Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 29-05-2017 à 12:02:23

Après le dialogue politique, la perspective d’un gouvernement avec les opposants


Les assises politiques d’Angondjé achevées, les opposants ayant pris part à ces discussions n’en attendent plus que les dividendes, notamment leur entrée au gouvernement. Lors de la lecture de la seconde partie du rapport des travaux, Thierry d’Argendieu Kombila, co-rapporteur pour l’opposition, a annoncé une recommandation pas du tout passée inaperçue : la mise en place d’un «nouveau gouvernement». Dans certains états-majors politiques, c’est la montée des enchères. Morceaux choisis dans la rumeur et les conversations de couloirs.

La majorité des membres de l’opposition ayant fait le déplacement d’Angondjé escompte une place au gouvernement. © D.R.

 

En dehors du Pr. Léon Mbou Yembi, leader du Forum africain pour la reconstruction (Far) qui s’est déclaré pas du tout intéressé par une entrée au gouvernement, les autres chefs de file de l’opposition, notamment ceux qui étaient proches de Jean Ping ou ceux ayant publiquement reconnu la victoire de celui-ci, disent n’avoir pas fait le déplacement d’Angondjé pour rien : ils revendiquent une place au gouvernement. Selon les proches d’un bon nombre d’entre eux, ce sera le gouvernement ou rien. Dans certains cercles politiques, la déception serait grande de ne pas figurer dans la prochaine équipe gouvernementale.

Ndemezo’o Obiang, vice-président de la République ? 

Sauf s’il décidait de commettre un «infanticide» et même si durant le Dialogue il a laissé entendre «ce n’est pas ce qui empêchera ma nomination», Pierre Claver Maganga Moussavou ne devrait pas faire partie de la future équipe gouvernementale. Son fils, Biendi, qui était également membre de la délégation de l’opposition au Dialogue d’Angondjé, devrait être confirmé ou muté vers un autre portefeuille ministériel. Idem pour ceux qui y figuraient déjà, notamment Bruno Ben Moubamba qui devrait être rétrogradé au rang de ministre d’Etat, et Estelle Ondo. Quant à Robert Tchoréré, Augustin Moussavou King, Monique Rékaty et Thierry d’Argendieu Kombila, leurs proches affirment qu’ils espèrent – pour certains – et qu’ils sont convaincus – pour d’autres – qu’ils feront partie de l’équipe devant être annoncée dans les prochains jours, et dont les consultations auraient démarré depuis le début de cette semaine. «Beaucoup parmi eux ne se voient pas ailleurs qu’au gouvernement», semble ironiser un membre éminent de la délégation de la majorité.

Pour leur part, les soutiens de René Ndemezo’o Obiang se disent convaincus que leur mentor ne peut pas ne pas être nommé vice-président de la République. Pour avoir, selon eux, subi toutes les critiques de l’opinion, notamment celles de traîtrise, lui, l’ancien directeur de campagne de Jean Ping, ne peut redevenir un «simple ministre», voire un «simple» ministre d’Etat. Serait-ce le prix de ce que certains qualifient de «trahison» ?  Mais, en réalité, à 70 ans (âge officiel), René Ndemezo’o o Obiang donne, en public, des signes irréfragables de fatigue physique et de lassitude morale. Il dort énormément lors des séances de travail. Certains opposants présents à Angondjé pensent qu’il n’est pas vraiment obligé d’être dans l’exécutif. Ne pourrait-on pas le contenter en le faisant servir au Conseil national de la démocratie (CND) par exemple, se demande un membre de l’opposition, avant d’ajouter : «cela montrerait une certaine grandeur d’esprit et d’âme, un certain recul quant aux privilèges et aux honneurs, et donc un amour certain pour la patrie».

Issozé Ngondet, toujours maître du «2-Décembre» ?

De leur côté, dans la majorité, les proches d’Emmanuel Issozé Ngondet se disent convaincus que celui-ci sera reconduit à l’immeuble du «2-Décembre», siège de la Primature. Proche de ceux qui jouissent de la confiance et de l’écoute du chef de l’État, à savoir Ali Akbar Onanga Y’Obéghé, Martin Boguikouma et Guy Rossatanga Rignault, l’actuel Premier ministre n’a pas l’air de se faire trop de soucis.

Pourtant, quand on convoque l’histoire : après de telles négociations, seul Jean Eyéghé Ndong était resté en poste à la Primature : c’était après la signature des Accords d’Arambo en 2006. En revanche, Léon Mebiame et Casimir Oyé Mba avaient été priés de quitter le «2-Décembre». Ce fut, pour le premier, après la Conférence nationale de mars-avril 1990. Le Flic (Léon Mébiame) fut remplacé par le Banquier (Casimir Oyé Mba). Et ce fut, pour celui-ci, après la signature des Accords de Paris en octobre 1994. Le médecin (Paulin Obame Nguéma) prit la succession du Banquier (ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale, BEAC).

Il est vrai que, sous l’Émergence, les critères de promotion ou de récompense ont changé de paradigme. Les amitiés ont généralement été placées au-dessus des intérêts du pays. Mais, en fait, dans l’opinion, on pense que pour ne pas donner l’impression d’un surplace, l’impression du «tout change pour que rien ne change», certaines têtes devraient être sacrifiées dans l’intérêt du Gabon.

Toujours, dans la majorité, de nombreux ministres, parmi lesquels ceux ayant assisté au Dialogue Politique, murmurent leur optimisme quant à leur maintien. Certains députés ayant «mouillé le maillot» pour qu’«aucune position présidentielle ne soit perdue lors du dialogue» comptent tirer avantage de leur présence à Angondjé. Le gouvernement pressenti pourrait donc être pléthorique, avec les ministres actuels convaincus de rester, les élus de la majorité qui souhaitent revenir ou être récompensés, et les opposants qui estiment devoir être récompensés pour avoir fait montre de «dépassement» en allant au Stade de l’Amitié sino-gabonaise.

 

 


 
 
posté le 29-05-2017 à 10:30:37

Akanda : Sezalory au bord de l’éviction ?

Mis sous pression par ses collaborateurs qui lui reprochent sa gestion opaque des comptes de la mairie, l’édile de la commune d’Akanda pourrait être amené à démissionner, au pire, à se faire éjecter de son poste tant les suspicions persistent.

Claude Michel Sezalory (ici en novembre 2015), serait-il sur le point de se faire éjecter de son poste ? © Gabonreview

 

Ces dernières semaines, Claude Michel Sezalory n’a pas le sommeil tranquille. Le maire de la commune d’Akanda  est la principale cible d’une fronde des conseillers municipaux, qui ne manquent pas de critiques à son endroit. Ceux-ci sont si acerbes au point que certains disent craindre désormais pour son poste à la tête de la mairie. L’élu du Parti démocratique gabonais (PDG) a récemment fait l’objet d’un certain nombre de soupçons de la part de ses collaborateurs, sur sa gestion des comptes de la structure dont il a la charge depuis 2013.

A la faveur de la première réunion du conseil, le 17 mai, Claude Michel Sezalory n’est pas parvenu à convaincre les conseillers sur les comptes de l’exercice 2015. Des incohérences, des non-dits, une absence plutôt inquiétante des justificatifs des différentes dépenses effectuées par lui, souvent, sans en informer ses collaborateurs. Le maire d’Akanda est soupçonné d’avoir distrait l’argent public à des fins personnelles. A l’unanimité, les conseillers ont rejeté les comptes qui leur ont été présentés. La session d’adoption du budget de l’exercice 2015 s’est d’ailleurs soldée par la promesse de la mise en place d’une commission ad hoc, qui devait permettre de faire la lumière sur la gestion de l’argent de la mairie, y compris du point de vue administratif.

Problème. La session extraordinaire convoquée le 23 mai, censée mettre fin aux doutes et aux soupçons qui pesaient sur Claude Michel Sezalory n’y a rien fait. Le flou persiste et l’incapacité du maire à fournir de véritables explications écrites des dépenses engagées en 2015 n’augure rien de bon pour l’édile. Se fera-t-il convoquer par le ministre de l’Intérieur pour s’expliquer ? Se fera-t-il éjecter de son poste à moins de deux ans du terme de son mandat ? Démissionnera-t-il pour laver son honneur ou finira-t-il par convaincre une majorité de conseillers de sa bonne foi ? Autant de questions auxquelles Claude Michel Sezalory sera appelé à répondre dans les prochains jours.

En attendant, son cas est loin d’être unique. Du Conseil départemental de Bendjè à Port-Gentil à l’Hôtel de ville de Libreville, deux autres maires ont récemment été désavoués par les conseillers au sujet de leur gestion de l’argent public. En effet, Lucie Daker Akendengue et Rose Christiane Ossoucka Raponda, deux élues PDG sont la cible de leurs collaborateurs ces derniers jours, qui les accusent de mal gérer les caisses des structures dont elles ont la charge. L’Opération Mamba, initiée par le président de la République pour traquer les agents et représentants de l’Etat ayant distrait les fonds publics, s’intéressera-t-elle aussi à ces cas ? On en doute.

 


 
 
posté le 23-05-2017 à 12:47:49

Sylvia Bongo a inauguré « Edock City », la première cité rurale écologique du Gabon

A l’invitation de l’association Gabon 2025, la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, a pris part le 20 mai à l’inauguration du projet « Edock City » à Viafe, dans la province du Woleu-Ntem.

La Première dame a salué « une initiative qui place l’homme au cœur du développement tout en respectant notre héritage précieux qu’est la nature ». Pour l’initiateur du projet (l’association Gabon 2025 portée par l'ancien ministre délégué des Eaux et forêts, Andrew Crépin Gwodog), il s’agit de donner un nouveau visage aux villages. Et de favoriser le retour de la vie et des activités économiques en milieu rural en développant un nouveau secteur d’emplois dans le secteur forêt-bois, tout en suscitant des vocations chez les jeunes dans le domaine de la construction verte.

A l’occasion de cette cérémonie, cinq logements ont été offerts aux familles bénéficiaires, avec la remise officielle des clés de leurs habitations.

Première cité rurale écologique exclusivement bâtie avec du bois, le projet vise à offrir aux populations de la localité des habitations décentes et construites dans une perspective de développement durable.

Cette cité, qui comprend 10 logements, est par ailleurs entièrement équipée du dispositif Solarbox qui permettra l’approvisionnement des habitations en électricité à partir de panneaux solaires.

 


 
 
posté le 23-05-2017 à 12:46:06

CONSÉQUENCE DE LA GRÈVE DANS LES SECTEURS SANTÉ ET AFFAIRES SOCIALES : LA RUÉE VERS L'HÔPITAL MILITAIRE

C'était déjà une structure hospitalière courue. Mais depuis une semaine, l'Hôpital d'instruction des armées Omar-Bongo-Ondimba (HIAOBO) reçoit encore plus de patients.

Une sur-affluence consécutive à la grève dans les secteurs Santé et Affaires sociales, depuis le 16 mai dernier, et qui fait que les hôpitaux publics civils soient plus ou moins en baisse de régime. Car, bien qu'étant un établissement public, l'HIAOBO tient d'abord de la santé militaire. Et c'est cette particularité que les médecins rencontrés sur place, hier, ont mis en avant pour justifier leur présence aux postes, même en temps de grève.

 

« Nous sommes d'abord des militaires et, ensuite, des médecins. Et un militaire doit être disponible, discipliné et toujours prêt à servir la population. Il n'y a pas de syndicat, ni de grève ici », a résumé, non moins fier, le lieutenant Lamine Ibinga, surveillant général de l'HIAOBO.

 

Sur le trop plein de malades qui afflue, un constat s'impose dès l’accueil : les places assises viennent à manquer. Et ce dès les premières heures de la journée. Les malades sont nombreux. "Plus que d'habitude", confie une source.

 

Pour la prise d'un rendez-vous avec un praticien ou l'enregistrement au guichet "CNAMGS", par exemple, il faut une dose de patience, tant la demande est exceptionnellement forte ici. Aux urgences, l'affluence est encore plus manifeste.

 


 
 
posté le 23-05-2017 à 12:45:04

PROJET DE CONSTRUCTION DES PRISONS DANS LES CHEFS-LIEUX DE PROVINCES DU GABON : 363 HECTARES REMIS À L'ADMINISTRATION PÉNITENTIAIR

Le vice-Premier ministre chargé de l'Urbanisme, de l'Habitat social et du Logement, Bruno Ben Moubamba, était vendredi dernier au commandement en chef de la Sécurité pénitentiaire, pour la cérémonie officielle de remise au ministère de la Justice, des attestations d'attribution de sites au bénéfice de la Sécurité pénitentiaire.

C'est le premier responsable dudit département ministériel, Alexis Boutamba, qui a reçu les documents, avant des les transmettre au commandant en chef de la Sécurité pénitentiaire, le général de brigade Paul Ossiyi. Sur les sites octroyés seront construits de nouvelles unités carcérales et des logements affectés aux agents de ce corps.

 

Selon le directeur général du Centre technique de l'habitat (CTH), Raphaël Ofourougou, neuf sites d'une superficie globale de 363,47 hectares, répartis dans les chefs-lieux de provinces, ont été ainsi attribués. « C'est la matérialisation d'une collaboration de quatre mois, débutée en février 2017, par la sollicitation du commandement en chef, pour une mise à disposition à l'administration pénitentiaire des sites, afin de pallier les impératifs des réformes, de modernisation de ladite administration, du redimensionnement et du redéploiement des unités et des effectifs sur toute l'étendue du territoire national, précisément dans les chefs-lieux de provinces », a indiqué Raphaël Ofourougou.

 


 
 
 

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