Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 16-05-2017 à 10:37:43

La banque de demain au menu du BGFI CEO Meeting

Session annuelle des cadres dirigeants de BGFIBank, cette rencontre s’est ouverte sous le thème «Les enjeux de la banque de demain», ce 15 mai à Libreville. Une occasion de communiquer, échanger et réfléchir sur le développement de ce groupe bancaire.

Henri-Claude Oyima, le 15 mai 2017 à Libreville, lors de son discours d’ouverture du BGFI CEO Meeting. © Gabonreview

 

Vues des cadres dirigeants du groupe et des intervenants, sur la thématique «L’impact comportemental du dirigeant sur la gouvernance de l’entreprise». © Gabonreview

Anciennement convention annuelle des cadres dirigeants, le BGFI CEO Meeting (BCM) s’est ouvert ce 15 mai à Libreville. Organisé cette année sous le thème «Les enjeux de la banque de demain», ce meeting annuel poursuit trois objectifs : favoriser une meilleure appropriation des objectifs stratégiques du groupe, développer la synergie de groupe et renforcer l’engagement et la responsabilité collective.

«Notre rencontre de l’année dernière, tenue à Versailles autour de la révolution digitale, nous avait permis de réfléchir utilement autour du renouvellement de nos métiers, et d’identifier un certain nombre d’orientations stratégiques pour une meilleure transition vers le digital au sein du groupe», a lancé le président du groupe BGFIBank à l’ouverture des travaux. «J’ai l’espoir que la rencontre de cette année sera tout aussi fructueuse», a espéré Henri-Claude Oyima.

Evoquant le thème de cette année, le manager a estimé qu’il offre l’occasion de «communiquer, échanger et réfléchir ensemble pour le développement de notre groupe». Quatre jours durant, dans les différents panels, plusieurs thématiques seront développées. Notamment : «L’impact comportemental du dirigeant sur la gouvernance de l’entreprise»«Le management des ressources humaines et la gestion du risque rupture de compétence»«La synergie Groupe à l’épreuve de la gestion du modèle BGFIBank» ; ou encore «Le rôle et responsabilités des dirigeants du point de vue de la gouvernance»

D’autres thématiques toutes aussi capitales sont également à l’ordre du jour. A l’instar de «La sécurité des systèmes d’information (SSI) et la cybersécurité». Concernant cette session, a expliqué Henri-Claude Oyima : «Elle nous permettra d’aborder les enjeux liés à la sécurisation des systèmes d’information dans l’univers bancaire. En particulier, il s’agira de réfléchir sur les objectifs visés par la SSI, la démarche générale à adopter, les ressources à affecter à la cyber sécurité, ou encore les nouveaux marchés que l’exigence de sécurité offre aux banques».

Par ailleurs, Henri-Claude Oyima reste convaincu que cette série d’activités vise également à préparer l’avenir. «A cet effet, nous devons, et d’une façon permanente, nous questionner, réinterroger nos pratiques, nous adapter, nous réinventer», a-t-il clamé. «Je demeure ainsi convaincu que nous réussirons dans la préparation de notre avenir, et que nous gagnerons ensemble le formidable pari de la performance maitrisée dans l’excellence», a conclu le président du groupe BGFI.

Groupe financier au capital 100% privé, BGFIBank est leader dans la zone Cemac avec un total bilan de 2935 milliards de francs CFA, à l’issue de l’exercice 2016. Comptant plus de 2000 collaborateurs dans 11 pays, le groupe est également leader sur son marché domestique au Gabon et au Congo, où il cumule respectivement 50 et 30% de parts de marché en emplois et ressources.

 


 
 
posté le 16-05-2017 à 10:36:56

Can U17 : Les téléspectateurs de Gabon télévision privés de l’ouverture


La chaîne de télévision publique gabonaise n’a pas pu retransmettre le match d’ouverture de la coupe d’Afrique des nations de football U17, disputé à Port-Gentil. L’absence de signal et de remontée satellitaire serait la raison de ce premier raté de la fête du football africain.

© lexpress.fr

 

La population gabonaise n’a pas pu suivre les matchs d’ouverture de la coupe d’Afrique des nations cadette, sur la chaîne de télévision nationale (Gabon-télévision). Bien qu’ayant acquis les droits de retransmission, le comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Cocan) éprouve des difficultés à récupérer le signal, réaliser une montée satellitaire pour le transférer vers Gabon-télévision.

Les rares passionnés du football qui ont pu suivre en images le «mauvais départ de la sélection nationale»  ont dû se rabattre sur la chaîne privée Téléafrica. Elle-même a été dépannée par le signal de la chaîne de télévision publique du Burkina-Faso, la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB). Selon un technicien, proche du dossier, même si les organisateurs de la compétition arrivaient à récupérer le signal libéré par la société de diffusion et de la distribution de contenus (Lagardère), ils ne pourront pas couvrir tout le pays pour cause de dispositif non crypté.

«Ils ne peuvent redistribuer le match que par faisceau hertzien et non satellitaire. S’ils le font par satellite, n’ayant pas le dispositif crypté, cela donnera libre cours aux pirates, ce qui exposera le pays aux sanctions. Dans ce cas de figure, il n’y aura que Libreville qui aura le signal parce qu’à l’intérieur, le signal est diffusé sur satellite», a expliqué sous anonymat un ingénieur privé habitué à réaliser des montées satellitaires.

Malgré tous les efforts déployés pour offrir aux téléspectateurs de Gabon-Télévision la retransmission des rencontres du groupe A, qui se sont soldés par (5-1) entre le Gabon et la Guinée-Bissau et (4-0) entre le Ghana et le Cameroun, la situation n’a pas évolué au niveau de la montée satellitaire. Ce qui laisse craintif, quant à la diffusion des matchs de la deuxième journée de ce groupe.

«En effet, les paramètres reçus par les organisateurs de la part de la Lagardère sont en bande C. Or, nous sommes en KU, ce qui a causé un problème de descente en bande. Nous n’avons pas pris des précautions à temps pour minimiser cette gêne. On n’aurait pu prendre une montée sur le plan national, isoler le signal et l’envoyer à Gabon Télévision simplement», a déploré un autre technicien.

 


 
 
posté le 15-05-2017 à 11:44:58

Electricité : L’ARSEE fâchée avec la SEEG ?

L’Agence de régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique (ARSEE) a relevé, depuis ces derniers mois, plusieurs anomalies et disfonctionnements dans les services dévolus à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), notamment dans la fourniture de l’électricité.

La desserte de l’électricité sur la route de Tchengué à Port-Gentil. © ARSEE

 

Certaines installations présentent «des risques d’électrisation». © ARSEE

Problèmes d’accès à l’électricité pour des centaines de ménages à travers le pays, branchements électriques jugés dangereux, difficulté à maintenir ou à renouveler ses équipements…l’ARSEE n’apprécie pas beaucoup le travail de la SEEG effectué ces dernières années sur l’étendue du territoire national. Depuis quelques semaines, l’agence créée en 2010 pour défendre les intérêts des consommateurs et veiller à l’amélioration de la qualité des services en matière d’accès à l’eau potable et d’énergie électrique au Gabon n’a pas cessé de dénoncer un ensemble d’anomalies et de dysfonctionnements, tout en rappelant à son partenaire ses responsabilités.

Sur sa page Facebook, par exemple, l’ARSEE est revenue sur les raisons des délestages en séries ayant occasionné des manifestations de colère des populations à Tchibanga, le 25 janvier dernier. D’après l’Agence, cette situation, plus ou moins régularisée à ce jour, était due à un problème technique à l’usine hydroélectrique de Bongolo, qui alimente les villes de Lébamba, Mouila, Tchibanga et Ndendé. «Depuis près de deux ans, le fonctionnement de cette usine connaît de nombreuses défaillances dues à la vétusté des équipements concourant à la production de l’énergie électrique. Lors de notre inspection sur le site de Bongolo, nous avons constaté que seul un groupe sur quatre installés est fonctionnel. Cette situation a fortement impacté la continuité des services dans les villes précipitées», lit-on sur la page de l’ARSEE, dont les responsables affirment avoir affecté, en février, deux groupes électriques de secours à Tchibanga pour résoudre le problème de coupures d’électricité.

L’Agence n’a d’ailleurs pas manqué d’interpeller la SEEG sur le sujet. Elle lui a demandé de «s’acquitter de ses tâches en référence à la convention de concession dans le but d’offrir aux consommateurs un service de qualité à savoir : la maintenance des groupes; la maintenance de la ligne de transport, le renouvellement des équipements de l’usine de Bongolo».

Entre amélioration du taux de desserte et augmentation de l’insécurité des usagers. © ARSEE

L’autre reproche fait par l’ARSEE à la SEEG, ce sont les branchements jugés dangereux dans plusieurs localités du pays. Au terme d’une récente visite à Port-Gentil, l’Agence n’a pas caché sa déception et sa colère. Sur sa page Facebook, elle a publié des images des branchements électriques réalisés par la SEEG sur la route de Tchengué à Port-Gentil. Pour l’Agence, l’initiative de son partenaire, visant à approvisionner les consommateurs à l’aide de câbles à peine suspendus au-dessus des toitures, «améliore le taux de desserte mais augmente l’insécurité des usagers»«Cette situation a pour conséquence des risques d’électrisation, notamment lors de l’introduction des unités EDAN, et des baisses de tension chez les abonnés du fait de la longueur des réseaux.»

Aussi l’ARSEE a-t-elle, une nouvelle fois saisi l’occasion pour interpeler la SEEG «afin qu’elle réalise une extension de réseau sur cette voie publique et mette en conformité le réseau en procédant au déplacement des branchements».

 


 
 
posté le 15-05-2017 à 11:43:59

La BGD sous administration provisoire ?

Selon des documents circulant de manière virale sur les réseaux sociaux, quelques jours après la sortie du directeur général de la Banque gabonaise de développement (BGD), Roger Ovono Mba, dans le quotidien L’Union, cette banque de l’Etat gabonais aurait été mise sous administration provisoire par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac).

Immeuble abritant le siège de la BGD à Libreville. © D.R.

 

Des documents signés le 20 mars 2017 à Libreville par le président de la Cobac, Abbas Mahamat Tolli, mettent en effet sous administration provisoire la BGD.

Lors de sa session du 10 novembre 2015, la Cobac était parvenue au constat selon lequel, «la persistance des infractions et le non-respect des recommandations ainsi que des injonctions de commission bancaire résultent de la paralysie de l’organe délibérant de la BGD et sont imputables à l’incapacité des membres du conseil d’administration, à obtenir des actionnaires la réalisation des mesures attendues pour la recapitalisation de la BGD». Sur cette base, précisent les mêmes sources, la Cobac avait décidé de «démettre d’office les membres du conseil d’administration de la BGD». Par ailleurs, une injonction avait été faite à la direction générale de la BGD de soumettre à la Cobac, au plus tard le 31 décembre 2016, un plan de restructuration de cet établissement.

Si la Cobac a bien reçu ce plan de restructuration, celui ne répondait pas aux exigences de l’autorité de contrôle bancaire qui l’a jugé «incohérent et irréaliste», en sa session ordinaire du 9 mars 2016. La BGD avait été promptement invité à présenter un plan de restructuration «crédible» au plus tard le 31 mai 2016. Une injonction non respectée par les responsables de la BGD. Ce n’est que le 28 novembre 2016 qu’ils transmettront à la Cobac un nouveau plan de restructuration centré autour de trois axes : la réorientation de la vision stratégique de la BGD, le rétablissement de l’équilibre financier d’ici 2020 et la réduction des charges d’exploitation.

Malgré ce nouveau plan, la Cobac a estimé que sur la base de l’analyse des comptes de ces dernières années, les indicateurs livrés par la BGD sont pour l’essentiel au rouge. «L’activité demeure atone sur la période avec une baisse tant des dépôts de l’ordre de 43,5% que des crédits de 48,6%». Par ailleurs, la couverture des crédits par les dépôts n’est plus assurée de façon structurelle. Ce qui a obligé la banque à rechercher des ressources parfois à des conditions très onéreuses. La Cobac relève également, entre autres, que le Produit net bancaire (PNB) de la banque a baissé de 60,6% entre 2014 et 2015, tout comme la rentabilité d’exploitation n’est plus assurée. Eu égard à ce constat, le président de la Cobac, au sortir de la réunion du 20 mars 2017, a été habilité à désigner un administrateur provisoire à la BGD et de fixer ses missions, ainsi que sa rémunération.

 


 
 
posté le 15-05-2017 à 11:42:43

Ngoyo Moussavou a représenté Ali Bongo à la cérémonie officielle d’investiture d’Emmanuel Macron

L’ambassadeur et Haut Représentant du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou, a représenté le président gabonais, Ali Bongo Ondimba à la cérémonie officielle d’investiture du 8èmeprésident de la 5ème République française, Emmanuel Macron, dimanche 14 mai à Paris.

Le diplomate gabonais était naturellement assis aux côtés des autres diplomates en poste dans la capitale française.

On rappelle que durant la présidence de François Hollande, les relations entre la France et le Gabon ont été marquées par des fructueux échanges commerciaux et diplomatiques. C’est à Paris que le président Ali Bongo Ondimba a effectué sa première visite bilatérale hors de la sous-région, le 20 novembre 2009.

Outre les rencontres bilatérales en marge des sommets internationaux, Ali Bongo a été reçu à l’Elysée à 5 reprises, de décembre 2009 à juillet 2012.

Après avoir pris part au sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique de décembre 2013, Ali Bongo a effectué une visite de travail en France le 4 avril 2014. Le dernier entretien en date avec le Président de la République, à l’Elysée, le 14 septembre 2015, a été dominé par la préparation du Gabon à la COP21, les questions de sécurité régionale et les relations économiques bilatérales également.

Ali Bongo a aussi participé au forum franco-africain pour une croissance partagée organisé à Bercy le 6 février 2015 et s’est entretenu avec le Premier ministre et le ministre de la Défense en marge de l’édition 2015 du salon du Bourget.

Le déplacement à Libreville de Ségolène Royal et d’Annick à Girardin à l’occasion de la 4e édition du New York Forum Africa a donné lieu à des échanges nourris avec le président Bongo, notamment autour de la préparation de la COP21.

En 2015, le Gabon était le 70ème client de la France (8% du total des exportations françaises) et son 29ème excédent (excédent de 366 M€).

A l’échelle de la région Afrique-océan indien, il est le 9ème client de la France et son 5ème excédent. La France est le premier fournisseur du Gabon, devant la Côte d’Ivoire et la Chine. Les exportations française au Gabon s’élevaient à 539 M€ en 2015.

 


 
 
 

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