La Cour de Cassation a tranché le litige opposant l’établissement bancaire Orabank à l’entreprise Sogad BTP. La banque qui est poursuivie pour prélèvements illégaux des agios du compte de Sogad, fixation de taux d’intérêts usuraires et non-respect de ses engagements suite à un accord sur les anciens rachats de la société, d’un montant de 3 milliards de FCFA, a été condamnée à verser 6,1 milliards de Fcfa de dommages et intérêts à l’entreprise de BTP.
Ainsi, la demande de sursis en exécution diligentée par la banque a été rejetée suite à la production de 26 pièces justificatives par Sogad BTP. L’établissement bancaire voit ainsi la confirmation de la décision de justice rendue par le tribunal de première instance de Libreville, en janvier dernier.
L’exécution de cette décision de justice avait été au cœur d’une crise entre les responsables d’établissements bancaires opérant au Gabon et le gouvernement, suite à la descente musclée de policiers dans les locaux de la banque.
Du 24 au 28 avril prochain à Libreville, le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique centrale (Afritac centre), organise un séminaire à l’intention des gestionnaires de la dette des pays de la sous-région.
Ce séminaire de renforcement des capacités sera axé sur la sensibilisation et le bien bienfondé de la maitrise de la gestion des risques liés au portefeuille de la dette publique. Les différentes thématiques qui seront abordées porteront sur la réduction du coût des emprunts et l’amélioration de la qualité du portefeuille de prêts.
Deux principaux facteurs sont à la base de sa tenue. Il s’agit en premier lieu, du souci de mieux affronter les multiples défis auxquels font face, les pays de la sous-région couverte par l’AFRITAC du centre (AFC) dont notamment, un besoin de renforcement des capacités analytiques du personnel en vue de le soutenir et de le faire évoluer vers les meilleures pratiques.
L’autre élément est l’absence remarquée de stratégie de gestion de la dette à moyen terme, dans la plupart des pays de la sous-région, où en général, les volets analyse et gestion des risques restent peu couverts par les activités de la dette. Lesquels devraient pourtant aider à minimiser le coût des emprunts, assurer un meilleur choix des instruments d’endettement et enfin, réduire l’exposition du portefeuille de la dette aux différents risques notamment les risques du marché
C’est au sortir d’un vote à une seule candidature que le président actuel de l’Organisation patronale gabonaise (OPG), Emmanuel Eyegue, a été reconduit le 18 avril dernier à la tête de cette entité, pour un second mandat de 5 ans, en attendant la révision des statuts existants.
Le leadeur de la promotion des PME gabonaises doit cette réélection à la participation active au vote d'au moins 21 chefs d’entreprises militant en sa faveur. Le choix porté sur lui repose sur l’appréciation, par ces derniers, des réalisations de l’OPG durant son premier mandat.
Au nombre de celles-ci, la création de la bourse de la sous-traitance, la révision du Code de garantie sociale, la participation de l’OPG dans la création de l’Université St Exupery, le nouveau Code minier, etc. Mais il y a également que son nouveau projet, dont le cheval de bataille est la mise en place de la bourse de sous-traitance, séduit bon nombre de dirigeants d’entreprises.
Au cours de son second mandat à la tête de l’OPG, Emmanuel Eyeghe envisage de concrétiser ladite bourse de la sous-traitance. Car, selon lui, elle permettra aux PME gabonaises de bénéficier des fruits de l’économie gabonaise.
Le second chantier dans lequel il compte se lancer porte sur la promotion et la création des activités génératrices de revenus chez les jeunes au chômage.
Pour 11 mois de primes et salaires impayés, les agents de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt bois (AEAFFB) ont durci le ton en fermant l’accès à leurs bureaux, ce 20 avril à Libreville.
Ils ne savent plus où donner de la tête, et pourtant leur situation est bien connue de la tutelle. Depuis 11 mois, les agents de l’AEAFFB ne perçoivent ni primes, ni salaires. Résultat des courses, le personnel de cette agence a exprimé son ras-le-bol en fermant l’accès aux bureaux.
A l’index, l’agent comptable et le directeur général de la structure qui sont soupçonnés de complicité dans la gestion opaque des subventions des années 2014, 2015 et 2016. Il est reproché au premier un refus d’obtempérer concernant le plan d’utilisation que lui aurait envoyé le second par rapport aux disponibilités de 417 millions de francs CFA annoncés.
Dans le même temps, 31 millions de francs d’avance sur le budget 2017 seraient débloqués. Un plan d’utilisation a été établi, à cet effet, par la direction générale de l’agence. Mais jusqu’ici, toujours pas de paiement. Ces différents plans d’utilisation intégreraient bien entendu le paiement des salaires des agents. Une insoumission que les agents assimilent vite à un jeu de dupe.
«Trop c’est trop», ont ainsi lancé les agents de l’agence. D’autant que Lucrèce Aude Mayila, l’agent comptable, semble sourde à ces cris de détresses, et le DG N’sitou Mabiala curieusement impuissant, ne s’activent pas plus pour l’aboutissement de ce dossier. Plus grave, l’agent comptable aurait brillé par son absence aux réunions d’explications convoquées par la ministre de l’Economie forestière. Ni elle, ni son représentant, n’a daigné honorer cette invitation de la tutelle de l’Agence.
A ces difficultés s’ajoute, par ailleurs, le cas des frais de mission qui seraient engagés par cette agence pour le déplacement de ses agents sur le terrain. Seule une minorité, et surtout les mêmes, en profite au détriment de la majorité qui serait plus qualifiée pour faire des rapports de suivi de qualité quant à l’exécution desdits projets sur le terrain.
«On apprend qu’un partenaire au développement apportant son appui à ce département ministériel depuis belle lurette vient de monter au créneau, tout d’abord pour dénoncer et remettre en cause toutes les pièces justificatives transmises par N’sitou Mabiala pour tenter de justifier les nombreuses sommes englouties sans apporter leur preuve d’utilisation. Ensuite, ce même partenaire réclame à celui-ci le remboursement de plusieurs millions de nos francs via son compte bancaire ouvert dans les livres d’une banque de la place. La correspondance adressée au ministère se trouve au secrétariat dudit ministère. Les faits rapportés ont été réalisés au moment où l’actuel DG de l’AEAFFB, N’sitou Mabiala dirigeait le Projet d’appui des petits permis forestiers du Gabon et le Bureau industrie du bois», a confié un agent ayant requis l’anonymat.
Visiblement remontés, les agents disent ne pas comprendre les procédés de paiement de salaires que l’agent comptable a choisi d’adopter. En janvier, alors qu’elle était parvenue à payer un mois de salaire, rapporte la même source, elle n’a donné que 60% du salaire à chaque agent avant de le compléter un mois plus tard. Le personnel espère que les actions initiées à travers ce mouvement d’humeur vont occasionner une prompte réaction des autorités pour remédier à cette situation. Une réunion est d’ailleurs prévue ce 21 avril à l’AEAFFB.
Les agents de douanes affilés au Syndicat national des agents des douanes (SNAD), ont pénalisé jeudi le principal Port d’Owendo située dans la périphérie de Libreville en érigeant un piquet de grève à l’entrée principale de ce poumon de l’économie gabonaise, ont rapporté des usagers du port.
Le personnel des douanes réclame essentiellement le paiement de cinq mois d’arriérés de primes, mais également l’exécution du plan de carrière et l’accès à l’Ecole de préparation aux carrières administratives (EPCA).
Le service minimum instauré par les grévistes démarre à 7h30 et prend fin à 10h30. Les négociations avec la tutelle seraient point mort. Les douaniers insistent qu’ils ne mettront fin au mouvement que si leurs revendications sont intégralement satisfaites.
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