Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 07-09-2017 à 10:14:10

Mouvagha Tchioba appelle à la remise en cause de certaines pratiques

Estimant aujourd’hui que «lorsqu’il y a des problèmes, il faut le reconnaître et tout faire pour les corriger», l’ancien vice-Premier ministre d’Omar Bongo est sorti de son mutisme. Depuis 1990 et les changements politiques intervenus au Gabon, il ne s’était plus épanché, dans les médias, sur les sujets politiques nationaux. Une invite à l’ensemble de la classe politique.

L’autre beau-père d’Ali Bongo : Etienne-Guy Mouvagha Tchioba, ancien vice-Premier ministre. © Gabonreview (montage)

 

Dans une interview accordée au magazine Le Plus d’Afrique Gabon Presse, paru le 6 septembre, Etienne-Guy Mouvagha Tchioba, ancien vice-Premier ministre, ancien député-maire de Lastoursville, invite les hommes politiques gabonais à mettre en avant l’idée du dialogue et de la concertation. «La plupart des conflits, même les plus graves qui ont existé, comme les deux guerres mondiales, se sont terminées autour d’une table regroupant les protagonistes, afin d’en tirer les enseignements et regarder dans la même direction», lance-t-il. Ne penserait-il donc pas que le dialogue politique d’Angondjé n’ayant pas suffi à éteindre tous les foyers de tension, il y a nécessité de se parler encore ?

Exprimant des craintes sur la situation socio-politique actuelle, l’actuel Président du Conseil d’administration de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) souligne que «quand je vois ce qui se passe autour de nous, dans la sous-région, je dis simplement que le Gabon doit éviter cela car, très souvent, on sait quand ça commence, mais personne ne peut dire quand ça se termine». Et d’ajouter : «Il est vrai que ce qui est arrivé est triste, mais est-ce une raison pour ne pas se ressaisir».

Ci-devant l’autre beau-père d’Ali Bongo Ondimba – pour être le grand-père de Malika Bongo Ondimba -, Mouvagha Tchioba estime «il y a des choses à changer, c’est évident. Là où il y a des problèmes, il faut le reconnaître et tout faire pour les corriger.».

Âgé aujourd’hui de 77 ans, l’ancien Sénateur de Lastoursville s’exprime très peu dans les médias sur l’actualité politique depuis les grands changements politiques intervenus en 1990. On l’entendait plus souvent que sur les questions sportives lorsqu’il présidait aux destinées du club de football «Lozo Sport», ancien pensionnaire du National Foot 1, au début des années 2000, et sur l’actualité bancaire…

 


 
 
posté le 06-09-2017 à 10:37:45

Cumul des postes : Maganga Moussavou renonce

Après avoir promis qu’il cumulera sa nouvelle fonction avec celle de maire, le vice-président de la République a finalement renoncé, en demandant au gouverneur de la Ngounié de nommer à sa place un intérimaire à la tête de la mairie de Mouila.

Pierre-Claver Maganga Moussavou démissionnera bientôt de la tête de la mairie de Mouila. © Gabonreview (capture d’écran)

 

Son bras-de-fer avec la Constitution n’aura plus lieu. Pierre-Claver Maganga Moussavou a finalement renoncé à cumuler sa nouvelle fonction avec celle de maire de Mouila. Alors qu’il célébrait récemment, dans sa ville natale, sa nomination aux côtés d’Ali Bongo, le leader du Parti social démocrate (PSD) avait assuré aux siens qu’il ne quitterait pas son poste à la tête de la mairie du chef-lieu de la Ngounié. C’était sans compter sur le fait que cette décision était contraire aux dispositions constitutionnelles qui consacrent non pas le non-cumul des salaires, mais le non-cumul des fonctions pour un membre de l’Exécutif. Ce que les médias nationaux se sont chargés de lui rappeler, précisément au nom du respect de l’article 14b de la Constitution gabonaise stipulant que «les fonctions de vice-président de la République sont incompatibles avec l’exercice de toute autre fonction publique et activité privée à caractère lucratif».

A la faveur d’un déplacement, lundi 4 septembre, à Mouila, le vice-président de la République a officiellement lancé sa procédure de démission à la tête de la mairie. Il «a saisi le gouverneur de la province de la Ngounié en vue de la mise en place d’un intérim jusqu’au dépôt formelle de sa démission», a rapporté Gabon 24. Sa démission devrait intervenir lors de la prochaine session ordinaire du conseil municipal.

Majoritaire dans le chef-lieu du département de la Douya-Onoye où il contrôle l’Hôtel de ville et deux arrondissements, c’est logiquement au PSD que devrait revenir le poste de maire de Mouila. Pierre-Claver Maganga Moussavou a déjà annoncé que ce sera une femme. On s’attend donc à voir nommer Isabelle Mboumba Mouanda, 1er adjoint au maire de la commune de Mouila.

 


 
 
posté le 06-09-2017 à 10:34:16

Majorité : Mavioga veut y voir clair

Après leur entrée au gouvernement, le porte-parole de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence invite le PSD, l’ACR, l’UPG et Démocratie nouvelle à clarifier leur positionnement politique en signant la charte de la MRSE.

Le porte-parole de la majorité Guy Christian Mavioga. © D.R.

 

Pour Guy Christian Mavioga, il n’y a pas de honte à faire la politique du chef de l’Etat. Seulement, le secrétaire général exécutif du Bloc démocratique (BDC) et porte-parole de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence estime qu’il faut être capable de l’assumer. Aussi, invite-t-il, dans une déclaration, les nouveaux alliés d’Ali Bongo, dont certains ont récemment intégré le gouvernement, à souscrire officiellement à la MRSE. L’objectif, selon lui, est de «faire bloc autour du président de la République, afin de lui permettre de mener jusqu’à bon port, le train de l’émergence pour redonner espoir aux Gabonais».

«Dans cette optique, exhorte-t-il, il serait souhaitable que le PSD de Pierre-Claver Maganga Moussavou, l’ACR de Bruno Ben Moubamba, le PDS de Séraphin Ndaot Rembogo, l’UPG de Mathieu Mboumba Nziengui et Démocratie nouvelle (DN) de René Ndemezo’o Obiang clarifient leur positionnement politique en prenant maintenant le courage de signer la charte de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence.»

S’il dit ne pas partager forcément le choix posé sur certaines personnalités, le leader du BDC n’appelle pas moins «tous les partis politiques présents au gouvernement à se regrouper autour d’une majorité recomposée plus forte pouvant permettre à son chef de se construire une majorité parlementaire solide lors des prochaines échéances électorales». Pour Guy Christian Mavioga, Ali Bongo a «besoin que tous ceux qui se reconnaissent en lui mouillent véritablement le maillot afin de lui permettre de remporter la bataille contre la pauvreté et ce, en faisant preuve de loyauté et de fidélité à sa personne pour un Gabon fort et prospère».

 


 
 
posté le 06-09-2017 à 10:31:52

Rentrée Parlementaire : Les exhortations d’Onouviet au gouvernement

Le président de l’Assemblée nationale, Richard Auguste Onouviet, a invité le 4 septembre à Libreville, à l’occasion de la rentrée parlementaire, le gouvernement à tout mettre en œuvre pour répondre aux nombreuses attentes des Gabonais, en dépit de la situation économique difficile.

Le président de l’Assemblée nationale, Richard Auguste Onouviet. © D.R.

 

Le nouveau gouvernement rendu public le 21 août n’aura pas d’état de grâce, face aux nombreuses attentes des populations. L’équipe conduite par Emmanuel Issoze Ngondet doit apporter dans l’immédiat, des solutions aux problèmes socio-politiques et économiques auxquels font face les Gabonais depuis plusieurs mois.

C’est en tout cas, ce qu’a clairement fait savoir, au nom des populations, le président de l’Assemblée nationale au Premier ministre. C’était à l’occasion de la rentrée parlementaire organisée à l’hémicycle du palais Omar Bongo Ondimba du Senat.

Richard Auguste Onouviet a appelé a appelé le gouvernement «à soigner, éduquer et former solidement les jeunes gabonais afin de leur donner des chances égales de réussite et de permettre au Gabon de disposer des ressources humaines, le mettant en mesure de faire face aux exigences du monde concurrentiel induit par la globalisation des échanges», a-t-il déclaré.

«Faire mieux avec moins» signifie également selon le président l’Assemblée nationale «parvenir à identifier les meilleures dépenses permettant à moindre coût de construire les routes, les écoles hôpitaux tout en préservant l’environnement».

Pour y parvenir, le gouvernement doit «établir une gradation raisonnée de priorités en privilégiant les investissements vecteurs de croissance», a estimé l’élu de la commune de Lambaréné. Aussi, Richard Auguste Onouviet a-t-il exhorté le gouvernement à mettre en place «un cycle vertueux des réformes volontaristes destinées à assainir la gestion des deniers publics et à dégager des marges de manœuvre financière».

Toutefois, pour que ces réformes soient effectives, les députés doivent accomplir leur devoir en toute liberté. D’où l’appel de Richard Auguste Onouviet à ses collègues à s’impliquer pleinement et à examiner dans un esprit critique les textes lois qui leur sont soumis. Car, a-t-il souligné, «le passage sur le tamis critique des députés constitue pour les textes et lois, une phase qualitative indispensable. Et il n’en saurait être autrement», a indiqué Richard Auguste Onouviet.

 


 
 
posté le 05-09-2017 à 11:05:38

Jean-Fidèle Otandault préconise un Conseil de discipline budgétaire et financière


Promu ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes publics lors du remaniement ministériel du 21 août dernier, Jean-Fidèle Otandault (photo) n’entend pas se donner un temps de répit. Il vient d’annoncer une batterie de réformes structurelles et institutionnelles en vue d’améliorer les performances budgétaires du Gabon.

Au titre de celles-ci, M. Otandault projette d’instituer un Conseil de discipline budgétaire et financière auprès de la primature. Sa mission consistera à examiner les errements commis par les ordonnateurs de recettes et des dépenses publiques, pouvant porter préjudice aux intérêts de la puissance publique.

Ce nouveau dispositif a pour but principal, explique-t-on, de renforcer la discipline budgétaire et les mécanismes d’encadrement de l’utilisation des deniers publics. Tout comme il s’avère essentiel pour le renforcement de l’engagement politique des institutions afin d’assurer la viabilité des finances publiques, de l’amélioration de la stabilisation de l’économie et l’élimination des facteurs de déséquilibre.

Ce projet qui devrait prendre la forme d’un décret, concernera les ordonnateurs et gestionnaires des crédits de l’Etat et des collectivités territoriales décentralisées, les organismes et entreprises publiques soumis aux règles de la comptabilité publique ou bénéficiant de concours financiers publics issus des budgets votés dans les lois de finances.

Les agents publics exerçant d’autres fonctions à titre principal, mais agissant occasionnellement ou subsidiairement comme ordonnateurs ou gestionnaires de crédits de l’Etat seront également concernés, tout comme les comptables publics, lorsqu’ils assurent la fonction d’ordonnateurs, indique-t-on.

 


 
 
 

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