Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 26-07-2017 à 11:00:51

AZUR GABON : LA GRÈVE EST SUSPENDUE

A la suite d'une assemblée générale tenue lundi dernier à leur siège commercial du centre-ville, les agents de la société de téléphonie mobile Azur ont suspendu leur mouvement de grève.

Cette décision intervient quelques heures après un échange entre le président de l'Agence de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), Lin Mombo, et l'ensemble des délégués syndicaux de l'opérateur de téléphonie mobile. Laquelle rencontre s'est tenue sous la menace d'un retrait de son Avis tiers détenteurs (ATD) à Azur par l'autorité gabonaise de régulation.

 

Un seul point a été abordé lors de la rencontre avec le responsable de l'Arcep : le fonctionnement de cette maison de téléphonie mobile qui connaît des soubresauts. La suite devait se décider lors de l'assemblée générale avec les agents d'Azur, le lendemain. "Au cours de notre assemblée générale, nous avons fait état de la situation de la société qui est connue de tous. Mais, surtout fait le compte rendu de nos échanges avec M. Lin Mombo".

 

Parmi les grands points évoqués figuraient la question du retrait de l'ARD qui devait avoir un lourd impact sur les finances de la boîte et la stratégie mise en place pour apurer la dette des salaires.

 

Concernant le paiement des salaires, un comité de suivi sera mis en place. "Nous irons sur la base de 50% des recettes reversées pour les salaires et les autres serviront pour payer l'interconnexion et l'international. Nous allons évacuer progressivement les salaires" , a ajouté le délégué.

 


 
 
posté le 26-07-2017 à 10:55:30

Diplomatie : Ben Moubamba chez Alassane Ouattara

Le vice-Premier ministre en charge de l’Habitat a été reçu par le chef de l’Etat ivoirien, le 25 juillet à Abidjan. Une rencontre qui pour beaucoup visait à détendre les relations entre le Gabon et la Côte d’Ivoire, légèrement crispées depuis la présidentielle d’août 2016 au Gabon.

Le chef de l’Etat ivoirien et son hôte, le 25 juillet 2017 à Abidjan. © abidjan.net

 

Ben Moubamba remettant le message d’Ali Bongo à Alassane Ouattara, qu’il avait déjà rencontré, le 21 juillet 2017, à Abidjan. © abidjan.net

Chef de la délégation gabonaise aux 8e Jeux de la Francophonie, le vice-Premier ministre en charge de l’Habitat s’est entretenu avec le chef de l’Etat ivoirien, le 25 juillet à Abidjan. Ben Moubamba a été mandaté par le chef de l’Etat gabonais, dont il était le porteur d’un message pour le chef de l’Etat ivoirien.

Ce qui serait loin d’être anodin, tant les relations entre les deux pays ont quelque peu été perturbées après l’élection présidentielle au Gabon, avec notamment des ressortissants ivoiriens inquiétés au Gabon pour quelques prestations dans le dispositif éléctoral de Jean Ping ou pour avoir été en contact avec celui-ci. Dans ce cas de figure, la séance de travail entre Ben Moubamba et Alassane Ouattara visait quelque peu à détendre les relations entre le Gabon et la Côte d’Ivoire.

Dans ce sens, Ben Moubamba a évoqué avec Alassane Ouattara, la solidité et l’importance des relations bilatérales entre le Gabon et la Côte d’Ivoire. Le membre du gouvernement s’est également réjoui de la participation de son pays aux 8e Jeux de la Francophonie.

Quelques jours avant cette rencontre plus formelle, le ministre gabonais avait déjà échangé furtivement avec le président ivoirien, à la faveur du diner de gala offert au soir de la cérémonie d’ouverture des 8e Jeux de la Francophonie, le 21 juillet dernier. Selon Ben Moubamba, ces jeux sont le «symbole de la culture de la paix partagé par le Gabon, la Côte d’Ivoire et le continent africain». Par ailleurs, le vice-Premier ministre a réitéré la volonté de son gouvernement à œuvrer à «la consolidation et au renforcement des relations d’amitié et de coopération existant entre la Côte d’Ivoire et le Gabon».

 


 
 
posté le 25-07-2017 à 10:22:34

Gabon : L’importation du ciment interdite pour deux ans

Par arrêté du Premier ministre daté du 19 juillet dernier et rendu public le 23 juillet 2017, le gouvernement a interdit l’importation du ciment pour une durée de deux ans.

Du Ciment fabriqué au Gabon durement concurrencé par les importations. © union.sonapresse.com

 

Dans le communiqué parvenu à Gabonreview, le gouvernement explique que cette interdiction temporaire vise à réguler le marché gabonais du ciment, mais aussi à valoriser la filière et à protéger les investissements dans ce secteur.

Selon le gouvernement, «après plusieurs mois de travail entre les acteurs du secteur public et ceux du secteur privé, le Gouvernement a décidé, par arrêté du Premier ministre daté du 19 juillet 2017, impliquant le ministère de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie, le ministère de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement ainsi que le ministère des Mines, d’interdire l’importation du ciment en République gabonaise pour une période de deux ans».

Le gouvernement explique cette mesure par plusieurs éléments, en l’occurrence la volonté de valoriser la filière ciment et la protection des investissements, le maintien des emplois existants et la création d’emplois nouveaux en faveur des travailleurs locaux. Cette mesure vise également la protection du consommateur, du circuit de distribution et la préservation du pouvoir d’achat des ménages. Cette mesure aidera également la mise en œuvre du programme d’industrialisation par les acteurs du secteur industriel et la création d’un tissu entrepreneurial industriel, sur les chaînes de valeur de l’écosystème de la transformation industrielle, et à assainir le circuit des importations du ciment.

Cette décision ne serait-elle pas liée à l’affaire de contrebande et de vente illégale de ciment dans laquelle sont englués les groupes Foberd-Gabon et Sericom-Gabon ? Récemment, il a été mis sur la place publique une affaire de contrebande et de vente illégale de ciment menée par Foberd-Gabon au profit de Sericom-Gabon, déjà en bisbille avec l’Etat gabonais.

Pour la contrepartie de cette interdiction, l’on indique que le ministère de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie, le ministère de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement et le ministère des Mines ont signé un accord de suivi des engagements avec les producteurs locaux de ciment, définissant les engagements en termes d’approvisionnement du marché, de fiabilité du circuit logistique, de prix, de création d’emplois et de mise en œuvre d’un programme d’industrialisation moderne à l’échelle nationale.

Selon la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), la production de ciment, qui s’est élevée à 146 590 tonnes en 2015 contre 161 347 tonnes en 2014, s’est repliée de 9,1%, en raison de la contraction de la demande des sociétés de BTP et de la concurrence des importations.

La réduction des effectifs de 15,1% à 158 employés en 2015 est liée à la restructuration de la société Cimgabon, suite à la reprise de ses actifs par le groupe marocain Ciment d’Afrique (CIMAF). Cette évolution a induit une contraction de la masse salariale de 54,4% à 2,1 milliards de francs CFA.

«L’Etat gabonais entend exiger les contreparties d’investissement liées aux facilités accordées. En cas de violation des obligations inscrites dans l’accord de suivi, le gouvernement se réserve le droit, sans sanctions imposables à son encontre, de surseoir ou d’annuler cette décision», précise le communiqué, soulignant l’entrée en vigueur de cet arrêté dès sa publication.

 


 
 
posté le 25-07-2017 à 10:22:04

Sortie de crise : Le cap escarpé de Ndemezo’o Obiang

Résolument convaincu que l’élection présidentielle du 27 août 2016 et ses corollaires sont derrière lui et ses partisans, le président de Démocratie nouvelle (DN) a récemment affirmé que la seule alternative qui reste au peuple est de lutter pour l’alternance par la voie des urnes.

Le président de Démocratie nouvelle, le 15 juillet 2017, au siège du parti. © Gabonreview

 

Contrairement à ceux qui pensent et restent convaincus que le dénouement de la présidentielle d’août 2016 n’est pas encore effectif, du côté de Démocratie nouvelle on pense le contraire. Dix mois après, l’heure est au présent pour mieux penser l’alternance tant souhaitée par le peuple gabonais. «Il faut se structurer, réfléchir sur les stratégies à construire pour une alternative démocratique», estime le président du parti René Ndemezo’o Obiang.

«Quand la Cour constitutionnelle a proclamé les résultats de l’élection présidentielle du 27 août 2016, Démocratie nouvelle a estimé qu’à partir de ce moment, l’élection présidentielle de 2016 était terminée. Et que la seule alternative qui reste est d’aller au dialogue pour faire en sorte que les élections à venir puissent être mieux organisées, moins contestées et leurs résultats mieux acceptés par l’ensemble des populations», a-t-il affirmé, le 15 juillet dernier, à l’occasion de la clôture des journées de réflexion des femmes de son parti.

Une attitude qui se justifierait par la ligne politique du parti qui s’oppose à la fois, selon son président, au conservatisme et à l’immobilisme d’une part et à l’aventurisme et au populisme d’autre part. «Nous, nous distinguons radicalement des forces conservatrices, quelle que soit l’appellation qu’elles peuvent avoir, où l’endroit où elles peuvent se trouver. Nous sommes résolument pour le changement, pour la démocratie», a indiqué René Ndemezo’o Obiang.

«Démocratie nouvelle n’est pas pour la pose des bombes ici ou là. Il n’est pas pour le terrorisme urbain qui consiste à violenter tel ou tel compatriote, parce qu’il aurait un lien de parenté avec telle ou telle personnalité. Pour Démocratie nouvelle, il n’y a pas de plan B, C, D, il y a un plan A, celui de lutter pour l’alternance démocratique et le respect des institutions. Il n’y a que ce plan là», a affirmé l’ancien directeur de campagne de Jean Ping, même si son plan a du plomb dans l’aile. Deux mois après la conclusion des accords d’Angondjé, aucun horizon visible sur l’application des recommandations de ce dialogue.

 


 
 
posté le 25-07-2017 à 10:20:44

ANUTTC : C’est reparti pour un tour de grève !


Les agents de l’Agence nationale de l’urbanisme des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC) ont relancé leur grève «illimitée», lundi 24 juillet, pour réclamer, entre autres, le paiement de deux mois d’arriérés de salaire.

Le siège de l’ANUTTC fermé, le 24 juillet 2017. © D.R.

 

Ils avaient déjà déserté leurs bureaux le 11 janvier dernier pour réclamer le paiement de leur salaire de décembre 2016. Lundi 24 juillet, rebelote ! Les agents de l’ANUTTC ont décidé de bloquer toutes les entrées du siège sis au carrefour Boulingui à Oloumi (Libreville). Le motif est quasiment le même qu’il y a six mois : le paiement d’arriérés de salaire.

Cette fois, il s’agit du paiement de deux mois de salaire que les agents n’ont pas vu passer. Une situation que les fonctionnaires de cette structure ne connaissent déjà que trop bien. Ils ne seraient pas officiellement reconnus en tant que fonctionnaires détachés à l’ANUTTC au niveau du ministère de la Fonction publique.

En janvier 2017, un agent faisait remarquer que, bien qu’étant détaché dans cette agence, il leur avait été signifié que c’est désormais l’ANUTTC qui devait se charger de leur verser leurs salaires, et que leur transfert s’était fait «sans solde». Une confusion qui avait fait naître des tensions entre la direction générale de l’Agence et les fonctionnaires.

Deux mois après, la tension ne semble toujours pas être tombée. En plus des deux mois d’arriérés de salaire, les agents réclament l’amélioration de leurs conditions de travail, la régularisation des cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Plus curieux, ils réclament également l’attribution de parcelles de terrain.

 


 
 
 

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