Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 13-07-2017 à 12:12:05

Panthères de la diaspora : L’incroyable proposition de l’Adere

Contre les agresseurs des personnalités publiques gabonaises à l’étranger, l’Alliance démocratique et républicaine (Adere) présidée par Victor Missanda propose au gouvernement d’envisager une déchéance de nationalité.

Manifestation des Panthères de la résistance à Paris. © Jean Aimé Mouketou

 

Des terroristes et des ennemis de l’Etat. Voici comment apparaissent aux yeux de l’Adere les Panthères de la résistance, ces jeunes Gabonais d’Europe et d’Amérique qui s’opposent avec véhémence au pouvoir d’Ali Bongo à la suite de sa réélection contestée d’août 2016. Il faut dire que l’aile de ce parti présidé par Victor Missanda n’apprécie pas du tout le modus operandi de ces compatriotes, dont les actions, au détriment des personnalités publiques gabonaises, particulièrement celles présentées comme proches du régime, ont défrayé la chronique ces derniers mois sur les réseaux sociaux. Il plairait bien à l’Adere de les voir déchus de leur nationalité.

Victor Missanda (debout au micro) et les siens invitent le gouvernement à déchoir «les Panthères du Gabon» de leur nationalité. © D.R.

Exprimé par un parti se voulant «démocratique», l’idée est à peine croyable. Pourtant, la proposition de son secrétaire général, Gabriel Bekaley Obiang, aux autorités est sans équivoque. Dans un communiqué rendu public le 11 juillet au soir, l’Adere a en effet invité le gouvernement à «examiner la possibilité d’introduire dans les lois de notre pays une disposition visant à la déchéance (de nationalité) ou à l’extradition de tout citoyen gabonais se rendant coupable d’actes d’anticivisme à l’étranger contre les autorités ou tout autre citoyen».

Si les «démocrates» de l’Adere appellent «actes d’anticivisme» le droit des citoyens gabonais de l’étranger à manifester leur colère et leur frustration, doit-on seulement leur rappeler que dans d’autres pays, en France par exemple où certains proches et collaborateurs d’Ali Bongo ont été hués, la déchéance de nationalité a été une chose difficile à envisager ? Sanction ultime avant la prison à perpétuité, elle vise depuis la réforme constitutionnelle française de 1996 les individus ayant acquis la nationalité reconnus coupables d’actes de terrorisme. Les Panthères de la diaspora gabonaise seraient-ils donc des terroristes du point de vue de l’Adere ?

Nicolas Sarkozy avait échoué à introduire, en 2011, la déchéance de la nationalité dans la loi française. Pourtant, son idée était de sanctionner «toute personne d’origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d’un policier, d’un gendarme ou de toute personne dépositaire de l’autorité publique». En octobre 2016, dans une interview au magazine L’Obs, après avoir proposé de l’inscrire dans la Constitution pour les auteurs d’actes de terrorisme suite aux attentats du 13 novembre 2015, François Hollande a avoué regretter sa proposition. «Je mesure le trouble que cette initiative a pu créer», avait finalement déclaré l’ancien président français, reconnaissant que «la déchéance de nationalité n’a aucune valeur dissuasive». L’Adere mesure-t-elle ce qu’elle propose ? Ali Bongo et les siens dormiront-ils mieux quand ils auront déchu de leur nationalité tous les gabonais installés à l’étranger qui ne pensent pas comme eux ? Pas si sûr.

 


 
 
posté le 13-07-2017 à 12:10:33

Le FMI précise les conditions d'attribution de son financement triennal de 642 millions $ au Gabon

La direction exécutive du Fonds monétaire international (FMI) a récemment approuvé un financement de 642 millions $ au Gabon, dans le cadre de son mécanisme élargi de crédit (MEDC).

Cet appui financier qui s’étalera sur trois ans, vise à accompagner le Gabon dans sa quête d’une stabilité macroéconomique et lui permettra de mettre en œuvre des politiques budgétaires prudentes et de parvenir à un équilibre durable de sa balance des paiements. Il vient soutenir les objectifs de reprise de l’économie du pays à moyen terme.

Le feu vert de l’exécutif du FMI s’accompagnera d’un déboursement immédiat de 98,8 millions $, le reste du montant devant être versé par tranches semestrielles.

Commentant cet accord, Mitsuhiro Furasawa (photo), directeur général adjoint du FMI, a affirmé: «Le Gabon connaît actuellement des défis macroéconomiques, en raison de la chute brutale des cours des hydrocarbures. La croissance a reculé et les tampons fiscaux et externes se sont dégradés dans un contexte où la dette publique a augmenté. Le programme économique des autorités, que le FMI accompagne, s’applique à résoudre ces grands déséquilibres, tout en mettant en œuvre des réformes fiscales structurelles. Ces mesures permettront d’améliorer l’efficacité des dépenses publiques et la transparence dans leur suivi tout en contribuant à la diversification de l’économie et la stabilité du secteur financier national».

Si le FMI estime que les risques de ralentissement de l’activité économique sont élevés sur le court terme, l’institution exprime également sa confiance dans les mesures adoptées par l’exécutif gabonais, qu’il qualifie «d’adéquates». Il rassure également quant aux perspectives à moyen terme du pays, qui sont positives «à condition que les politiques prévues dans le cadre de l’arrangement soient rigoureusement mises en œuvre».

Il s’agira donc, pour le Gabon, de maintenir ses dépenses publiques à leur niveau actuel, de poursuivre la mobilisation de ressources non pétrolières, notamment via l’amélioration de l’administration fiscale et la rationalisation des exemptions de taxe. Il faudra également que le pays fasse des efforts dans la gestion de ses ressources pétrolières.

Concrètement, le Fonds s’attend à l’adoption d’une stratégie d’aide aux trois banques publiques en difficulté et au renforcement du cadre de supervision de l’activité des banques commerciales. Le Gabon devra également concentrer ses efforts sur l’amélioration du climat des affaires, notamment sur les points de la création d’entreprise, de la délivrance des permis de construire, de l’enregistrement des propriétés foncières, du paiement des impôts et de la facilitation de l’exécution des contrats. L’objectif visé par le FMI est une réduction du déficit total du pays à 4,6% du PIB en 2017 contre 6,6% en 2016.

Au Gabon, l’année 2016 a été marquée par le recul de la croissance qui a chuté de 3,9% en 2015 à 2,1%. Le compte courant est passé d’un excédent d’environ 14% entre 2010 et 2014 à un déficit de 10% en 2016 et l’inflation a atteint 2%. Selon les perspectives du Fonds, le pays peut retrouver à moyen terme son niveau de croissance d’avant la chute des cours du pétrole (entre 4% et 5%) si les bonnes décisions sont prises.

 


 
 
posté le 13-07-2017 à 12:06:35

Ali Bongo galvanise les représentants gabonais aux jeux olympiques internationaux d’électronique à Washington


Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu le 12 juillet dans la capitale, les élèves du Lycée technique Jean Fidèle Otando de Port-Gentil qui participeront du 16 au 18 juillet prochains à Washington, aux Olympiades technologiques « First Global Challenge 2017 ».

Ces Olympiades opposent plusieurs équipes avec pour objectif l'approvisionnement en eau potable d'un village en faisant le tri entre eaux polluées et eau potable, à l'aide de robots construits par chaque équipe. Pour le chef de l’Etat qui a tenu à les encourager, ces lycéens sont « une fierté et une source d’inspiration pour la jeunesse gabonaise ».

Composée de trois membres : Guibinda Simbou Grazelia, Macongue Alan Othoniel et Dossou François Romain, capitaine et porte-parole de l’équipe, l’équipe du Gabon a, en trois mois, fabriqué un prototype grâce à un kit fourni par la First Global.

Les jeunes talents gabonais prendront part aux côtés de plus de 160 nations à ces premiers jeux olympiques internationaux d’électronique et de robotique destinés aux étudiants de l’enseignement secondaire âgés de 15 à 18 ans. Le thème « L’accès à l’eau potable pour tous » a été retenu pour cette première édition.

 


 
 
posté le 11-07-2017 à 11:41:05

Bertrand Rose expose les ambitions de Gsez Ports

Dans une interview accordée au quotidien pro-gouvernemental L’Union, le directeur général de Gabon Special Economic Zone Ports SA (GSEZ Ports), Bertrand Rose (photo), annonce que cette plateforme ambitionne de construire une toile sous-régionale, lui ouvrant les portes à des partenariats commerciaux extérieurs.

«…Pour les enjeux régionaux, le Gabon a désormais un port aux standards internationaux et peut se positionner en tant que tel, en ouvrant des perspectives d’échanges plus importants, avec les pays voisins.», explique-t-il. Tout en reconnaissant que le développement d’une plateforme portuaire nécessite de la patience et de la persévérance.

Le dirigeant insiste sur le développement des autres secteurs du transport tels que les réseaux routier, ferroviaire, et fluvial. Des chantiers que doivent désormais initier et lancer les pouvoirs publics qui ont adopté le modèle partenariat public-privé.

Revenant sur les activités de la société au plan national, le directeur général de GSEZ Ports fait observer que le guichet unique du port commercial d’Owendo que développe et exploite l’entreprise, est à la fois une excroissance et le continuum des activités et services que les opérateurs retrouvent à la zone économique spéciale de Nkok.

En effet, assure-t-il, ce guichet unique permet aux clients de trouver toutes les administrations impliquées dans le process d’import/export, ainsi que tous les services logistiques qu’ils désirent. L’objectif étant, assure le DG, d’offrir un coût portuaire raisonnable, en rapport avec la qualité de services offerte aux clients.

«Sans vouloir me répéter, la manutention rapide des bateaux, le court passage des marchandises à quai, le dédouanement et la livraison sont possibles à GSEZ Ports.», confie Bertrand Rose.

 


 
 
posté le 11-07-2017 à 11:40:32

Bolloré se défend d’être responsable de la vie chère et renvoie le problème à la direction de la concurrence

Environ un mois après avoir baissé les tarifs de l’acconage et des denrées de première nécessité de 40%, le groupe Bolloré fait l’objet d’une dénonciation de plusieurs ONG locales sur la vie chère qu’entretiendraient ses sociétés.

La société des terminaux à containers du Gabon (STCG), filiale du groupe, par la voix de son directeur général, Anthony Samzun (photo), a accordé une interview au quotidien «L’Union» afin de se dédouaner de ces accusations. «Nous sommes régulièrement indexés comme étant responsables de la vie chère au Gabon. Or, nos tarifs de manutention n’ont pas changé depuis 14 ans. (…) Nous avons réduit nos prix de 15%, trois ans après le démarrage de la concession. D’autre part, nous ne représentons qu’entre 1% et 3% du prix de vente dans les magasins, et 4% quand les prestations de transport sont incluses à la manutention», confie le DG.

Pour le directeur général qui rappelle que les tarifs pratiqués par la STCG ont un impact très limité sur les prix à la consommation, l’objectif du groupe présent au Gabon depuis 70 ans, vise à accompagner l’Etat dans la lutte contre la vie chère au travers d’actions comme les remises récemment opérées.

Refusant d’assumer seul le problème de la vie chère au Gabon, Anthony Samzun indique que l’ensemble des acteurs est concerné : les fournisseurs, les intermédiaires et détaillants ainsi que le secteur public, l’Oprag, la Douane, GPM, le CGC… «L’ensemble des acteurs de cette chaîne logistique est impliqué», tranche-t-il. «Pour nous, aujourd’hui, l’essentiel est de mesurer l’évolution des prix dans les magasins. Nous avons réalisé de gros efforts, et nous souhaitons que ces efforts soient répercutés sur le panier de la ménagère. C’est la direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) qui a la mission de ce contrôle et qui est chargée de vérifier dans les points de vente, l’évolution des tarifs», se défend le DG.

 


Commentaires

 

1. Dufer paul  le 12-07-2017 à 11:39:46  (site)

Bolloré peut bien se défendre, mais je crois que c'est sa politique pour tout déversé qur les autres entreprise qui est toujours mise en avant pareil pour le cas du déraillement du train de la Camrail au Cameroun toujours la fuite en avant du groupe Bolloré.

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article