Initialement partante pour le dialogue politique en cours à Libreville, la Coordination des associations et partis politique de l’opposition (Cappo) a revu sa position, suspendant sa participation à cette concertation «diluée de son contenu».
Alors que l’annonce de sa participation au dialogue politique en cours avait rebuté plus d’un, la Coordination des associations et partis politique de l’opposition (Cappo) a décidé de faire volte-face. Le 18 avril dernier, en effet, la Cappo a rejeté toute participation à cette concertation politique «diluée de son contenu». De fait, elle a dénoncé «les manœuvres perfides du pouvoir au Gabon, persistant dans le déni et l’absence de toute volonté politique, à résoudre les graves problèmes auxquels notre pays est confronté depuis des décennies».
Pourtant, les membres de la Cappo avaient adressé des courriers à l’ambassadeur du Gabon en France, au secrétaire général de Nations unies, à l’Union africaine (UA), au chef de l’Etat français. Des correspondances portant sur «un ensemble de conditions jugées indispensables et déterminantes à la tenue d’un dialogue sérieux», a indiqué la Cappo, soulignant que ces éléments constituaient la caution de sa participation à la concertation politique en cours.
Ces éléments portaient essentiellement sur le caractère souverain du dialogue : une supervision de la part des représentants de la communauté internationale et panafricaine, la participation des principaux candidats ayant pris part à la dernière présidentielle, la mise en place d’un référendum constitutionnel par un gouvernement de transition. Soit, «un ensemble de principes démocratiques valorisant la souveraineté du peuple», a indiqué la Cappo.
Malheureusement, a-t-elle déploré, «tout au long de cette lutte pour des réformes souveraines, nous avons fait face à une volonté manifeste de certaines personnalités, membres de la commission ad hoc, à faire taire toute action visant à rendre transparente la démarche responsable, d’une diaspora membre de l’opposition jugée insoumise».
Dans le même sens, la Cappo s’est indignée qu’aucune des dix conditions préalables émises par ses soins, auprès des autorités gabonaise, n’a fait l’objet de discussions par les organisateurs du dialogue politique de Libreville. Autant d’éléments ayant donc contraint les associations et mouvements regroupés au sein de la Cappo, à suspendre sa participation au dialogue politique.
«Nous condamnons et dénonçons l’opacité et l’absence de transparence ayant prévalu au sein de la commission ad hoc. Nous condamnons et dénonçons les pratiques éhontées visant à corrompre certains Gabonais de l’étranger, sans convictions politiques sérieuses, à prendre part aux assises citoyennes de Libreville», a pesté la Cappo, interpellant les autorités gabonaises à reconsidérer le contenu et le format de ce dialogue politique.
Dans les prochains jours, la Cappo a annoncé la publication d’un rapport d’expertise nommé «Plan de Paix, de Transition et de Réconciliation nationale». Un document qui devrait démontrer à l’opinion nationale et internationale, «la sincérité et la cohérence politique de notre démarche patriotique au profit de l’intérêt général de la Nation», a-t-elle conclu.
Censée durer 5 jours sur l’ensemble du territoire, la campagne de vaccination contre la rougeole a été lancée le 19 février à Libreville par la première dame du Gabon, Sylvia Bongo.
La première dame du Gabon a procédé au lancement officiel de la campagne de vaccination contre la rougeole, initiée par le ministère de la Santé, au centre de santé de Nzeng-Ayong, dans le 6earrondissement de Libreville.
Cette campagne de vaccination vise à préserver les enfants de 9 mois à 5 ans contre cette maladie infectieuse et contagieuse. Ainsi que l’a relevé Sylvia Bongo, «bien souvent nous nous engageons pour des idées, nous nous passionnons pour des causes mais certaines sont plus importantes que d’autres». Pour Sylvia Bongo, les causes telles que la vaccination contre rougeole «axée sur les fondamentaux comme la santé des enfants, la préservation de la vie et la santé mérite un engagement collectif», a-t-elle déclaré.
Pour sa part, le ministre de la Santé a estimé que la campagne de vaccination gratuite contre la rougeole a pour objectif «d’augmenter l’immunité collective chez les enfants de 9 mois à 5 ans afin d’interrompre la chaine de transmission de la maladie et de réduire le risque d’un début d’épidémie dans les départements non encore touchés», a expliqué Léon Nzouba, non sans souligner «qu’elle permettra également d’administrer la vitamine A à au moins 95 % des enfants de 9 mois à 5 ans».
A ce titre, 2216 agents de santé, 1108 volontaires, 636 agents mobilisateurs, 378 superviseurs d’équipes fixes et mobiles seront mobilisées par le ministère de la Santé pour vacciner les enfants sur l’ensemble du territoire.
Prévue s’étendre sur 5 jours, La vaccination se déroulera gratuitement dans les centres de santé, les hôpitaux régionaux et départementaux, centres hospitaliers universitaires, les marchés, écoles publiques et privées ainsi qu’aux domiciles des chefs de quartiers.
La rougeole, elle est l’une des maladies infectieuses les plus contagieuses causées par un virus se transmettant essentiellement par voie aérienne d’humain à humain. Selon l’Organisation mondiale de la santé, «environ 3 millions d’enfants âgés de 5 ans meurent chaque année en Afrique».
Au Gabon, «1723 cas de rougeole ont été notifiés en 2016 dans l’ensemble du pays avec une concentration dans les provinces de l’Estuaire 504 cas, Ngounié 494 cas et le Woleu-Ntem 427 cas. De janvier à mars 2017, 802 cas de rougeole ont été notifiés avec 783 cas dans la Ngounié, soit 90 %», relèvent les services du ministère de la Santé.
L’un des deux avocats qui, ces dernières années, ont montré leur loyauté et leur fidélité à Ali Bongo, pourrait se voir propulsé au sommet de la plus haute institution judiciaire du pays à la place de Marie-Madeleine Mborantsuo, inquiétée par la justice française. Le coup serait fomenté par le Mogabo.
Pour l’hebdomadaire Echos du nord du mercredi 19 avril, il pourrait s’agir du «coup ultime du Mogabo (Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba)» à l’encontre de «l’un de ses derniers obstacles : Marie-Madeleine Mborantsuo». A la manœuvre, prétend La lettre du continent, des proches du président de la République, parmi lesquels Alain-Claude Bilie-By-Nze et Pacôme Moubelet Boubeya, deux des principaux chefs de file dudit mouvement. Mais surtout, derrière cette promotion qui pourrait bien arriver, certains voient la main noire de Jean Pierre Tardin.
Le patron de l’Agence nationale d’investigations financières (Anif) serait, en effet, derrière les ennuis judiciaires du président de la Cour constitutionnelle. Ménagé par le Mogabo, il aurait fourni des informations pour le moins préjudiciables à Marie-Madeleine Mborantsuo à ses collègues français du Parquet national financier (PNF) de Paris. Une manière d’accélérer l’enquête ouverte en 2014 pour «détournements de fonds publics et blanchissement en bande organisée». Un membre du mouvement se serait chargé de ventiler la suite de cette enquête dans les médias, faisant état de la descente de police dans les appartements parisiens du président de la Cour constitutionnelle, la saisie de sommes d’argent en liquide et le gel de certains comptes bancaires.
Mais pour parvenir à ses fins, le Mogabo serait allé jusqu’à soutenir l’initiative d’un groupe de personnes issues de l’opposition et de la société civile gabonaise, dont la véritable motivation est aux antipodes de la leur. A en croire La lettre du continent, le mouvement appuierait, en effet, la plainte déposée, le 12 avril, par Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, Marc Ona Essangui et Paul Nicolas Nguema, contre Marie-Madeleine Mborantsuo à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI). L’objectif de ce prétendu soutien du Mogabo : humilier davantage le président de la Cour constitutionnelle qui, sous le poids des procédures judicaires sera contrainte à la démission. Du moins, les membres du mouvement l’espèrent.
A sa place, ils verraient bien deux avocats, proches d’Ali Bongo : Denise Mekam’ne l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur, et Ali Akbar Onanga Y’Obegue l’actuel secrétaire général du gouvernement. En attendant, le mandat de Marie-Madeleine Mborantsuo court jusqu’en 2021.
Le mouvement spirituel Eckankar tiendra son congrès sous-régional à Libreville, du 21 au 23 avril prochain, sous le thème «Comment trouver l’amour divin dans notre vie».
Se présentant comme la «religion de la lumière et du son de Dieu», Eckankar organisera une rencontre de 72 heures à Libreville : le Congrès Eck régional d’Afrique centrale. Prévu du 21 au 23 avril prochain, cette manifestation sera organisée sous le thème «Comment trouver l’amour divin dans notre vie».
Plusieurs activités sont ainsi prévues dans le cadre de ce congrès ayant attiré des membres venus de toute la sous-région d’Afrique centrale. Il s’agit notamment d’un atelier sur le thème «La sagesse spirituelle sur la guidance intérieure» présentée par l’oratrice principale, Sabira Akplogan Ezin. Le second thème, quant à lui, sera axé autour du thème «Planifier pour le succès spirituel». L’organisation a également prévu une table ronde sur le thème «Garder votre face tournée vers Dieu».
Eckankar est un mouvement religieux fondé aux États-Unis en 1965. La religion assure fournir un chemin spirituel vers la compréhension de soi comme âme éternelle et le développement des états de conscience supérieurs. L’offre spirituelle de ce mouvement fondé par Paul Twitchell est très large: «Découvrez comment écouter la voix de Dieu, vous harmoniser avec votre vrai moi, travailler avec un guide intérieur, bénéficier de la sagesse spirituelle grâce à une meilleure compréhension des rêves, des rêves éveillés, de la voix de sagesse d’or, développer votre créativité», peut-on lire sur la page Facebook d’Eckankar Gabon.
Le leader ou maître actuel d’Eckankar est Harold Klemp, dont le titre spirituel est Mahanta, le «Maitre Eck Vivant». Mahanta étant considéré comme l’état de conscience le plus élevé qu’un être humain puisse atteindre sur cette terre. Un adhérent de la religion est appelé Eckiste.
Pour mettre un terme aux rumeurs persistantes relatives à la dangerosité de certains produits de ses différentes gammes, notamment le cube et l’arôme Maggi, Nestlé vient d’ouvrir les portes de son usine sous-régionale de Bonabéri, (un quartier périphérique de Douala au Cameroun) à la presse. Une visite guidée à laquelle Gaboneco.com a été convié, en compagnie des confrères Gabonais et Camerounais. Et comme il fallait s’y attendre, les récriminations contre le bouillon (mélange d’épices et de condiments décliné en plusieurs formes tel que le cube) créé par Julius Michael Maggi en 1846, ont été passées au peigne fin.
Il est de coutume d’entendre çà et là des récriminations contre l’arome et le cube Maggi, tous deux produits de Nestlé. Bon nombre de personnes et même appartenant au corps médical déconseillent fortement la consommation desdits produits. Ces derniers sont d’avis que la quantité de sel contenue dans ces produits de consommation courante favoriserait l’hypertension artérielle. Face à la persistance de ces allégations, Nestlé est sorti de son mutisme à l’occasion d’une visite guidée de l’usine de Bonabéri-Douala, le 12 avril courant. Laquelle usine ravitaille toute la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale, Cémac, (Ndlr : Tropical Cluster, appellation consacrée à Nestlé) et d’autres pays en produits Nestlé. Objectif : édifier la presse sur le respect des normes sanitaires de production et la qualité des produits sortant de l’usine.
Usine de Bonabéri-Douala ?
Pas moins de 398 travailleurs de différentes nationalités s’activent quotidiennement à l’usine de Bonabéri-Douala. Normal, le marché de la cémac ne doit pas enregistrer de pénurie en produits Nestlé (lait, condiments et café, pour ne citer que ceux-là). Là-bas, la propreté du site et le respect cardinal des normes sécuritaires sautent à l’œil de n’importe quel inculte en matière de qualité, hygiène, sécurité et environnement, QHSE. Tout y passe : équipement de protection individuelle, (combinaison, sécurité etc.), zones de stérilisation des mains, rampes de sécurité, laboratoires, machines automatisées. Bref, les petits plats sont mis dans les grands à Bonabéri.
Entre la récolte d’épices et condiments dans les champs et la fourchette, 410 tests sont effectués à différents niveaux dans la fabrication du cube et autres dérivés de Nestlé. D’où les différentes certifications Iso de l’usine dont la première obtenue en 2008. Dans le même registre, Bonabéri-Douala au 12 avril courant comptabilise 1799 jours sans accidents occasionnant l’arrêt de travail.
A en croire Patrick Epanda, Responsable Qualité de Nestlé-Cameroun qui reprend le crédo du top management du groupe : « La qualité et la sécurité sont non négociables ». Il faut dire que Nestlé met l’accent sur son développement. C’est pourquoi l’entreprise a investi entre 2005 et maintenant plus de 23 milliards de FCfa dans la seule usine de Bonabéri. C’est du moins ce que l’on apprend de Tala Faye, Directeur de l’usine.
Quid des rumeurs ?
Dans l’entendement populaire, le cube Maggi et ses différentes variantes, ainsi que l’arome de la même marque sont bondées de sel. Fort de cela, sa consommation est déconseillée surtout pour les personnes soufrant d’hypertension artérielle. Des allégations bien évidement battues en brèche par le personnel de Bonabéri. Si l’on en croit Tala Faye, un cube Maggi contient 2,4 g de sel et représente 1% des besoins en matières grasses dont le corps humain a besoin quotidiennement. Pour le Responsable de la marque Maggi à Bonabéri, Gaetan Teje, ce n’est pas tant le produit qui pose problème, mais sa mauvaise utilisation. En effet, lors de la préparation outre le cube utilisé pour l’assaisonnement de nombreuses, des personnes ajoutent du sel. Une pratique très dangereuse !
En effet, il ne faut pas associer le sel au cube. Le Directeur de l’Usine, Tala Faye s’appuyant sur des calculs est d’avis que pour un plat de six personnes, il faut utiliser 5 bouillons de Maggi (cube) et rien d’autres. Un avis que ne partagent pas forcément de nombreuses cuisinières, dont notre consœur de l’Union, Josiane Mbang Nguema qui soutient que cette quantité est énorme pour un tel plat. Bon à savoir l’organisation mondiale de la santé, OMS, recommande la consommation de 5g de sel par jour.
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