Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 11-12-2017 à 12:16:35

PDG : Eric Dodo Bouguendza confirmé au Secrétariat général

Arrivé au secrétariat général du Parti démocratique gabonais (PDG) par la force des choses, notamment au prix fort de la démission de Faustin Boukoubi, Eric Dodo Bouguendza a été confirmé dans ses fonctions au terme du 11e Congrès ordinaire de cette formation politique.

Eric Dodo Bouguendza s’adressant aux militants lors du 11e Congrès du PDG. © Gabonreview

 

Articulé autour de la thématique de la Revitalisation et de la Régénération, le 11e Congrès du Parti démocratique gabonais s’est achevé ce 10 décembre avec le renouvellement du directoire du parti.  Eric Dodo Bouguendza, 55 ans, professeur de Linguistique à l’Université Omar-Bongo, assurant l’intérim du Secrétaire général depuis la démission inattendue de Faustin Boukoubi, a été confirmé à ce poste.

C’est du moins l’un des «signaux forts» de ce 11e Congrès qui enregistre de nouvelles méthodes et manières de faire au sein du PDG, partant des conseils provinciaux ayant permis l’élection des membres du Bureau politique, du Conseil national et du Comité central, en lieu et place des nominations. L’on attribue un rôle majeur à la base de cette formation politique quant à la désignation définitive de «cet homme dont la peau a été vendue très chère», selon un militant du PDG.

Eric Dodo Bouguendza devient donc le septième Secrétaire général de l’histoire de ce parti. Originaire de la province de l’Ogooué-Lolo comme son prédécesseur, cet universitaire, écrivain et homme politique dirigeait jadis le Centre d’études politiques du Parti démocratique gabonais. Mais en quatre mois, il a su, selon les militants de ce parti, «imposer du rythme, du respect et de l’ordre dans la maison». D’où l’immensité du standing ovation qu’il a reçu des militants à la lecture de son nom.

En quatre mois, les militants de base du PDG s’accordent sur un fait : le nouveau Secrétaire général a régulièrement fait face à des points de vue divergents, à des positions contradictoires, à des déchirements, à des égoïsmes et aux guéguerres nés de la création des courants au sein du parti. Toute chose qui a davantage «sapé le moral des troupes déjà en rangs dispersés, de même que l’unité et la cohésion du groupe». «Il a tenu bon», avait lâché une militante alors que le nouveau Secrétaire général du PDG faisait son discours à l’ouverture du Congrès.

L’on se souviendra de ses mises en garde contre les caciques et autres «apparatchik» du parti qui, pendant les conseils provinciaux ont tenté des passages en force, des annulations de certaines élections estimées avoir été mal organisées, ainsi que des prises de positions et une fermeté face aux membres des courant internes au parti. Des positions qui semblent l’avoir conforté dans ce Secrétariat d’où il devra diriger la maison PDG pour mener d’autres batailles, en l’occurrence les élections législatives à venir. Mais avant, il devra encore s’atteler à la cohésion, à l’unité et à la cohésion prônées au sein de ce parti et de plus en plus mise à rude épreuve.

 


 
 
posté le 11-12-2017 à 12:15:15

11e Congrès du PDG : Des constats et des réformes en perspective


Le rapport final du 11e Congrès ordinaire du PDG, tenu du 8 au 10 décembre 2017 à Angondjé, a égrené des constats, des recommandations et annonces d’actions en vue de «la revitalisation et la régénération» de la formation politique au pouvoir, vieille de 50 ans.

Arrivée d’Ali Bongo à la clôture du 11e Congrès du 8 au 10 décembre 2017. © Communication congrès-PDG

 

Présidé par André-Dieudonné Berre, le 11e Congrès du Parti démocratique gabonais (PDG) a permis aux militants de plancher, à travers six commissions, sur le contexte politique national et international dans lequel il évolue, ses rapports avec les autres groupes et mouvements politiques. Si les rapports avec la diaspora n’ont pas été omis, il s’est également agi d’évaluer la politique économique, sociale, culturelle et environnementale, ses moyens de financement, de communication, de marketing.

Ali Bongo face aux militants du PDG lors du 11e Congrès du 8 au 10 décembre 2017. © Gabonreview

Des Constats

Le rapport final lu par Rose Christiane Ossouka Raponda se termine par une invite des PDGistes à l’action, après une énumération des constats. Ainsi, le mode de fonctionnement passé en revue et des recommandations faites pour améliorer l’efficacité du parti fondé en 1968 par Omar Bongo. Si l’on se satisfait au PDG des résultats engrangés au cours des décennies d’existence, il reste que ce Congrès a mis en exergue les dysfonctionnements dans le système de gouvernance du parti, en plus de la duplicité observée dans le comportement de nombreux cadres et de militants de base. Attitudes vertement dénoncées, autant par le Secrétaire général, Eric Dodo Bouguendza, confirmé à son poste, que par le Distingué camarade, Ali Bongo, et par un bon nombre de militants.

Au sujet de la politique économique, sociale, culturelle et environnementale, les congressistes sont revenus sur la conjoncture internationale caractérisée par la chute du baril du pétrole avec pour conséquence, un ralentissement de la croissance dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) dont le Gabon. C’est dans ce sens, ont-ils, relevé qu’un Plan de relance de l’économie (PRE) a été élaboré pour soutenir le développement et la croissance dans le pays.

Les rapports avec les autres mouvements politiques de la majorité laissent percevoir la nécessité de les maintenir et de les amplifier, en les basant sur le respect mutuel et le souci de la sauvegarde de l’intérêt du peuple gabonais. Quant au financement de leur parti, les participants à ce 11e Congrès ont constaté, pour d’ailleurs le déplorer, la persistance de l’insuffisance des ressources financières. Ce d’autant plus que celles qui existent reposent essentiellement sur le financement public ou sur le financement exceptionnel.

La communication et le marketing du PDG apparaissent comme le ventre mou de ses actions. Les congressistes ont reconnu l’impérieuse nécessité de communiquer, bien communiquer.

Recommandations pour des réformes

Au regard des observations et constats, des actions pour corriger les dysfonctionnements observés, notamment lors du dernier scrutin présidentiel, sont envisagées. Les PDGistes proposent donc d’avoir une nouvelle offre politique pour la population, en mettant l’action sur le comportement, le discours et l’action en vue d’une plus grande attractivité du parti. Ils préconisent de même la correction des erreurs de casting, notamment en matière de gestion des ressources humaines, la mise en place des mécanismes permettant une meilleure accessibilité des populations au Distingué camarade, ainsi que la révision du mode de gestion des moyens du parti en impliquant davantage les militants, à tous les niveaux.

La décentralisation du fonctionnement du parti, l’interdiction formelle d’y créer des courants, le soutien à l’engagement politique, la promotion de l’effort figurent, entre autres, au titre des recommandations de ce congrès.

Elles devront se muer en feuille de route devant ouvrir la voie à des réformes conséquentes en vue de l’atteinte de l’indication du président de cette formation, Ali Bongo Ondimba qui, à l’ouverture, déclarait que le «PDG doit être un parti de l’action, de réalisation et de résultats (…) Il doit donc être une force de proposition» pouvant «aiguiller le gouvernement dans ses missions au service du Gabon, des  Gabonaises et des Gabonais».

Pour marquer cette volonté de «régénérer et de revitaliser» conformément à la thématique de ce 11eCongrès ordinaire, l’essentiel du bureau directeur a été renouvelé.

 


 
 
posté le 09-11-2017 à 11:37:40

SEEG : Suspension de la grève

Les agents de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), membres du Syndicat national des travailleurs du secteur eau et électricité (Syntee+), suspendent leur grève.

Les agents de la SEEG, membres du Syndicat national des travailleurs du secteur eau et électricité (Syntee+), suspendent leur grève. © Gabonreview

 

La direction générale de la SEEG et les grévistes enterrent provisoirement la hache de la guerre. Ayant obtenu, le 7 novembre, les garanties de satisfaction de deux points sur sept inscrits dans leur cahier de charges, les agents membres du Syndicat national des travailleurs du secteur eau et électricité (Syntee+) ont décidé de reprendre le service.

«Nous venons de suspendre le mouvement de grève et non lever», a précisé le secrétaire général du Syntee+, Jérôme Mvome Nguema.

Selon ce dernier, la direction générale de la SEEG s’est montrée favorable à la négociation. Elle a consenti au paiement, avec effet rétroactif, de la 3e tranche de la prime de logement, la prime d’eau et d’électricité du bonus des agents partant à la retraite, ainsi que le payement des allocations et autres prestations de la CNSS.

«Les montants de 15000, 10000 et 5000 francs CFA ont été retenus et seront versés sur quatre ans, mais sous forme d’indexation. Cela signifie que les montants qui vont être donnés ne seront plus retirés. Chaque 1er décembre, il y aura 3750 francs CFA en plus pendant quatre ans», a précisé le président du Syntee+, Sandrine Ogoula.

Les négociations pour la satisfaction totale des points de revendication du Syntee+ se poursuivent. Il s’agit de l’externalisation du centre d’appels, l’application des recommandations de l’audit interne de la Division bâtiments et services généraux (DBSG), la gestion discriminatoire des carrières des agents, l’application sans restriction des données issues des évaluations des agents et l’audit sur la géolocalisation. En cas de non satisfaction de ces différents points, « la grogne repartira de plus belle», préviennent les membres du Syntee+.

 


 
 
posté le 09-11-2017 à 11:33:18

PLF 2018 : Otandault et Immongault auditionnés


Le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics et son collègue de l’Economie ont été auditionnés conjointement par les membres de la commission des Finances, du Budget et de la Comptabilité publique de l’Assemblée nationale, sur le Projet de loi de finances 2018 (PLF).

Le projet de loi de finances 2018 a été officiellement présenté aux députés. © D.R.

 

Adopté par le Conseil des ministres, le 12 octobre, et chiffré à 2.688.800.000.000 de francs CFA, le projet de loi de finances 2018 a officiellement été présenté aux députés, membres de la commission des Finances, du Budget et de la Comptabilité publique. Jean-Fidèle Otandault et Régis Immongault se sont prêtés au jeu de question-réponse, mardi 7 novembre, à l’Assemblée nationale.

S’adressant à l’honorable Nestor Eyambat-Tsimat et ses collègues, le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics a, d’entrée de jeu, présenté le contexte dans lequel ce projet a été élaboré, avant de s’appesantir sur les recettes budgétaires de l’exercice 2018. Celles-ci, a fait savoir Jean-Fidèle Otandault, «s’établiraient à 1.842,6 milliards de francs CFA contre 1.714,6 milliards pour l’exercice précédent». Le membre du gouvernement a précisé qu’il s’agissait d’une hausse de 128 milliards, qui s’explique par «les effets attendus du renforcement des mesures de mobilisation des recettes fiscales et douanières».

Le patron du Budget et des Comptes publics a indiqué que les prévisions du cadrage macroéconomique et budgétaire affichent, quant à elles, des opérations budgétaires et de trésorerie équilibrées en ressources et en charges à 2.688,8 milliards de francs CFA, contre 2.860,0 milliards dans la loi de finances rectificative 2017. Soit une diminution de 171,2 milliards. Il a également rappelé que le PLF 2018 coïncide avec la deuxième année de mise en œuvre du Programme de relance de l’économie (PRE), conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) pour la période 2017-2019.

Régis Immingault a pour sa part fait savoir aux députés que l’économie nationale a connu une légère embellie ces derniers mois avec, entre autres, une remontée de 0,8% de la production pétrolière et une augmentation de l’exportation du manganèse de 6,3% (5,096 millions de tonnes). Il n’a pas nié la baisse du prix du baril de pétrole de 4,1% (47 dollars US) ni le repli de 2% du prix de la tonne de manganèse (220,8 dollars US). Le ministre de l’Economie a également précisé que les investissements retenus dans le cadre de cette loi de finances, l’ont été «en tenant compte des critères d’avancement des projets déjà engagés, de l’impact social et économique, de leur niveau de préparation et de la structure de financement».

 


 
 
posté le 18-10-2017 à 11:08:24

Fesyrefaa: Ogandaga, plus fort qu’Otandault et Immongault ?


Alors qu’elle avait récemment rejeté et critiqué la trêve sociale signée par les ministres de l’Economie et du Budget, la Fédération des syndicats des régies financières et des administrations assimilées (Fesyrefaa) a consenti à suspendre sa grève, pour donner ses chances à la réussite de la trêve sociale envisagée par le ministre de la Fonction publique.

Le ministre de la Fonction publique Jean-Marie Ogandaga (à gauche) et Yves Boulingui (Fesyrefaa). © D.R.

 

Jean-Marie Ogandaga serait-il plus fort que Jean-Fidèle Otandault et Régis Immongault réunis ? La question pourrait surprendre. Pourtant, le ministre de la Fonction publique semble sur la voie de réussir un grand coup, contrairement à ses deux collègues du Budget et de l’Economie, dont la trêve sociale de trois ans, signée en septembre, est encore loin de faire l’unanimité au sein des régies financières. Farouchement opposée, jusqu’à demander la tête de Régis Immongault avec lequel ses rapports sont plus tumultueux, la Fesyrefaa a décidé, lundi 16 octobre, de suspendre son mouvement de grève.

Si la décision de l’aile dite radicale des syndicats des régies financières est inédite, c’est parce que Wilfried Mvou-Ossialas et les siens l’ont motivée par une curieuse raison : la trêve sociale. Notamment celle envisagée par le ministre de la Fonction publique au sujet de laquelle les différents partenaires sociaux de l’Etat sont invités, depuis quelques jours, à discuter avec le membre du gouvernement. Il y a encore quelques jours, une éventuelle trêve sociale avec le gouvernement, le Fesyrefaa ne voulait pas en entendre parler. L’organisation syndicale avait d’ailleurs vivement critiqué celle signée entre les ministres du Budget et de l’Economie (déléguée), l’assimilant à «une escroquerie de plus pour le pays».

Depuis, la lettre de Jean Didier Mbatchi Bayonne, adressée récemment aux ministres du Budget, de l’Economie et du Pétrole, semble lui avoir donné raison. Le président de l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées leur a rappelé leur promesse sur la mise en place d’un comité bipartite visant à déterminer les niches de recette et les taux de répartition. Une promesse contenue dans le protocole d’accord signé le 27 septembre dernier.

En étant «choisi» par le Fesyrefaa pour mener les négociations sur la trêve sociale à venir, Jean-Marie Ogandaga semble avoir séduit par son approche jugée «moins agressive» par certains, quand d’autres relèvent une stratégie ayant consisté à faire entendre le discours de la «vérité» aux membres de la fédération syndicale. Le ministre de la Fonction publique n’a d’ailleurs pas manqué de demander aux syndicalistes un cahier des charges dans lequel devront être mentionnées des «demandes réalistes», liées à leurs différentes revendications. Comme quoi, ni les menaces ni les mesures disciplinaires n’auront permis d’apaiser les tensions entre les régies financières et le gouvernement.

Or, pour Jean-Marie Ogandaga, «le Plan de relance économique initié par le gouvernement ne peut être possible qu’à condition qu’il y ait la paix dans ce pays. La paix sociale, la paix économique et toutes les autres formes de paix, dont la paix du cœur».

 


 
 
 

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