Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 04-05-2017 à 09:43:44

Opération Mamba : Paul Biyoghe Mba sur le point d’être entendu ?


Des indiscrétions fuitent notamment dans la presse au sujet, entre autres, du marché relatif au Pont sur la Banio et à celui de la route Tchibanga – Mayumba. En sa qualité de président de la Commission nationale des marchés publics et Premier ministre au moment des faits, l’actuel Ministre d’État en charge du Développement Social et Familial avait alors accordé, sans appel d’offre, ce marché de plus de 166 milliards de francs CFA au Groupement Santullo-Sericom Gabon. Était-ce de la surfacturation, comme on le pense dans les «services» ?  Y a-t-il des raisons de le croire ?



L’affaire remonte au 23 juillet 2010. Ce jour-là, Guido Santullo, PDG du Groupement éponyme, et le gouvernement gabonais conduit alors par Paul Biyoghé Mba, avec, à ses côtés, les ministres Flavien Nzengui Nzoundou (Equipements, Infrastructures et Aménagement du Territoire) et Magloire Ngambia (Economie), avaient paraphé un document portant sur l’octroi d’un marché, parmi les plus élevés d’alors : 166 milliards CFA acquis, selon des sources proches du dossier, à la faveur d’un savant montage, pour une route de 105 kilomètres entre le chef-lieu de Mougoutsi (Tchibanga) et celui de la Basse Banio (Mayumba) avec un pont routier et ferroviaire sur la Banio. Certains chargés du dossier soupçonnent  l’existence de rétro-commissions, comme il en a été dans d’autres dossiers relatifs à la route et à tout le secteur des BTP au Gabon.

Rétro-commissions ?

Détail savoureux : ce marché avait été supervisé et visé par Valentin Lossangoye, directeur général du Contrôle financier «au moment des faits», Léon Ndong Nteme, alors directeur général du Budget alors proche de Biyoghé Mba, et Noé Molière Eyi Engot, directeur général des Marchés publics.

Certaines sources avancent que ce marché, quelque peu «suspect» par son ampleur, aurait été à l’origine du limogeage de ces hauts fonctionnaires alors proches du Premier ministre d’alors. Vrai ou faux, on ne saurait trancher. Une chose est cependant réelle : ils ont été limogés de leurs fonctions pratiquement au même moment, entre octobre 2010 et début-2011, et ont été remplacés respectivement par Jean-Fidèle Otandault, Yves-Fernand Manfoumbi et Fridolin Onguinda.

Mouvements financiers troublants sur des comptes

Ce triple limogeage avait-il été effectué afin de voir plus clair dans les arrière-cuisines de la passation de ce marché ? Était-ce la découverte, dans les comptes de deux d’entre eux, de mouvements financiers troublants qui leur valait d’être dans la ligne de mire des enquêteurs ? En ville,  la vox populi a déjà, depuis longtemps, son idée sur la question…

Paul Biyoghé Mba ne s’était sans doute pas imaginé que sa signature, apposée ce jour-là, lui causerait un jour quelques tracas. En tout cas, depuis quelque temps, son nom est cité parmi les personnalités à entendre sur cette affaire.
 


 
 
posté le 04-05-2017 à 09:41:11

C’est une des propositions en débat au sein de la commission 4, qui traite de la consolidation de la paix et de la cohésion nation

C’est une des propositions en débat au sein de la commission 4, qui traite de la consolidation de la paix et de la cohésion nationale.

© Gabonreview

 

Depuis leur apparition au début du premier mandat d’Ali Bongo, les agences, censées mettre en musique et soutenir la politique de l’émergence, ont très tôt montré leurs limites. Si depuis 2012 le palais du bord de mer tente désespérément de démontrer que celles-ci «ne sont pas des ministères bis», en ce début du second mandat, le président de la République et ses collaborateurs ont bien du mal à prouver leur véritable utilité. A Angondjé où se tient le dialogue politique national, l’opposition et la majorité se sont presque mis d’accord : il faut en finir avec ces agences.

Au sein de la commission 4, qui traite de la consolidation de la paix et de la cohésion nationale, l’on estime que ces structures mises en place sans que le besoin ait été véritablement exprimé doivent, soit être repensées soit être simplement supprimées. Un des principaux reproches faits aux agences est l’inévitable chevauchement entre les missions et les actions des ministères sous l’autorité desquels elles devraient normalement être placées. Sauf que la réalité est toute autre : les agences dépendent directement de la présidence de la République. Mieux, au regard des coûts liés à leur fonctionnement, leur existence pose un problème de gouvernance économique.

«Nous ne voyons pas très bien l’importance de ces agences puisque celles-ci ont naturellement repris les attributions des différents textes organiques des ministères», a déclaré, mardi 2 mai, Daladier-Hubert Minang Fils, le porte-parole de l’opposition de la commission 4, disant avoir notamment abordé la question de l’ANGTI, dont le premier responsable est aujourd’hui sous les verrous, soupçonné de malversations financières.

Pour Madeleine Berre, porte-parole de la majorité au sein de la même commission, plutôt que de les supprimer purement et simplement, il convient de s’en tenir à un projet gouvernemental qui semble tarder à être mis en pratique : un plan de restructuration visant à «revoir le fonctionnement des agences». S’«il ne faut pas nier le bien-fondé des agences», la ministre de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie, n’a pas moins indiqué qu’il faut tenir compte de «la rationalité de la dépense publique».

 


 
 
posté le 02-05-2017 à 12:41:58

Agriculture : Lancement du projet «Classes vertes»

Destiné à susciter les vocations dans les métiers de l’agriculture chez les jeunes, la phase pilote de ce projet agricole a été lancé le 28 avril dernier, dans la commune d’Owendo.

Les ministres de l’Agriculture et de l’Education nationale, procédant à la mise terre symbolique d’une bouture de banane. © Ministère de l’Agriculture

 

Le ministre de l’Agriculture et son collègue de l’Education nationale ont lancé, le 28 avril dernier à Owendo, la phase pilote du projet «Classe vertes». Celui-ci vise notamment à susciter les vocations dans les métiers de l’agriculture en introduisant chez les jeunes les notions de base de productions biologiques, mais aussi de partager le patrimoine du terroir en matière des fruits et légumes.

Prévu démarrer lors de l’année scolaire 2017-2018, le projet permettra également de faire des élèves, d’excellents relais auprès des parents pour favoriser l’émulation collective. La phase 1 du projet, soit la première année, sera essentiellement tournée vers Libreville et ses environs. La phase 2, soit la deuxième année et au-delà, sera quant à elle implantée sur l’ensemble du territoire national.

Par ailleurs, le volet pédagogique de ce projet se décline en huit objectifs : éduquer les enfants à l’agriculture à travers une activité pratique et ludique : le jardin ; enseigner aux apprenants un bref aperçu historique de l’agriculture, en général, et gabonaise en particulier ; faire connaître aux élèves les différents types d’agriculture.

L’ambition de ce projet est de faire connaître aux enfants les fondamentaux et l’importance de l’agriculture, certaines espèces végétales et leurs différentes phases d’évolution, mais aussi l’origine des aliments qu’ils retrouvent dans leur assiette. Enfin, il sera également question, dans ce volet pédagogique, d’aborder la gestion de l’eau à travers son utilisation dans le jardin scolaire.

 


 
 
posté le 28-04-2017 à 09:34:45

L’Ivoiro-Gabonais, Apanga est décédé en pleine séance d'entraînement

Moïse Brou Apanga, né en Côte d’Ivoire, il y a 35 ans, a joué à Timisoara en Roumanie, Perouse et Brescia en Italie, au Stade Brestois en France.

Football: L’Ivoiro-Gabonais, Apanga est décédé en pleine séance d'entraînement

Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a annoncé le mercredi 26 avril, dans un communiqué publié  sur son site, le décès de l'Ivoiro-Gabonais Moïse Brou Apanga.

"La Fegafoot vient d'apprendre le décès de Moïse Brou Apanga ce jour en pleine séance d'entraînement avec son club le FC 105". Le document poursuit en mentionnant que le pays perd un fils valeureux qui a toujours donné le meilleur de lui-même pour le drapeau gabonais.

Moïse Brou Apanga, né en Côte d’Ivoire, il y a 35 ans, a joué à Timisoara en Roumanie, Perouse et Brescia en Italie, au Stade Brestois en France. Il a également porté les couleurs du FC 105  Mangasport, Akanda FC au Gabon, a encore précisé notre source.

Sélectionné pour la première fois avec les Panthères du Gabon en 2007, il dispute les Can 2010 en Angola et 2012 au Gabon, a ajouté le site. Avant de présenter toutes ses condoléances à la famille biologique et sportive de Moïse. Et sa "reconnaissance éternelle pour les services rendus au football gabonais".

"Un des meilleurs défenseurs que le football gabonais ait connu. Que la terre te soit légère Moïse..." , a réagi un internaute sur le site 20minutes.fr. Cette source révèle que le défenseur gabonais avait joué deux saisons en Ligue 1 sous les couleurs du Stade Brestois...  entre 2008 et 2012.

Selon le quotidien sportif l’Équipe, l’ex-défenseur du Stade Brestois, né en Côte d’Ivoire mais naturalisé gabonais, est décédé d’une crise cardiaque. « Je suis effondré », « c’est vraiment terrible, c’est pas possible », a confié au journal Alain Giresse, ancien sélectionneur du Gabon, a publié jeuneafrique.com.

 


 
 
posté le 28-04-2017 à 09:32:47

Grève des douanes : Un nouveau risque d’inflation ?

La grève générale des agents des douanes qui entrainera une diminution des sorties de containers du port d’Owendo, pourrait occasionner une rareté des produits de consommation susceptible d’exploser les prix.

La grève des agents des douanes peut se traduire par une augmentation des prix. © D.R.

 

Jean François Ollivier, DG de Bolloré Gabon, le 26 avril 2017 à Libreville. © Gabonreview

Engagée il y a une semaine, la grève des agents de douanes fait craindre le pire pour les ménages. Sur près de 200 containers sortis habituellement du port d’Owendo, seulement 20 ou 30 sont dédouanés depuis que cette grève a été enclenchée. Un déficit qui n’est pas sans conséquence.

«Depuis le 19 avril, on subit une situation compliquée avec une période de travail larvée et ciblée de douanes, de deux, trois heures le matin, qui fait qu’on est en train rapidement d’encombrer complètement le port, avec des sorties d’à peu près un quart, un cinquième de ce qui sort normalement. On risque d’avoir sous moins d’une semaine un engorgement et une obligation de dérouter certains containers», a prévenu pour sa part Jean François Ollivier, DG de Bolloré Gabon.

Plus grave, ce cumul de containers fera que «le port sera engorgé, et ça va créer la pénurie au niveau des magasins. Et la pénurie, mécaniquement crée l’inflation», a conclu Noël Mboumba, le ministre délégué à l’Economie, lors d’une rencontre avec les opérateurs du circuit de la distribution le 26 avril à Libreville.

Scène de la réunion avec le ministre délégué à l’Economie, le 26 avril 2017 à Libreville. © Gabonreview

Pour commencer à résoudre cette difficulté, a poursuivi le ministre, «il faudrait que le service minimum fonctionne au niveau du port d’Owendo et à l’aéroport. Tout doit être vraiment clair. La grève c’est bien. Si les syndicalistes ne peuvent pas assurer le service minimum, j’ai demandé au commandant de douanes, aux inspecteurs et aux chefs de bureaux, d’assurer le service minimum. Et nous avons mis les forces de sécurité pour vous aider justement à fluidifier l’accès au port pour faire sortir les containers ». Selon ce dernier, «il faut qu’on agisse rapidement pour ne pas laisser cet état de fait se réaliser».

Seulement, il est fort à craindre que les pertes occasionnées ne fassent l’objet d’une augmentation des marges pour rattraper le niveau des couts habituels, une fois la situation rétablie.

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article