Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 28-03-2017 à 10:33:11

Corruption, 2 760 milliards de Fcfa disparu des caisses de l'Etat entre 2006 et 2012

 2 760 milliards de Fcfa ont disparu entre 2006 et 2012 apprend KOACI.COM d'un communiqué de la commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI).

A titre d'exemple elle rapporte que 600 milliards ont été frauduleusement payés aux fournisseurs par l’Etat par la Direction générale du budget et des finances publiques et mentionne avoir examiné plusieurs dossiers concernant les enquêtes économiques entre le 31 janvier et le 8 février 2017, aux fins de statuer sur les procès-verbaux ou rapports définitifs portant sur «des infractions dont elle a été saisie ou s’est autosaisie».

Parmi ceux de ces derniers transmis au Procureur de la République, quatre ont été retenus par les membres de la commission et déposés au Parquet de la République ; deux nécessitent des enquêtes plus approfondies tandis que le dernier des sept dossiers qui ont fait l’objet d’un examen, a été rejeté par le Parquet.

Après cette sortie de la CNLCEI, tout indique de nouvelles arrestations à l'image de celles à la douane ou l'Angti dans le cadre de l'opération Mamba lancée pour combattre la corruption.
 


 
 
posté le 28-03-2017 à 10:32:43

Le groupe français Eramet espère continuer à bâtir une relation « efficace » et « équilibrée » avec le Gabon

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu le 27 mars en audience le directeur général délégué du groupe français Eramet, Christel Bories. Cette dernière était accompagnée du directeur général adjoint en charge de la branche mines, Philippe Vecten, du représentant général d’Eramet au Gabon, Pietro Amico et de l’administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), Hervé Montegu.

Après sa première prise de contact avec le chef de l’Etat depuis sa nomination le 23 février dernier, Christel Bories, selon un communiqué de la présidence de la République, a tenu à se rendre au Gabon, partenaire historique du groupe, pour sa première visite hors de France. Au cours de l’entretien, Ali Bongo Ondimba et son hôte ont notamment échangé sur la conjoncture difficile du secteur minier ainsi que sur les programmes d’investissements d’Eramet à travers sa filiale gabonaise.

« La Comilog est une partie très importante du groupe. Nous avons des relations historiques très constructives avec l’Etat gabonais et j’espère que nous allons continuer à bâtir une relation à la fois efficace et équilibrée pour pouvoir développer le groupe », a déclaré Mme Bories.

Il faut rappeler que la Compagnie minière de l’Ogooué, à elle seule, a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 360 milliards de FCFA sur les 944 milliards de FCFA (plus d'un tiers) de la branche manganèse qui intègrent les entités norvégiennes et américaines du groupe Eramet. Sans oublier les deux entités sénégalaise et norvégienne, productrices d’ilménite et de dioxyde de titane.

 


 
 
posté le 28-03-2017 à 10:30:06

Bruno Ben Moubamba lance les travaux de construction de 5000 logements sociaux au nord de Libreville

 Le vice-premier ministre en charge de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du logement, Bruno Ben Moubamba a procédé lundi  au lancement des travaux de construction de 5000 logements sociaux  à Angondjé, au nord de Libreville.

Le projet est préfinancé et exécuté par Housing Africa Management (HAM), une filiale sud-africaine de Palace Group. Les  cinq mille logements sortiront de terre d’ici trente-six mois sur la parcelle 4 située à Angondjé, près du stade de l’amitié sino-gabonaise.

« Aujourd’hui, loin de plaisanter, je proclame l’inauguration du  Nouvel ordre urbanistique gabonais, nous voulons que d’ici l’an 2020 que les Gabonais soient bien logés dans l’harmonie avec l’Etat ; plus personne ne se permettra d’occuper anarchiquement un logement », a indiqué M. Moubamba se félicitant du lancement du projet après le lancement des travaux.

Contrairement aux logements préfabriqués d’Angondjé, HAM bâtira  des immeubles spacieux à trois ou quatre étages avec des endroits verts, des chambres vastes, des toilettes modernes pour des visiteurs et des occupants. Il sera aussi inclue  des espaces de sports et de recréation, des parkings pour des voitures, des belles rues éclairées par des lampadaires dans les différents sites déjà choisis.

La cérémonie du lancement des travaux a eu lieu en présence de plusieurs personnalités dont Mbuso Dlamini  (gauche cravate rouge) de Palace Group @ D. K

« Nous allons aussi réhabiliter des maisons préfabriquées et construire des écoles, des cliniques, des postes de police dans ces cités et des barrières pour sécuriser des occupants », a souligné M. Mbuso Dlamini, président de Palace Groupe.

Le lancement des travaux des nouveaux  logements  était couplé  au coup d’envoi du projet d’achèvement des VRD, voirie et réseau divers ainsi que de la réhabilitation des centaines autres logement déjà construits  les sites d’Angondjé et de Bikelé au sud de la capitale gabonaise. La construction des nouveaux logements quant à elle va s’étendre à Okolassi (40 km de Libreville).

Palace Groupe a promis  que l’acquisition de logements se fera par location-vente. Les maisons seront construites avec du matériel adapté au climat équatorial. Elles seront érigées  avec des briques en  terre cuite coloriée. Ces habitations auront des toitures en tuile.

« Il faudra au moment  opportun que le demandeur entre en contact avec la société adjudicataire, le ministère de l’Habitat et les autorités locales des sites retenus pour devenir locataire avant d’être par la suite propriétaire ;  à ceux qui s’amuseront dans les jeux de sous-table, ils seront mordus par le serpent  Mamba », a prévenu le membre du gouvernement faisant allusion aux poursuites judiciaires.

 


 
 
posté le 28-03-2017 à 10:24:10

Dialogue politique: Le grand oui de Bruno Ben Moubamba

Le parti s’est engagé le 26 mars à prendre part au conclave voulu par Ali Bongo, alors que les dernières sorties de son président semblaient traduire le contraire.

Le président de l’ACR (micro) lors de son point presse le 26 mars 2017 à Libreville © Gabonreview

 

Très critique sur les travaux préparatifs du dialogue inclusif voulu par Ali Bongo Ondimba, le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR) avait rendu hypothétique la participation de sa formation politique à ce conclave.

Bruno Ben Moubamba qui avait comparé les acteurs désignés pour les travaux préparatifs de ce dialogue à un collège «de membres du bureau politique du PDG (parti au pouvoir) bis», vient de rectifier le tir.

Il a tressé des lauriers, le dimanche 26 mars à Libreville, aux principaux contradicteurs attendus à ce dialogue. «Je félicite les acteurs politiques de notre pays pour avoir transcendé leurs antagonismes politiques pour faire prévaloir le Gabon avant tout», a-t-il affirmé. Il a salué au la posture avenante de René Ndémezo’o Obiang, ancien directeur de campagne de Jean Ping et Pierre Claver Maganga Moussavou, candidat comme lui lors de la présidentielle d’août 2016.

Dans sa distribution des bons points, Bruno Ben Moubamba a décerné la palme d’or à Ali Bongo Ondimba pour avoir, a-t-il dit, «réussi à fédérer toute la classe politique gabonaise, Majorité/Opposition, sur une même table». De même, il a loué les capacités du premier ministre dans la «réussite de ce dialogue politique», réitérant au passage sa volonté de poursuivre l’œuvre entamée dans ses charges de Vice-premier ministre.

Alors que l’Opposition rangée autour de Jean Ping estime que le contentieux postélectoral n’est pas vidé, Bruno Ben Moubamba voit ce dialogue politique comme un moment décisif «pour trouver des solutions qui vont régler définitivement les problèmes de notre pays».

En dépit du refus de Jean Ping et sa galaxie de prendre part à cet échange, le président de l’ACR considère d’ores et déjà la décrispation socio-politique comme un acquise. «Fini l’élection présidentielle d’août 2016, fini le contentieux électoral issu de cette élection, fini les arrangements politico-politiciennes, fini avec l’ingérence des puissances extérieures en Afrique, fini l’instrumentalisation de notre système éducatif par la forte politisation dont est victime ce secteur», a-t-il assuré.

A quelques heures de l’ouverture de ce forum, Bruno Ben Moubamba est persuadé de prendre part à ce dialogue non pas en tant que spectateur, mais en tant qu’acteur. Une précision qui révèle bien les velléités de l’homme à faire entendre l’opinion de ceux qui l’ont soutenu lors du scrutin présidentielle.

 


 
 
posté le 28-03-2017 à 10:22:47

Dialogue national : Les doutes de Raymond Ndong Sima

A quelques heures de l’ouverture du dialogue national, l’ancien Premier ministre, Raymond Ndong Sima, dans une tribune publiée sur sa page Facebook le 27 mars 2017, a estimé que ces assises qui devraient «s’articuler autour des acteurs qui ont pris directement part au scrutin présidentiel du mois d’août 2016», s’annoncent mal.

Raymond Ndong Sima, ancien Premier ministre. © ndongsima2016.com

 

Un peu critiqué pour n’avoir pas particulièrement pris position et surtout dénoncé les événements liés à la dernière élection présidentielle au Gabon, l’ancien premier ministre, s’est exprimé sur le dialogue politique qui s’ouvre le 28 mars à Libreville. Dans sa page Facebook, il déclare que «le dialogue national annoncé à partir du 28 mars 2017 ne se présente pas sous les meilleurs auspices».

L’ancien premier ministre qui a également été candidat à l’élection présidentielle du mois d’août 2016, estime que «ce dialogue est, en tout premier lieu, frappé en quelque sorte d’un péché originel en ce qu’il prend pour acquis ce qui est précisément l’objet de toute élection : la détermination d’une majorité». Pour lui, il y a une question qui a été posée, en août 2016, aux électeurs gabonais : «Qui rassemble majoritairement les aspirations de la population ?». S’il ne donne pas une réponse directe et précise à cette interrogation, il apparait néanmoins qu’il souligne que «c’est la réponse à cette question qui a donné lieu aux contestations au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin». Dans ce contexte, il assure que «le dialogue organisé pour surmonter ces contestations devrait s’articuler autour des acteurs qui ont pris directement part au scrutin».

Raymond Ndong Sima observe également que ce dialogue «s’organise ensuite de façon tout à fait surprenante puisqu’il s’ouvre à des personnes et à des groupes qui n’ont formulé aucune revendication spécifique sur des élections à l’origine des troubles sérieux que le pays a connu, fin août et début septembre 2016». «Quelle sera alors leur contribution à l’amélioration des institutions et à l’organisation des élections futures apaisées ?», s’est –il interrogé.

Or, précise-t-il, en application de la loi électorale, des candidats présentés par des partis politiques et des candidats indépendants ont pris part au scrutin. «Par conséquent, la formation d’une commission ad hoc chargée de préparer ce dialogue sur la base du clivage majorité-opposition a procédé d’une démarche hors la loi, contraire aux dispositions de la loi 7/96 notamment en son article 12 bis et les recommandations d’une telle commission, pour une organisation de ce dialogue calquée sur une architecture politique binaire, bancales et non pertinentes», a-t-il fustigé.

Pour l’ancien Premier ministre «ce dialogue se construit sur un quiproquo dès lors que les associations y sont invitées pour y exposer leurs attentes (…) se concentreront nécessairement sur les aspects économiques et financiers alors que le débat post-électoral porte sur les institutions et leur fonctionnement». Ndong Sima va plus loin pour présager une déception, voire un échec à la sortie de ce dialogue. «Un tel dialogue pourrait même déboucher sur une déception et peut-être même un mécontentement accrus», a-t-il affirmé. Par ailleurs, fait-il observé, ce dialogue s’organise de façon exclusive et non inclusive, dans le prolongement de la commission ad hoc qui l’a préparé. «En agissant de la sorte on donne du grain à moudre aux adversaires déclarés de ce dialogue», a-t-il mis en garde les organisateurs du dialogue.

Pour conclure, Raymond Ndong Sima s’interroge sur «la sincérité de l’objectif» de ce dialogue et note que «l’atomisation des associations acquises à la cause trompera le monde sur l’engouement supposé des Gabonais pour ce dialogue nécessaire, mais elle ne trompera pas le fond du problème, c’est à dire un climat politique altéré à la suite de contestations bruyamment exprimées il y a quelques mois».

 


 
 
 

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