Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 04-04-2017 à 11:18:19

Marine marchande : Évaluation des instruments conventionnels de l’OMI

Le niveau d’application des conventions maritimes internationales au Gabon sera examiné du 3 au 10 avril prochain à Libreville, dans le cadre des travaux de l’audit des États membres de l’Organisation maritime internationale (IMSAS).

Les officiels à l’ouverture des travaux de l’audit des États membres de l’Organisation maritime internationale (IMSAS) du Gabon. © Gabonreview

 

Le ministre des Transports, Flavienne Ondo, a ouvert, le 3 avril dernier à Libreville, les travaux de l’audit des États membres de l’Organisation maritime internationale (Imsas), dans le cas du Gabon. Cet exercice a pour objectif d’évaluer le niveau de mise en œuvre par l’administration maritime gabonaise, des instruments de l’Organisation maritime internationale (OMI) et de déceler éventuellement les insuffisances tant administratives que techniques dans leur application.

Selon le directeur général de la Marine marchande, l’audit permettra au pays de corriger toutes les insuffisances et incohérences qui seront observées ou constatées par les auditeurs, en vue de favoriser l’arrimage du Gabon aux standards internationaux. «Elle vise à garantir au Gabon une application uniforme et efficace des conventions maritimes», a indiqué Léon Ndong Ntem.

Le personnel de la marine marchandage, le 3 avril 2017. © Gabonreview

Concrètement, il s’agira pour les auditeurs, pendant les cinq prochains jours, de passer en revue tous les instruments obligatoires de l’OMI qui sont visés par ce programme : la Convention pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention Solas de 1974 et son protocole de 1988), la Convention pour la prévention de la pollution par les navires (Marpol), la Convention sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille (Convention STCW de 1978), la Convention sur les lignes de charge (Convention LL de 1966 et son Protocole de 1988), la Convention sur le jaugeage des navires (Jaugeage 1969) et le Règlement pour prévenir les abordages en mer (Convention Colreg de 1972).

Depuis le 1er janvier 2016, en effet, tous les États membres sont contraints d’initier des audits, afin de déterminer la mesure dans laquelle ces Etats s’acquittent pleinement et intégralement des obligations et responsabilités qui leur incombent, en vertu d’un certain nombre d’instruments conventionnels de l’OMI.

 


 
 
posté le 04-04-2017 à 11:16:29

Assurance maladie : Le Congo intéressé par le modèle de la CNAMGS


Dans le cadre de la signature d’un accord-cadre de partenariat technique opérationnel entre la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et le Congo, en matière d’assurance maladie universelle, le ministre Congolais du Travail et de la Sécurité sociale, Emile Ouosso séjourne à Libreville du 2 au 4 avril.

Le directeur général de la CNAMGS, Michel Mboussou face au ministre congolais du travail, Emile Ouosso lors de la séance de travail, le 2 avril 2017à Libreville. © Gabonreview

 

Une délégation du ministère congolais du Travail et de la Sécurité sociale, conduite par le ministre Emile Ouosso, séjourne depuis le 2 avril à Libreville, pour s’inspirer du modèle de la CNAMGS dans la couverture maladie universelle.

Elle s’est entretenue le 3 avril avec le directeur général de la CNAMGS, Michel Mboussou, et le ministre du Développement social et familial, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, Paul Biyoghe Mba.

© Gabonreview

«Nous venons nous inspirer du modèle de la CNAMGS dans la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle au Congo. Parce que nous pensons qu’on ne peut pas être intelligent tout seul, qu’il fallait voir ce que font les autre de mieux.», a déclaré Emile Ouosso.

Visiblement intéressé par la CNAMGS, le ministre Congolais du Travail a estimé que «Le Gabon est déjà en phase de croisière dans l’assurance maladie». Ce qui justifie leur visite à Libreville.

«Nous voulons travailler avec vous. Et ce travail consistera à ce que nous ayons votre assistance pour nous accompagner dans les phases de mise en œuvre de cette assurance maladie. Et nous allons envoyer 4 à 6 cadres en immersion ici au Gabon pour être formés pendant 4 mois dans ce domaine», a affirmé Emile Ouosso.

Au cours de la séance de travail, le directeur général de CNAMGS, a fait un exposé sur l’historique et le fonctionnement de la CNAMGS. De cet exposé l’on retiendra que la CNAMGS est née en 2007 grâce à la volonté des autorités de la République d’étendre la couverture maladie à toute la population. A ce jour, elle compte plus de 900.000 assurés sur une population pilote estimée à 1.500.000 habitants. La CNAMGS prend ses assurés en en charge à 80%.

Ces prestations sont financées par trois fonds à savoir : le Fonds des Gabonais économiquement faibles (GEF), le fonds d’assurance maladie des travailleurs salariés du secteur privé et parapublic et le fonds d’assurance maladie des agents publics. Le fonds des Gabonais économiquement faibles est financé par une redevance obligatoire collectée à hauteur de 10% sur le chiffre d’affaires des sociétés de téléphonie mobile et 2,5% sur le transfert des fonds à l’étranger.

© Gabonreview

Les deux autres fonds sont quant à eux, financés par le revenu du travail à hauteur de 5% pour l’employeur dans le secteur public, contre 4,1% dans les secteurs privés et parapublics. 2,5% pour l’employé dans le secteur public contre 2% dans les secteurs privés et parapublics. L’assurance maladie coûte plus de 42 milliards de francs CFA à la CNAMGS.

Vu l’accroissement de charge financière, les autorités sont sur le point de «créer un 4e fonds destiné aux travailleurs indépendants ne disposant pas de revenus déclaratifs», a affirmé Michel Mboussou.

La mission du ministre Emile Ouosso aboutira à la signature, dans les prochains jours, d’accord-cadre de partenariat technique opérationnel entre la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et le Congo, en matière d’assurance maladie universelle. Pour examiner les contours de cet accord, une séance de travail a eu lieu le 3 avril entre le ministre gabonais du Développement social et familial, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, Paul Biyoghe Mba et son homologue Congolais Emile Ouosso.

 


 
 
posté le 04-04-2017 à 11:14:09

Modernisation de l’administration : L’Aninf signe un partenariat avec l’AUF


Les deux agences ont signé, lundi 3 avril, un protocole d’accord visant à promouvoir les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’administration publique à travers la formation.

Alex Bernard Bongo Ondimba (gauche) et Pr Alain Ondoua, signant le protocole d’accord, le 3 avril 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Des invités à la cérémonie de signature du protocole d’accord. © Gabonreview

Plusieurs mois après la mise sur pied de son Département de recherche et de développement (DRD), dans le cadre de la modernisation de l’administration publique par la mise en place des solutions dites innovantes, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) était à la peine. L’insuffisance de ressources humaines compétentes et de partenaires techniques appropriés lui font cruellement défaut. Avec la signature, le 3 avril à l’Université Omar Bongo à Libreville, d’un protocole d’accord avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), ces handicaps devraient être résolus. L’Aninf bénéficiera désormais de l’expertise de l’AUF, dans le cadre de «la formation de jeunes gabonais» et du développement des compétences de ses agents.

S’il a assuré que les missions de l’AUF sont «en totale adéquation» avec la structure qu’il dirige, Alex Bernard Bongo Ondimba n’a pas manqué de rappeler que la modernisation de l’administration publique gabonaise passe inévitablement par la promotion des TIC auprès des agents de l’Etat et auprès de la jeunesse. Pour le directeur général de l’Aninf, «la formation continue ou en alternance doit préparer les hommes et les femmes aux emplois de demain, car le secteur de l’Economie numérique est en perpétuelle évolution et appelle chaque jour aux nouveau métiers». Aussi, estime-t-il que les formations à venir permettront d’assurer des perspectives de perfectionnement à ses collaborateurs.

Photo de famille au terme de la cérémonie de signature du protocole d’accord. © Gabonreview

Pour sa part, le Pr Alain Ondoua, directeur de la région Afrique centrale et des Grands Lacs de l’AUF, a confirmé la disponibilité de son agence à accompagner l’Etat gabonais à travers l’Aninf, et à lui faire profiter de son «formidable tête de réseau» et de son «puissant vivier d’expertise qui ne demande qu’à être valorisé et mobilisé», notamment dans le domaine de la formation aux TIC. Aussi, l’accord avec l’Aninf participe-t-elle de la concrétisation de la stratégie quadriennale 2017-2021 de l’AUF, visant à améliorer la qualité de l’enseignement, de la recherche et de la gouvernance universitaire ; à assurer l’employabilité et l’insertion des jeunes. Il vise également à définir le rôle de l’enseignement supérieur et de la recherche comme le moteur de développement local et global des sociétés. Au Gabon, l’AUF est déjà partenaire de 9 institutions, parmi lesquelles le Cenarest, le Cirmf, l’ENS, l’IAI, l’UOB.

Présenté par les deux agences comme «un partenariat à long terme» et «multiforme», cet accord devrait également bénéficier aux établissements supérieurs gabonais, notamment à l’UOB, qui verra la connexion Internet au Campus numérique francophone (CNF) améliorée dans quelques mois.

 


 
 
posté le 04-04-2017 à 11:04:52

Handball : Jackson Richardson à la tête des Panthères

Jusque-là coach du Club de Dijon (D2 française), l’ex-international français a pris les rênes des sélections nationales masculines de handball, ce 3 avril à Libreville.

Poignée de main symbolique entre le nouveau sélectionneur et le président de la Fégahand, Ange-Marie Makilat, le 3 avril 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

L’information de la reprise en main des sélections nationales masculines de handball par Jackson Richardson, s’est concrétisée ce 3 avril à Libreville, où l’ancien international français a signé un bail de trois ans. Le contrat a été conclu entre le nouveau sélectionneur, la Fédération gabonaise de handball (Fégahand) et le ministère des Sports, garant de la logistique.

Les différentes parties pendant la signature de contrat de Jackson Richardson. © Gabonreview

A cette occasion, Jackson Richardson s’est du reste dit «conscients des enjeux et fortement imprégné des ambitions que s’est fixé le Gabon». En effet, l’objectif immédiat assigné au nouvel encadrement technique des Panthères, est de tutoyer les sommets du handball continental, notamment au sortir de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de la discipline, que le Gabon abrite du 17 au 27 janvier 2018.

Le nouveau sélectionneur a ainsi promis de mettre tout son savoir-faire et son expérience au service du handball gabonais. Dans la foulée, il a présenté au ministre de la Jeunesse et des Sports, son programme de préparation de l’équipe fanion, à partir du mois de juin prochain. Programme préalablement validé par la Fégahand.

Jusque-là coach du Club de Dijon (D2 française), le nouveau patron des Panthères du Gabon entame son périple à la tête de la sélection nationale, ce 4 avril à Mouila, où se joue la 33e édition de la coupe du Gabon de handball. 48 ans, ancien international et capitaine de l’équipe de France, Jackson Richardson est considérée comme une légende du handball français et mondial. Il a remporté tous les titres possibles dans cette discipline, en clubs comme en sélection.

 


 
 
posté le 28-03-2017 à 10:48:19

Le gouvernement prêt à dialoguer avec la plateforme syndicale « Bloc de la première seconde »


Ali Bongo Ondimba, le chef de l'Etat, a reçu le 27 mars les organisations syndicales favorables au Dialogue national politique qui s’ouvre ce jour, réunies au sein de la plateforme « Bloc de la première seconde ».

Devant le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet et des membres du gouvernement, le président de la République a tenu à écouter les revendications des organisations syndicales présentes tout en les félicitant d’avoir choisi la voie du dialogue et de la sagesse plutôt que celle de l’affrontement.

Venus nombreux à l’occasion de cette rencontre citoyenne, les différents syndicats ont notamment appelé à la création d’une commission tripartite (syndicats, gouvernement et présidence de la République) chargée d’examiner et de trouver des solutions à leurs problèmes. Une demande qui a trouvé un écho favorable auprès du chef de l’Etat qui a instruit le Premier ministre de proposer les modalités pratiques de sa mise en place.

A la veille de l’ouverture du Dialogue national politique inclusif, Ali Bongo Ondimba a une fois de plus invité les partenaires sociaux à la négociation « pour le bien du pays, pour le bien de la Nation » car, a-t-il dit, « toute autre option ne peut mener qu’à l’impasse ».

Par ailleurs, le chef de l’Etat a rassuré les participants de la phase citoyenne du Dialogue politique national de la prise en compte par le gouvernement de leurs propositions.

 


 
 
 

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