Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 25-07-2017 à 10:16:30

CNAMGS : Plus de 4 milliards de dette due aux pharmacies

Depuis plusieurs mois, le Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga) réclame le paiement d’une ardoise de plus de 4 milliards de francs CFA à la Caisse nationale d’assurance maladie et de sécurité sociale (CNAMGS). Les assurés pourraient bientôt pâtir de cette situation, en plus du risque d’une pénurie de médicaments dans le pays.

Le Sypharga réclame une ardoise de plus de milliards de francs CFA à la CNAMGS. © aho.afro.who.int

 

Si rien n’est fait d’ici au 30 juillet prochain, les assurés de la CNAMGS pourraient se voir refuser des prestations dans les pharmacies agréées. Et par ce temps de crise, cette éventualité est plutôt inquiétante. Selon les pharmaciens gabonais, seul le gouvernement peut éviter que l’on en arrive à cet extrême. Il suffirait que l’Etat se résolve à payer sa dette à leur endroit. Une dette que le Sypharga a évaluée, dimanche 23 juillet, à «plus de 4 milliards de francs CFA».

Cumulée depuis plusieurs mois, cette ardoise concerne principalement les prestations offertes aux agents publics. Or, selon le syndicat qui dit regrouper 90% des officines du Gabon, cette dette ne permet plus aux différentes structures d’honorer leurs charges courantes. Une situation qui peut avoir une conséquence plus lourde que l’arrêt ou la suspension des prestations aux assurés de l’administration publique : la pénurie de médicaments sur toute l’étendue du territoire national. En effet, le Sypharga précise que les grossistes ne parviennent désormais que difficilement à commander les médicaments à l’étranger, faute de liquidité.

A la suite de son assemblée générale du jeudi 20 juillet, le syndicat a informé la direction générale de la CNAMGS du retard dans le règlement de sa dette vis-à-vis des officines. Leur correspondance est restée sans réponse jusqu’à lors. Pareil pour celles adressées au Premier ministre et au ministre du Budget et des Comptes publics. Ni le gouvernement ni les responsables de la Caisse ne semblent se soucier des risques encourus, aussi bien par les assurés du Public que par les autres usagers des pharmacies.

Pour faire pression sur les autorités, les pharmaciens du secteur privé ont donné jusqu’au 30 juillet prochain le règlement intégral de la dette de la CNAMGS. «Passé ce délai, indique un communiqué du Sypharga, l’ensemble des officines conventionnées suspendra le service aux assurés des fonds 2 et 3», qui représentent les agents publics et les Gabonais économiquement faibles (GEF). Voici une situation qui vient une nouvelle fois jeter un doute sur la viabilité du système de financement de la CNAMGS.

 


 
 
posté le 25-07-2017 à 10:15:30

Chiffres de la criminalité : Allo, la police ?


Promis en juillet 2016 par le commandant en chef des Forces de police nationales (FPN), les chiffres de la criminalité au Gabon n’ont pas été communiqués depuis un an. La suspicion des populations quant aux informations livrées par les forces de sécurité est restée intacte.

Comme son prédécesseur, Lambert-Noël Matha instruira-t-il les Forces de police nationales à communiquer les chiffres sur leurs activités ? © Gabonreview

 

On y avait presque cru. Réputées pour leur mutisme, les FPN avaient promis de s’ouvrir davantage et autant que possible à la presse nationale et internationale. Si l’un des objectifs visés par Jean-Clotaire Oye Zué était d’en finir avec l’image pour le moins écornée de la police, l’opération de charme lancée le 13 juillet 2016 à la faveur d’une conférence de presse avait un but précis : informer les Gabonais de ce qu’il se faisait pour leur sécurité. Il fallait rassurer les populations, tout en rendant compte. «Nous avons désormais l’ambition et l’obligation de communiquer avec vous, parce que nous sommes un service public et les populations ont besoin de savoir ce que nous faisons sur le terrain pour leur sécurité», avait alors déclaré le commandant en chef des FPN face à la presse.

Seulement, depuis un an, plus aucune autre rencontre du même genre n’a été organisée. L’on en vient à penser que, comme le ministère de la Défense nationale récemment, les FPN ont décidé de classer «secret» leurs informations. D’aucuns, plus critiques face à ce mutisme, vont jusqu’à croire que le commandant en chef des FPN préfèrerait désormais laisser la place à la rumeur plutôt qu’à la parole officielle.

Or, depuis les émeutes du 31 août 2016, à Libreville et dans d’autres localités du pays, les populations se posent de plus en plus de questions sur les activités des forces de polices : Qui fait quoi ? Comment est assurée leur sécurité ces derniers temps ? Doit-on faire confiance à tous les agents en service dans les rues de la capitale ? Mystère et boule de gomme.

La confiance des populations vis-à-vis des FPN, elle, tend à s’amenuiser. Mieux, leur suspicion à l’égard des flics est restée intacte quand elle n’a pas simplement grandi. Pas étonnant que le dernier communiqué publié par la police au sujet de la femme nue dans un véhicule au carrefour des Charbonnages ait été raillé par les internautes.

En juillet 2016, les responsables de la Police d’investigation (PJ), de l’Office centrale anti-drogue (Oclad) et le préfet de police adjoint de Libreville, sur instructions du ministre de l’Intérieur de l’époque, s’étaient résolus à partager les statistiques de leurs différentes opérations durant la période mai-juin 2015. L’on avait notamment appris que l’Oclad avait procédé à l’interpellation de 123 personnes et saisi d’importantes quantités de cannabis (195,636 kg), d’héroïne (96 g) et de cocaïne (54,5 g) pour une valeur d’environ 126,6 millions de francs CFA.

La brigade anti-criminalité («commissariat central»), en charge des questions de sécurité publique, de salubrité et de tranquillité, dans la même période, a enregistré 90 infractions, dont 46 vols, 10 vols de véhicules, 29 abus de confiance, 7 escroqueries, 22 destructions de biens, 2 menaces et une voie de faits, un meurtre, 8 recherches dans l’intérêt des familles (Rifa), 32 mises à disposition. Pour l’heure, les chiffres de 2016 et ceux du premier semestre de 2017 restent attendus.

Jean-Clotaire Oye Zué avait promis que les différents services sous son autorité se plieront, «tous les deux mois», à l’exercice de «vérité», et aussitôt que la nécessité de communiquer se fera sentir. Visiblement rien ne presse.

 


 
 
posté le 24-07-2017 à 10:48:33

Interdit d’importer le ciment au Gabon durant 2 ans

Le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issozé Ngondet a signé le 19 juillet dernier un décret interdisant d’importer le ciment au Gabon durant deux ans afin de protéger l’industrie locale.

L’arrêté a été pris en concertation avec plusieurs ministères notamment le ministère de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie, le ministère de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement ainsi que le ministère des Mines.

Le gouvernement explique que la décision permettra de protéger les emplois, les consommateurs et les investisseurs locaux.

Selon la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), la production de ciment, qui s’est élevée à 146 590 tonnes en 2015 contre 161 347 tonnes en 2014, s’est repliée de 9,1%, en raison de la contraction de la demande des sociétés de BTP et de la concurrence des importations.

La réduction des effectifs de 15,1% à 158 employés en 2015 est liée à la restructuration de la société Cimgabon, suite à la reprise de ses actifs par le groupe marocain Ciment d’Afrique (CIMAF). Cette évolution a induit une contraction de la masse salariale de 54,4% à 2,1 milliards de FCFA.

 


 
 
posté le 24-07-2017 à 10:47:15

La place de Jean Ping c’est la prison (BB Moubamba)


L’actuel Vice-Premier ministre du gouvernement gabonais, dans un post sur sa page facebook a indiqué que la place de Jean Ping et d’un certain nombre d’acteurs qui ont trompé le peuple est en prison et non à la tête de la République Gabonaise.

« Ce sera ma position jusqu’à la fin de tout ce qui doit se passer », soutient celui qui a terminé 3ème lors de l’élection présidentielle du 27 août 2016.

« Qu’est-ce qu’on attend pour les mettre en prison ? » s’interroge Bruno Ben Moubamba qui urge : « il est temps de hausser le ton contre ces gens ! »

L’ancien pourfendeur de la famille Bongo qui dirige le Gabon depuis près d’une décennie se moque des retombées du séjour actuel de Jean Ping en Europe. « Faux 14 juillet à l’Élysée, rencontre avec un faux Président allemand à Berlin, faux retour à Libreville comme Président de la République …etc » ricane Ben Moubamba qui se réclame toujours d’appartenir à l’opposition.

« Ils n’arrêtent pas de mentir et d’envoyer les populations contre les Forces de Défense et de Sécurité. C’est irresponsable ! Quelqu’un doit les arrêter une fois pour toutes », s’énerve Bruno Ben Moubamba dans ce post effectué depuis Abidjan en Côte d’Ivoire où il conduit la délégation gabonaise qui participe aux jeux de la francophonie.

 


 
 
posté le 24-07-2017 à 10:42:12

UOB : La grève des enseignants est terminée


A la suite d’un consensus trouvé le 17 juillet entre le ministre de l’Enseignement supérieur et le Syndicat des enseignants chercheurs (Snec-UOB), la grève a été levée paralysant l’université a été levée. Cette entente consiste à payer deux semestres de correction avant la fin de l’année 2017-2018 et les honoraires professionnels à la rentrée académique 2017-2018.

Le portail de l’Université Omar Bongo. © Gabonreview

 

Démarrée le 30 juin pour non-paiement des vacations et primes de recherche, la grève des enseignants chercheurs de l’université Omar Bongo affiliés au Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec-UOB), a été levée le 17 juillet.

Le dénouement est dû à une solution trouvée le 17 juillet, au sortir d’une rencontre entre le ministre de l’Enseignement supérieur, Denise Mekam’ne et les membres du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec-UOB).

Selon un communiqué publié le 17 juillet par le trésorier du Snec-UOB, Pierre Claver Mihorto, ce consensus prévoit «le payement de  deux semestres de correction avant la fin de l’année 2107-2018 et les honoraires professionnels à la rentrée académique 2017-2018».

Lors du déclanchement du mouvement de grève le 30 juin dernier, les enseignants chercheurs avaient suspendu les activités académiques pour une semaine. Dans leurs revendications, ils réclamaient notamment le paiement des vacations des années 2014-2015, 2015-2016, 2016-2017, ainsi que les primes de recherche.

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article