Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 08-06-2017 à 10:14:15

Le plan d’action du Gabon en vue de son retour au comité ITIE

Au nom des autorités de son pays, le président du groupe d’Intérêt au processus de réintégration du Gabon au comité ITIE, Miche Antsélevé a présenté aux personnalités de Malabo la démarche clairement affichée et menée par le Gabon.

Selon M. Antsélevé, durant la période de 2015-2017, plusieurs actions ont été menées par son pays. Au nombre de celles-ci l’ « atelier organisé en décembre 2013 et relatif à la réflexion sur les enjeux de l’ITIE pour le secteur minier gabonais », l’ « atelier organisé en octobre 2014 et relatif à l’élaboration puis la validation d’un plan de retour crédible et réaliste du Gabon à l’ITIE », un autre « atelier organisé en décembre 2015 et relatif à l’élaboration des critères de désignation des membres des OSC au GI-ITIE Gabon », la mise en œuvre des travaux de « restructuration juridique du Groupe Multipartite de l’ITIE Gabon dont la réorganisation a abouti à la prise du décret n°579/PR/MEPPDD du 22 décembre 2016 ».

La « conduite du processus de renforcement des capacités des OSC du Gabon avec l’appui du projet REMAP-CEMAC » et la « participation du Gabon aux rencontres de l’ITIE en qualité d’observateur ».  

Dans cette perspective, d’autres actions mentionnées dans le plan d’action restent à mener d’ici la fin du mois de décembre 2017. Il s’agit notamment de l’ « organisation à Libreville, avec l’appui de la Banque Mondiale, d’un atelier de désignation des OSC membres du GI-EITI Gabon », la « finalisation du processus administratif de désignation des représentants des membres des trois collèges du GI-ITIE Gabon », l’ « actualisation et la finalisation du plan de retour du Gabon à l’ITIE ainsi que le plan d’action stratégique 2018-2020 », la « mobilisation des ressources de l’Etat et autres ressources auprès des partenaires techniques et financiers » et le « redémarrage des activités (sessions ordinaires et extraordinaires) du GI-EITI Gabon ».

« Ainsi, afin d’opérationnaliser la nouvelle organisation du GI-EITI Gabon et conformément aux dispositions des articles 9, 10 et 11 du Décret n°579/PR/MEPPDD du 22 décembre 2016, nous envisageons de clôturer ce processus d’ici la fin du mois de juin 2017 et espérons ainsi tenir la première session ordinaire du GI-ITIE Gabon réorganisé au début du second semestre 2017 », a -t-il souligné rappelant par la même occasion que « comme déjà manifesté par nos plus hautes autorités lors de l’atelier du 24 au 28 avril 2017 à Libreville, je viens une fois de plus ici et maintenant réaffirmer la volonté du Gabon de réintégrer le processus de l’ITIE à l’issu de la radiation prononcée le 27 février 2013 à Oslo ».

Le Gabon a adhéré à l’ITIE en 2004 pour en être suspendu le 27 février 2013 du fait notamment de certains dysfonctionnements apparus dans le fonctionnement de son Groupe d’Intérêt (GI-EITI Gabon).

 


 
 
posté le 08-06-2017 à 10:09:13

Football : Colère et rugissements dans la tanière des Panthères

En regroupement à Libreville dans la perspective de la rencontre face au Mali, le 10 juin prochain, les joueurs de la sélection nationale ont exprimé leur désarroi suite aux irrégularités autour du paiement de leurs primes.

. © D.R.

 

Peu sereine depuis la fin de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, la tanière des Panthères pourrait imploser. La dernière affaire en date au sein de la sélection nationale de football tourne, en effet, autour du paiement des primes de matches. Actuellement en regroupement à Libreville, dans la perspective de la rencontre avec le Mali, match qualificatif pour la Can 2019, les joueurs ont connu une grosse déconvenue, le 6 juin à Libreville.

Ces derniers se sont vus notifiés à leur hôtel, par un représentant de la ministre des Sports, que le paiement des primes ne concernait pas l’ensemble des 25 joueurs. Encore moins les 11 membres du staff. Seuls y avaient droit 18 joueurs et 3 membres du staff. Les autres étant considérés par le ministre comme «des personnes s’étant ajoutés au groupe». Une information ayant provoqué le courroux des joueurs qui, après avoir refusé d’encaisser les primes, ont congédié le représentant de la ministre des Sports.

Ce qu’aurait peu apprécié la ministre des Sports, qui se serait rendue en personne à l’hôtel où logent les joueurs, dans la nuit. Nicole Assélé aurait ainsi remonté les bretelles aux «frondeurs». Estimant que la ministre leur a manqué de respect, joueurs et membres du staff ont décidé de plier bagages après cet échange. «Seuls ne sont revenus à l’hôtel que ceux qui n’avaient pas d’autres endroits où loger», a affirmé une source proche de l’encadrement.

Par ailleurs, «les joueurs ont également conditionné leur participation au match face au Mali (le 10 juin prochain à Libreville, ndlr) par le paiement des primes, à l’ensemble des ayant-droits», a révélé la même source. Une atmosphère pas de nature à rassurer le vestiaire, vu les enjeux autour du match du week-end prochain. D’autant que cette situation n’est pas la première du genre, en équipe première.

«La même situation s’était déjà produite lors du match amical face à la Guinée (le 24 mars dernier en France, ndlr)», a révélé un joueur de la sélection nationale, soulignant que l’affaire avait été étouffée, suite à un arrangement à l’amiable avec le ministère des Sports. «Bien avant, le même problème s’est posé pendant la Can 2017. Tout comme, plus récemment, chez les cadets», a poursuivi la même source. Et cette dernière d’affirmer que cette situation serait l’origine de la réticence de Pierre-Emerick Aubameyang et Mario Lemina, à rejoindre la sélection actuellement.

Aussi, cette crise remet-elle au goût du jour la question de la gestion de l’équipe nationale. Si celle-ci a récemment été rétrocédée à Fédération gabonaise de football (Fégafoot), à juste titre, l’aspect financier lui, incombe toujours à la tutelle. Dans ces conditions, difficile d’avoir une sélection nationale compétitive, aussi talentueuse soit-elle. Reste à savoir si cette crise sera résolue avant la rencontre face au Mali. Tic tac, tic tac…

 


 
 
posté le 02-06-2017 à 12:29:21

A Saint Pétersbourg, Issozé Ngondet recherche des investisseurs pour diversifier l’économie gabonaise

 Le Premier ministre,  Emmanuel Issoze Ngondet, est intervenu ce jeudi matin devant un aréopage d’investisseurs internationaux et de hautes personnalités politiques dans le cadre de la cérémonie d’ouverture du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (Russie).

Convié à prendre part à cette plateforme d’échanges de premier plan placée sous le patronage du Président de la Fédération de Russie, M. Vladimir Poutine, le chef du Gouvernement a eu l’occasion d’exprimer ses vues sur les potentialités économiques du Gabon pour les investisseurs russes, les efforts de diversification de notre économie et les défis économiques que rencontre notre pays suite à la baisse des cours des matières premières. Il a également rappelé la volonté du Gabon de renforcer les liens non seulement économiques mais également politiques avec la Russie. Son intervention a fait suite à celles des premiers ministres serbe et mongol, et du Secrétaire général des Nations unies.

Pour ce déplacement en Russie destiné à faire fructifier et à diversifier les relations d’affaires avec les grands groupes d’Europe du nord et orientale, le Premier ministre est accompagné d’une délégation composée des ministres de l’Economie, de la Promotion des investissements privés, des Mines et du Pétrole, du ministre délégué au Budget et du directeur général de Gabon Oil Company.

Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) rassemble près de 6000 participants de 60 pays parmi lesquels des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants de très grandes entreprises ainsi que des experts internationaux représentant la communauté scientifique, les médias et la société civile.

 


 
 
posté le 02-06-2017 à 11:58:24

Ali Bongo passe quelques jours de ramadan aux Emirats arabes unis

Le président gabonais,  Ali Bongo Ondimba, musulman pratiquant, effectue en ce moment un séjour aux Emirats arabes unis où il passe quelques jours du mois sacré du ramadan.

Au cours de ce déplacement, il s’est entretenu avec Son Altesse royale Sheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyan, prince héritier d’Abou Dabi.

Cette audience a permis aux deux dirigeants de passer en revue les questions de coopération bilatérale. A cet effet, ils ont décidé de hisser les liens entre le Gabon et les Emirats arabes unis à un niveau supérieur en mettant un accent particulier sur les relations économiques.

Le chef de l’Etat gabonais et Son Altesse royale, le prince héritier d’Abou Dabi ont par ailleurs échangé sur les questions internationales et d’intérêt commun.

Cette entrevue a eu lieu en présence du vice-Premier ministre et ministre des Affaires présidentielles, Sheikh Mansour Bin Zayed Al-Nahyan ainsi que d’autres très hautes personnalités des Emirats arabes unis.

Seule fédération du monde arabe, l’Etat des Emirats arabes unis regroupe sept émirats : Abou Dabi, Dubaï, Ajman, Charjah, Fujaïrah, Ras Al Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn. Créée en 1971 au départ des Britanniques, la fédération a pour capitale Abou Dabi.

D’une superficie de 82880 km², les Emirats arabes unis sont peuplés d’environ 10 millions d’habitants, dont 12% de nationaux. Les Emirats arabes unis sont l’un des premiers pays producteurs d’hydrocarbures dans le monde, avec des réserves prouvées de 98 milliards de barils.

En quatre décennies, une gestion maîtrisée de la manne pétrolière et une diversification poussée de l’économie ont permis un impressionnant développement économique. Les Emirats arabes unis sont aujourd’hui un pays prospère et dynamique, où le niveau des infrastructures correspond aux standards occidentaux les plus élevés. Le Gabon et les Emirats arabes unis entendent renforcer leur coopération bilatérale notamment dans le domaine économique.

 


 
 
posté le 02-06-2017 à 11:57:52

un gouvernement remanié appliquera les réformes issues du dialogue

Au Gabon, bientôt une semaine que le dialogue politique voulu par Ali Bongo s'est terminé. Les réformes prévues touchent notamment à la Constitution, aux élections, aux mandats politiques et à plusieurs institutions-clés. Ces mesures doivent être mises en place par le gouvernement qui devrait être remanié. Toutes ces réformes seront transformées en lois et textes réglementaires qui promettent de s'étaler dans le temps.

Le rapport final prévoit qu'un gouvernement remanié applique les réformes. Hier, le porte-parole du gouvernement a garanti que la future équipe ferait de la place aux participants. Les opposants ayant rejoint le dialogue devraient donc recevoir des portefeuilles.

« L'équipe ne sera pas paritaire. Mais nous devrions obtenir des postes pour garantir l'application des recommandations », explique Pierre-Claver Maganga Moussavou. Le chef du Parti social démocrate (PSD) précise « ne rien espérer » pour son cas personnel. Un comité de suivi sera également nommé pour surveiller l'application des réformes. « Le gouvernement préparera des textes. Selon les cas, ils seront adoptés en Conseil des ministres ou soumis au vote du Parlement », explique de son côté Ali Akbar Onanga Yobeghé, co-rappoteur pour la majorité.

Un calendrier incertain

Le calendrier est encore incertain. Le président a la main sur le chronogramme, précise le pouvoir. Mais appliquer ces projets pourrait prendre jusqu'à 24 mois, estime Pierre-Claver Maganga Moussavou. Avec ce dialogue, la crise est-elle terminée ? Faustin Boukoubi, patron du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), veut croire que « la page se tournera au fur et à mesure des réformes ».

Des mesures d'apaisement sont en tout cas prévues : une indemnisation des victimes des crises de 2009 et 2016, des ouvrages mémoriaux, une loi de mémoire. Le président Bongo sera également sollicité en vue d'une grâce ou d'une amnistie des prisonniers.

« Il n'y aura pas un troisième dialogue »

Au Gabon, après les appels de l'ancien Premier ministre Casimir Oyé Mba et l'ancien président de l'Assemblée nationale Guy Nzouba-Ndama à un troisième dialogue auquel participerait Jean Ping, rival politique d'Ali Bongo, le pouvoir a réagi. « Il n'y aura pas un troisième dialogue », a indiqué le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Calude Bilie By Nze.

« Qu’il s’agisse de monsieur Oyé Mba ou de monsieur Nzouba-Ndama, dit-il, ce sont d’anciens dignitaires du régime. Les portes du palais sont ouvertes. Il y a les portes officielles qu’ils connaissent. Il y a toutes les autres portes qu’ils connaissent. Nous sommes tout à fait prêts et disposés à entendre le point de vue qu’ils ont. Sur monsieur Oyé Mba, nous avons une divergence de fond : c’est que pour nous Ali Bongo a été élu. Monsieur Oyé Mba pense le contraire. Donc pour commencer à discuter, il faut qu’on s’accorde déjà sur une chose : il appelle à un troisième dialogue, il n’y aura pas de troisième dialogue. »

« Il veut discuter, qu’il vienne et qu’on discute, qu’il nous dise quels sont ses éléments, quelles sont ses approches, et nous discuterons. Mais il n’y aura pas un troisième dialogue. Donc nous répondons très clairement que nous sommes disposés, et le chef de l’Etat a toujours été disposé à discuter, à discuter avec ses compatriotes quel que soit leur bord politique, mais il n’y aura pas un troisième dialogue, conclut Alain Calude Bilie By Nze»

 


 
 
 

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