Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 10-04-2017 à 10:55:05

Crimes financiers : «Il faut maintenant sanctionner !»


Après la transmission aux autorités judiciaires de quatre dossiers devant faire l’objet de poursuites, le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) a émis le vœu que les personnes reconnues coupables de crimes financiers soient sanctionnées.

Dieudonné Odounga Awassi, président de la CNLCEI. © D.R.

 

Interrogé récemment par Radio Gabon, Dieudonné Odounga Awassi a dit de ne pas être là «pour faire le bilan» de ses prédécesseurs. Mais surtout, quatre ans après sa nomination à la tête de la CNLCEI, il n’entend pas donner d’ordres à qui que ce soit, y compris au procureur de la République de Libreville à qui il a transmis, il y a quelques jours, quatre dossiers liés aux soupçons d’infraction dans le cadre de la gestion de l’argent public. Pourtant, il voudrait bien que l’action publique s’accélère et que les coupables paient pour leurs actes.

«Il faut maintenant sanctionner», a exhorté Dieudonné Odounga Awassi, avant d’assurer que «si nous laissons ce fléau (prendre de l’ampleur sans sévir), tous les efforts que nous sommes en train de faire pour notre pays sont voués à l’échec». Semblant se défendre de donner de leçon à ses prédécesseurs, dont aucun n’était allé jusqu’à saisir la justice à la suite des saisis et alertes de plusieurs ONG nationales, le président de la CNLCEI a justifié son initiative par «la règle sacrosainte du fonctionnement de l’administration qu’est la continuité du service public». Toutefois, il n’a pas manqué de confier qu’aucune action similaire n’avait été envisagée par ses devanciers. «Quand je suis arrivé, je n’ai vu dans aucune archive de la Commission qu’il avait un ou plusieurs dossiers transmis au parquet.»

Pourtant, ce ne sont pas des raisons pour le faire qui auraient manqué aux anciens responsables de la Commission. Les conclusions des enquêtes économiques et financières menées par le bureau actuel ont montré que, entre 2006 et 2012, plus de la moitié du budget de l’Etat, environ 2 760 milliards de francs CFA, s’est volatilisée. Sur cette même période, a indiqué la CNLCEI, 600 milliards de francs ont été frauduleusement payés aux fournisseurs par l’Etat, via la direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP).

Dans un communiqué publié il y a deux semaines, la CNLCEI avait précisé que «les affaires (examinées en séance de travail du 31 janvier au 8 février 2017) concernent les fêtes tournantes, les marchés publics, et la gestion des crédits de fonctionnement des administrations. Y sont épinglées, les personnes physiques et morales issues des secteurs public/privé impliquées dans la chaîne de réalisation des prestations». Sur les quatre dossiers retenus et transmis au parquet de la République, deux nécessiteraient un approfondissement d’enquête et un dossier aurait été proposé au rejet.

 


 
 
posté le 10-04-2017 à 10:53:48

MOUVEMENT SOCIAL : PRÉAVIS DE GRÈVE AUX DOUANES


En Assemblée générale le 4 avril dernier, les agents des douanes regroupés au sein de quatre intersyndicales que sont le Snad, Synatrad, Transparence et Synaperdouane ont déposé auprès des autorités de tutelle un préavis de grève qui va du 7 au 17 avril.

 

La décision fait suite à l’Assemblée générale tenue le 4 avril dernier par laquelle, les agents des douanes réunis au sein des Snad, Synatrad, Transparence et Synaperdouane réclament la révision de leur statut particulier, le paiement « immédiat » des arriérés de primes et des formations à l’école de préparation aux carrières administratives (EPCA).

Suivant donc les textes régissant le droit de grève au Gabon, le préavis du mouvement qui va du 7 au 17 avril vise à attirer l’attention des autorités de tutelles. Sans effet concret à l’issue de cette période, le mouvement devrait avoir une portée plus dimensionnelle qu’il ne l’est. Ce n’est toutefois pas un fait nouveau aux douanes.

 


 
 
posté le 10-04-2017 à 10:52:48

DIALOGUE POLITIQUE : « LE WOLEU-NTEM DIT OUI ! »

Tel est le message lancé par une faction de filles et fils du Nord, réunis samedi dernier à la place des fêtes d'Oyem, chef-lieu de ladite province.

 

« LE Woleu-Ntem dit oui au dialogue national inclusif appelé par le président Ali Bongo Ondimba. » C’est le message qu’une importante faction de filles et fils de cette province a fait passer samedi dernier, à travers un grand rassemblement, à la place des fêtes d’Oyem, chef-lieu de ladite région. Ils sont venus des cinq départements de la province marquer leur adhésion à ce dialogue convoqué par le chef de l’Etat, qui se tient présentement au stade d'Angondjé dans la commune d'Akanda, au nord de Libreville.

 

A la tête des manifestants, le gotha politique de la province, dont des responsables du Parti démocratique gabonais (PDG). Etaient également présents à cette rencontre qui s’est voulue républicaine, les autres composantes sociopolitiques de la localité.

 

Le vénérable Joseph Nsi Mba (PDG) a lu la motion de soutien de la majorité, quand Carine Ayitho (Union nationale) a salué pour l’opposition un dialogue « qui répond à une forte attente des partis politiques regroupés au sein du Conseil national de la Démocratie ». La rencontre a été rehaussée par la présence du ministre d’Etat en charge du Dialogue politique, Me Francis Nkéa Nzigui, par ailleurs fils de la province.

 


 
 
posté le 10-04-2017 à 10:51:21

CONFÉRENCE DU PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT : AU SUJET DE "JEAN PING"

Au cours de sa traditionnelle conférence de presse, le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement, n’a pas manqué de rappeler que les principaux acteurs ayant gravité autour de l'opposant au régime, Jean Ping, ont, depuis, tourné casaque.

Alain-Claude Bilie-By-Nze a animé, hier, au stade d'Angondjé, dans la commune d'Akanda, sa traditionnelle conférence de presse. Occasion pour lui de revenir sur la participation de certains membres de l'opposition dite radicale au dialogue politique et les accusations portées contre la présidente de la Cour constitutionnelle, par des médias hexagonaux. Il est également revenu sur l'actualité présidentielle de la semaine.

 

 

« La galaxie Ping est devenue, aujourd'hui, une constellation d'astres éteints », a chargé le membre du gouvernement, répondant à la question d'un journaliste. Pour lui, le fait que René Ndemezo'Obiang et Jonathan Ntoutoume de Démocratie nouvelle (DN), Mike Jocktane et Estelle Ondo de l'Union nationale (UN), Thierry d'Argendieu Kombila et d'autres acteurs (Cercle Oméga) majeurs de la campagne présidentielle de Jean Ping, ont décidé d'aller au dialogue est l'illustration de l'échec de son « fameux plan B ». Car, a-t-il poursuivi, « lorsque vous avez votre directeur de campagne, vos porte-parole et des cadres importants de votre entourage qui s'en vont, c'est qu'ils ne croient plus au plan B ».

 


 
 
posté le 10-04-2017 à 10:50:04

Pétrole : La GOC et les chantiers de Mboumba


Mise au fait des difficiles conditions de vie et de travail des employés de ce gisement pétrolier, le 7 avril dernier, la direction générale de Gabon Oil Company (GOC) a promis y mettre du sien pour changer la donne.

Arnaud Engandji (extrême droite) dubitatif sur la qualité des installations du gisement pétrolier de Mboumba, le 7 avril 2017 sur le site. © Gabonreview

 

Maintes fois interpellée par les employés en poste sur le site pétrolier de Mboumba, le directeur général de Gabon Oil Company (GOC) y a effectué une descente, le 7 avril dernier. Tour à tour, les employés ont ainsi exposé leurs difficultés à Arnaud Engandji. Difficultés axées, en grande partie, sur les commodités de vie avec le logement en premier plan.

Au niveau de la base vie, où vit le personnel, les installations sont quasiment dégradées. «Les installations que nous reprenons aujourd’hui étaient opérés par une autre société (Total Gabon, ndlr). Ce ne sont pas des installations neuves», a confié un responsable sur le site. «Si certaines installations sont encore dans un état acceptable, d’autres nécessitent absolument une intervention», a déclaré Patrick Nguia, imputant clairement l’état actuel de la base-vie à l’ancien opérateur du site de Mboumba.

«Avant notre arrivée, il n’y avait plus de plan de maintenance, ce qui explique la dégradation progressive de ces équipements», a affirmé le responsable de la GOC. Même son de cloche au niveau de l’eau, où la compagnie pétrolière use de prouesses pour approvisionner le personnel. «La présente unité de traitement est vieille et défectueuse, fonctionnant par la force de nos interventions. Les équipements sont à changer», a expliqué Patrick Nguia, soulignant que l’eau traitée sur site est destinée uniquement aux travaux domestiques.

Cette dégradation des équipements concerne également les outils de travail. Les agents sur site ont ainsi évoqué la mauvaise qualité des équipements, tout comme celle des compteurs de production. Sur ce point, il a été mis en lumière un écart flagrant de 400-500 barils, entre la valeur à l’exploitation et le potentiel du gisement pétrolier de Mboumba.

Sur la question de l’eau, les agents ont souhaité disposé d’appareils portatifs en matière d’analyse, à défaut d’un laboratoire en bonne et due forme ; mais aussi d’équipements d’intervention de sécurité. Concernant l’aspect sécuritaire, les employés ont aussi souhaité que la forêt soit dégagée de 12 mètres autour du site, pour limiter les risques de rencontre avec des animaux potentiellement dangereux (panthères et pythons, notamment).

Attentif à ces doléances, le patron de la GOC a promis y mettre du sien pour apporter des solutions à chacune d’elles. Dans l’urgence, Arnaud Engandji a promis améliorer l’environnement de travail, avec des logements plus décents et durables. «On vous mettra dans de meilleures conditions», a-t-il affirmé. Dans l’immédiat, pour saluer la performance, l’abnégation et le professionnalisme des agents sur site, la direction générale leur versera, sous 10 jours, un bonus exceptionnel.

Par contre sur les questions de sécurité et maintenance, notamment, le patron de la GOC a souligné que leur traitement prendra plus de temps. Car, a-t-il souligné : «Il sera tout aussi question de répartir les responsabilités sur l’état actuel du site».

 


 
 
 

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