Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 15-03-2017 à 09:53:47

Éducation : Plus que 5 jours avant l’année blanche

A quelques jours du 20 mars, date butoir arrêtée par les enseignants pour déclarer unilatéralement l’année blanche, la concrétisation de cette menace laisse perplexe.

Simon Ndong Edzo, modérateur de la Conasysed. © Gabonactu.com

 

L’année scolaire ira-t-elle à son terme? Telle est la question que beaucoup des Gabonais se posent. Si pour l’heure, il est difficile de répondre à cette interrogation, tous les signes d’une année blanche sont désormais réunis, au regard de la tournure que prennent les évènements. En effet, depuis octobre 2016, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) est en grève illimitée.

Dans leurs revendications les enseignants réclament, entre autres, le paiement du solde de vacations et celui de la prime d’incitation à la performance PIP du 2e trimestre 2015. Ils exigent également l’organisation du concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS) et la régularisation des situations administratives des enseignants du pré primaire. A défaut d’œuvrer pour trouver des solutions à ces revendications, le gouvernement a opté pour la manière forte, allant jusqu’à la suspension de solde à plus de 800 enseignants.

Pour sortir de ce bras de fer, la Dynamique unitaire, la Conasysed, le Syndicats de l’éducation (Sena) et le groupe d’étudiants conscients ont signé, le 11 mars dernier à Libreville, sous l’égide de l’ONG Educaf, un document cadre dénommé «Plan Oulabou pour une sortie de crise».

A travers ce document, les acteurs de l’éducation ont démontré leur volonté de sortir de cette crise n’ayant que trop duré. Toutefois un certain nombre de préalables ont été posés, allant de la réhabilitation des soldes des enseignants, le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP), et bien d’autres. L’ouverture des négociations devait intervenir avant la date butoir du 20 mars. Or, à cinq jours de cette échéance, rien n’a toujours été fait.

Pour les enseignants, si rien n’est fait avant cette date fatidique, ils considéreront que le gouvernement a opté pour l’année blanche. Car, ont-ils justifié : «En trois, mois il sera impossible clôturer l’ensemble des programmes de l’année scolaire». Que fera le gouvernement si les enseignants mettent à exécution cette menace ? On le saura le 20 mars au soir.

 


 
 
posté le 15-03-2017 à 09:52:42

Maurel & Prom : Des réserves de brut en légère baisse

Un dernier pointage commandé par l’opérateur pétrolier au Gabon et en Tanzanie indique que Maurel & Prom a vu ses réserves globales baisser légèrement. Une situation qui n’aurait rien à voir avec la crise que traverse la société depuis quelques mois.

Un dépôt de stockage de Pertamina, repreneur des actifs de Maurel & Prom au Gabon, à Djakarta (Indonésie) en 2010. © Beawiharta Beawiharta / Reute / REUTERS

 

Les sociétés DeGolyer & MacNaughton et RPS Energy ont récemment livré les résultats de leur pointage au Gabon et en Tanzanie sur les champs de Maurel & Prom. L’opérateur pétrolier français a enregistré une légère baisse sur ses réserves dans les deux pays. «Le pointage réalisé par les sociétés spécialisées laisse entrevoir des réserves 2P (P1+P2, prouvées + probables) nettes de redevances de 203,1 millions de barils équivalent pétrole au 31 décembre 2016, soit une baisse de -0,9% par rapport à l’évaluation au 1er janvier 2016», rapporte le site Bourse.fortuneo.fr.

Au Gabon, indique le rapport de DeGolyer & MacNaughton et RPS Energy, les réserves 2P nettes de redevances au 31 décembre 2016 s’élèvent à 157,7 millions de barils. Soit une légère diminution après la prise en compte de la production 2016 partiellement compensée par une révision à la hausse des réserves. Selon le rapport, en 2016, les investissements liés aux actifs de production au Gabon ont privilégié les travaux visant à accroître l’efficacité de l’injection d’eau. Le groupe entend poursuivre cette orientation en 2017.

En Tanzanie, le groupe français disposait de réserves de gaz à hauteur de 272,3 milliards de pieds cubes, soit l’équivalent de 45,4 millions de barils équivalent pétrole. Ces réserves gazières sont importantes car elles permettent des revenus fixes et stables sur le long terme, qui renforcent le cash-flow sans subir la fluctuation des prix du pétrole.

 


 
 
posté le 15-03-2017 à 09:52:10

Opération Mamba, crise dans l’Education : Le Fujo interpelle Ali Bongo


Devant la crise qui secoue actuellement le secteur de l’Education et les différentes enquêtes menées dans le cadre de l’Opération Mamba, les jeunes de l’opposition en appellent à l’implication du président de la République sur qui ils disent compter pour «faire payer les responsables».

Les jeunes du Fujo, le 10 mars 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

La crise qui secoue actuellement le secteur de l’Education et la traque de hauts cadres de l’administration, soupçonnés d’avoir distrait les deniers de l’Etat, ne laissent pas indifférent le Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo). A la faveur d’une récente sortie à Libreville, la plateforme qui dit militer pour les intérêts de la jeunesse gabonaise a interpelé le chef de l’Etat. Elle souhaite premièrement qu’il pèse de son poids pour sauver l’année scolaire fortement impactée par la grève lancée par les enseignants depuis plus de trois mois. «Nous interpellons le président de la République afin que les responsables des départements ministériels concernés par cette crise soient ramenés à l’ordre», a déclaré, vendredi 10 mars, Pacceli-Taylor Bikoro, un des porte-paroles de la plateforme. Ce dernier exhorte la première autorité du pays à «étudier avec la plus grande attention» les revendications des enseignants, élèves et étudiants.

S’agissant de l’Opération Mamba, du nom donné à la traque contre les hauts cadres de l’administration soupçonnés d’avoir distrait l’argent public, le Fujo tente d’orienter le regard des autorités judiciaires vers «tous ceux qui sont dépositaires de l’autorité de l’Etat et (qui) en ont profité pour se remplir les poches au détriment du peuple». La jeune plateforme dit d’ailleurs être «fermement persuadée que le déficit en termes d’infrastructures routières, hospitalières, universitaires, scolaires, etc. est du fait de ces kleptomanes qui ont toujours agi en toute impunité». Et les «kleptomanes», les membres du Fujo soutiennent qu’il y en a au sein de l’opposition actuelle. «Tous ces mercenaires financiers de notre pays doivent répondre de leurs actes, quel que soit le bord politique, qu’ils soient au Gabon ou en exil. L’opposition ne doit pas en être épargnée», a exhorté la plateforme, qui craint par ailleurs que cette opération ne soit, en réalité, qu’«un simple feu de paille».

 


 
 
posté le 15-03-2017 à 09:38:00

Affaire Orabank : Le climat des affaires lézardé ?


Arrêté dans la matinée du 14 mars, le directeur général d’Orabank a été relâché quelques heures plus tard, après avoir été entendu dans le cadre d’un litige opposant son établissement à la société Sogad BTP. Une affaire aux contours «louches», pouvant avoir des retombées négatives sur le climat des affaires dans le pays.

Entrée principale du siège d’Orabank à Libreville, le 14 mars 2017. © Gabonreview

 

Le groupe Orabank broie du noir avec la fermeture, durant toute la matinée du 14 mars, de ces différentes agences. A l’origine de cette décision, une affaire de justice opposant l’établissement bancaire à la société Sogad BTP Gabon. Dans les faits, cette société avait obtenu un marché de gré-à-gré, auprès de l’Etat, pour la construction de l’école de commerce de Port-Gentil et de l’école de Tourisme et d’hôtellerie au Cap Estérias.

Visiblement à court de moyens pour financer ces marchés, l’Etat avait demandé à l’entreprise adjudicataire de préfinancer les deux chantiers. Sogad BTP Gabon s’est ainsi tournée vers Orabank, pour solliciter un prêt de 22 milliards de francs CFA. Si la banque a donné un avis favorable à sa demande, celui-ci n’était que provisoire en attentant la décision du comité du crédit du groupe bancaire, seul habilité à engager la banque.

Malheureusement pour Sogad BTP, le comité de crédit d’Orabank n’a pas validé sa demande de crédit. Désarçonné par cette décision, le patron de la société va saisir la justice pour se plaindre. Cette plainte porterait, selon certaines sources, sur les frais engloutis dans ce dossier et ce que l’entreprise perçoit comme un engagement ferme. Actuellement, l’affaire, portée devant les tribunaux, en est à la Cour de cassation. Celle-ci a rendu un jugement de procédure, en attendant le règlement de l’affaire dans le fond. «L’avis définitif n’a pas encore été rendu par la Cour de cassation», a révélé une source proche du dossier.

Pourtant, un spectacle désolant a été observé au siège d’Orabank à Libreville, le 14 mars, avec l’interpellation manu militari du directeur général de la banque, pour être auditionné à la Police judiciaire (PJ). Il a été libéré en fin de matinée. Un «excès de zèle», entamé quelques jours plus tôt, le 3 mars dernier, avec la descente des éléments de la police pour une perquisition dans l’établissement bancaire.

Comment comprendre la perquisition et l’interpellation, alors que la Cour de cassation ne s’est pas encore définitivement prononcée sur cette affaire ? Beaucoup y voit la main noire des intérêts cachés. L’huissier en charge du dossier, avance une source, serait «motivé par son pourcentage sur l’amende qui pourrait être infligée à Orabank».  Il  «est obnubilé par le montant de la somme réclamée à l’établissement bancaire, 7 milliards de francs CFA environ pour le préjudice prétendument causé à la société». Vu sous cet angle, tout s’explique !

Toutefois, d’autres voient en cette affaire un moyen détournée de nuire à… Alfred Mabicka. De sources concordantes, l’ancien patron de La Poste SA serait actionnaire à Orabank, tout comme l’Etat gabonais, via le Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS). «Cette affaire ne serait-elle pas une manière détournée pour s’assurer le contrôle des parts d’Alfred Mabicka au sein d’Orabank ?», s’interrogent de nombreux commentateurs, inquiets de la tournure des événements.

En tout cas, cette affaire tombe mal au moment où le gouvernement se bat pour assainir le climat des affaires et rassurer les investisseurs. L’interpellation rocambolesque d’un dirigeant d’entreprise dans une affaire en cours de jugement, laissera sans aucun doute des traces.

 


 
 
posté le 14-03-2017 à 09:51:33

Tourmente, grève, sit-in à Satram-EGCA

Une semaine déjà que les travailleurs de la société Satram-EGCA observent un mouvement d’humeur suite à un retard de bientôt trois mois quant au paiement de leur salaire.

Les issues barricadées du siège de Satram-EGCA à Port-Gentil où les employés observent un sit-in depuis lundi. © Gabonreview/Louis Mbourou

 

Une banderole portant sur la principale revendication des salariés : le paiement des arriérés de salaires | Le mouvement de grève ast également observé dans les services situés au Nouveau-port, comme ici au service Logistique. © Gabonreview/Louis Mbourou

Au niveau de la direction générale de Satram-EGCA, située dans le centre-ville de Port-Gentil, les portails sont toujours fermés, depuis une semaine déjà. Les travailleurs qui y observent un sit-in sont venus de tous les services de la société situés dans la zone industrielle du Nouveau-port. «Nous réclamons le versement des salaires des mois de janvier et février», déclare un délégué du personnel. Cinq jours après le lancement du mouvement de grève ponctué d’un sit-in, la direction générale a versé les salaires du mois de janvier à une partie des employés. «C’est bien ainsi que les choses se passent depuis plusieurs mois à Satram. On paie une partie des employés et le reste doit attendre, parfois pendant deux semaines. Cela n’est plus acceptable», martèle le même délégué, avant d’ajouter : «le mouvement observé en ce moment ne prendra fin qu’une fois les arriérés de salaire seront versés en totalité à tous les travailleurs».

Le lundi 13 mars de nombreux travailleurs se sont donc retrouvés au siège de la société où se poursuit le sit-in. Du côté de la direction générale où l’on semble dépassé par la situation, on ne fait aucune déclaration. Tout porte à croire que la situation de l’entreprise est des plus critiques. En effet, depuis le décès de Lahcen Jakhoukh, directeur général fondateur de Satram-EGCA, il y a environ deux ans, la société est confrontée à d’énormes difficultés financières. Les congés techniques et le plan de départ volontaire, initiés afin d’alléger les charges de la société, n’ont été, selon toute vraisemblance, qu’un leurre.

Plus grand employeur de la capitale économique avec environ 3 000 employés au départ, Satram-EGCA a pu, au début de la crise se débarrasser de près d’un millier de salariés. Étaient concernés, 212 prestataires et expatriés. Le plan de départ volontaire, initié après l’échec du plan du licenciement économique qui a rencontré une opposition farouche des syndicats, n’a permis de libérer qu’une soixantaine de salariés. Avec environ 1500 employés aujourd’hui, la société qui subit les revers de la crise est au bord de l’asphyxie. Des indiscrétions au sein de l’équipe dirigeante évoqueraient la remise sur la table d’un plan de licenciement économique, seule option pouvant sauver la société du naufrage. Quelques responsables de l’entreprise seraient déjà à Libreville où ils doivent présenter le projet au ministre du Travail. La pilule pourrait être doublement amère pour les travailleurs qui attendent encore le versement des salaire dus.

 


 
 
 

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