Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 21-04-2017 à 10:38:25

Front social : Piquet de grève au ministère des Infrastructures

Réclamant essentiellement le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du 2etrimestre 2015, les agents syndiqués du ministère des Infrastructures sont en grève depuis le 18 avril dernier à Libreville.

Jean-Pierre Oyiba, le ministre des Infrastructures, va avoir du pain sur la planche pour débrayer la grève des agents de son département. © gabonactu.com

 

Ignorés par leur tutelle dans le cadre de leurs revendications, les membres de la coalition syndicale du ministère des Infrastructures ont donné de la voix, le 18 avril dernier à Libreville. A l’issue de l’assemblée générale organisée à cet effet, les responsables syndicaux ont annoncé l’observation d’un mouvement d’humeur, lancé le 19 avril dernier.

Les agents dénoncent ainsi le mutisme de leur hiérarchie sur plusieurs dossiers : l’achat des équipements, l’intégration à la fonction publique de la main d’œuvre non permanente, la revalorisation de l’aide au développement ou encore, l’application de la mesure du salaire minimum à 150 000 francs CFA (déjà approuvée par le ministre, ndlr).

Ils souhaitent également la fermeture de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC). Mais surtout, les grévistes exigent le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du 2e trimestre 2015. Ce dernier point cristallise visiblement la frustration des agents, d’autant que cette prime a été payée dans l’ensemble des ministères, sauf à celui des Infrastructures.

«Les agents se rendent compte que le gouvernement veut tuer cette régie au profil des agences et que certaines administrations avaient perçu leur PIP juste avant l’élection présidentielle d’août dernier», a confié un leader syndical, relayé par l’hebdomadaire Moutouki«Il y a deux semaines, les agents du ministère de l’Education nationale sont rentrés en possession de la PIP. Pourquoi donc cette inégalité ?», a-t-il demandé.

Selon les grévistes, le montant global de la prime polémique s’élève à plus de 1,2 milliard de francs CFA. Une bombe que devra vite désamorcer le ministère de tutelle, au regard de la position stratégique de son département. D’autant que les grévistes digèrent très mal les montants évoqués au dialogue national.

 


 
 
posté le 21-04-2017 à 10:36:01

CND : Les agents à la diète depuis 2 ans

Depuis sa réhabilitation, il y a deux ans, aucun des agents du Conseil national de la démocratie (CND) n’a perçu le moindre salaire.

Me Séraphin Ndaot Rembogo, président du CND, le 12 avril 2017 à Angondjé. © D.R.

 

La nouvelle à de quoi surprendre. Pourtant, Me Séraphin Ndaot Rembogo l’assure, il n’y a rien de plus vrai. «Depuis que le CND a été remis en place, c’est-à-dire depuis bientôt deux ans, aucun employé à ce jour n’a perçu le moindre salaire, je dis bien, personne des 50 agents qui ont vraiment frappé à toutes les portes, n’ont perçu ni salaire, ni avance sur salaire, même ceux qui ont été nommés en Conseil des ministres», a déploré le président de l’institution, mercredi 12 avril, profitant de la présence des membres du gouvernement à la cérémonie d’ouverture de la phase politique du dialogue national à Angondjé.

La principale raison de cette situation, il la voit dans le fait que l’administration publique ne soit pas parvenue jusque-là à définir exactement le statut du CND. Tantôt perçue comme une «simple autorité administrative indépendante», tantôt présenté comme une «institution non constitutionnelle», le statut juridique dudit conseil n’a pas été exactement défini jusque-là. «A ce jour, a fait remarquer Me Ndaot Rembogo, les ministères de la Fonction publique et du Budget n’arrivent toujours pas à définir clairement la nature juridique du Conseil national de la démocratie et le statut du personnel qui y travaille». Or, «l’absence de détermination de la nature juridique de cet organe, pose des problèmes qui ont des conséquences sociales importantes».

Pourtant, malgré cette difficile situation aucune grève n’a été déplorée au CND à l’initiative des 50 agents. Le président de l’institution y voit une raison : le «patriotisme» de ces derniers. «Mais pour combien de temps encore ?», s’est inquiété Me Séraphin Ndaot Rembogo, avant d’exhorter les autorités compétentes à regarder «avec objectivité la situation déplorable de ses pères et mères de famille en désarroi».

Si le président est obligé de contenter ses collaborateurs en piochant dans le budget alloué à l’institution, il ne reste pas moins que ce budget n’a jamais été versé intégralement. «En 2015, sur un budget de 600 millions de francs CFA, le CND n’a reçu que 190 millions, soit 29% de cette enveloppe. En 2016, sur un budget de 900 millions, le CND n’a perçu que 320 millions, soit 29% de cette dotation. En 2017, le CND n’a reçu à ce jour que 71 millions, sur une enveloppe prévue de 900 millions de francs.» relate Me Séraphin Ndaot Rembogo.

 


 
 
posté le 21-04-2017 à 10:34:14

Dialogue national : Et si l’UN reconsidérait sa position ?

«Je pense que notre parti a le devoir de se réunir pour réaliser qu’on était sur la mauvaise voie», a déclaré l’élu de la commune de Bitam pour le compte de l’Union nationale, le 18 avril 2017, quelques heures avant l’ouverture officielle des travaux de la phase politique du dialogue national qui se tient à Angondjé.

Le vice-président du groupe de l’opposition à l’Assemblée nationale, Patrick Eyogo Edzang. © Gabonreview

 

Après l’adhésion du troisième vice-président de l’Union nationale, Jean Pierre Rougou, à la phase politique du dialogue national proposé par Ali Bongo, il serait nécessaire, selon Patrick Eyogo Edzang que sa famille politique se réunisse pour réaliser qu’elle était sur la mauvaise voie.

Très convaincu et assuré d’avoir opéré le bon choix devant plusieurs hésitations au sein de sa famille politique, à prendre part au dialogue national convoqué par Ali Bongo Ondimba, Patrick Eyogo Edzang, souhaiterait voir les membres de son parti reconsidérer leur posture. Il est important qu’ils contribuent à ces débats pour la réconciliation. «Je pense que tout le monde a à cœur de construire la maison Gabon sur des bases saines et démocratiques. C’est ça le but», a-t-il estimé.

Si personnellement le rapporteur du panel 4 qui débattra de la «Consolidation de la paix et cohésion nationale», affirme prendre part aux discussions en cours à Angondjé pour mieux préparer l’alternance en 2023, il écarte l’idée d’une supercherie politique orchestrée par le pouvoir.

«Je suis vice-président du groupe de l’opposition à l’Assemblée nationale donc j’estime que mon devoir était de participer à ce dialogue», a-t-il assuré. Fera-t-il bouger les lignes comme certains l’ont prétendu ? Il reste que, selon des sources concordantes, la hiérarchie ou le Bureau national de l’UN devrait se réunir incessamment. Serait-ce pour statuer sur le sort des figures ayant pris un peu d’indépendance quant à la  position du parti face au Dialogue en cours à Angondjé ? La posture personnelle de Jean Pierre Rougou a visiblement été un électrochoc pour la formation politique la plus importante de l’opposition gabonaise.

 


 
 
posté le 21-04-2017 à 10:30:29

Dialogue politique : «Faire du Gabon la priorité», exige le pasteur Mbadinga

Faisant partie des facilitateurs de la seconde phase du dialogue politique en cours, le révérend pasteur Michel Francis Mbadinga entend amener les politiques participants à ces assises à «faire du Gabon leur priorité».

Les facilitateurs nationaux en compagnie du ministre en charge du Dialogue politique. © csaig.ga

 

Ils promettent de faire leur travail et de remplir la mission qui leur a été confiée par le premier responsable du dialogue politique en cours à Angondjé, le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet. Mais bien plus que le devoir de parvenir à faciliter l’entente entre les différents participants, issus de l’opposition et de la majorité au plus fort des débats, les médiateurs de ces assises, à l’instar du révérend pasteur Michel Francis Mbadinga, entendent mettre le Gabon au centre des échanges. «(Nous allons) les inciter à faire du Gabon leur priorité, à faire du Gabon l’objet d’un amour indélébile», a promis le responsable de l’église Béthanie. D’autant que pour lui «la politique doit être le niveau le plus élevé de la charit黫Quand on fait de la politique, ce n’est pas pour soi, on la fait pour les autres, pour le pays et pour les populations.»

Le pasteur Francis Mbadinga. © D.R.

Ayant vu leur équipe renforcée la semaine dernière par l’arrivée d’un facilitateur envoyé par l’Union africaine (UA), les conciliateurs nationaux n’en ont pas moins oublié leur première mission : encourager les participants à trouver des accords sans passer nécessairement par le vote, donc à trouver à tout prix le consensus. «Mais au-delà de ça, a précisé le pasteur Mbadinga, nous devons aussi veiller à ce que la riche contribution de la société civile soit prise en compte dans le travail que (les politiques) sont en train de mener.»

Au moment où chaque gabonais se permet quelques propositions, en vue d’améliorer la gouvernance et de renforcer la cohésion nationale, le révérend pasteur Michel Francis Mbadinga n’a pas manqué de faire la sienne : «il faudrait qu’on revoit la fibre morale de ceux qui entrent dans l’arène politique». Pour le responsable religieux, il s’agirait pour chaque personne souhaitant intégrer la sphère politique de répondre à des questions précises : «Pourquoi veux-je faire de la politique ? Veux-je la faire pour m’enrichir, pour écraser les autres, les tuer, faire la guerre, détruire la nation ?»

 


 
 
posté le 20-04-2017 à 13:07:07

Front social : Statu quo aux Douanes

Alors que leur grève d’avertissement, lancée 24 heures plus tôt, s’achève ce 19 avril, les agents de Douanes n’ont eu aucune garantie de leur hiérarchie, quant à la satisfaction de leurs revendications.

© D.R.

 

A l’issue de leur préavis de grève expiré le 17 avril dernier, les agents des douanes ont entamé une grève d’avertissement de 48 heures, le 18 avril dernier. «Les agents des douanes observeront un service minimum de 2h30 chaque jour de grève, allant de 7h30 à 10h30», ont annoncé les principales centrales syndicales à l’initiative de ce mouvement d’humeur, en tête desquelles le syndicat national des agents des douanes (Snad).

Cette issue, certes en guise d’avertissement, laisse penser qu’il y a eu très peu d’avancées, dans le cadre des négociations engagées avec la hiérarchie. Joint au téléphone, un agent des Douanes ayant requis l’anonymat a souligné, en effet, qu’il n’y a pas eu de promesses concrètes dans le cadre des négociations engagées avec la hiérarchie. Mieux, a-t-il ajouté : «Le cahier des charges n’a pas été respecté. Des promesses en l’air nous ont été faites, sans plus».

Par ailleurs, aucun élément ne permet d’affirmer que le travail reprendra à l’issue de la grève d’avertissement. «La dernière réunion avec la hiérarchie n’a débouché sur rien de concret. Tout comme aucune date ne nous a été signifié sur la reprise des négociations», a indiqué l’agent des Douanes, soulignant que le personnel est suspendu aux lèvres des centrales syndicales, pour ce qui est de la reprise des activités ou non, ce 20 avril.

Pour rappel, le personnel des Douanes réclame essentiellement le paiement de cinq mois d’arriérés de primes, mais également l’exécution du plan de carrière et l’accès à l’Ecole de préparation aux carrières administratives (EPCA), suspendu depuis peu.


 


 
 
 

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