Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 12-04-2017 à 10:19:09

Agro-industrie : Ali Bongo inaugure l’usine de l’huile de palme de Mouila

Destinée à asseoir la stratégie de mise en place d’une filière agro-alimentaire gabonaise à vocation exportatrice, l’usine transformation d’huile de palme de Mouila a été inaugurée ce 11 avril.

Ali Bongo procédant à la coupure symbolique du ruban à l’entrée de l’usine, le 11 mars 2017 à Mouila. © Gabonreview

 

Yves-Fernand Manfoumbi lors de son allocution. Vues des officiels, du site et de produits issus de la transformation du palmier à huile de Mouila. © Gabonreview

Le chef-lieu de la province de la Ngounié (Sud-est) a ajouté le dernier chainon de son industrie du palmier à huile, avec l’inauguration par le chef de l’Etat, d’une usine de transformation de l’huile de palme, ce 11 avril à Mouila. Evaluée à 22 milliards de francs CFA, cette usine découlant du partenariat entre Olam et l’Etat gabonais, permettra ainsi d’asseoir la stratégie de mise en place d’une filière agro-alimentaire gabonaise à vocation exportatrice.

«Sur la longue marche vers l’émergence de notre pays, ceci est une étape cruciale : après l’étape d’Awala, voici une deuxième usine complétant le projet que nous avons pour l’huile de palme», s’est réjoui le chef de l’Etat, peu après l’inauguration du site. «Cinq ans après la première campagne de planting, nous récoltons et nous transformons, ça c’est le Gabon qui gagne», a poursuivi Ali Bongo, convaincu que dans une dizaine d’années, les revenus issus du palmier à huile renfloueront les caisses de l’Etat, au même niveau que le pétrole aujourd’hui.

La plantation et l’usine ont été développées dans le cadre de la table ronde pour le développement durable des cultures du palmier à huile. Le produit fini qui en découlera sera ainsi certifié RSPO, garantissant une huile de qualité, respectant les standards du label. Pour le ministre de l’Agriculture, la matérialisation de ce projet répond à l’ambition du chef de l’Etat de faire de l’agriculture, le premier moteur de croissance, le premier levier de la diversification et le premier gisement d’emplois de l’économie nationale.

«L’objectif que vous avez fixé, est d’assurer la sécurité alimentaire de notre pays et de faire du Gabon un exportateur majeur de produits agricoles tropicaux», a déclaré Yves-Fernand Manfoumbi, rappelant que l’ambition du chef de l’Etat est de faire du Gabon, le 3e producteur mondial d’huile de palme à l’horizon 2020.

Un projet salué par les personnalités locales, en tête desquelles le président du conseil départemental de Tsamba-Magotsi. «Cette unité de production, considérée comme la plus importante de la sous-région, a créé des milliers d’emplois, permettant à nos concitoyens de sortir de la précarité. Elle va contribuer au développement socio-économique de notre pays», s’est réjoui Mathias Manfoumbi.

D’une superficie de 17 hectares, l’usine traitera 90 tonnes métriques de régimes de palmier par heure avec, à la clé, une production de 138 700 tonnes métriques d’huile de palme brute par an. Le directeur des ressources humaines d’Olam Palm Mouila, Judo Boudinga, a indiqué que l’unité de production va générer 120 emplois supplémentaires, en plus des 12 000 déjà créés par Olam sur l’étendue du territoire national.

Par ailleurs, a ajouté Judo Boudinga : «l’usine permettra de créer encore plus de richesse locale en augmentant le pouvoir d’achat de la province, mais aussi de développer les compétences des nationaux via la formation et l’apprentissage de nouveaux métiers». Le site de Mouila, au sein duquel est implantée l’usine, est une concession de 90 850 hectares, dont 39 000 plantés de palmiers à huile. C’est la seconde usine d’Olam Gabon après celle d’Awala, à Kango, dont les activités ont démarré en décembre 2015.

 


 
 
posté le 11-04-2017 à 09:58:57

Olam inaugure mardi sa plus importante usine d’huile de palme d’Afrique

Le groupe agro-industriel singapourien Olam met officiellement en service son usine d’huile de palme de Mouila, sa plus grande jamais construite par le groupe en Afrique, a appris un envoyé spécial de Gabonactu.com dans la localité.

L’usine trône au cœur de la palmeraie de Mboukou, à 19 km de la ville de Mouila. Elle est donc encerclée par la matière première nécessaire à son bon fonctionnement. A plein régime, l’usine aura une capacité de 90 tonnes d’huile de palme rouge par heure. Par an, l’usine produira 138 700 tonnes d’huile de palme.

Le coût total du projet est de 39,6 millions de dollars US. Sa construction a été lancée en décembre 2015.

Olam rêve de faire du Gabon le plus grand exportateur d’huile de palme en Afrique. L’entreprise investie énormément pour atteindre cet objectif.

Dans la région de Mouila, Olam  dispose d’une concession de 100 000 ha répartie en trois lots. 38 300 hectares (ha) sont déjà  plantés. 5000 le seront dans les semaines qui suivent. 5 365 ouvriers agricoles gabonais dont 1 672 femmes  y travaillent. Ils bénéficient de l’expertise technique des asiatiques, grands spécialistes du palmier à huile.

A terme, ces experts asiatiques cèderont leurs postes à des nationaux, soutient l’entreprise devenue l’un des principaux employeurs de la province après l’Etat.

Lancée en 2012,  la palmeraie de  Mouila a démarré sa phase de récolte en fin 2016. Les premières récoltes ont permis le démarrage de la phase expérimentale de l’usine. L’huile rouge qui sortira de cette usine est un produit très recherché dans le monde pour la fabrication des produits dérivés de l’industrie alimentaire et cosmétique.

Selon une source bien informée, le ruban symbolisant l’inauguration officielle de l’usine sera coupé par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba en présence de plusieurs autorités locales.

 


 
 
posté le 11-04-2017 à 09:54:03

Union nationale : Conseil de discipline pour Jocktane, Eyogo Edzang et Marcel Biko’o

Le parti dirigé par Zacharie Myboto entend demander des explications aux trois militants qui prennent part actuellement au dialogue politique national initié par Ali Bongo, dont il a officiellement décliné l’invitation il y a plusieurs mois.

Mike Steeve Jocktane, vice-président de l’UN, traduit en conseil de discipline. © D.R.

 

La participation du député de Bitam Patrick Eyogo Edzang, du vice-président Mike Steeve Jocktane et de l’ancien coordonnateur adjoint du Mouvement national des jeunes Marcel Biko’o Moussavou à la «parodie de dialogue» appelé par Ali Bongo est considéré par Zacharie Myboto comme «un acte d’indiscipline portant atteinte à la cohésion du parti». Aussi, le président de l’Union nationale (UN) entend-t-il sévir. Dans une note adressée aux militants, datée du 6 avril 2017, il les a informé de ce que «le bureau national a décidé de la convocation du conseil de discipline et du mérite pour statuer sur les cas» de ces trois militants. Aucune date n’a encore été officialisée pour ce conseil. En attendant, les concernés préparent déjà leurs arguments.

Patrick Eyogo Edzang, trésorier général de l’UN, traduit en conseil de discipline. © D.R.

Du côté de Patrick Eyogo Edzang, jusqu’à lors trésorier général de l’UN, l’argument de défense devrait être le même : sa démarche n’engage pas l’Union nationale, ainsi qu’il l’avait déjà indiqué en mars dernier alors qu’il annonçait sa participation à la phase politique du dialogue. Frappé d’inéligibilité pour cinq ans, le député de la commune de Bitam avait dit participer à ces assises pour «essayer de négocier, de discuter» pour que la sanction qu’il a écopée «ne puisse plus se reproduire à l’avenir». Il disait y aller pour «faire sauter cette décision politique injuste» à son encontre.

Pour Mike Jocktane, l’argument devrait être moins personnel. «Il n’y a pas d’autres solutions, il faut que les Gabonais acceptent de se mettre ensemble autour d’une table pour discuter et définir les contours du Gabon nouveau», au sortir des évènements du 31 août 2016. C’est ainsi que l’évêque et vice-président de l’UN, chargé de la supervision des secteurs santé, travail et emploi, avait expliqué dans une vidéo diffusée le 25 mars sur le site dédié au dialogue, sa participation à ces assises. Se présentant toutefois comme un des responsables de l’UN sans dire si c’est au nom du parti qu’il prenait part aux assises, Mike Jocktane entend faire des propositions sur «la bonne gouvernance électorale», qu’il tient pour responsable de la crise politique, économique et sociale actuelle.

Marcel Biko’o Moussavou, ancien coordonnateur adjoint du Mouvement national des jeunes. © D.R.

Le dernier concerné, Marcel Biko’o Moussavou, membre du Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo), se défend d’avoir participé à la phase citoyenne du dialogue national au compte de l’Union nationale. Sa déclaration du 2 avril, dans le panel consacré à la consolidation de la paix et la cohésion nationale, il l’a faite dans le cadre de l’Association jeunesse en action, dont il est le responsable. De plus, son intervention menée sur la base d’un questionnement, visait «la conquête d’un Etat nation», au travers de «la prise de mesures en faveur de la réconciliation nationale».

De leur côté, la ministre et ancienne vice-présidente Estelle Ondo et l’ancien coordonnateur national du Mouvement des jeunes de l’UN, Ghislain Ledoux Mbovoue Edou, n’ont pas cessé de contester leur exclusion du parti. Samedi 8 avril, les deux anciens militants ont entretenu les populations de la Cité de la caisse à Libreville sur «les exclusions arbitraires, les pratiques antidémocratiques et l’exercice de la dictature» supposément en cours au sein de l’UN.

 


 
 
posté le 11-04-2017 à 09:48:18

Dialogue national: Les mises au point de Nkea avant la phase II

Qui est invité à la phase politique ? Quelle est la portée juridique des décisions issues de ce dialogue? Comment seront traitées les contributions des acteurs des deux phases du dialogue national ? C’est autant d’interrogations qui ont nécessité les clarifications du ministre en charge du dialogue national, Francis Nkéa, le 10 avril 2017.

Le ministre en charge du Dialogue national, Francis Nkéa, lors de ses explications. © Gabonreview

 

Pour que nul ne l’ignore et ne dise ne pas avoir été renseigné sur le format retenu pour la seconde phase du dialogue national consacrée aux acteurs politiques, le ministre en charge de ces discussions «sans tabou», s’est permis le 10 avril 2017, quelques clarifications sur la qualité des participants, ainsi que sur l’avenir réservé aux propositions qui sortiront de ces échanges censés panser les plaies nées de la crise post-électorale de 2016.

Selon le Francis Nkea, afin d’éviter le double emploi, les acteurs ayant participé à la phase citoyenne n’ont pas besoin de se réinscrire à la phase politique, du fait que «leur contribution sera prise en compte au même titre que celles de la seconde phase du dialogue».

Une dispense que les acteurs de la société civile ne semblent pas épouser au point de conditionner la remise du rapport final de leurs travaux, à une garantie de participation aux débats des politiciens. Une attitude un peu surprenante que le ministre en charge de ces discussions, a assimilé au «besoin de plus de per diem».

S’agissant de l’issue des contributions des acteurs des deux phases du dialogue national, celles-ci pour être applicables et obligatoires, devront être introduites, dans l’ordonnancement juridique du pays, pour qu’elles soient converties en textes de loi. «Ce ne pas ce qui va ressortir directement des synthèses et des rapports de la phase citoyenne ou ce qui ressortira directement de la phase politique qui fera l’objet des textes législatifs et règlementaires. Il se trouve que les pays a des institutions en place. Ce sont ces institutions qui vont procéder au filtre pour retenir les décisions à prendre», a précisé Francis Nkea, assurant que ces décisions revêtiront un caractère consensuel.

La seconde phase du dialogue national enregistre la présence de 54 partis politiques aussi bien de l’opposition et de la majorité s’ouvrira le 12 avril 2017 pour se clôturer le 10 mai prochain.

 


 
 
posté le 10-04-2017 à 10:58:09

Gestion des finances publiques : Le Gabon peut mieux faire


Le rapport d’évaluation de la performance du système de gestion des finances publiques du Gabon a été remis, vendredi 7 avril, au ministre du Budget et des Comptes publics. En dépit de quelques points positifs, celui-ci recommande aux autorités de la rigueur dans la gestion de l’argent public.

Mathias Otounga Ossibadjouo (droite) a reçu le rapport des mains de Gwenaelle Suc, le 7 avril 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Après dix jours de travaux à Libreville, les membres du Département des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI) ont officiellement remis, vendredi 7 avril, le rapport d’évaluation de la performance du système de gestion des finances publiques à Mathias Otounga Ossibadjouo, le ministre du Budget et des Comptes publics. Dans ce document établi selon la méthodologie Pefa (Public expenditure and financial accountability ou Programme d’examen des dépenses publiques et d’évaluation de la responsabilité financière), «on constate qu’en trois ans, il y a eu des domaines sur lesquels (le Gabon) a avancé ; il y a eu des réformes menées, mais que ces reformes restent à poursuivre et surtout qu’elles puissent être soutenues par une consolidation des fondamentaux du système (de gestion actuellement en place)», a noté Gwenaelle Suc, la chef de mission Pefa et représentante du FMI.

Parmi les points à améliorer dans la gestion des finances publiques, la mission du FMI invite les autorités gabonaises à être irréprochables sur «l’exécution de la dépense, la qualité de la comptabilité, et l’information budgétaire et financière». Pour le Gabon qui avait déjà été évalué en 2013, beaucoup d’efforts ont été faits pour se mettre aux normes. «Sur un certain nombre de critères, nous sommes aux normes ; par rapport à d’autres, nous pouvons nous améliorer et nous allons saisir l’appui du FMI pour améliorer notre performance», a réagi Mathias Otounga Ossibadjouo, disant être «satisfait» du rapport basé sur 31 indicateurs, couvrant l’ensemble des composantes de la gestion des finances publiques, de la préparation du budget jusqu’à son exécution, puis son contrôle.

Dans un communiqué daté du 30 mars dernier, l’Union européenne (UE) avait expliqué que les résultats du rapport concernent l’évaluation de la performance de la gestion des finances publiques principalement par les administrations du ministère de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement, et du ministère du Budget et des Comptes publics. Ceux-ci s’appuient également sur des échanges avec les membres des commissions des finances de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la Cour des comptes et les bailleurs de fonds. Selon l’UE, «les résultats de cette évaluation contribueront à affiner les stratégies de réforme, et enrichiront le dialogue sur la gestion des finances publiques prévu par le protocole d’entente conclu entre le gouvernement gabonais, l’Union européenne et le FMI relatif au projet Pagos».

 


 
 
 

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