Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 06-04-2017 à 09:43:15

Opportunités d’affaires : Une délégation chinoise en prospection au Gabon


En réponse à l’invitation adressée en décembre dernier par Ali Bongo, lors d’une récente visite en Chine, une délégation d’hommes d’affaires chinois séjourne dans le pays depuis le 3 avril dernier, pour proposer des investissements dans plusieurs domaines.

Les officiels lors de la rencontre sectorielle avec la CPG, le 5 avril 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Une soixantaine d’investisseurs représentant 27 entreprises chinoises séjournent à Libreville du 3 au 7 avril 2017, dans l’optique de saisir les opportunités d’affaires qu’offre le Gabon dans divers domaines. Ces entreprises essentiellement portées sur les secteurs bois, mines, pêche, banque, tourisme d’affaires, ont conclu au menu de cette visite d’affaires, plusieurs rencontres sectorielles avec les administrations publiques et privées.

Ce 5 avril à Libreville, la délégation conduite par le Président directeur général (P-DG) de la société Yihua entreprise group, Liu Shaoxi, a rencontré le patronat gabonais, en présence de trois membres du gouvernement venus verser une contribution éclairée dans l’état des lieux des secteurs d’activités à leurs charges.

En prenant part à ces travaux au déroulé interactif, la partie gabonaise a présenté les opportunités d’investissement offert par le Gabon, procédé à la présentation des marchés cibles dans ce contexte de conjoncture économique avec en ligne de mire la relance de l’économie, de même qu’elle a fait la promotion des projets prioritaires en partenariat public- privé.

© Gabonreview

Le ministre des Mines, Christian Magnagna, le ministre du Pétrole, Pascal Houangni Ambourouet, et le ministre délégué au Commerce, Irene Lindzondzo, a chacun livré la teneur du potentiel pouvant intéresser les hommes d’affaires chinois dans leurs secteurs respectifs. Des présentations sommaires ayant suscité des questions de la part des hommes d’affaires chinois, démontrant leur intérêt à investir.

Cette rencontre a notamment permis au président du patronat gabonais, Alain Bâ Oumar de rappeler l’enjeu de la rencontre. Pour lui, « la crise économique que subit notre pays actuellement, nous oblige à rechercher des sources alternatives de financement de partenariats, donc à diversifier nos partenaires. La Chine est un réservoir important de partenaires, de financements, de technique, de savoir-faire pour notre économie».

Dans cette optique, le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG) a assuré que sa structure regorge également d’entreprises en quête de «ressources de financements altératifs, qui recherchent des partenaires qui cherchent à vouloir densi fier ses ressources. Et les hommes d’affaires chinois qui nous rendent visite peuvent nous apporter certaines des solutions que nous recherchons».

Réceptive, la partie chinoise s’est montrée très intéressée sur l’immense potentiel du pays. Une collecte d’informations pertinentes sur l’environnement des affaires, les marchés cibles et les contacts clés, lesquels ont orienté leurs questions. Ce qui a donné lieu à une séance de travail B2G et B2B pour nouer des partenariats et capter de façon pragmatique des possibilités d’investissements.

 


 
 
posté le 06-04-2017 à 09:41:39

CONSEIL PRÉSIDENTIEL SUR LES INFRASTRUCTURES : HARO SUR UN GOULOT D'ÉTRANGLEMENT DANS LA DÉPENSE PUBLIQUE

Le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, a présidé hier au palais de la présidence de la République, la réunion du Conseil présidentiel sur les infrastructures avec les différents acteurs du secteur.

Un Conseil présidentiel sur les infrastructures a eu lieu au palais de la présidence de la République. C'est le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, qui a présidé hier cette réunion importante. Au menu, la situation des infrastructures au Gabon.

 

D'entrée, le numéro un gabonais a rappelé que la construction des infrastructures constitue un des fondements du plan stratégique Gabon émergent afin de parvenir à l'émergence à l'horizon 2025. Tout en indiquant que, pour sa mise en œuvre, le Gabon s’est doté d’un cadre de planification des infrastructures dit Schéma Directeur National d’Infrastructures.

 

Toute chose lui ayant permis de mettre en avant les projets réalisés, à l'origine de l'augmentation significative du linéaire des routes bitumées sur l’ensemble du territoire national. Tout comme la réhabilitation et le renforcement des infrastructures scolaires et sanitaires, la construction de nouveaux hôpitaux de rang international, entre autres.

 

Toutefois, ladite réunion aura été l'occasion de soulever certains écueils en rapport avec la mise en œuvre simultanée d’un trop grand nombre de projets sans réelle programmation par les ministères concernés. Au point de constituer un goulot d’étranglement dans l’engagement de la dépense publique et un dépassement des capacités réelles d’investissement de l'Etat.

 


 
 
posté le 06-04-2017 à 09:40:37

Statistiques : 30,7 milliards de FCFA pour renforcer le système national

Le Gabon va bénéficier d’un prêt de 50 millions de dollars, alloué par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), pour le projet de développement de la statistique dans le pays.

© neurocogtrials.com

 

Réuni en mars dernier à Washington, le conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un prêt de 50 millions de dollars (plus de 30,7 milliards de francs CFA), alloué au Gabon par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Un financement destiné à renforcer le système statistique national.

En effet, le projet de développement de la statistique au Gabon comblera le manque de données clés, tout en améliorant la production et les pratiques de diffusion des statistiques. Il devrait ainsi aboutir à une meilleure prise de décisions sur la base d’éléments probants ainsi qu’à de meilleurs résultats sur le plan du développement.

«Les capacités statistiques du Gabon sont très faibles, et elles se sont même dégradées au cours de la dernière décennie. Les utilisateurs nationaux et internationaux ne cessent de réclamer des statistiques plus récentes», a soutenu la responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Gabon. «Ce projet renforcera les capacités du pays pour la production et la diffusion de ces informations», affirmé Sylvie Dossou.

A travers ce projet, l’institution de Bretton Woods soutient également la réforme institutionnelle du système statistique, engagées par les autorités gabonaises il y a quelques années. Les principaux bénéficiaires seront le système statistique national, l’État et la population. Selon la Banque mondiale, le système statistique pourra ainsi mener des activités de production et de coordination, et le personnel accroître ses compétences.

Par ailleurs, les agents de la direction générale de la statistique travailleront dans de meilleures conditions et avec un système de gestion plus adapté. «L’amélioration de l’information statistique permettra aux ministères, mais aussi aux partenaires de développement, de disposer d’un système de gestion efficace», a ainsi déclaré un statisticien et responsable du projet à la Banque mondiale.

Selon Abdoullahi Beidou, l’objectif visé est de parvenir à de meilleurs résultats de développement, «grâce à des chiffres plus précis et communiqués rapidement, en particulier sur la pauvreté, l’inflation, le produit intérieur brut, la santé, l’emploi et l’agriculture».

Concrètement, le premier volet du projet consistera à améliorer la collecte des données, ainsi que la production et la diffusion des statistiques. Plus précisément, il vise à remédier aux lacunes les plus graves en matière de disponibilité des données, à étoffer et améliorer l’établissement des statistiques, à rendre celles-ci plus accessibles et à mieux les diffuser.

Le deuxième volet, quant à lui, renforcera les capacités techniques globales et les compétences du personnel, parallèlement à la modernisation de l’infrastructure, surtout au sein de la nouvelle agence statistique nationale. Le troisième volet, enfin, soutiendra la mise en œuvre de la réforme institutionnelle et veillera à l’adéquation des capacités de gestion du projet.

 


 
 
posté le 06-04-2017 à 09:39:19

Hausse des prix : Les recadrages de Régis Immongault sur la CSS

Alors que la récente flambée des prix de certains produits de consommation est attribuée à l’entrée en vigueur de la Contribution spéciale de solidarité (CSS), le 15 mars dernier, le ministre de l’Economie a tenu à recadrer les choses. Dans le communiqué du 4 avril dernier, publié in extenso, Régis Immongault a notamment signifié que cette hausse des prix était injustifiée.

Régis Immongault Tatangani, ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement. © Gabonreview

 

Communiqué de presse

La Loi de Finances 2017 a mis en place la Contribution Spéciale de Solidarité (CSS), avec comme date de prise d’effet au 15 mars 2017. La CSS est une contribution destinée au financement du Fonds des Gabonais Economiquement Faibles (GEF) administré par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS).

Elle fait suite au dialogue entre le Gouvernement et le secteur privé qui a abouti à la signature d’un protocole d’accord entre le Gouvernement et le patronat en mars 2016. En application des dispositions de ce protocole, un Comité interministériel a été institué et de nombreux échanges ont été engagés avec les représentants de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) tous secteurs confondus.

La mise en place de la CSS est donc une décision consensuelle guidée par la nécessité de marquer la solidarité des acteurs économiques, au premier rang desquels l’Etat, les entreprises et surtout les ménages, vis-à-vis de compatriotes dont la situation de précarité ne permet pas une couverture sociale et sanitaire de qualité, sans un appui financier adapté.

La création de la CSS vise à titre principal deux objectifs. En premier, il s’agit de rétablir l’équité fiscale en répartissant la charge fiscale sur l’ensemble des agents économiques et non plus exclusivement sur les opérateurs du secteur de la téléphonie mobile.

En effet, depuis août 2008, les seuls les entreprises du secteur de la téléphonie mobile contribuait eu financement du GEF. Ainsi, 10% du montant du coût des consommations de téléphone via le mobile étaient reversés au titre de la Redevance Obligatoire d’Assurance Maladie (ROAM). Sur la période 2009 à 2016 c’est en moyenne 11 milliards de FCFA de recettes recouvrées au titre de la ROAM que les seuls opérateurs de la téléphonie mobile ont supporté chaque année. Fort de ce caractère inéquitable, la CPG avait saisi le Gouvernement pour réexaminer le financement du Fonds GEF.

Le second objectif consiste à mettre à la disposition de la CNAMGS des ressources additionnelles nécessaires à la prise en charge sociale et sanitaire des Gabonais Economiquement Faibles (GEF), le financement par la téléphonie mobile ne permettant plus d’atteindre les objectifs visés. Il s’agit d’un engagement social du Gouvernement. En effet, à travers la prise en charge des soins médicaux et des allocations de subsistance, le Gouvernement contribue à soulager les populations du 3ème âge, à alléger la charge médicale des retraités et des étudiants ainsi que de toute personne sans emplois dès qu’elle est enregistrée comme ayant droit à la CNAMGS.

Le choix de mettre en place la CSS sous le modèle appliqué depuis le 15 mars a été présidé par diverses contraintes. Certains avaient milité pour la mise en place d’une TVA, modèle TVA sociale. Cette option avait pour effet d’accroitre le taux de TVA au-delà de 18%, contraire aux prescriptions de la règlementation de la CEMAC qui institue la TVA au taux maximum de 18%.

Aussi, a-t-il été proposé, après des échanges ayant abouti à un consensus avec la CPG et d’autres organisations patronales, un prélèvement de 1% sur le prix des biens et services mis à la consommation sur le territoire national.

Ainsi, la contribution spéciale de solidarité est prélevée à chaque étape de la chaîne, depuis le producteur ou de l’importateur du bien ou du service jusqu’au détaillant assujetti en passant par le grossiste. Il y a lieu de noter que parmi les ajustements apportés, la CSS constitue désormais une charge déductible pour la détermination du bénéfice soumis à l’impôt, atténuant l’impact éventuel sur les prix.

Pour assurer une application efficiente de la CSS, le législateur a limité l’assujettissement aux opérateurs réalisant un chiffre d’affaires annuel hors taxe d’au moins 30 millions.

C’est le lieu de préciser que la CSS n’est pas la TVA même si son assiette s’assimile à celle de la TVA. Elle n’est pas non plus à intégrer dans la base de détermination de la TVA. En effet, il a été amené de constater dans le commerce général que certain commerçant cumule la TVA et la CSS et indique sur leurs factures le taux de 19%. Cette pratique devra cesser car la loi prescrit clairement de distinguer la TVA de la CSS car en matière de déductibilité le dispositif fiscal n’est pas le même. Par ailleurs, pour des questions de transparence dans le prix, il convient de présenter aux clients l’effort de sa contribution à la solidarité nationale.

Il est clair que la CSS a un impact sur les prix lié à la longueur de la chaine de distribution. Toute chose qui a conduit l’Administration à initier récemment une réflexion afin de limiter la hausse finale des prix qui résulterait de chaque chaine de distribution.

Il importe aussi de préciser que le CSS n’impacte pas tous les produits. En effet, pour limiter au maximum les effets de la CSS sur le pouvoir d’achat des populations, notamment les plus fragiles, la loi exonère expressément de cette contribution certains biens à savoir les biens de première nécessité soumis au régime de blocage et de liberté contrôlée des prix.

C’est notamment le cas de tous les produits inscrits sur la liste de 166 produits qui bénéficient de la défiscalisation dans le cadre de la lutte contre la vie chère.

De plus, les produits pétroliers (gaz butane, pétrole, gasoil, essence) ne supportent pas la CSS.

Dans la pratique, il n’est pas totalement à exclure que certains opérateurs véreux aient profité de la mise en place de la CSS pour accroître considérablement les marges ou faire de la spéculation.

C’est pourquoi, la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation, dont l’une des missions est de préserver les droits des consommateurs sont en cours, vient de lancer des contrôles dont l’objectif principal est d’apprécier la réalité des prix sur le marché et de prévenir d’éventuelles spéculations sous le prétexte de la mise en place de la CSS.

En effet, l’argument de la mise en place de la CSS pour justifier des prix anormalement élevés des produits de première nécessité et de consommation courante ne peut être entièrement retenu. Car non seulement ces produits en sont exonérés, mais également le niveau de la perception (1%) est marginal si l’on tient compte de la déductibilité de la taxe.

Cette opération à démarrer dans les moyennes et grandes surfaces commerciales qui sont au premier rang des opérateurs économiques susceptibles de répercuter cette nouvelle taxe. Certaines anomalies ont été effectivement constatées.

L’opération s’étendra ensuite aux segments industriel et prestataire de services dont les prix sont homologués par la DGCC. Pour cette dernière catégorie d’opérateurs, il est important de souligner que la pratique de nouveaux prix va nécessiter une homologation dument établie après une étude technique de la structure des prix.

Evidemment, en pareille circonstance, les opérateurs économiques qui auront augmenté les prix de manière illégale seront sanctionnés conformément aux textes en vigueur.

Les contrôles faits dans le cadre de cette opération vont être réalisés dans les mêmes formes en province ou les Services déconcentrés de la DGCC ont été mis en alerte.

Un appel à la vigilance est donc lancé à tous les consommateurs que nous sommes.

Ministère du Développement Durable, de l’Economie, de la Promotion des investissements et de la Prospective

 


 
 
posté le 06-04-2017 à 09:37:55

Opération Mamba : Oyaya et Bayima au gnouf préventif


Les anciens directeurs généraux du Fer2 et de l’Entretien des routes et aérodromes ont finalement été placés en détention préventive après des jours de garde à vue.

Le pont de Kango, dont la réhabilitation est au cœur de l’enquête. © maegcostruzionispa.it

 

Depuis le 3 avril, Landry Patrick Oyaya, ancien DG du Fonds d’entretien routier de deuxième génération (Fer2), et Grégoire Bayima, ancien DG de l’Entretien des routes et aérodromes sont détenus à la prison centrale de Libreville. Placés en garde à vue le 23 mars dernier dans une unité de police de la capitale, ces deux cadres de l’administration publique sont en détention préventive dans le cadre d’une enquête diligentée par le parquet de Libreville, liée aux soupçons de distraction de l’argent public.

Le chapelet des crimes et délits qui leur sont reprochés est plutôt impressionnant. Pour le seul cas de Landry Patrick Oyaya, par exemple, le tribunal de première instance de Libreville émet des soupçons d’«association de malfaiteurs, de violation des procédures de gestion, de paiement frauduleux sur fonds publics de biens incomplètement livrés, de faux et usage de faux (et) de paiements excessif pour des services effectués». Celui qui, jusqu’au 23 mars occupait le poste de DG de l’Agence nationale des grands travaux et d’Infrastructures (ANGTI) intéresse particulièrement les autorités judiciaires, notamment dans le cadre de l’opération Mamba lancé il y a plus d’un mois, et qui a déjà vu tomber les anciens ministres Magloire Ngambia et Etienne Dieudonné Ngoubou.

Relayant des informations de personnes proches du dossier, le quotidien pro-gouvernemental L’Union a fait savoir, mardi 4 avril, que «le DG Grégoire Bayima aurait [quant à lui], sous la contrainte de son ministre Ngambia, très attaché à Santullo (patron du groupe de BTP Santullo-Sericom, NDLR), signé plusieurs factures sans qu’aucune équipe technique ne se soit rendue sur le chantier pour les vérifications des travaux». Ce manque de vigilance supposé aurait permis à l’entreprise dirigée par l’homme d’affaires italien Guido Santullo de «surfacturer» le coût des travaux. L’on évoque une note à payer par l’Etat gabonais de 23 milliards de francs CFA, soit 18 milliards pour le marché initial et des rétro-commission de 5 milliards. L’affaire concerne la réfection du pont de Kango, qui n’en finit pas de faire des vagues.

 


 
 
 

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