, Jean-Boniface Assélé a estimé, samedi 20 janvier, que Louis-Gaston Mayila «a raison dans une certaine mesure», d’autant que son appel permettra d’en finir avec le climat de tension politique hérité de la présidentielle d’août 2016. Pour le président du CLR, il est nécessaire que les principaux antagonistes se parlent. Son parti et lui-même entendent s’investir dans cet objectif.

«Nous devons nous battre pour dire au président de recevoir tout le monde», a exhorté Jean-Boniface Assélé, tout en mettant en garde «ceux qui sont autour (d’Ali Bongo)» de «ne pas faire barrage». Si le président du CLR n’est pas pour l’organisation d’un 3e dialogue comme réclamé par certains au sein de l’opposition, il a dit être «sûr et certain que Mayila, Ping, Myboto, Oye Mba et d’autres sont prêts à discuter avec le président Ali Bongo».

S’exprimant sur le sujet de la convocation du premier juge d’instruction à laquelle Jean Ping, dont il a loué le courage, n’a pas souhaité déférer, Jean-Boniface Assélé a estimé que le président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) «donne un mauvais exemple», alors qu’«il aurait pu être chef de l’Etat». Le président du CLR a notamment dit avoir «des relations formidables» avec celui qui continue de contester la réélection d’Ali Bongo, son neveu.

 


 
 
posté le 11-12-2017 à 12:19:04

Onep/ ESS Gabon : Retour au calme

La direction générale de la société ESS-Gabon et le bureau national de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) ont signé, le 3 décembre 2017 à Gamba, un procès-verbal de conciliation du différend collectif du travail.

Signature du PV de conciliation par les représentants des parties aux négociations. © Gabonreview

 

Suite au préavis déposé auprès de la filiale du leader mondial du catering, Compass, le bureau national de l’Organisation nationale des employés du pétrole et ESS-Gabon ont ouvert les 1er 2 et 3 décembre, des négociations ayant débouché sur la signature d’un procès-verbal de conciliation. Cet accord enraye la menace de grève qui planait sur la société de restauration collective et des services de supports.

Dirigés par l’inspecteur principal du travail Franck Ondo Metogo et l’inspecteur départemental du travail de Ndougou (Gamba), Brice Levis Kokolo, les discutions ont permis aux deux parties de s’entendre sur l’avenir des 392 emplois mis en péril par le départ annoncé du groupe Compass du Gabon.

La société a admis le principe de versement d’une indemnité de bonne séparation avec les employés, à la fin du mois de mai 2018, à hauteur de 30 mois de salaire brut, net d’impôt, pour toutes les catégories socioprofessionnelles.

Une phase de négociation. © Gabonreview

Toutefois, les deux parties doivent s’accorder sur un certain nombre de points de droit. Il s’agit notamment de la mise en place d’un comité permanent de concertation économique et social (CPCES) le 16 février 2018; la signature d’une convention d’entreprise dans un délai de 30 jours à compter de la date d’expiration du préavis ; la prise en charge des délégués du personnel et des délégués syndicaux lors des missions de délégation ; la mise en place d’un calendrier prévisionnel des réunions réglementaires mensuelles, entre l’employeur et les délégués du personnel, sur une période de six mois, mais aussi le remboursement des sommes prélevées, depuis décembre 2013, sur les primes et gratification, en violation des dispositions de la circulaire n° 000134/MEFB/DGI du 29 novembre 2004.

Selon le procès-verbal de conciliation, les deux parties conviennent d’explorer les voies d’un règlement à l’amiable des différends individuels du travail, pour des ex-employés licenciés pour motif économique. ESS Gabon s’engage à donner à l’Onep un avis sur la question dans un délai d’une semaine à compter du 3 décembre.

S’agissant de l’Organisation nationale des employés du pétrole, elle s’engage à ne pas faire usage du droit de grève en rapport avec le préavis de grève, objet du présent procès-verbal.

 


 
 
 

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