Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 28-06-2017 à 13:23:50

Appui financier du FMI au Gabon : Régis Immongault se montre rassurant

642 millions de dollars, soit 382 milliards de F.CFA, c’est l’appui financier octroyé au Gabon par le FMI depuis le 19 juin dernier. Il n’en fallait pas plus pour ouvrir la voie à la polémique et aux commentaires les uns aussi extrêmes que les autres. Que retenir de toutes ces envolées ?

 

Contrairement à l’opinion qui s’est répandue comme une traînée de poudre, le Gabon n’est nullement sous tutelle du FMI. Tout comme l’accord financier que vient de lier le Gabon avec le FMI n’a rien à voir avec une économie gabonaise qui serait en faillite. Loin s’en faut.

Pour le ministre de l’Economie, Régis Immongault, « Le programme du Gabon avec le FMI entre en droite ligne de la vision du gouvernement axée sur le plan de relance économique, 2017-2019, qui a pour principal objectif une croissance inclusive dont le volet social constitue le socle ».

C’est avec toute la spontanéité qu’il a situé les origines et le contexte. « En réponse à la fragilisation du cadre macroéconomique elle-même consécutive à une conjoncture internationale difficile marquée notamment par une érosion des cours du pétrole rarement atteinte, c’est en toute responsabilité que le gouvernement de la République s’est mis dans une perspective proactive », a-t-il lancé.

C’est un programme de relance mis en place par le gouvernement gabonais

En effet, le ministre de l’Economie a noté pour s’en réjouir que dans une posture avant-gardiste, le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, avait donné des fermes instructions au gouvernement via le Premier ministre pour élaborer un programme de relance économique bien avant la Conférence des chefs d’Etat de la CEMAC tenue le 23 décembre 2016 à Yaoundé au Cameroun.

C’est justement pour récompenser la vision, les efforts et la réactivité des autorités gabonaises face aux chocs dont les conséquences négatives fragilisent l’ensemble des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), que le FMI et son conseil d’administration ont approuvé le programme présenté par le Gabon.

Pour l’éclairage des uns et des autres, le ministre s’est voulu rassurant. « Ce programme n’a rien d’égal avec ceux que l’on a connus dans les années 80 étiqueté programme d’ajustement structurel aux conséquences sociales dramatiques ».

De ce point de vue, le ministre de l’Economie se félicite de la même longueur d’onde qui prévaut entre les deux parties. D’une part le programme du Gabon avec le FMI découle d’une approche volontariste du gouvernement et d’autre part, pour ce qui est des conditionnalités émanant du FMI, elles sont conformes et prennent en compte l’amélioration de la position budgétaire et monétaire, la poursuite de la diversification et la reprise de la croissance économique en plus de la réduction de la pauvreté. Des préoccupations majeures soutenues par les autorités gabonaises.

L’économie gabonaise a des ressorts

Somme toute, il s’agit d’une série des mesures mises en œuvre depuis l’accession d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir en 2009 et qui ont permis de jeter les bases de la résilience aujourd’hui reconnue à l’économie gabonaise.

Pour faire complet, il convient de noter qu’à cette architecture viennent se greffer d’autres axes stratégiques non moins importants comme rééquilibrer les finances publiques, renforcer la gouvernance économique notamment à travers l’amélioration de l’environnement des affaires, accompagner les filières stratégiques, la restructuration des entités publiques ainsi que le renforcement des instruments de financement de l’économie sans omettre la nécessité de réaliser des investissements productifs structurels et d’infrastructures destinés à développer la capacité productive du pays.

Notons également, comme le précise Régis Immaungoult, que la politique budgétaire avec le FMI vise à ramener le déficit global à 4,6 % du PIB en 2017 contre 6,6% en 2016.

Quant au déficit primaire hors pétrole, il viserait les 8,9% du PIB en 2017 contre 11% en 2016.

Le Gabon a déjà eu à subir de chocs antérieurement, mais sa capacité à résister était moindre.

Tout le contraire de ce qui se passe depuis 2014. En dépit du fait qu’il affronte l’un des chocs majeurs qu’il n’ait jamais subi (entre 2014 et 2015, les prix du pétrole ont chuté de plus de 50% et ce déclin s’est poursuivi en 2016), la croissance a mieux résisté que lors des épisodes précédents. Elle s’est située à 3% en 2015, 2,1% en 2016 et se prévoit à 1,1% pour le compte de 2017.

Le Gabon n’est pas en marge de ses pairs de la CEMAC

Autre détail à noter, l’intervention du FMI en zone CEMAC relève d’une initiative collective des pays de la sous-région telle que décidée par les chefs d’Etat lors du sommet de Yaoundé le 23 décembre dernier.

Outre le Tchad et la RCA qui sont déjà en programme avec le FMI, le Congo et la Guinée Equatoriale poursuivent leurs discussions en vue de s’engager dans un programme auprès de la même institution.

Aux dernières nouvelles, après le Gabon la semaine dernière, le tour est revenu au Cameroun qui vient de se voir octroyer par le FMI un prêt de 666,2 millions de dollars depuis ce lundi 27 juin 2017.

Hors zone CEMAC, tous les pays de l’UMOA sont en programme avec le FMI, convient-il de savoir. Et, à n’en point douter, ils ne s’en portent pas moins bien.

 


 
 
posté le 28-06-2017 à 13:22:07

Aba'a Minko et son ex-directeur de campagne en détention préventive

Au Gabon, l'enquête dans l'affaire Aba’a Minko se poursuit. Le 16 juin, des commandos avaient attaqué des médias de Libreville pour diffuser un message de l'ancien candidat à la présidentielle dans lequel il donnait 72 heures au président Ali Bongo pour céder le pouvoir à Jean Ping. Mardi 27 juin, Roland Désiré Aba’a Minko et son ex-directeur de campagne Guy Arlin Nang Ango ont été placés en détention préventive.

Roland Désiré Aba’a Minko et Guy Arlin Nang Ango ont été entendus mardi par un juge d'instruction. Au terme de leur audition, ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, plus connue sous le nom de « Sans famille ».

Selon un avocat, la détention préventive au Gabon peut durer jusqu’à 24 mois.

Les charges qui pèsent contre eux sont lourdes : association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, incitation à la révolte ou encore diffusion de fausses nouvelles en vue de troubler la paix publique. Ils risquent la prison à vie.

Deux autres personnes, des prestataires qui avaient loué les véhicules aux commandos, ont été relâchées. Un cinquième homme, proche d'Aba’a Minko, a été remis en liberté provisoire, mais reste poursuivi pour outrages. Selon une bonne source, il aurait résisté lorsque les forces de l'ordre avaient perquisitionné le domicile de l'opposant.

 

L'ex-candidat assumerait ses actes. Il aurait expliqué aux enquêteurs avoir voulu interpeller la communauté internationale, attirer les regards sur la situation au Gabon.

Reste que les commandos du 16 juin sont toujours recherchés. Ce jour-là, explique une source proche de l'enquête, chaque équipe aurait disposé de plans et d'itinéraires précis. Quatre médias ont été attaqués, mais ce serait en fait une dizaine qui étaient ciblés.

 


 
 
posté le 28-06-2017 à 13:20:08

Fonction publique : Grand ménage à la Santé

Le gouvernement a décidé de mettre sous bon de caisse 2000 agents du ministère de la Santé et des affaires sociales. Excluant l’hypothèse d’une chasse aux sorcières, le ministère de la Fonction publique a expliqué qu’il s’agissait d’une «opération régulière de contrôle de l’effectivité du service fait par les agents».

L’entrée du Centre hospitalière universitaire de Libreville barricadée par des agents de la santé. © Gabonreview

 

C’est un véritable séisme qui vient de s’abattre sur le ministère de la Santé et des affaires sociales, avec la décision du gouvernement de mettre sous bon de caisse 2000 agents, depuis le 23 juin dernier. Il est notamment reproché aux agents de ce département ministériel, le non-respect de la continuité de service public durant leur mouvement de grève illimitée.

Anticipant les commentaires autour de cette décision rendue publique le 23 juin dernier, le Trésor public est revenu sur le bien-fondé de cette mesure très décriée par les concernés. «Il convient de préciser, avant tout, que la mise en bon de caisse n’est pas une suspension de salaire», a expliqué cette administration peu après l’annonce de mise sur bon de caisse des agents du ministère de la Santé.

«Il s’agit d’une opération régulière de contrôle de l’effectivité du service fait par les agents. Cette opération permet de réaffirmer le principe de continuité du service à réaliser par chaque agent afin de justifier le principe selon lequel, l’Etat paie après service fait. L’opération de mise en bon de caisse est une opération de gestion des ressources humaines permettant d’authentifier chaque agent se réclamant d’un poste de travail», a souligné le Trésor public.

En d’autres termes, cette opération d’assainissement vise à mettre à jour l’effectivité des postes de travail existants, tout en certifiant et en créant des codes d’établissement pour ceux qui n’en ont pas. Cette opération vise également à connaître la taille réelle de chaque structure administrative, à travers les agents qui y sont affectés et de justifier le coût salarial de chaque agent et de chaque structure. Elle vise à corriger les erreurs matérielles contenues dans les situations administratives de chaque agent», a ajouté le Trésor public.

Selon l’administration, l’opération décrétée par le ministère de la Fonction publique permettra aussi d’identifier les agents travaillant effectivement. Ainsi, une fois les informations mises à jour, ces derniers seront immédiatement remis dans leur mode de règlement habituel, dès le mois de juillet 2017. Dans le même sens, les agents ayant abandonné leurs postes seront maintenus en bon de caisse, voire suspendus dès le mois de juillet s’il n’y a ni reprise de service, ni identification claire de leurs positions.

Sur le terrain, l’opération est effective. Le 25 juin dernier à Libreville, des équipes chargées de sa mise en œuvre étaient en réunion pour procéder à la redistribution des bons de caisse en fonction des provinces. Une décision bien évidemment contestée par les principaux concernés, comme l’a signifié le secrétaire général du Syndicat national des personnels de santé (Synaps).

«Nous avons décidé de ne pas prendre leurs bons de caisse. L’assemblée générale a décidé de regrouper tous les bons de caisse et de les retourner à la Fonction publique. Nous estimons que nous ne méritons pas ce traitement», a annoncé Serges Mickala Moundounga, qualifiant cette décision d’inique. Car, a-t-il affirmé: «Le service minimum a été assuré avec largesse».

Depuis le 15 mai dernier, plusieurs de ces agents observent un mouvement de grève. Ils réclament notamment une régularisation de leur situation administrative et financière, l’ouverture des écoles de santé sur l’ensemble du territoire, ou encore des formations continues pour le personnel et la Prime d’incitation à la performance (PIP).

 


 
 
posté le 28-06-2017 à 13:18:46

Transport terrestre : Le Syltteg flaire une arnaque de la DGTT

Le Syndicat libre des transporteurs terrestres (Syltteg) flaire «une arnaque» derrière la formation professionnelle, récemment initiée par la direction générale des Transports terrestres (DGTT) pour les conducteurs de véhicules affectés au transport routier public.

Jean Robert Menie, président du SYLTG (centre), le 27 octobre 2016 à Libreville. © Capture d’écran/Gabon 24

 

L’initiative avait récemment été présentée par Clémence Loupdy Matiga, la directrice générale des Transports terrestres, comme une réponse à la préoccupation du gouvernement et des usagers. Elle se conformait aux dispositions du décret 126 de février 2004 et celles de l’arrêté n°97 du 24 février 2017, instituant une formation préalable pour chaque professionnel du secteur. L’objectif était d’assainir le secteur, en délivrant des cartes professionnelles aux transporteurs.

Problème. Peu après le lancement de sa première phase dédiée aux transporteurs publics (Sogatra, agences, ministères, institutions), cette formation ne passe pas au Syltteg. Pour Jean Robert Menie, tout ceci flaire bon «une arnaque mise en place pour faire main basse sur l’argent des transporteurs». Le leader syndical en veut pour preuve le fait que chaque participant à la formation de deux semaines initiée par la DGTT devait s’acquitter de 300 000 francs CFA. Or, Jean Robert Menie compte plus de 50 000 conducteurs terrestres (publics et privés) au Gabon. Ce qui devrait faire un sacré pactole. «De l’argent facile au détriment d’une véritable organisation du secteur», s’est-il plaint, avant d’interpeller la ministre des Transports sur la question.

Pour le président du Syltteg, qui a dit s’y opposer «avec la dernière énergie», l’initiative de la DGTT est d’abord «illégale, contraignante et inacceptable». Ensuite, elle n’a pas tenu compte de l’avis des organisations syndicales du secteur. Enfin, si la DGTT mise sur la professionnalisation des conducteurs au terme de cette formation, à travers la distribution de certificats et de cartes professionnelles aux participants, Jean Robert Menie doute que ces documents soient les véritables «diplômes» exigés aux transporteurs pour leur activité. «Le décret 0095 organisant le fonctionnement et l’exercice de la fonction de transporteur parle de test d’aptitude et d’une carte de transporteur, qui fait suite à ce test. Non pas d’un diplôme obtenu à la suite d’une formation professionnelle. Le permis de conduire est le seul diplôme pour le conducteur d’un véhicule à usage de transport», a-t-il déclaré au terme d’une assemblée générale tenue à Libreville le 24 juin. Il entend faire obstacle à cette formation tant que ses contours ne sont pas connus de son syndicat et des autres du secteur.

 


 
 
posté le 28-06-2017 à 13:10:55

Cour constitutionnelle : les derniers jours de Marie-Madeleine Mborantsuo ?


Selon des sources concordantes, Marie-Madeleine Mborantsuo, président de la Cour Constitutionnelle depuis 26 ans, devrait faire son entrée dans le gouvernement annoncé pour début Juillet. À 62 ans, «Madame Irrecevable», dont le mandat à la tête de la Haute Cour devait s’achever en 2019, va donc connaître les délices du gouvernement. Selon toute vraisemblance, un poste de ministre d’Etat devrait lui échoir.

Marie-Madeleine Mborantsuo. © Pinterest

 

C’est en juillet prochain que sera annoncé le nouveau gouvernement de la République issu des accords politiques d’Angondjé. Son format : une quarantaine de membres. Sa composition : deux ou trois vice-Premiers ministres choisis parmi les principaux acteurs du Dialogue politique, des ministres d’État, des ministres et ministres délégués.

Sauf surprise  – rien n’est jamais à exclure en politique, la question de la présence en son sein de Marie-Madeleine Mborantsuo paraît tranchée : elle fera partie de cette équipe gouvernementale. Il ne reste plus qu’à trouver un successeur devant achever le mandat actuel, qui court jusqu’en 2019. Président de la Cour constitutionnelle depuis la création de cette institution en 1991, Marie-Madeleine Mborantsuo va donc quitter la haute institution. «C’est le compromis sur lequel seraient parvenus les deux camps réunis au stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondjé en avril-mai dernier», affirme un journaliste ayant suivi les travaux de bout en bout. De même, Georges Douguéli, journaliste-reporter de l’hebdomadaire Jeune Afrique, soutient dans un article publié fin-mai 2017 et intitulé «Marie-Madeleine Mborantsuo en sursis à la Cour Constitutionnelle ?», que le président de la haute institution est consciente que «la réconciliation des hommes politiques des deux bords va se faire sur son dos».

Au sujet de ses probables successeurs, certaines indiscrétions avancent les noms de Gilbert Ngoulakia, actuel président de la Cour des Comptes, lui aussi en poste depuis 26 ans, de Pierrette Djouassa, magistrate et PCA de la Société gabonaise des Transports (qui ne risque pas d’avoir les faveurs de Madame Mborantsuo, en raison de relations quelque peu difficiles), mais aussi un nom n’ayant jamais été envisagé à ce sujet, mais se trouve actuellement suggéré par des proches du chef de l’État : René Aboghé Ella, actuel président de la Commission nationale électorale autonome et permanente (Cenap).

Tout ceci fait dire à des sources concordantes que le départ de Marie-Madeleine Mborantsuo pour le gouvernement est «pratiquement acté». Ces sources affirment d’ailleurs qu’elle y entrera au poste de ministre d’Etat. À 62 ans, le docteur en Droit  goûterait alors aux «charmes et délices» de l’action gouvernementale.

 


 
 
 

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