Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 14-04-2017 à 11:08:24

DIALOGUE POLITIQUE /COUR CONSTITUTIONNELLE : VERS UNE DÉSIGNATION PAR PROVINCE DES JUGES ?

La proposition, au sujet de la réforme des institutions, figure désormais dans le rapport définitif de la phase citoyenne du dialogue politique national, qui a pris fin mercredi 12 avril dernier à Libreville, la capitale gabonaise. Pour le panel 1 qui en a fait la suggestion, les membres de la cour ne seront dorénavant nommés que par leurs pairs et non plus par les pouvoirs publics comme auparavant. Une proposition qui, si elle est retenue qui devrait apaiser toutes les critiques dirigées vers la plus haute juridiction du pays, faisant chaque jour l’objet de tous les fantasmes.

 

C’est sur un mode de représentativité provinciale que devrait dorénavant fonctionner la cour constitutionnelle gabonaise en tant que gardienne des lois. Représentativité provinciale puisque ses membres, choisis par province devraient désormais être élus par leurs pairs pour siéger au sein de la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Un nouveau mode de désignation qui tranche radicalement avec l’ancien où les neuf membres, y compris le président de l’institution étaient tous nommés par les présidents de la république (3), de l’Assemblée nationale (3) et du Sénat (3). Ce qui pour beaucoup prêtait le flanc à une confusion des pouvoirs exécutif et judiciaire, une confusion soupçonnée comme une instrumentalisation manifeste des juges constitutionnels, agissants comme des suppôts du diable à la solde du pouvoir.

D’où l’expression "tours de pise" qui a servi d’éventail à l’opposition pour mieux ridiculiser le traitement "partial" du contentieux électoral par la commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) et la cour constitutionnelle. Des institutions dont les membres, désignés essentiellement depuis le plus haut sommet de l’Etat, souvent en raison de leurs affinités politiques ou familiales avaient du mal à convaincre de leur neutralité. Désormais avec cette proposition, les Gabonais, du moins les participants au dialogue veulent faire de la cour constitutionnelle, une institution réellement indépendante, avec un mandat limité de ses neuf juges. Lesquels représenteront chacun une province du pays.

Les dangers de la résolution
Au-delà du souci de représentativité provinciale, ce sera un mandat à la fois juridique et politique. Car au lieu de reposer le fonctionnement de l’institution sur des aspects purement juridictionnels, les panelistes ont voulu adjoindre à cette technicité un critère de provincialisation des membres sensés lire le droit. Voilà ce qui pourrait bien, au moment venu, donner lieu à des petites manœuvres dans les coulisses entres représentants de certaines provinces dans la gestion des contentieux électoraux. Et la lecture stricte du droit ainsi réclamée pourrait aisément se heurter aux intérêts politiques de certains représentants provinciaux. Envisagée sous l’angle de la représentativité provinciale comme l’a fait le panel 1 de la phase citoyenne, la désignation des membres de la cour constitutionnelle ne pourra donner lieu qu’à des conflits interprovinciaux au sein d’une institution qui se veut juridique et impartial. Car en tant que plus haute juridiction de l’Etat, ayant la charge du destin national, le choix des membres de la cour ne devrait reposer que sur des critères corsés et précis.

Et cela à travers un mode de sélection qui garantisse le mieux l’indépendance de l’institution, et qui ne soient pas forcément sujets au provincialisme constitutionnel. Sauf à croire qu’avec la représentativité provinciale, on veuille donner à ses membres un mandat politique en plus de leur responsabilité juridique. Ce qui ne fera que générer de conflits inutiles entre représentants ou groupements de provinces.

 


 
 
posté le 14-04-2017 à 11:05:34

ACTIVITÉS PRÉSIDENTIELLES : LA SANTÉ, L'ÉDUCATION ET LA FORMATION AU PROGRAMME

Le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, a reçu un groupe de chercheurs allemands, introduits à son cabinet par l'ambassadeur d'Allemagne au Gabon, Burkhard Ducoffre.

LE chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, a accordé plusieurs audiences, hier, au palais de la présidence de la République. La santé, l'éducation et la formation professionnelle figurent au nombre des questions qui ont été évoquées au cours de ces entretiens.

 

Introduits au cabinet présidentiel par l'ambassadeur d'Allemagne au Gabon, Burkhard Ducoffre, les chercheurs allemands sont allés faire au président de la République le point sur les avancées du partenariat entre leur université et le Centre d'études médicales de Lambaréné. Il faut souligner que cette collaboration s'exerce dans le cadre de plusieurs projets relatifs à la tuberculose, au paludisme et au virus Ebola.

 

S'agissant de l'entretien avec l'ancien président tanzanien, on soulignera que ce dernier était porteur d'un message de l'ancien Premier ministre britannique Gordon Brown, aujourd'hui envoyé spécial de l'Onu pour l'Education mondiale.

 

Par ailleurs, la Pdg d'AVIC Intl., qui avait déjà rencontré le chef de l'Etat lors de sa visite en Chine, est venue confirmer au numéro un gabonais son projet de construire trois Centres de formation professionnelle dans notre pays.

 


 
 
posté le 14-04-2017 à 11:01:14

CSS : Un prétexte à l’origine de l’inflation ?

Mis à l’index par une certaine opinion, doutant de sa volonté de voir appliquer la Contribution spéciale de solidarité (CSS), une taxe destinée aux Gabonais économiquement faibles, le patronat s’en défend. Seulement, la taxe entrée en vigueur depuis le 15 mars serait à l’origine de l’augmentation des prix sur le marché.

Alain Bâ Oumar, président de la CPG. © Gabonreview

 

Soupçonnée de combattre la mise en œuvre de la contribution spéciale de solidarité (CSS), entrée en vigueur depuis le 15 mars 2017, la Confédération patronale gabonaise (CPG), par la voix de son président, a démenti cette interprétation faite de sa démarche. Pour Alain Bâ Oumar, il était plutôt question de discuter avec le gouvernement des modalités de mise en œuvre de cette taxe, de sorte à «minimiser l’impact sur la santé financières de nos entreprises en cette période de crise», a-t-il précisé, en marge des travaux organisés avec les hommes d’affaires chinois venus en prospection au Gabon, le 5 avril dernier.

«Nous avons discuté avec le gouvernement. Nous sommes tombés d’accord sur l’essentiel, et cette taxe est mise en œuvre. Elle n’est pas parfaite. Les modalités d’application de cette taxe ne sont pas parfaites. Mais nous avons mené les discussions qu’il fallait avec le gouvernement qui d’ailleurs a été flexible quand il fallait l’être», a confié le président de la CPG.

Même s’il a affirmé que les entreprises ne refusaient pas d’être solidaires des Gabonais économiquement faibles, Alain Bâ Oumar a tout de même reconnu qu’elles ont œuvré pour que le prélèvement ne se fasse pas sur leurs chiffres d’affaires, mais plutôt à hauteur de 1% sur les factures de biens et services des consommateurs des produits qu’elles commercialisent.

Ce qui a favorisé naturellement une inflation. «Il s’agit d’une contribution pour laquelle l’Etat est bien conscient qu’il accepte une inflation mécanique puisque les entreprises doivent facturer 1% de plus à ce qu’elles facturaient auparavant», a-t-il expliqué.

Au constat de certains abus observés, notamment des entreprises qui augmentent de 2, 3, 4% les prix anciennement pratiqués, le patron des patrons s’est défendu d’être le régulateur des prix, indiquant comme tout le monde le sait, que cette tâche est celle du ministère du Commerce et de la concurrence pour s’assurer que certaines entreprises ne profitent de cette situation pour générer une inflation injustifiée.

 


 
 
posté le 14-04-2017 à 11:00:23

Dialogue national : Fin de la phase citoyenne

La phase citoyenne du dialogue national a officiellement pris fin le 12 avril 2017, avec la remise du rapport général de cette étape, contenant l’ensemble des propositions émises par les représentants de la société civile. Une fin d’étape qui a ouvert la phase dite politique, réservée aux acteurs des partis de la majorité et de l’opposition.

Scène d’une remise de rapport. © D.R.

 

A l’issue des deux semaines d’échange autour des thématiques sur la «Réforme des institutions et consolidation de l’Etat de droit démocratique»«Réformes électorales»«modernisation de la vie publique» et la «consolidation de la paix et de la cohésion nationale», les présidents des quatre panels mis en place, ont officiellement remis le 12 avril le rapport général de la phase citoyenne.

Ceux-ci ont exprimé, au nom de tous les participants, le souhait de voir l’ensemble des propositions faites, prises en compte dans la suite du processus.

«Il n’y a pas de rupture entre les deux phases du dialogue. Il y a un seul et même dialogue qui a débuté par la phase citoyenne et qui va se poursuivre, à partir d’aujourd’hui, avec la phase politique. Nous vous demandons de rester à la disposition de la nation pour répondre à toute sollicitation qui viendrait afin d’enrichir le travail que vous avez si remarquablement accompli», a déclaré le co-président du bureau du dialogue politique, René Ndemezo Obiang, en guise d’assurance à l’endroit des acteurs de la phase citoyenne.

S’agissant de la problématique sur les réformes des institutions et consolidation de l’Etat de droit démocratique, dans l’ensemble, les interventions ont porté sur la révision de la Constitution, notamment en ce qui concerne la durée et le type des mandats politiques (mandat présidentiel, mandat de député, mandat sénatorial et mandat local) d’une part, et le mode de désignation et la durée du mandat des membres des différentes institutions constitutionnelles du pays, d’autre part.

Photo de famille de la clôture de la phase citoyenne. © D.R.

Au cours des travaux sur les réformes électorales, qui ont connu la participation de 237 structures associatives et personnalités politiques non partie prenante sur un total de 247 inscrits, les interventions des participants ont essentiellement porté sur le redécoupage électoral, la révision du code électoral, la révision du fichier électoral, la redéfinition du rôle des instances en charge de l’organisation des élections politiques, ainsi que sur le financement de la campagne de l’élection présidentielle.

Appelant à la modernisation de la vie publique, les acteurs du panel 3 dans leur majorité se sont prononcés pour l’interdiction du cumul des mandats électifs, un seul mandat électif renouvelable une fois pour la durée de 5 ans. Ils ont également rejeté le cumul de mandat électif avec la fonction de ministre, car un suppléant ne peut efficacement contrôler l’action de son titulaire. Ils ont recommandé l’harmonisation de la durée de tous les mandats à 5 ans.

Le dernier panel consacré à la consolidation de la paix et de la cohésion nationale, a pour sa part, avec ses 394 participants sur les 427 enregistrés a travaillé sur six sous-thèmes à savoir : la contribution des partis politiques dans la consolidation de la paix et la cohésion nationale, le statut de l’opposition, le statut de la majorité, la vie politique de la nation, la relance du développement économique, social, culturel et environnemental, la prise des mesures en faveur de la réconciliation nationale.

Une fin d’étape qui ouvre celle de la phase politique dont les travaux débuteront le 18 avril prochain. Cette phase regroupera 188 représentants de l’opposition et de la majorité qui vont débattre des questions liées aux quatre thématiques du Dialogue politique.

 


 
 
posté le 14-04-2017 à 10:59:44

Arnaud Engandji : «La production a augmenté de 20 à 30% sur Mboumba»

Peu après sa visite sur le site pétrolier de Mboumba, le 7 avril dernier, le patron de Gabon Oil Company (GOC) s’est confié à Gabonreview, avec lequel il fait le point de la situation. Cinq mois après la reprise du site à Total Gabon, Arnaud Engandji a notamment salué les performances du personnel, dans des conditions pourtant loin d’être optimales.

Le directeur général de la GOC. © Gabonreview

 

Gabonreview : Comment se porte le gisement de Mboumba?

Arnaud Engandji : Le site de Mboumba est notre premier site en production. Nous avons démarré à la fin du mois d’octobre, mais il y avait encore quelques éléments de passation de charges entre Total Gabon, la Direction générale des hydrocarbures (DGH) et Gabon Oil Company (GOC). Maintenant que nous sommes vraiment au contrôle des installations de Mboumba, il était donc important pour la direction générale d’aller toucher du doigt les réalités de nos opérateurs sur le site. D’autant que nous recevons régulièrement des plaintes du personnel, en rapport avec l’état dans lequel le site nous a été transféré.

Un moment de la visite. © Gabonreview

Quel est l’état réel du site ?

Ce que nous savons, c’est que ce champ a été opéré un moment avant que nous n’en prenions le contrôle. Mais il y a des normes de l’industrie faisant qu’un champ qui n’était pas à l’abandon, doit avoir un certain confort de vie. Ce qui n’est pas le cas, lorsque vous regardez la qualité des installations de vie de notre personnel. Il est évident que la base-vie est en total délabrement. Il nous faut donc agir vite et essayer de construire quelque chose de plus sain. Nous avons du personnel qui passe quasiment un mois plein dans ces conditions-là, c’est juste inacceptable.

D’un autre côté, vous avez des conditions de sécurité toutes aussi dégradées. Vous avez vu les impacts évidents sur l’environnement autour du champ. Il est également question d’initier des actions vis-à-vis de la tutelle et de Total Gabon, qui opérait sur le champ, pour nous assurer que les responsabilités des uns et des autres sont clairement définies ; et qu’en cas de responsabilité avérée que chaque partie les assume.

La situation la plus alarmante est celle du puits à gaz que nous avons visité, qui n’a pas été abandonné dans les normes. Certes, il n’est pas dans notre concession, mais sa proximité avec les opérations que nous menons représente un réel danger pour la sécurité de nos installations, mais également pour la vie de notre personnel sur site.

© Gabonreview

Dans l’urgence, quelles sont les solutions à envisager ?

Dans l’urgence, c’est d’abord nous assurer que nos agent travaillent dans des conditions de vie décentes, qu’ils aient un cadre agréable et adapté aux conditions de vie sur site. Ils sont éloignés de tout, il leur faut donc des commodités de base : une salle de télévision, une salle de lecture, une salle de sport, des couchettes confortables, etc. Lorsque vous passez 28 jours sur site, avec ce que cela impose comme travail, il est hors de question que vous dormiez dans des conditions inhumaines, comme celles que nous avons vues.

Nous allons réagir très vite, déjà pour parer au plus pressé : il va falloir trouver de l’équipement en urgence pour que le personnel puisse retrouver un certain confort, raser une moitié du camp pour construire à neuf. Pour ce qui est des aspects techniques, cela relève de discussions beaucoup plus franches avec Total Gabon et la tutelle pour établir les responsabilités.

Cinq mois après la reprise du site à Total Gabon, quel bilan en matière de production ?

Malgré les conditions dans lesquelles ils opèrent, nos agents ont réussi à augmenter la production de 20 à 30%. On passe ainsi d’une production de 1000 barils/jour, à une production de 1200, voire 1300 barils/jour. Il y a donc cette marque d’expertise et de compétence, le champ étant opéré à 100% par des nationaux. C’est un élément de fierté de dire que nous avons la capacité d’opérer, et de le faire de façon optimale. C’est la raison pour laquelle nous insistons sur la sécurité car, il serait inacceptable qu’on ait un incident sur ce site, alors que les opérateurs ont fait preuve du plus grand professionnalisme, juste parce qu’ils auraient hérité d’une situation catastrophique. Et d’aucuns avanceraient que la GOC n’a pas su gérer le site, alors que nous avons simplement hérité d’un espace laissé à l’abandon.

© Gabonreview

Au-delà de cet aspect, nous avons deux-trois projets. Notamment pour valoriser du gaz. Nous envisageons de faire venir un partenaire technique qui pourrait nous accompagner dans les opérations sur le site, de façon à bénéficier, d’une expertise, mais également, d’un niveau de financement beaucoup plus important que celui disponible pour GOC aujourd’hui. Ce sont là, quelques orientations pour l’avenir.

Le personnel du site est-il rassuré ?

Je tiens à saluer leur professionnalisme, mais surtout leur abnégation. Nous avons pu échanger sur leurs conditions de vie, mais le plus important pour eux, étaient les éléments de travail, de performance et de production. Ils ne s’apitoyaient pas sur leur sort, ce qui est tout à leur honneur. Il revient donc à la direction générale de s’assurer que l’élégance et le professionnalisme dont ont fait montre les employés, soient accompagnés par des réactions rapides pour améliorer leurs conditions de séjour et de travail sur site.

 


 
 
 

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