Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 22-05-2017 à 13:04:24

Education nationale : 63 enseignants devant le conseil de discipline

Sur décision du secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Michel Kiki Mbou, datée du 10 mai 2017, 63 enseignants des bassins pédagogiques de l’Estuaire, Haut-Ogooué et du Woleu-Ntem, membres de la Conasysed seront traduits en conseil de discipline.

La Conasysed devant la Primature, le 15 septembre. © Facebook/Marcel Libama

 

Pour absences répétées et injustifiées, refus d’affectation ou abandon de poste, 63 enseignants des bassins pédagogiques de l’Estuaire(50), du Haut-Ogooué(6) et du Woleu-Ntem(7), tous membres de la Conasysed seront traduits dans quelques jours en conseil de discipline.

Cette décision prise par le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, relative à l’application des dispositions des articles 28 et 136 de la loi n°8/91 du 26 septembre 1991 portant statut général des fonctionnaires et du décret 375/PR/MFIPRAME du 26 mai 2000 fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement des conseils de discipline, est notifiée aux directeurs généraux d’enseignement, directeurs d’académies et directeurs de zones académiques provinciales et aux chefs d’établissement depuis le 10 mai 2017.

Des conseils de discipline seront institués par les gouverneurs de provinces pour sanctionner des agents qui n’ont pas repris du service et qui sont en affectation dans leur circonscription administrative.

Au terme de leurs travaux, des procès-verbaux signés par le président et tous les membres présents dans lesquels l’avis du conseil de discipline est consigné devront être transmis, avec les dossiers de discipline, au ministre de l’Education nationale Florentin Moussavou. Ce dernier se chargera de les présenter pour compétence à son collègue de la Fonction Publique.

Cette mesure qualifiée de «pseudos conseils de discipline» par le délégué administratif de la Conasysed, Louis Patrick Mombo, serait mal pensée et grossièrement conduite par le secrétaire général du ministère de l’Education nationale serait entachée d’un vice de forme. «Selon la loi 8/91 du 26 septembre 1991 portant statut général des fonctionnaires en son article 136, tout fonctionnaire ne peut être traduit devant un conseil de discipline que par décision du ministre, du gouverneur de province ou du chef de mission diplomatique ou consulaire sous l’autorité duquel il se trouve en service. Or,la circulaire n° 0273/MENEC/SG du 08 mai 2017 demandant à certains responsables administratifs de traduire certains enseignants en conseil de discipline est signée du secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Michel Kiki Mbou. A ce sujet, on note déjà un vice de forme», a-t-il souligné.

«Pourquoi le secrétaire général a-t-il accepté de faire le sale boulot au lieu de laisser le ministre de l’Education nationale terminer son travail qui est celui de tuer la Conasysed et tous ses membres. Et dire que le Gabon est un État de droit? Qui fait quoi, à la place de qui? Et pourtant, la loi est claire», interroge-t-il.

 


 
 
posté le 22-05-2017 à 13:03:29

Démocratie nouvelle : Du renfort pour les législatives

Le parti de René Ndemezo’o Obiang a reçu une centaine de nouvelles adhésions, qui devraient lui permettre de peser lors des prochaines élections législatives.

Des représentants du groupe de nouveaux adhérents à Démocratie nouvelle, le 20 mai à Libreville. © Gabonreview

 

Des anciens du Parti démocratique gabonais (PDG), des déçus de diverses formations politiques de l’opposition et de la majorité ainsi que des observateurs de la vie politique gabonaise et d’autres personnes préoccupées par «la crise multiforme» et «la situation morose dans laquelle se retrouve notre pays»ont rejoint le parti de René Ndemezo’o Obiang.Environ une centaine de Gabonais originaires de la province du Woleu-Ntem a décidé d’adhérer, samedi 20 mai, à Démocratie nouvelle (DN). Ces derniers, se présentant comme des «patriotes» se sont dits animés par un «devoir» : la construction d’«un nouveau Gabon. Un Gabon (…) plus juste, équitable et respectueux de ses valeurs et principes fondamentaux. Un Gabon où les divergences d’opinion sont acceptées et les droits humaines respectés». En somme, tout le postulat de DN.

Quelques nouveaux adhérents. © Gabonreview

 

«La ligne politique de Démocratie nouvelle, son combat à œuvrer pour une réelle démocratie dans notre pays ainsi que son ambition à porter haut et à défendre les valeurs républicaines, sont, entre autres, autant de facteurs qui ont motivé notre choix», a expliqué Guy Serge EkoumaNzue, porte-parole du groupe de nouveaux adhérents. Pour cet ancien du PDG ayant démissionné en juillet 2016, DN porte un véritable projet de reconstruction du Gabon, qui nécessite avant tout l’implication d’un plus grand nombre de Gabonais. «Chaque individu, chaque organisation et chaque parti doit jouer sa partition (en vue) de répondre aux multiples attentes des populations», a-t-il exhorté. Eux, promettent de s’impliquer dès les jours qui viennent à travers des descentes sur le terrain, aussi bien dans leur province d’origine que partout dans le pays, pour appeler les populations à «adhérer massivement» à leur nouveau parti.

«Démocratie nouvelle est un parti que nous soutiendrons quels que soient les orages, pour l’emmener à remporter des victoires», a garanti le porte-parole du groupe, qui n’a pas nié avoir déjà en ligne de mire les législatives annoncées après le dialogue politique en cours à Angondjé. Des assises auxquelles le président du parti participe, et dont il assure la co-présidence pour le compte de l’opposition.

 


 
 
posté le 22-05-2017 à 13:00:49

Vie des partis : Dieudonné Minlama et Ensemble Pour la République dans l’arène


Dans un souci de renouvellement de l’offre politique actuelle, l’ancien candidat à la dernière élection présidentielle a annoncé la création de son parti, le 20 mai à Libreville. 

Dieudonné Minlama lors de la présentation de son parti, le 20 mai 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Se sentant concerné par les prochains défis du Gabon, Dieudonné Minlama ne compte pas rester en marge de ces échéances. A la faveur d’une déclaration, le 20 mai dernier, il a annoncé la création de son parti politique : Ensemble Pour la République.

«En ce qui me concerne, j’ai pris la décision de participer aux nouveaux défis qui nous attendent. J’ai pris la résolution de continuer le combat. Pour me confroter à la réalité et aller plus dans cet engagement, j’ai décidé de créer (…) un parti politique dénommé Ensemble Pour la République», a annoncé Dieudonné Minlama, soulignant que le congrès constitutif de cette formation politique interviendra dans un mois.

© Gabonreview

Le nouveau parti est ainsi ouvert à toutes les Gabonaises et Gabonais. «C’est l’espace dans lequel je vous invite à mener le débat politique, économique, moral, culturel, social et sportif», a lancé le fondateur d’Ensemble Pour la République. Considérant que la politique gabonaise est vieillissante, Dieudonné Minlama a estimé que «Le Gabon a besoin de renouveau, de nouvelles figures, de nouveaux leaders, d’un nouveau leadership pour affronter les défis de l’heure».

Dans ce sens, Ensemble Pour la République entend ainsi participer aux prochaines joutes électorales, pour mieux participer à la gouvernance du pays à tous les échelons. Dans cette perspective le parti va «œuvrer à l’arrivée de nouvelles figures, des jeunes, des femmes et de nouveaux leaders au sein de la classe politique et dirigeante du pays», a annoncé Dieudonné Minlama.

Ce dernier a ainsi invité la société civile, les jeunes, les femmes à rejoindre l’aventure Ensemble Pour la République. «Mon expérience m’enseigne que les grands défis ne se gagnent pas à travers les luttes sectorielles, mais à travers le combat politique. Ensemble nous réussirons», est convaincu Dieudonné Minlama. «Mon expérience m’enseigne aussi que la critique stérile et la politique de la chaise vide ne nous emmènent nulle part. Seuls ceux qui osent comptent ! Osons le rêve et armons nous d’ambition pour ce pays», a-t-il conclu.

Rien n’a cependant filtré sur l’appartenance politique du nouveau parti politique, même si son entourage l’a présenté comme une «formation centriste». Par ailleurs, en coulisses, Ensemble Pour la République est déjà présenté comme l’un des acquis du dialogue politique en cours.

 


 
 
posté le 17-05-2017 à 13:52:06

Le groupe BGFIBank tient sa Convention annuelle des cadres dirigeants

 Après Versailles, l’an dernier, Libreville abrite, depuis le 15 jusqu’au 19 mai courant, la Convention annuelle des cadres dirigeants du Groupe BGFIBank, sous une approche intitulée Bgfi Ceo Meeting (BCM).

Si l’an dernier, les réflexions étaient plutôt axées autour de «la révolution digitale», dans le but de contribuer utilement au renouvellement des métiers, et d’identifier un certain nombre d’orientations stratégiques pour une meilleure transition vers le digital au sein du groupe, le Bgfi Ceo Meeting 2017 axe sa réflexion sur « Les enjeux de la banque de demain» dans le but de favoriser une meilleure appropriation des objectifs stratégiques, de développer la synergie groupe et de renforcer l’engagement et la responsabilité collective.

Neuf principales thématiques seront au cœur de cette réflexion collective. Il s’agit notamment de : l’impact comportemental du dirigeant sur la gouvernance de l’entreprise ; le management des ressources humaines et la gestion du risque de rupture de compétence ; la synergie Groupe à l’épreuve de la gestion du modèle BGFIBank et les rôles et responsabilités des dirigeants du point de vue de la gouvernance.

Les nouveaux enjeux réglementaires et défis opérationnels ainsi que le management du risque face aux changements dans la réglementation bancaire ; la sécurité des systèmes d’information (SSI) et la cyber-sécurité ; les défis et perspectives de la digitalisation et enfin, le Doing Business in BGFILand, constitueront d’autres thèmes que ce BGFI CEO Meeting abordera en vue d’accélérer le dynamisme de ce groupe.

Louant « le dynamisme, la qualité et la constance » du personnel, Henri-Claude OYIMA, PDG du Groupe BGFIBank, durant le discours d’ouverture de ce meeting, n’a pas manqué d’insister sur l’adhésion et l’implication de tous au projet d’entreprise, «Excellence 2020», dont l’élaboration a pour objectif principal de favoriser et de conforter la marche vers l'excellence et la performance.

Une stratégie globale qui consiste d’une part, au renforcement des positions actuelles au sein du marché, et d’autre part, à la conquête de nouveaux marchés, notamment en proposant des services innovants, plus fiables, plus adaptés aux besoins ou aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante. « D’une banque mono-métier au Gabon, nous nous sommes ainsi mués, au fil des ans et à force de travail et d’innovation, en un groupe financier international, multi-métiers, multi-pays. Notre groupe rayonne, en Afrique et bien au-delà, et est ainsi devenu une référence dans le paysage bancaire international. Si le succès se mesure en fonction du chemin parcouru, alors – et nous le disons en toute modestie – grand a été notre succès.», a-t-il souligné.

Et de conclure avec des ambitions définies : « Notre ambition est claire : construire un groupe financier africain pour le monde. Notre objectif est également précis : assurer la performance et garantir la pérennité du Groupe ».

 


 
 
posté le 17-05-2017 à 13:51:33

FRONT SOCIAL/DOUANES GABONAISES : LA GRÈVE REPREND DE PLUS BELLE


Suspendue le 2 mai dernier, à la suite "de garanties émises par la tutelle", la grève des agents de la douane a été reconduite hier pour une durée "illimitée".

L'annonce a été faite par l'Intersyndicale de cette administration publique, au sortir d'une assemblée générale tenue dans l'après-midi à leur base d'Owendo.

 

Les douaniers reprochent à leur tutelle des engagements finalement "non tenues", quant à la résolution de leurs revendications portant sur l'application effective du statut particulier régissant ce corps de métier, la formation à l'Ecole de préparation aux carrières administratives (EPCA) et le paiement des arriérés de primes.

 

Et constatant que "rien ou presque n'a bougé", alors même qu'ils avaient laissé une semaine de trêve pour cela, les agents des douanes ont décidé de renouer avec la grève. Mieux, « l'intersyndicale de douane s'étonne de ce que la tutelle ait tenu une réunion ce mardi matin (hier ndlr) à 8h30, au cinquième étage de l'immeuble Arambo abritant le ministère de l'Economie, pour s'entendre dire que plus de 50% des arriérés de primes ont été payés au personnel. La question reste à savoir par qui cet argent été versé et au profit de qui l'a-t-il été », s'est interrogé Yves Boulingui, s'exprimant au nom de l'Intersyndicale. Avant de rappeler que « l’État (nous) doit plus de quatre versements de primes, en plus du contentieux ».

 


 
 
 

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