Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 12-04-2017 à 10:27:56

Petit clin d’œil d’Ali Bongo en vers la diaspora gabonaise du Trocadero

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo ONdimba a lancé mardi à Mouila (444 km au sud de Libreville) un petit clin d’œil en direction de la diaspora gabonaise de Paris qui manifeste très régulièrement sur la place du Trocadero contre sa réélection pour un second septennat.

« Nous invitons tous nos compatriotes qui passent leur temps toutes les semaines sur la place du Trocadero (à Paris en France, ndlr) à venir ici au Gabon voir le Gabon qui marche », a-t-il lancé dans une interview en marge de l’inauguration de l’usine d’huile de palme de Mouila.

Ali Bongo ONdimba a notamment invité ces gabonais dit de la diaspora « à venir chercher un emploi car lorsqu’ils décideront de revenir, ça sera trop tard ».

« Ce n’est pas sur la place du Trocadero qu’ils trouveront un emploi », a-t-il conseillé.

Depuis la fin du scrutin présidentiel du 27 août 2016, plusieurs gabonais protestent régulièrement à Paris pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « hold-up » ou « coup d’état électoral » perpétré par Ali Bongo Ondimba qui aurait été battu aux urnes par son principal rival politique Jean Ping.

Libreville soupçonne Jean Ping de disposer d’une cellule à Paris qui « finance » ces manifestations.

 


 
 
posté le 12-04-2017 à 10:27:05

Bilié-By-Nze : « Les enseignants gabonais sont les mieux payés en Afrique »

De passage à Abidjan (Côte d’Ivoire) dans le cadre de la 7e édition du forum Africa IT Télécom, le ministre gabonais de l’Économie numérique et de la Communication a accordé une longue interview au quotidien ivoirien Fraternité Matin. Au cours de cette interview, Alain-Claude Bilié-By-Nze déclare notamment que les enseignants gabonais reçoivent le meilleur traitement en Afrique.

Les enseignants gabonais poursuivent leur mouvement de grève qui dure déjà depuis plusieurs mois. Ils réclament de meilleures conditions de travail, la construction de salles de classe et le paiement des arriérés des primes. Malgré la crise sociale profonde observée dans l’éducation nationale, le porte-parole du gouvernement gabonais Alain-Claude Bilié-By-Nze, juge que les enseignants gabonais ne sont pas trop mal lotis.

Des primes pas si exceptionnelles que ça

Répondant aux questions de nos confrères, Alain-Claude Bilié-By-Nze a présenté le salaire des enseignants gabonais comme exceptionnel en Afrique. Il a par ailleurs présenté le paiement de primes liées à la correction des examens aux enseignants comme un privilège comme si cela n’existait pas ailleurs en Afrique.

« Les enseignants gabonais sont aujourd’hui, à ma connaissance, les mieux payés sur le continent. Au Gabon, lorsque les enseignants doivent corriger les épreuves de fin d’année, il faut payer au-delà de leur salaire, leurs vacances. », a-t-il déclaré.

Si cette déclaration demeure étonnante, il est cependant aisé de vérifier que le paiement des primes liées à la correction des examens est une pratique largement rependue en Afrique et ailleurs dans le monde.

Ainsi en France, les arrêtés du 13 avril 2012 (Éducation nationale) et du 9 août 2012 (Enseignement supérieur) fixent la rémunération des enseignants pour la participation aux travaux des jurys des examens et concours. Un article du Figaro.fr daté de juin 2013 indique que les correcteurs du baccalauréat en France seraient rémunérés à 5€ (3 300 FCFA) la copie.

Au Sénégal en 2014, les enseignants ont fait un mouvement d’humeur au motif que les primes de correction des enseignants correcteurs du baccalauréat session 2014 n’avaient pas été payées à temps.

En Côte d’Ivoire où Alain-Claude Bilié-By-Nze se trouve, l’État a payé 1,3 milliard FCFA en 2013 au titre des primes de correction (554 millions FCFA pour le BEPC et 735 millions pour le BAC). On retrouve également des primes similaires au Cameroun, au Mali, au Togo, au Burkina Faso ou encore au Tchad.

Le gouvernement espère un retour de l’accalmie sur le front social

Même si Alain-Claude Bilié-By-Nze reconnait que les braises sur le front social ne sont pas encore éteintes, il espère que les enseignants gabonais vont cesser leur grève. Pour lui l’État a fait les efforts nécessaires.

 « L’État a mobilisé les moyens et depuis la semaine dernière, ces primes sont entrain d’être payées. Nous espérons avoir une accalmie le plus rapidement possible et rattraper l’année scolaire et faire en sorte que dans les prochaines années, nous n’ayons plus de telles perturbations. », a-t-il déclaré.

Il n’est cependant pas sûr que l’appel à l’accalmie lancé par Alain-Claude Bilié-By-Nze soit entendu par les enseignants grévistes. Ceux-ci continuent de réclamer le rétablissement de leur centrale syndicale, la CONASYCED, suspendue par le gouvernement.

 


 
 
posté le 12-04-2017 à 10:25:29

Éducation nationale : Les préalables de la Conasysed

Avant toute reprise de négociations, les enseignants membres de la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed) exigent le rétablissement des salaires de 807 enseignants, la réhabilitation des 19 enseignants radiés et celle de la Conasysed «illégalement dissoute» depuis le 17 mars 2017.

Scène d’une assemblée générale de la Conasysed à Libreville en février 2017. © D.R.

 

Les enseignants membres de la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed) ont réaffirmé le 11 avril 2017, à la faveur d’une grande assemblée générale, la poursuite du mouvement de grève sur l’ensemble du territoire national. Selon ces derniers, l’effort consenti par le gouvernement à travers le paiement des vacations et de la prime d’incitation à la performance (PIP) du 2e trimestre 2015, serait insignifiant et sans effet pour espérer ramener les enseignats dans les salles de classes.

«Il n’y a que la Conasysed qui peut décider de suspendre, de lever ou non le mouvement de grève, parallélisme de forme oblige d’où la réhabilitation de la Conasysed s’impose préalablement. Fort de tout cela, l’assemblée générale, tout en attendant aussi l’issue de la saisine de la cour Constitutionnelle par le Bloc démocratique populaire (BDP) sur cette crise dans le secteur éducation, décide de la poursuite de la grève», a indiqué Louis Patrick Mombo, le Délégué général de la Conasysed sur sa page Facebook.

Pour les membres de la Conasysed, le gouvernement devrait faire plus pour espérer un retour de la sérénité propice aux véritables négociations, susceptibles de trouver des solutions durables à la crise du secteur éducation. Ils réclament le rétablissement des salaires «illégalement suspendus» de 807 plus, la réhabilitation des 19 enseignants radiés et la réhabilitation de la Conasysed «illégalement dissoute» depuis le 17 mars 2017.

L’assemblée générale demande l’ouverture des véritables négociations assorties d’un échéancier par rapport aux autres points du cahier de charges qui en compte une vingtaine.

 


 
 
posté le 12-04-2017 à 10:24:17

Immunorex DM28 : Pr Donatien Mavoungou, victime d’une cabale ?

Le chercheur gabonais serait victime d’une cabale menée par la concurrence en raison des résultats positifs de son produit visant à restaurer l’immunité des malades du Sida.

Le Pr Donatien Mavoungou, victime d’une cabale menée par les concurrents de l’Immunorex DM28 ? © D.R.

 

Pr Donatien Mavoungou, victime d’une cabale orchestrée par la concurrence ? Dans l’entourage du chercheur gabonais, certains se posent sérieusement la question. Un de ses proches, Michel-Paul Correa, directeur de l’Institut IDSRSI et partenaire du programme Immunorex depuis 1998, est récemment revenu sur les attaques lancées contre le produit Immunorex DM28, visant à restaurer l’immunité des malades du Sida. Dans un entretien accordé au site Sciences-net, publié le dimanche 9 avril, il a notamment regretté le retrait par les autorités congolaises du produit du marché en janvier 2016, d’autant que cette décision a été prise sur la base des doutes émises par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à la suite de l’enquête d’Olivier Hertel de Sciences & Avenir publié sur le site du magazine le 1er décembre 2016. Or, pour lui, il s’agissait plutôt d’une «grotesque et affligeante pseudo enquête uniquement à charge».

Un flacon d’Immunorex DM28. © D.R.

Et si Michel-Paul Correa a tenté de savoir «à qui profite le crime», le site Sciences-net, quant à lui, a décidé de mener la «contre-enquête» de celle du magazine Sciences et Avenir, dont le titre «SIDA : Des scientifiques renommés, impliqués dans un trafic de faux médicament entre la France et l’Afrique» lui est apparu «racoleur». Au terme de celle-ci, ses doutes quant à l’objectivité de son confrère se sont vite confirmés. Pour le site Sciences-net, l’Immunorex DM28 «a peut-être comme principal tort d’être 100% africain et de venir gêner une industrie qui génère chaque année plus de 18 milliards de chiffre d’affaires, uniquement sur le traitement du VIH. Sachant que sur les 40 millions de personnes infectées dans le monde (dont 2/3 uniquement pour l’Afrique) seulement 17 millions ont accès aux trithérapies». Dans la foulée, le directeur de l’Institut IDSRSI a annoncé des poursuites judiciaires à l’encontre d’Olivier Hertel en France.

N’empêche, comme il y a plus d’un an en RDC, le produit conçu par le Pr Donatien Mavoungou n’est pas en vente au Gabon après l’annulation par la direction du Médicament du ministère gabonais de la Santé en 2011, de son Autorisation de mise sur le marché (AMM). Dénommé à l’époque IM28, le médicament du biochimiste n’avait pas convaincu le Cenarest. Mais là encore, les proches du chercheur s’accrochent à une raison plutôt curieuse : «Nul n’est prophète dans son pays.» Pour Michel-Paul Correa, «certaines personnes ayant ou ayant eu quelques responsabilités ce sont employées à combattre le Pr Mavoungou». Ce dernier fait allusion à Daniel Franck Idiata (un linguiste) et Stéphane Iloko qui ont combattu âprement IM28.

 


 
 
posté le 12-04-2017 à 10:22:37

Affaire Santullo-Etat gabonais : Un ministre en fonction éclaboussé ?

Dans l’affaire qui oppose depuis plusieurs mois l’homme d’affaires italien à l’Etat gabonais, un ministre en fonction aurait des comptes à rendre après une supposée retro-commission touchée en décembre 2011.

Lequel de ces ministres a touché de l’argent provenant de Guido Santullo ? © D.R.

 

Après les anciens ministres du Pétrole et des Hydrocarbures Etienne Dieudonné Ngoubou, et de la Promotion des investissements Magloire Ngambia, accusés d’avoir diverti l’argent public, un autre ministre d’Ali Bongo devra-t-il bientôt se retrouver sous les verrous à «Sans-Famille» ? Pour l’hebdomadaire La Loupe, il ne fait pas de doute. Le journal privé réputé proche de l’opposition dite «radicale», espère en tout cas que ce membre du gouvernement, dont il n’a pas souhaité divulguer le nom (pour le moment), «au nom de la vérité et de la sincérité entre francs-maçons […] osera se dénoncer en allant avouer son forfait» au président de la République.

Guido Santullo, dirait-il la vérité ? © Gabonreview

Dans sa publication du mardi 11 avril, l’hebdomadaire affirme que le mystérieux ministre, encore en fonction, a été cité le 10 avril par le P-DG du Groupement Santullo-Sericom au Restaurant le Sud à Paris. «J’ai dit au président Ali Bongo que je n’ai rien donné à Magloire Ngambia. Par contre, il est venu manger chez moi, au même titre que certains membres de son cabinet, les pâtes italiennes», aurait déclaré l’homme d’affaires italien Guido Santullo, comme pour défendre l’ancien ministre de l’Economie inculpé pour détournement de deniers publics le 10 janvier 2017.

S’agissant du ministre cité, l’opérateur de BTP que l’on dit soumis à des pressions fiscales par la Direction générale des impôts (DGI) et de la Cour des comptes du Gabon, aurait déclaré : «J’ai effectivement donné, lors des élections législatives organisées le 17 décembre 2011 au Gabon, 250 millions de francs CFA et une très importante quantité de marbre à (…) qui est l’ami personnel du président de la République et actuellement membre du gouvernement. Voilà la vérité !» Alors que rien n’est avéré jusque-là, bien que promettant de dire toute «la vérité» sur cette affaire dans ses prochaines publications, l’hebdomadaire La Loupe se demande si Ali Bongo aura «le courage de sanctionner ce ministre». Toutefois, rien ne dit que le patron de Santullo-Sericom, s’il a bien tenu ces propos, ne tente pas de se dédouaner, alors qu’une enquête sur de possibles surfacturations par son entreprise, liées à certains chantiers, est en cours à Libreville.

 


 
 
 

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