Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 03-10-2017 à 11:43:31

Pétrole : Perenco s’adjuge cinq champs de Total Gabon

Un an après l’accord entre les deux opérateurs, la cession des champs mâtures de Total Gabon à Perenco s’est matérialisée, le 30 septembre à Libreville, avec la signature d’une convention de cession d’actifs.

© over-blog-kiwi.com

 

La cession des champs mâtures de Total Gabon à Perenco s’est concrétisée avec la signature d’une convention de cession d’actifs, le 30 septembre à Libreville. Soit l’aboutissement d’un travail de longue haleine entamé un an plus tôt, à en croire le ministre du Pétrole.

«Depuis à peu près un an, nous travaillons avec l’essentiel des équipes, aussi bien de Perenco, Total Gabon et bien évidemment la direction générale des hydrocarbures et la direction générale de l’Economie ; pour pouvoir aboutir à un partenariat qui va permettre désormais à Perenco de pouvoir exploiter les champs mâtures de Total Gabon», a déclaré Pascal Houangni Ambouroue, relayé par L’Union.

La signature de cette convention découle effectivement d’un accord conclu le 27 février 2016. Celui-ci confère à Perenco, la propriété de cinq champs dont Avocette, Atora ou encore Coucal. Pour le directeur Afrique de Perenco, cette issue représente clairement une opportunité pour la société d’augmenter sa production.

«C’est historique (…) Perenco rachète un certain nombre de champs mâtures à Total Gabon et va mettre en œuvre un certain nombre de moyens industriels pour augmenter la production des champs mâtures au Gabon, puisque c’est le savoir- faire essentiel de l’entreprise», a souligné Denis Chatelan. Actuellement, Perenco produit 90 millions de pieds cube de pétrole, dont 60 millions alimentent le marché local.

Total Gabon, pour sa part, a insisté sur le caractère historique de cette opération. «Il s’agit d’une opération majeure de l’industrie pétrolière du Gabon, et qui permet de créer de la valeur pour notre industrie», a déclaré le directeur général de la compagnie pétrolière. Henri-Max Ndong Nzue n’a pas manqué d’évoquer l’avenir de Total Gabon, qui entend demeurer un acteur majeur du secteur.

«Cette opération permet de nous recentrer sur nos activités en mer et sur lesquelles nous pouvons apporter de la valeur pour l’industrie pétrolière gabonaise. Une stabilisation et une croissance de la production. Nous allons poursuivre nos efforts et l’avenir nous dira si nous sommes capables de découvrir de nouveaux gisements dans notre bassin pétrolier», a affirmé Henri-Max Ndong Nzue.

 


 
 
posté le 03-10-2017 à 11:41:44

Pétrole : Shell «onshore» dans l’escarcelle d’Assala Energy


L’acquisition des actifs «onshore» de Shell Gabon par Assala Energy a été officialisée, le 30 septembre à Libreville, à travers la signature du protocole de transfert de compétences.

© telegraph.co.uk

 

Près de huit mois après l’annonce de l’acquisition des actifs «onshore» de Shell en Afrique et particulièrement au Gabon, le groupe Assala Energy a signé, le 30 septembre, le protocole de transfert de compétences. Ce qui met ainsi fin aux écueils autour du rachat des actifs de Shell au Gabon, notamment par Assala Energy et son actionnaire Carlyle.

«Avec cette cession d’actifs, le gouvernement tient absolument à relancer la production dans le secteur pétrolier», a indiqué le ministre du Pétrole. «Nous voulons faire en sorte que dans les mois et les années à venir, la production pétrolière batte son plein au niveau du Gabon», a espéré Pascal Houangni Ambouroue.

Le groupe Assala Energy s’est engagé à exploiter l’ensemble des sites onshore appartenant autrefois à Shell Gabon. La production des actifs concernés au Gabon est d’environ 60 000 barils par jour en tant qu’opérateur. Soit 40 000 barils nets par jour. Ce qui correspondant au volume global de production des sites de Shell ainsi que de ceux exploités par d’autres opérateurs.

«Shell Gabon va continuer ses activités au Gabon mais, va aussi s’intéresser à d’autres secteurs. Notamment le secteur gazier (…) Cette cession ne concerne que les activités onshore», a précisé pour sa part, le ministre de l’Economie. «Shell est un partenaire historique du Gabon. Pour nous, l’essentiel est de relancer les activités dans le domaine et permettre à ce que nous recherchions davantage d’huile pour le bien être de l’économie gabonaise», a poursuivi Régis Immongault.

En effet, Assala Energy va continuer de gérer les actifs de Shell en privilégiant la sécurité et une approche responsable. Elle explorera ensuite les possibilités de croissance et d’expansion. L’entreprise entend également jouer un rôle important à l’avenir, dans le développement du secteur énergétique au Gabon.

«Assala Energy s’appuie sur les 55 ans de projets réalisés par Shell au Gabon pour continuer à mener une activité responsable, fondée sur les meilleurs standards de son secteur en matière de sécurité, de respect de l’environnement et d’investissement social, ainsi que sur la transparence de ses rapports avec les diverses parties prenantes. Nous tenons à assurer une croissance durable et pérenne et à créer de la valeur», a souligné le directeur général d’Assala Energy.

«Assala Energy effectuera des investissements responsables afin de sécuriser et d’accroître le niveau de production et les cycles de vie des champs pétroliers. C’est avec plaisir que nous travaillerons avec le gouvernement et le personnel gabonais, ainsi que nos partenaires sur ce projet très prometteur», a expliqué David Roux.

 


 
 
posté le 26-09-2017 à 10:04:53

Budget et Comptes publics : Vers des audits internes

Comme échaudé par la grève des régies financières, dont l’une des principales revendications est le paiement des primes et des bonus, le ministère du Budget et des Comptes publics annonce une série d’audits internes. Un contrôle sur les critères d’attribution des primes est envisagé.

Jean-Fidèle Otandaut annonce des audits internes à son ministère. © Gabonreview

 

Au ministère du Budget et des Comptes publics, on ne partage pas tout à fait la position de certains syndicats des régies financières, à l’instar de la Fédération des syndicats des régies financières et des administrations assimilées (Fesyrefaa), ayant décidé, le 22 septembre, de durcir le ton. Face à la difficile situation économique du moment, Jean-Fidèle Otandault et ses collaborateurs invitent à la responsabilité et au patriotisme. Et pour voir clair au sujet de ces primes, le ministre d’Etat a récemment annoncé une série d’audits internes au département dont il a la charge.

Jean-Fidèle Otandaut entend précisément auditer sur les primes payées aux agents de son ministère. D’ici au 16 octobre prochain, le cabinet chargé de mener cet audit sera connu. Un appel d’offres a été lancé à cet effet le 14 septembre. Au ministère du Budget et des Comptes publics, certains précisent que l’objectif de cet audit est de mettre fin à «un mécanisme opaque» liée à la distribution actuelle des primes. Qui mérite ces primes ? Quels sont les critères d’obtention ? Qui détermine le montant des primes ? Un mois après sa nomination, le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics tente de répondre à ces questions.

Si la tâche est d’avance difficile, les collaborateurs de Jean-Fidèle Otandaut ne doutent pas qu’il y parviendra et qu’il fera le tri parmi les agents du ministère, en tenant compte de la performance de chacun d’entre eux. Mieux, à travers cet audit, le membre du gouvernement, qui a déjà annoncé plusieurs «réformes audacieuses», souhaite relancer le débat sur l’équité des agents de l’Etat. Selon certaines indiscrétions, il pencherait pour l’adoption d’un «13e mois» pour tous les agents publics. Ce qui supprimerait les primes et autres bonus réclamés par certaines administrations, à l’instar des régies financières.

Les audits à venir au ministère du Budget et des Comptes publics seront également axés sur la performance des subventions et des aides publiques, le fichier de la solde et sur les mises à disposition au Trésor.

 


 
 
posté le 26-09-2017 à 10:02:47

Présidence : Premier test pour le nouveau Porte-parole

Nommé lors du Conseil des ministres du 13 septembre 2017, le Conseiller spécial chargé de la communication présidentielle, Porte-parole de la présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a eu son galop d’essai le 25 septembre 2017, face à la presse.

Le conseiller spécial, porte-parole du président de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, anime sa première conférence de presse à la présidence de la République. © Gabonreview

 

Le Conseiller spécial, Porte-parole du président de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a fait sa première apparition officielle à l’occasion d’une conférence de presse à la présidence de la République. Pour cette sortie, la nouvelle voix de la présidence s’est appesantie sur l’activité du chef de l’Etat, notamment son séjour à New-York, l’accident de Kango, le séminaire gouvernemental, ainsi que la résolution de l’Union européenne sur le Gabon.

Avant de s’exprimer sur cette actualité, il a tenu à préciser ses missions pour se démarquer de ce que fait déjà le Porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Billie-By-Nzé. «Le porte-parole que je suis n’a pas pour vocation à faire le récit circonstanciel des faits et gestes du chef de l’Etat, mais plutôt à se concentrer sur l’essentiel: faire la pédagogie de l’action présidentielle», a expliqué Ike Ngouoni Aila Oyouomi, ajoutant que «la mission du Porte-parole est d’éclairer l’actualité présidentielle et de vous aider à mieux la décoder parce que le président de la République est le chef de l’Etat, c’est-à-dire celui qui se trouve à l’écoute et au service de toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais».

Le Séjour du président à New-York

Commentant le séjour d’Ali Bongo à New-York, à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (Onu), qui se tenait sur le thème «Priorité à l’être humain : paix et vie décente pour tous sur une planète préservée», le Porte-parole a souligné que le chef de l’Etat a rappelé «l’importance de concilier sécurité et développement durable pour le bien-être de tous les peuples, mais aussi l’intérêt pour les nations de conduire une action globale concertée dans la lutte contre le réchauffement climatique Le chef de l’État a également plaidé pour une présence permanente de l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations unies».

En marge du sommet de haut niveau du Global Business Forum organisé par l’ancien maire de New-York, Michael Bloomberg, à l’invitation de son homologue français Emmanuel Macron, Ali Bongo a prononcé «un important discours» à l’occasion du lancement du Pacte mondial pour l’environnement, rappelant sa détermination à rallier l’ensemble du continent africain à la lutte contre le réchauffement climatique et à soutenir les Accords de Paris.

Une opportunité pour le Porte-parole de préciser que les relations entre le Gabon et la France sont «cordiales et efficaces». Mieux, Ali Bongo et Emmanuel Macron «partagent une convergence de vue sur plusieurs questions dont celle du réchauffement climatique».

Les audiences accordées, entre autres, au président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, au Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda ont également été évoquées.

© DCP

Le séminaire gouvernemental et le drame de Kango

Selon, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, le séminaire d’intégration gouvernemental visait à établir une feuille de route adaptée au Plan de relance économique pour les trois prochaines années. Et à cette occasion, Ali Bongo, a-t-il rappelé, a interpellé le gouvernement pour plus de responsabilité afin de répondre aux exigences et aux attentes de la population.

«Le cap est fixé, la vision stratégique est définie, l’urgence est non-négociable : les Gabonaises et les Gabonais attendent avec impatience des changements palpables dans la vie de tous les jours», a déclaré le Conseiller d’Ali Bongo. «Le président de la République aura désormais un regard sur l’action du gouvernement sur une base plus concrète et sur laquelle seront évalués les membres du gouvernement».

Pour l’accident de Kango du 8 septembre 2017 ayant fait 7 morts, le Porte-parole a souligné qu’il s’agit des «moments particulièrement douloureux dans la vie d’une Nation». «Un drame hors du commun qui par sa dureté et sa soudaineté, nous invite tous à relativiser bien d’autres faits de l’actualité», a-t-il indiqué, précisant que le chef de l’État et son épouse se sont rendus au chevet des blessés à l’Hôpital d’instruction des armées et au CHU d’Owendo pour témoigner de leur soutien aux blessés et aux familles des victimes. «Il s’est rapidement engagé à ce que les circonstances de cette tragédie soient élucidées et que les responsabilités soient clairement établies», a-t-il affirmé.

Quant à la résolution de l’Union européenne (UE), le chargé de la communication présidentielle se veut rassurant : «il convient de rappeler ici que notre pays, qui entretient des relations cordiales avec l’Union européenne et ses membres, tient à ce que le Parlement européen respecte le principe de souveraineté étatique qui doit prévaloir dans les relations internationales». «Nous devons nous féliciter de l’excellence de la coopération entre l’Union européenne et le Gabon, exprimée notamment par l’appui de l’UE dans nos initiatives en faveur de la jeunesse gabonaise, pour une meilleure formation professionnelle ; et d’autres projets actuellement en cours qui mettent en lumière leur convergence de vue», a déclaré le Conseiller spécial d’Ali Bongo pour qui cette résolution est «à contre-courant des réalités politiques gabonaises».

Répondant à une question sur les membres de la diaspora qui manifestent contre l’exécutif, il estime qu’«ils sont libres de s’exprimer». Cependant, «l’on aimerait que leur action impacte la vie, les conditions sociales des Gabonais. Qu’elle apporte son expérience au pays comme les autres diasporas».

 


 
 
posté le 15-09-2017 à 09:53:02

SÉMINAIRE GOUVERNEMENTAL : LE RAPPEL À L’ORDRE D’ALI BONGO ONDIMBA !

Un peu plus de trois semaines après la formation du Gouvernement post-dialogue, l’équipe chapeautée par Emmanuel Issoze-Ngondet s’est retrouvée à Dounia Park, au Cap Estérias à la faveur du quatrième et traditionnel séminaire gouvernemental qui se tient ces 14 et 15 septembre courant. A l’ouverture de cette retraite stratégique, Ali Bongo Ondimba n’a pas manqué de rappeler aux membres du Gouvernement leurs devoirs et obligations.

 

Et de quatre pour le séminaire gouvernemental qui se tient depuis hier, jeudi 14 septembre courant dans une structure hôtelière sise dans le 1er arrondissement de la commune d’Akanda, (Cap Estérias) ! Sans prendre de pincettes, le Chef de l’Etat a tenu à informer voire à rappeler aux Ministres reconduits l’attitude qui doit être la leur. « Au moment d’ouvrir ce séminaire gouvernemental, je voudrai d’abord inviter chaque membre du Gouvernement à méditer sur sa présence au Gouvernement de la République », tels sont les termes plutôt durs utilisé par Ali Bongo Ondimba pour planter le décor.

Reprenant autrement la maxime selon laquelle « Nul n’est indispensable », le Chef de l’Etat a fait savoir aux poulains d’Emmanuel Issoze Ngondet que la fonction ministérielle ne constitue pas un acquis. « Nul parmi vous n’a passé un concours pour siéger autour de la table du Conseil des Ministres. Nul parmi vous n’a de titre particulier pour être Ministre », dixit Ali Bongo. Faut-il y voir une allusion faite à Bruno Ben Moumbamba, récemment limogé entre autres pour son manque de solidarité gouvernementale et sa liberté de ton ? Difficile d’y répondre !

Dans tous les cas, le membre du Gouvernement est au service non pas de ses intérêts personnels, mais de son pays. C’est du moins la vision du patron de l’Exécutif. « On a tendance à l’oublier mais, Ministre vient du latin minister qui signifie serviteur, instrument, agent. (…) Par conséquent dans votre action quotidienne, n’oubliez jamais que vous êtes des serviteurs d’un maître sévère et impatient ; le Peuple. Servez-le dignement au lieu de vous servir ! », a lancé sans ambages le Président de la République. Voila donc qui a le mérite d’être clair : le Gouvernement Issoze-Ngondet II n’aura droit à aucun round d’observation. Crise sociopolitique oblige !

Le Plan de Relance économique, la budgétisation par Objectif de Programme constituent la trame de ces deux jours de réflexion auxquels participent le Vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, les membres du Gouvernement, le Coordonnateur du Bureau du Plan Stratégique Gabon Emergent, Liban Soleman et le candidat malheureux à la dernière présidentielle béninoise et par ailleurs ancien Premier ministre et expert en Droit des affaires, Lionel Zinsou.

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article