Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 31-05-2017 à 10:36:01

Grève au ministère des PME : La tête du SG mise à prix

Le mouvement d’humeur observé par les agents du ministère des Petites et Moyennes entreprises et de l’Entrepreneuriat national prend une autre tournure : pour entamer les négociations avec leur hiérarchie, ils demandent que soit évincé le Secrétaire général du ministère. La tension est véritablement montée d’un cran dans ce département ministériel.

© Rafa Rivas/Getty Images

 

Jean-Rémy Agamboue passe-t-il ses derniers jours comme Secrétaire général du ministère des PME et de l’Entrepreneuriat national ? En tout cas, les agents de ce département ministériel, l’affirment. Pour eux, il serait l’élément bloquant des négociations entre les fonctionnaires et la hiérarchie.

Cette allégation paraît étonnante l’intéressé étant diplomate de formation, donc formé à la négociation. Passé par plusieurs cabinets ministériels, il est secrétaire général de ministère depuis 2014 ! Son style de management est certainement mis en cause parce que, tout compte fait, il ne peut à lui tout seul, sans disposer du «nerf de la guerre», régler l’ensemble des doléances soumises à son attention et à celle du ministre.

Une administration sans-le-sou et des agents démoralisés face à l’absence de tout

L’administration gabonaise est dans le dénuement. Un dénuement total. Or, les agents de l’Etat réclament de meilleures conditions de travail, le paiement d’arriérés de primes, plus de formation pour gravir les échelons administratifs et s’assurer une bonne carrière. Il ne s’agit donc pas de problèmes insolubles du fait des détournements de deniers publics, mais plutôt de problèmes transversaux, donc des doléances dont la solution ne se trouverait qu’au ministère des PME.

Comment l’administration peut-elle parvenir à concilier les exigences de travail et de présence au poste et l’absence de solution aux problèmes posés – généralement à juste titre –  par les agents publics ? Là réside le nœud du problème, là est toute la complexité du sujet. Jusqu’au 15 mai dernier, certaines administrations ne disposaient pas encore de leurs ressources budgétaires pour l’année 2017. Il leur a tout juste été accordé de procéder à quelques avances de paiement sur les fournitures de bureau.

Il faut sans doute le dire aussi : les nouvelles du Dialogue politique qui aura coûté plus de 12 milliards CFA n’ont pas rasséréné la majeure partie du personnel des administrations publiques. Et même aux yeux d’une large partie de l’opinion, Angondjé apparaît comme n’ayant servi qu’aux intérêts des hommes politiques. Trop peu de choses concrètes en sont sorties sur la vie quotidienne des citoyens… Ceci explique certainement cela.

 


 
 
posté le 31-05-2017 à 10:35:26

Dialogue politique : René Ndemezo’o présente ses trophées

Le chef de délégation de l’opposition aux assises d’Agondjé a échangé avec la presse sur l’opportunité des choix opérés au cours de ces travaux. Si René Ndemezo’o présente les conclusions du dialogue comme des avancées notables, il a également précisé qu’ils ne sont pas « allés au dialogue pour prendre le pouvoir à Ali Bongo».

Le président de Démocratie nouvelle au cours de sa conférence de presse à Libreville.© Gabonreview

 

Le président de Démocratie nouvelle (DN, opposition), René Ndemezo’o, qui animait une conférence de presse ce 30 mai à Libreville a été surprenant. Si une certaine opinion acquise à l’opposition espérait que la question du résultat de la dernière présidentielle serait un préalable à ce dialogue, René Ndemezo’o a coupé court : «après l’annonce des résultats par la Cour constitutionnelle, l’élection présidentielle était terminée».

Pour le président de DN, sa participation à ces assises se résume à contribuer à l’amélioration du dispositif électoral et institutionnel en vue des élections «non contestées», a-t-il précisé, relevant au passage qu’il s’y est engagé pour prévenir «la crise qui menaçait de diviser durablement le peuple gabonais et qui risquait d’avoir de lourdes conséquences sur la paix et la stabilité dans notre pays, voire dans la sous-région d’Afrique centrale».

Concernant la limitation des mandats, l’ancien directeur de campagne de Jean Ping à la dernière présidentielle estime « qu’il vaut mieux laisser les dispositions de la Constitution dans leurs formulations actuelles, qui disent que le président de la République est élu pour une durée de sept (7) ans, il est rééligible », de sorte à permettre au président (actuel ou à venir) d’entreprendre quelques actes notables. La loi ne doit pas être un motif d’interruption de l’œuvre d’un «bon président», a dénoncé le président de DN. Il appartient «au peuple d’en décider… Ce qui est important, c’est la souveraineté du peuple», a-t-il argumenté.

Suffisamment relayée dans la presse ces derniers jours, l’organisation d’un troisième dialogue semble une hérésie pour l’ancien député de Bitam. Réné Ndémezo’o s’est interrogé sur la pertinence d’un troisième dialogue, tout en ironisant sur la médiation supposée des Nations unies. «Sur cette question, il y a beaucoup d’intox. Il paraît que ce nouveau dialogue serait réclamé par la communauté internationale. Je dois dire que cette communauté internationale était représentée au dialogue qui vient de prendre fin. Aussi bien les Nations unies que l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) qui sont tombés d’accord avec l’Union africaine (UA), pour dire que c’est l’UA qui les représente par le facilitateur désigné par le président de la Commission de l’UA au dialogue qui vient d’avoir lieu. Il est venu avec le mandat des Nations unies, de l’OIF pour être facilitateur à ce dialogue. Les Nations unies que d’aucuns évoquent pour dire qu’il faut qu’il y ait un nouveau dialogue. Mais les Nations unies étaient déjà là ! », a-t-il indiquéIl a du reste confié avoir eu au téléphone le président Alpha Condé, le médiateur qui serait attendu. Selon Ndémezo’o, sa venue n’est plus d’actualité. « Venir au Gabon ? Pour faire quoi ? Vous êtes en train de discuter au dialogue entre gabonais », aurait rétorqué le président Guinéen.

Favorable à la trêve sociale, il plaide pour qu’elle soit «d’une durée assez longue ». Dans le secteur éducation, pris en exemple, l’ancien ministre pense que cela permettra «qu’il y ait réellement éducation dans notre pays».

A la question de savoir si oui ou non il serait favorable avec son parti à une entrée au gouvernement, l’ancien ministre pense que c’est l’unique moyen pour s’assurer de l’exécution des actes du dialogue. Son parti n’entend pas servir les conclusions du dialogue et se croiser les bras. Sa participation est donc actée.

Visiblement, René Ndemezo’o ne court pas les pieds dans le sac. Sa démarche, pense-t-il, a bien produit des avancées. Elle a contribué à dégraisser «le mastonde» qu’est la Cour constitutionnelle de ses prérogatives relatives à la question électorale. La nomination du président du Centre gabonais des élections (CGE) par ses pairs est considérée comme une avancée par René Ndemezo’o, qui estime que cette liberté  lui permettra d’agir sans le poids d’une quelconque dette morale. De même, il brandit comme autre trophée remporté, le mode de scrutin aux élections présidentielle et parlementaire, désormais à deux tours.

Sur la question des prisonniers politiques, le président du DN estime que deux moyens existent pour que ceux-ci sortent de prison : la libération provisoire ou la grâce présidentielle, au terme d’un jugement. Selon Ndémezo’o, ces deux possibilités ont été sollicitées. Finalement, il appartient désormais à Ali Bongo d’agir à sa guise, au gré de ses intérêts. Mais le gouvernement de large ouverture attendu par tous les « dialogueurs » saura-t-il résorber la crise actuelle ?

 


 
 
posté le 31-05-2017 à 10:05:18

Guy Nzouba Ndama : Le dialogue d’Ali Bongo n’a été qu’un leurre»

Déçu par les conclusions du dialogue convoqué par Ali Bongo et préoccupé par la situation de «blocage» dans laquelle le pays est plongé, l’ancien président de l’Assemblée nationale appelle, dans cette interview accordé à Gabonreview, la coalition de l’opposition et le pouvoir à se rencontrer pour sortir le pays de la crise actuelle.

Le président du parti les Démocrates, Guy Nzouba Ndama. © Gabonreview

 

D’après un tweet de Sébastien Németh, journaliste à Radio France internationale, vous êtes favorable à un rapprochement entre Ali Bongo Ondimba et Jean Ping. Vous confirmez cela ou pas ?

Dans la situation actuelle, nous avons constaté que le dialogue convoqué par monsieur Ali Bongo n’a été qu’un leurre puisqu’il était destiné juste à légitimer sa position au sommet de l’État. Selon les conclusions intervenues entre les deux délégations, le président est élu pour un mandat de 7 ans renouvelable, donc rien à changer sous les tropiques. Le président reste président du conseil supérieur de la magistrature, il nomme trois membres de cour constitutionnelle, donc il garde l’essentiel des prérogatives. J’affirme que le pays est bloqué, le gouvernement est obligé de recourir aux emprunts obligataires pour payer les salaires des fonctionnaires, le gouvernement est obligé de créer des taxes pour faire entrer de l’argent dans les caisses de l’État. Mais, les entreprises répercutent ces taxes-là sur les prix des produits de consommation courante. Devant cette situation, je dis qu’il faut que la coalition et le pouvoir puissent se rencontrer pour discuter des problèmes du Gabon. Nos personnes sont en dessous des intérêts supérieurs du Gabon. C’est le Gabon qui prime. Il ne faut pas exclure des discussions entre la coalition de l’opposition et le pouvoir.

Guy Nzouba Ndama. © Gabonreview

Pourquoi n’aviez-vous pas pris part au dialogue convoqué par Ali Bongo pour arracher des mesures contraires à celles retenues à Angondjé?

Les conditions dans lesquelles ce dialogue avait été convoqué ne me satisfaisaient pas. D’abord pour des questions morales. Nous étions encore dans la période la plus chaude de la contestation, nous avions perdu beaucoup de compatriotes, beaucoup de compatriotes sont portés disparus. Nous n’avions aucune nouvelle d’eux. C’était difficile d’aller discuter de politique en ce moment-là. Il y a également la manière avec laquelle monsieur Ali Bongo Ondimba a procédé pour convoquer ce dialogue. Ça ressemblait au prince qui convoquait ses sujets. Pour lui, ce n’était pas quelque chose qui devait faire l’objet de discussion préalable, pour qu’on s’entende sur les thèmes de référence. Voilà, les deux raisons pour lesquelles j’ai dit que je ne pouvais pas aller à ce dialogue.

En cas de ce rapprochement entre la coalition de l’opposition et le pouvoir, quel sera le contenu et le format de ces discussions ?

La définition du contenu et du format de ces échanges incombe aux membres de la coalition. C’est à eux, de définir le contenu et le format des discussions avec le facilitateur ou le médiateur. Ce n’est pas à moi Nzouba de le définir sur la place publique.

Qui sera le garant de l’exécution des décisions issues de ce troisième dialogue, s’il venait à voir le jour?

Ce rôle est imparti au facilitateur ou au médiateur. C’est à eux de suivre l’exécution des décisions qui sortiront du rapprochement entre la coalition et le pouvoir. Je ne peux pas moi, donner un avis sur un quelconque médiateur parce que c’est du ressort de la coalition et du pouvoir. Mais, il faut quelqu’un qui fasse consensus entre les deux parties.

 


 
 
posté le 29-05-2017 à 12:11:43

ECHEC DE LA LIMITATION DU MANDAT PRÉSIDENTIEL : L’ARGUMENTAIRE DE MAGANGA MOUSSAVOU !

Après un mois de dialogue à la demande d’Ali Bongo Ondimba en vue de trouver des solutions à la crise postélectorale, un consensus n’a pu être trouvé sur la question de la limitation du mandat présidentiel. Pierre Claver Maganga Moussavou, représentant d’une certaine frange de l’opposition livre sa part de vérité.

 

Au centre de plusieurs débats pendant le dialogue national dont les conclusions ont été rendues publiques vendredi 26 mai au palais du bord de mer à Libreville, la limitation du mandat présidentiel n’a pas été obtenue comme souhaitée par les opposants et plusieurs gabonais. A ce sujet Pierre Claver Maganga Moussavou, co-président du dialogue politique pour le compte d’une aile de l’opposition, met cet échec à l’actif du manque de consensus avec les représentants de la majorité.

Selon le président du Parti Social Démocrate (PSD), plusieurs fois candidat à la présidentielle au Gabon, le peuple a gagné mieux que la limitation du mandat présidentiel avec la prise en compte de la résolution écartant le Ministère de l’Intérieur de l’énoncé des résultats lors des prochaines échéances électorales. « Nous sommes partis de l’idée que le peuple souverain seul peut décider à tout moment de limiter le mandat de qui que ce soit. Le peuple gabonais est suffisamment mature, nous avons mis des conditions de transparence. C’est extraordinaire que désormais le Ministère de l’Intérieur, les préfets, les gouverneurs ne soient plus partie prenante à l’énoncée des résultats. Vous ne pouvez pas imaginer la révolution que cela représente. Il n’ ya pas beaucoup de pays au monde qui peuvent accepter de mettre un tel dispositif en place », a-t-il déclaré.

« Vous ne pouvez pas vouloir une chose et son contraire, renforcer la souveraineté d’un peuple et en même temps l’infantiliser, en disant on limite ceci. Si le peuple ne veut pas qu’un président le soit pendant deux ou trois mandats, il décidera souverainement de les limiter » a conclu Maganga Moussavou.

 


 
 
posté le 29-05-2017 à 12:10:30

Business : 1er festival de grillades du Gabon

Initié par l’Agence Mak’Évents, le premier festival de grillades du Gabon (Festigab) sera organisé à Libreville au stade du Nzeng Ayong, dans le sixième arrondissement de Libreville du 2 au 3 juin.

Le premier Festival de grillades du Gabon aura lieu du 2 au 3 juin 2017 à Nzeng-Ayong à Libreville (illustration). © La-croix.com

 

Libreville abritera du 2 au 3 juin le premier festival de grillades du Gabon (Festigab), organisé par l’Agence Mak’Events.

Selon les organisateurs, l’objectif de cet évènement est de «regrouper la diversité des grillades du Gabon à un seul endroit et permettre aux Gabonais de les déguster à moindre coût et sans avoir à effectuer un long déplacement», a expliqué Guy Serge Aziz.

A l’image de ce qui se fait en la matière, à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) ou en Côte d’Ivoire, avec le festival de grillades d’Abidjan, l’évènement regroupera, selon Guy serge Aziz, plusieurs professionnels du grill de Libreville. Ceux-ci ont été sélectionnés par l’Agence Mak’Events, en tenant compte d’un certain nombre de critères, tels que la popularité, le savoir-faire et le respect des conditions d’hygiène.

Le Festigab enregistrera également la participation des grilleurs venus des neuf provinces du Gabon.  Pendant deux jours, les grilleurs proposeront à tous ceux qui feront le déplacement du stade de Nzeng Ayong, des grillades d’une large diversité : grillade de chenilles de Franceville, grillade de sanglier de Makokou, grillade de carpe de Lambaréné, etc. Si l’accès au stade est fixé à 500 francs CFA., les prix des plats varient de 500 à 1500 francs CFA.

 


 
 
 

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