Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 16-06-2017 à 10:04:47

CSS : L’ultimatum de Joël Ogouma


Les contribuables défaillants ne disposent plus que de quatre jours pour remplir leurs obligations déclaratives et de paiement de cette taxe, sous peine d’être sanctionnés.

Le directeur général des impôts, Joël Ogouma. © D.R.

 

Un trimestre après l’entrée en vigueur de la Contribution spéciale de solidarité (CSS), destinée aux Gabonais économiquement faibles (GEF), plusieurs contribuables n’auraient toujours pas remplis leurs obligations déclaratives et de paiement de cette taxe.

Prélevée à hauteur de 1% sur les factures de biens et services, cette taxe remplace la Redevance obligatoire d’assurance maladie (ROAM) prélevée sur le chiffre d’affaires des entreprises de téléphonie mobile.

Comme une piqure de rappel, la Direction générale des impôts (DGI) a lancé un ultimatum aux contribuables retardataires, sous peine d’être frappés par les sanctions prévues en matière de TVA. Joël Ogouma a ainsi invité les retardataires à se rapprocher de leurs centres des impôts, au plus tard le 20 juin prochain, pour régulariser «sans application de pénalités et intérêts de retards, leurs déclarations et effectuer les paiements y relatifs».

La CSS est collectée chaque mois et reversée le 20 du mois suivant, auprès du receveur des impôts, dans les mêmes formes et conditions que la TVA, sur imprimé spécial fourni par la Direction générale des impôts (DGI), au centre des impôts habituel dont relève la gestion du contribuable et au cordon douanier pour les importations. Cette piqure de rappel intervient par ailleurs dans un contexte économique difficile marqué par une profonde crise.

 


 
 
posté le 16-06-2017 à 10:02:08

Budget 2017 : Une rallonge de 382,5 milliards de francs CFA


Présenté à l’assemblée nationale, le 14 juin dernier, la loi de Finance rectificative 2017 a été rallongée de 382,5 milliards de francs CFA. Désormais, le projet budgétaire se chiffre à 2860 milliards de francs CFA contre 2477,5 milliards initialement.

© ville-de-salles.com

 

Les ministres de l’Economie et du Budget étaient face aux députés, le 14 juin dernier à Libreville, dans le cadre de l’examen de la loi de Finances rectificative 2017. Présenté aux membres de l’assemblée nationale, cette enveloppe budgétaire a été rallongée de 382,5 milliards de francs CFA, se chiffrant désormais à 2860 milliards de francs contre 2477,5 milliards initialement.

Une enveloppe correspondant mieux aux attentes du gouvernement, soucieux de poursuivre ses efforts en matière de diversification de l’économie. Tout comme ce projet budgétaire traduit mieux le plan de relance de l’économie sur les trois prochaines années. «Les ajustements budgétaires sur les dépenses courantes prévues dans la loi de finances initiale seront également maintenus, tout en préservant les mesures sociales en faveur des populations vulnérables, notamment les dépenses des secteurs de la santé et de l’éducation nationale», a déclaré le ministre du Budget, relayé par le quotidien L’Union.

Selon Mathias Otounga Ossibadjouo, ce projet tient également compte du remboursement de la dette. Mais aussi, de l’apurement des instances du Trésor public afin d’améliorer la trésorerie des entreprises et de renforcer la crédibilité de la signature de l’Etat. Ce dernier a révélé, par ailleurs, que le projet de loi de Finances rectificative a créé deux nouveaux Comptes d’affectation spéciale (CAS) : Formation pour l’emploi et Promotion audiovisuelle et cinématographique.

Une décision dictée par le «souci d’améliorer la transparence et l’exhaustivité du budget par une meilleure traçabilité des opérations budgétaires et de trésorerie», a conclu le ministre du Budget. Les CAS retracent les opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont en relation directe avec les dépenses concernées. Dans le cadre de la Promotion audiovisuelle et cinématographique, ce compte retracera les opérations de la Redevance audiovisuelle et cinématographique institué par le ministère de la Communication.

 


 
 
posté le 16-06-2017 à 09:59:11

16e session de la CMAE : Le Gabon porté à la tête de l’instance


Le pays devra consolider les acquis de la 15e session, tout en renforçant les moyens de la structure pour une meilleure expression de la protection de l’environnement et une gestion concertée des ressources naturelles.

L’ouverture du segment des ministres de CMAE, le 15 juin 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

La Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) a désigné le Gabon pour succéder à l’Egypte à la tête de l’instance, lors du segment des ministres Africains en charge de l’environnement, ce jeudi 15 juin à Libreville. Le Premier ministre gabonais a indiqué qu’ «il s’agit là d’un double honneur qui est fait à mon pays qui présidera, pour la période 2017-2018, les deux plus importantes instances environnementales du continent».

Emmanuel Issoze Ngondet. © Gabonreview

Emmanuel Issoze Ngondet qui a dit mesurer l’enjeu environnemental, notamment celui de la gestion durable des ressources naturelles dans l’intérêt de l’Afrique, s’est réjoui de la capacité de la CMAE et du Comité des Chefs d’Etat et/ou de gouvernements sur les changements climatiques (CAHOSCC), à faire converger les approches des Etats en matière climatique. «La CMAE a facilité la prééminence d’une position commune dans un milieu où, parfois, les intérêts des uns et des autres ne paraissent pas à priori facilement conciliables. La CMAE a ainsi marqué une empreinte indélébile en matière de renforcement des capacités et de résilience de l’Afrique, en matière de gestion environnementale», a déclaré  le Premier ministre.

Cette session ordinaire, qui se tient sur le thème «Investir dans des solutions innovantes pour l’environnement en vue d’accélérer la mise en œuvre des objectifs de développement durable et de l’agenda 2063 en Afrique», a préalablement enregistré l’intervention du Dr Khaled Fahmy, le ministre égyptien de l’environnement, président sortant de la CMAE. Dans son discours bilan, il recommande que la CMAE ne soit pas phagocyté par l’Union africaine, au risque de diluer son impact.

© Gabonreview

Pour Josepha Sacko, la commissaire à la Commission de l’Union africaine chargée de l’économie rurale et de l’Agriculture, qui a indiqué les directives de l’UA et Eric Solheim, directeur exécutif de l’ONU environnement qui a renouvelé l’appui de son institution à la CMAE, l’intérêt de tous est de faciliter la synergie d’action plus efficace en faveur du développement durable en Afrique.

Les assises de Libreville se tiennent dans un contexte où les Etats-Unis se sont retirés de l’Accord de Paris sur le changement climatique. L’enjeu pour l’Afrique rend indispensable dès lors la cohérence dans la prise de décision commune.  Après un forum de la société civile, ouvert samedi dernier, les experts ont échangé du 12 au 14 juin, avant l’ouverture du segment des ministres en charge des quêtions environnementales. Au terme de ces travaux, une déclaration dite déclaration de Libreville est attendue.

 


 
 
posté le 15-06-2017 à 12:53:44

Diplomatie : Vers une réduction de 30% du personnel gabonais

Motivé par la grave crise financière que traverse le pays depuis 2015, le ministre des Affaires étrangères envisage de réduire les effectifs dans les missions diplomatiques gabonaises. «Il faut une diminution nette des effectifs de 30% car, ça coûte très cher à l’Etat gabonais», a récemment affirmé Pacôme Moubelet Boubeya.

© ambagabontbg.com

 

Présent à la cérémonie de prise de fonction du nouvel ambassadeur du Gabon en France, le 9 juin à Paris, le ministre des Affaires étrangères a annoncé le dégraissage des effectifs du personnel diplomatique. En effet, Pacôme Moubelet Boubeya a indiqué que son département ministériel envisageait une réduction de 30% des effectifs dans les missions diplomatiques gabonaises.

«Le ministère des Affaires étrangères à plus de 600 agents à l’étranger. C’est énorme. Il faut une diminution nette des effectifs de 30% car, ça coûte très cher à l’Etat gabonais», a affirmé Pacôme Moubelet Boubeya. Le Gabon compte actuellement 32 ambassades et de nombreux postes consulaires et agences consulaires (consulats honoraires) à travers le monde. Plus de 600 agents ont été répertoriés dans ces différentes représentations. Soit une moyenne de 19 diplomates par représentation.

Selon Pacôme Moubelet Boubeya, il va falloir revenir à un nombre raisonnable d’agents affectés auprès de ces missions. «On n’a pas besoin de vingt agents pour faire un travail dans une Ambassade. Nous devons ramener les effectifs à un niveau acceptable», a annoncé le ministre des Affaires étrangères. Le coût trop élevé de l’entretien et autres avantages du personnel diplomatique obère le budget du ministère.

Toutefois, cette mesure est dictée par la grave crise financière que traverse le pays depuis 2015. D’où, «la mise en place d’un plan minceur», a indiqué Pacôme Moubelet Boubeya. Ce dernier a par ailleurs indiqué que cette cure ne signifiait pas l’abandon par le Gabon des secteurs vitaux de son action diplomatique. Elle vise plutôt un «recadrage visant prioritairement les intérêts du pays à l’étranger», a conclu le ministre des Affaires étrangères. Rien n’a cependant filtré sur le chronogramme de ce dégraissage annoncé.

 


 
 
posté le 15-06-2017 à 12:48:45

Grève à la Santé : Léon N’Zouba tente de rassurer

Si la grève lancée dans le secteur de la santé publique continue d’inquiéter, le ministre de tutelle, accusé de ne rien faire de concret pour mettre fin à la crise, a tenté de rassurer les populations, tout en rappelant les patrons de structures sanitaires publiques à leur responsabilité.

Léon N’Zouba, ministre de la Santé publique et de la Population, en février 2017 à Angondjé. © Gabonreview

 

Léon N’Zouba, le ministre de la Santé publique et de la Population, se veut rassurant. «Malgré le mouvement de grève qui se poursuit, le service minimum est largement assuré dans les différentes structures sanitaires». Or, de l’avis des usagers, le service minimum observé chrono en main (de 7h30 à 10h30 chaque jour) dans ces structures est loin d’être satisfaisant. Par ailleurs, l’incapacité du gouvernement à répondre aux différentes revendications du Syndicat national des agents du ministère de la Santé (Synas) rassure encore moins. N’empêche, dans un communiqué diffusé, mardi 13 juin, la tutelle dit ne pas désespérer que les négociations initiées depuis mai dernier entre le gouvernement et les syndicats aboutissent à une «issue favorable».

En attendant, si la dernière discussion avec les leaders syndicaux, le 9 juin, n’a pas permis d’avancer dans la résolution de la crise, Léon N’Zouba joue désormais la carte de la fermeté. «Le gouvernement a donné des instructions fermes aux responsables des hôpitaux, afin de ne plus admettre qu’une structure soit fermée, et laisser les malades et le personnel circuler en toute liberté», a rapporté Jean Lambert Ndomby, le conseiller en communication du ministre de la Santé. Pour appuyer ses instructions, le 14 juin, le membre du gouvernement a fait parvenir aux responsables des différentes structures sanitaires publiques «une circulaire (…), pour demander à tous les responsables des structures sanitaires de veiller à la présence effective du personnel sur le lieu du travail et au bon fonctionnement des services».

Pas sûr que cette fermeté affichée ne parvienne à convaincre les agents grévistes, qui n’entendent pas cesser leur mouvement, si aucune suite favorable n’est donnée à leurs revendications. Les agents de la Santé publique revendiquent, entre autres, le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du troisième trimestre de l’année 2015, la réhabilitation des écoles de santé de Makokou, Mouila et Franceville, fermées depuis plus de dix ans, et le paiement de la quote-part distribuée aux agents de santé en fonction des prestations. Celle-ci, à en croire Franck Biyoghe Bi Mba, leader du Synas, ne serait plus payée depuis six mois.

 


 
 
 

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