Tout au long de l’exercice 2016, les recettes pétrolières encaissées par l’Etat ont plafonné à 423 milliards de Fcfa contre 603,3 milliards de Fcfa, un an plus tôt. Soit une chute de 29%.
La décote du poids du pétrole dans le budget de l’Etat est observée depuis que le gouvernement a opté pour la diversification de l’économie, à travers la transformation locale des principales matières premières dont dispose le pays.
Cette orientation se traduit par la production de milliers de tonnes de produits ferreux, des matériaux de construction, la transformation du bois dont les performances permettent de faire face au recul des recettes pétrolières, dont le poids n’est plus que de 27% dans le budget. Il y a encore quelques années, cette influence tournait autour de 45 voire 50%.
Mais pour ces deux derniers exercices, avec une chute très importante des recettes pétrolières, le Gabon fait montre d’une bonne capacité de résilience pour une économie dont les fondements de la diversification ne se sont encore pas mis en place dans tous les compartiments, nonobstant des performances encourageantes dans bien des secteurs comme l’industrie du bois, l’exploitation forestière, l’agro-industrie, l’agriculture, etc.
- L’Etat a payé pour plus de 692 milliards de Fcfa de salaires aux 85 697 agents publics qui ont fait tourner la machine de la fonction publique tout au long de l’exercice 2016. Un an plus tôt, ces effectifs étaient de 87 076 agents et l’on avait dépensé 562,9 milliards de Fcfa.
L’évolution de la masse salariale du poste principal des dépenses de personnels de l’Etat, dans un contexte de réduction des effectifs, tient au fait que le nouveau système de rémunération mis en place au second semestre 2015 a occasionné en 2016, une hausse importante de la solde permanente à 23%.
Du coup, l’impact des réformes de la maîtrise de la masse salariale devient peu perceptible dans l’ensemble des départements de la fonction publique.
La masse salariale de la main d’œuvre non permanente a baissé de 45,3% en 2016 pour se situer à 38,1 milliards de Fcfa. Cette situation est liée à un léger recul des effectifs des agents de cette catégorie.
Mais de manière globale, le secteur public dans son ensemble, a généré une masse salariale de 768,6 milliards de FCFA en 2016 contre 746,4 milliards de FCFA en 2015, soit une évolution de 3%.
Samedi, 13 mai 2017, le ministre délégué à l'Agriculture, chargé de l'Agro-industrie, Patricia Taye Zodi a effectué une visite d'inspection des supermarchés pour donner une appréciation quant à la visibilité des produits « Made in Gabon ».
Accompagnée par l'administration centrale et des opérateurs économiques, le ministre a encouragé les agripreneurs à rendre leurs produits plus visibles, mais a également exprimé son désaccord face aux responsables des grandes surfaces qui ne valorisent pas les produits locaux dans les rayons. A cet effet, elle a annoncé qu’une séance de travail entre l'administration et les responsables des supermarchés est prévue dans les prochains jours.
Sensiblement à la même période en 2015, le ministère en charge de l’agriculture attirait déjà l’attention des grandes surfaces sur le peu de visibilité des produits gabonais. Le ministre de l’époque, Luc Oyoubi, avait alors présenté le 2 mai à Libreville, le plan du gouvernement pour relancer par exemple l’usine Gabon Seafood, spécialisée dans la fabrication des sardines « Made in Gabon ».
Montée à moitié le 14 mai, la passerelle piétonne de Plein-Ciel sera livrée d’ici le mois de juin.
La société FHEC a posé le 14 mai au petit matin la passerelle piétonne de Plein-Ciel. Cet ouvrage constitué d’une armature en acier devant désormais permettre aux populations de traverser la voie express en toute quiétude.
L’installation de cette passerelle longue de 22 mètres et 5 mètres de haut à cet endroit, intervient après de nombreux décès enregistrés, suite aux accidents de la circulation. Il y a quelques mois encore, une dame et cinq de ses enfants revenant de l’église avaient été fauchés à cet endroit par une mini-benne transportant du sable. Un drame inouï qui a choqué l’opinion nationale.
Même si pour certains, cette solution aurait pu être envisagée depuis plusieurs années, après les premiers cas d’accidents, la passerelle de plein ciel permettra néanmoins de sécuriser la traversée de la chaussée à cet endroit «maudit». Selon des sources proches de FHEC, cette passerelle piétonne sera livrée en juin prochain et inaugurée par le président de la République.
Lors de l’inauguration de l’automobile Club du Gabon (ACG), le 17 avril 2013, Ali Bongo avait, dans son discours de circonstance, annoncé que son «gouvernement construira 100 passerelles pour piétons dans tout le pays. Pour limiter le nombre d’accidents dus à la traversée de la chaussée à des endroits jugés très dangereux». Le compte est loin d’y être.
La compagnie pétrolière est bénéficiaire sur les trois premiers mois de l’année, avec un résultat net de 11 millions de dollars, contre -16 millions de dollars au premier trimestre 2016. Une embellie principalement liée à la hausse du chiffre d’affaires et à la baisse des charges d’exploitation.
Surfant sur l’embellie de la fin de l’exercice, Total Gabon a renoué avec les bénéfices en ce début d’exercice 2017. En effet, la compagnie pétrolière a publié, ce 15 mai, un résultat net de 11 millions de dollars au premier trimestre 2017, contre une perte de 16 millions de dollars sur la même période un an plus tôt. Un résultat bénéficiaire consécutif à la hausse du chiffre d’affaires.
Celui-ci s’est élevé à 201 millions de dollars, en hausse de 25%. Principalement grâce à la hausse du prix de vente du brut commercialisé, partiellement compensée par la baisse des volumes vendus sur la période. Total Gabon a également profité de la baisse de ses charges d’exploitation. Reflétant l’augmentation du cours du Brent, le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par Total Gabon (Mandji et Rabi Light) s’est élevé à 48,7 dollars le baril au premier trimestre 2017, soit une hausse de 71%.
À 95 millions de dollars par rapport au premier trimestre 2016, la capacité d’autofinancement globale de l’opérateur a été multipliée par 7. Ce, grâce à la hausse du chiffre d’affaires et à la baisse des charges d’exploitation liée au programme de réduction des coûts mis en place par la société. Ces performances consolident ainsi l’embellie de Total Gabon ayant réalisé, en 2016 : un résultat net de 6 millions de dollars contre une perte de 28 millions de dollars en 2015.
Par ailleurs, ce premier trimestre bénéficiaire précède l’assemblée générale ordinaire de la société, prévue le 19 mai prochain à Port-Gentil. Un conclave au cours duquel les actionnaires devraient se repartir pas moins de 20,25 millions de dollars, soit environ 12,15 milliards de francs CFA.
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