Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 08-06-2017 à 10:22:46

Numérique : l’Aninf fâchée avec les destructeurs de la fibre optique


Les travaux de pose des câbles fibre optique subissent depuis quelques mois des cas de dégradations à travers le pays. L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) y voit le fait de l’«incivisme» de certains responsables d’entreprises de BTP.

Travaux de remise en état des voiries endommagées après la pose de la fibre optique à Owendo, en décembre 2016. © Aninf

 

L’Aninf n’est pas contente. L’Agence présidée par Alex Bernard Bongo Ondimba crie au sabotage des efforts qu’elle entreprend dans le cadre de la mise en Réseau de l’administration gabonaise (RAG), visant à interconnecter les bâtiments publics en fibre optique en passant par certains axes routiers et chaussées des localités du Gabon. «Depuis plusieurs mois à Libreville comme à l’intérieur du pays, le RAG fait l’objet de plusieurs dégradations de ses installations», a regretté, mercredi 7 juin, la structure qui a interpellé le gouvernement suite à «certains comportements inciviques» des structures publiques, en charge des infrastructures routières et les entreprises privées de BTP.

Selon l’Aninf, les principales dégradations sur les travaux de la pose des câbles de fibre optique sont enregistrées aux abords des axes routiers de Libreville. Le 18 février, par exemple, l’Agence a constaté l’effondrement d’une partie de la chaussée de la voie express au niveau du quartier dit Belles Peintures. Cet effondrement aurait détérioré les infrastructures fibre optique, avec pour conséquences : la coupure du trafic des données, le re-routage du trafic et la mise à mal de la sécurité des liaisons de transmission desservant les administrations à Owendo. Plus récemment encore, le 19 avril 2017, la société de BTP Colas a causé la rupture du câble fibre optique au carrefour SGA au PK8. Cette rupture, survenue pendant les travaux sur les lieux, a eu pour conséquences : l’interruption de l’accès à Internet ainsi qu’à d’autres services informatiques, le dysfonctionnement des réseaux de télécommunications dans les quartiers de Nzeng-Ayong, Nkol Ngoum, Beau-Séjour, Plein-Ciel, Carrefour Igad, Ifametra.

Si les responsables de l’Aninf assurent que des travaux de réparations et de réhabilitation du réseau fibre optique sont engagés chaque fois que des dégradations surviennent, en vue du rétablissement des liaisons accidentellement interrompues, ils n’ont pas moins invité les entreprises de voirie publiques et privées à «redoubler d’attention» sur leurs chantiers. D’autant que «les infrastructures fibre optique (sont) toujours précédées de dispositifs avertisseurs indiquant la présence de câbles fibres optiques souterrains». Selon l’Agence, «les conséquences des dégradations impactent très sérieusement l’efficacité du service public».

 


 
 
posté le 08-06-2017 à 10:21:18

Grève des magistrats : Un statut quo préjudiciable aux justiciables

Lancée le 17 mai 2017, la grève du Syndicat national des magistrats du Gabon n’a enregistré aucune avancée pour son dénouement. Les grévistes restent cependant mobilisés, même si certains désertent le piquet de grève.

Les magistrats lors de leur sit-in hebdomadaire, le 6 juin 2017 à cour d’appel administrative. © Gabonreview

 

A quelques semaines des vacances judiciaires 2016-2017, le deuxième acte de la grève générale initié par les membres du Synamag depuis un mois ne semble pas préoccuper les autorités. Celles-ci paraissent inflexibles face aux revendications de ces magistrats déterminés à faire aboutir leurs requêtes. Et la situation devrait perdurer, voire s’empirer, à mesure que les réclamations des hommes en toges continuent d’être ignorées par le gouvernement, assurent les grévistes.

. © Gabonreview

«Il s’agit d’un réveil du corps judiciaire qu’autre chose. Nous avons l’ambition de redorer le blason de la justice, qui a jusque-là été un peu le maillon faible de ces trilogies qui est le pouvoir judiciaire, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Nous avons l’ambition de revendiquer notre indépendance et pour y parvenir, nous sommes prêts à faire ce qui est à notre pouvoir pour que le respect soit imposé», a déclaré le vice-président du Synamag, Landry Abaga, le 6 juin 2017, au cours de leur sit-in hebdomadaire dans l’une de leurs juridictions, à la Cour d’appel administratif.

Selon les membres du Synamag, il semblerait que les priorités des autorités du pays soient ailleurs, au vue de l’indifférence qu’elles affichent, face à cette situation gênante pour les justiciables. «Nous ne nous fatiguerons pas de rappeler au gouvernement que nous sommes un pouvoir et qu’à ce titre, nous devons être traités avec un peu plus d’égard», a indiqué le vice-président, assurant les usagers des tribunaux et cours, agir pour elles et dans leur intérêt.

«Une justice bancale ne sert pas du tout les justiciables. Nous sommes les garants du respect des droits et libertés du citoyen. Nous avons intérêt à travailler dans des meilleures conditions pour garantir d’avantage leurs droits. Un juge qui travaille dans de mauvaises conditions ne rend pas de bonnes décisions», a laissé entendre le vice-président du Synamag. La situation semble bloquée.

 


 
 
posté le 08-06-2017 à 10:19:51

L’ambassade de France va construire un immeuble de 3 niveaux pour abriter ses services à Libreville

 L’ambassade de France vient de lancer avis d’appel public à la concurrence, en vue de la sélection de candidatures pour la construction d’un bâtiment de 3 niveaux d’environ 2600 m² Shon (surface hors œuvre nette).

Selon cet appel d’offres, il est question construire sur le terrain de Batterie IV à Libreville, d’une surface totale de 13 000 m2, un nouveau bâtiment de la représentation diplomatique française au Gabon, regroupant l’ambassade, le consulat général et la Trésorerie de France. Sans oublier l’aménagement paysager, la création de voiries et de parkings. La date de limite de dépôt des candidatures est fixée au mercredi 5 juillet 2017.

Avec la construction d’un nouvel immeuble à Libreville, l'Hexagone montre qu’elle veut durablement s’installer au Gabon. Cette ambassade est l'une des 742 représentations diplomatiques et consulaires de France dans le monde.

En dehors de celle de la capitale gabonaise, Paris dispose de 3 autres représentations dans le pays. Elles incluent les consulats de Franceville, Gamba, et Port Gentil. Comme dans le principe de réciprocité, le Gabon, lui, dispose de 5 représentations en France : une ambassade à Paris et quatre consulats à Bordeaux, Lyon, Marseille, et Perpignan.

 


 
 
posté le 08-06-2017 à 10:17:45

La faillite annoncée du Gabon n’aura pas lieu selon le vice-président du comité de cadrage macroéconomique, Jean Baptiste Ngolo Al

La faillite annoncée du Gabon n’aura pas lieu selon le vice-président du comité de cadrage macroéconomique, Jean Baptiste Ngolo Allini, qui affirme que le plan du gouvernement est de renforcer la viabilité des finances publiques.

Le ministère du Budget. © Gabonreview

 

Une semaine après la déclaration du commissaire national en charge du Budget au sein de l’Union nationale (UN), Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, sur le projet de loi de finances rectificatives, le tour est venu, le 5 juin 2017, pour le directeur général de l’économie et de la politique fiscale, Jean Baptiste Ngolo Allini, de contre-attaquer la thèse de la «faillite» du pays, soutenu par le parti de Zacharie Myboto.

«Il est important que les analyses contradictoires soient menées dans un cadre débarrassé de toute passion, d’esprit partisan, de recherche de sensation et de volonté gratuite d’assombrir la réalité afin de créer inutilement de la peur auprès des concitoyens et vouloir salir en même temps l’image du pays, notamment aux yeux des investisseurs potentiels», a indiqué le vice-président du comité de cadrage macroéconomique.

Contrairement à l’affirmation de l’Union nationale selon laquelle, la révision de la loi de finances 2017 relèverait du volet budgétaire de l’ajustement structurel que souhaiteraient présenter les négociateurs gabonais au conseil d’administration du FMI, Jean Baptiste Ngolo Allini affirme qu’il s’agit de la traduction budgétaire du Plan de relance de l’économie gabonaise. Ce plan viserait les principaux objectifs suivants : la viabilité et la soutenabilité des finances publiques ; l’amélioration de la gouvernance économique à travers l’assainissement de l’environnement des affaires ; l’accompagnement des filières stratégiques ; la restructuration des entités publiques ainsi que le renforcement des instruments de financement de l’économie ; la réalisation d’investissements productifs structurels et d’infrastructures visant à développer la capacité productive du pays.

«Ce rappel des objectifs s’avère important. Il permet en effet de mieux apprécier par la suite les choix du Gouvernement, d’une part, et la légèreté des arguments utilisés par l’Union nationale dans sa déclaration, d’autre part», estime le directeur général de l’économie et de la politique fiscale, considérant que les affirmations émises par l’Union nationale visant à attribuer les causes de la crise à la gestion du gouvernement ne sont pas fondées.

Pour Jean Baptiste Ngolo Allini, les appréciations et les conclusions de l’Union nationale sur les questions qu’elle soulève ressemblent plus à un étalage des dogmes. Qualifié d’affabulation, le vice-président du comité de cadrage macroéconomique estime tout de même que ces interrogations soulevées sont sans doute légitimes, «car, il s’agit de la gestion des finances publiques et dans ce domaine, il importe d’apporter des éclaircissements même sur ce qui peut paraitre évident».

Justifiant le choix opéré par le gouvernement en accord avec le chef de l’État, à savoir, mettre en œuvre un plan de relance de l’économie appuyé par les partenaires au développement, le directeur général de l’économie et de la politique fiscale assure que ce plan, bien que contraignant sur certains aspects, a l’avantage, sur une période de trois ans, de restaurer les grands équilibres macroéconomiques tout en préservant le social.

«La loi de finances rectificative 2017 est la traduction concrète sur le plan budgétaire de la première année de mise en œuvre de ce plan de redressement. D’où l’intérêt pour le parlement de l’adopter tout en y apportant naturellement les amendements nécessaires», a-t-il conclu, en guise d’exhortation aux représentants du peuple, à qui revient le dernier mot.

 


 
 
posté le 08-06-2017 à 10:15:01

Océans : 20 aires marines protégées à flots

Réaffirmant l’engagement du Gabon en matière de protection de l’environnement, Ali Bongo a annoncé la création au Gabon de 20 aires marines protégées, le 5 juin dernier à New York.

Ali Bongo pendant son allocution au Sommet des océans, le 5 juin 2017 à New York. © DCP

 

Présent à l’ouverture des travaux du Sommet des océans, le 5 juin à New York, le président gabonais a annoncé la création au Gabon de 20 aires marines protégées. Soit neuf parcs marins et 11 réserves aquatiques couvrant 26% de l’espace marin gabonais.

«Le Gabon concrétise ainsi sur son espace maritime ce qu’il a déjà̀ su faire avec la création d’un réseau de parcs naturels correspondant à plus de 11% de notre espace terrestre, il y a maintenant 15 ans, à la suite du Sommet de la terre de Johannesburg», a déclaré Ali Bongo, lors du discours prononcé à cet effet. «Protéger la biodiversité marine et en assurer sa préservation, et partant la reconstitution de la ressource pour une gestion durable est aujourd’hui une réalité au Gabon», a indiqué le chef de l’Etat.

Ali Bongo a ainsi justifié cette décision par le fait que la gestion durable ne peut se concevoir dans sa seule dimension de la conservation. «Bien au contraire, nous l’envisageons aussi par un usage rationnel mieux à même de donner du sens à sa préservation par les populations qui en vivent», a-t-il indiqué, soulignant dès lors que «le développement d’une industrie halieutique et touristique pour assurer non seulement notre sécurité́ alimentaire, mais aussi fournir des emplois à nos compatriotes».

Dans ce sens, le président gabonais a invité les exploitants des ressources halieutiques au Gabon à respecter la vision des autorités, en vue d’établir des partenariats mutuellement bénéfiques. Aussi, Ali Bongo a-t-il estimé que «la politique internationale des océans devrait couvrir les nouvelles problématiques qui complexifient davantage notre gestion commune de ce patrimoine». Il s’agit de la lutte contre la piraterie, les trafics divers, les pêches sauvages, «mais aussi du nécessaire partage des savoirs et des transferts de technologies, sans oublier la lutte contre toutes les formes de pollution», a-t-il détaillé.

Initiative innovante sur le continent africain, la création de ce réseau d’aires protégées aquatiques confirme l’implication du Gabon dans la préservation de l’environnement. Mais également, son engagement à mettre en œuvre une gestion efficace et durable des ressources naturelles marines nationales.

Une politique destinée à réhabiliter les stocks de poisson, à augmenter la production durable des ressources halieutiques disponibles et à protéger le milieu marin dont les multiples répercussions impacteront positivement, et de façon directe, les populations gabonaises. Sur ce dernier point, en effet, les océans jouent un rôle important dans la lutte contre le changement climatique. Ces écosystèmes absorbent notamment plus de 30% du gaz carbonique, principal gaz à effet de serre.

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article