Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 14-03-2017 à 09:50:34

Emploi jeunes : Le CAJ étendu à la ZERP de Nkok

L’Administrateur général de la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok et le directeur général de l’Office nationale de l’emploi ont signé, lundi 13 mars, un partenariat dans le cadre du Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ).

(De gauche à droite) Gabriel Ntougou, Eloi Nzondo et Hans Landry Ivala, le 13 mars 2017 à Nkok. © Gabonreview

 

Présenté au personnel il y a quelques semaines, le concept du CAJ a finalement été adopté, lundi 13 mars, par l’Autorité administrative de la Zone économique à régime privilégié de Nkok. L’administrateur général de la ZERP et le DG de l’ONE ont officialisé un partenariat perçu par Eloi Nzondo, ministre du Travail et l’Emploi, comme une aubaine pour les jeunes gabonais en manque d’expérience professionnelle. Si le membre du gouvernement a estimé qu’il s’agissait d’«une contribution inestimable» de la part de la ZERP, qui devrait aboutir «à terme à l’insertion professionnelle d’un plus grand nombre de jeunes sur le marché du travail», pour Gabriel Ntougou, l’administrateur général de la ZERP, l’adoption du CAJ est une véritable opportunité pour ces jeunes. «Nous allons pouvoir embaucher des jeunes, diplômés ou non et avec ou sans expérience, pour qu’ils aient la chance de compléter leur CV par une expérience professionnelle», a-t-il expliqué.

Scènes de la signature du partenariat. © Gabonreview

A l’ONE, la structure chargée de la mise en œuvre de ce contrat instauré par décret en février 2016, on assure que l’extension à la ZERP de Nkok est un bon signal, après que plusieurs autres entreprises aient convenu de signer le même contrat. Mieux, a relevé Hans Landry Ivala, DG de l’ONE et administrateur du Fonds d’insertion et de réinsertion (FIR), la convention signée avec la ZERP de Nkok a une particularité : «les frais liés à l’immatriculation à la CNSS, à la CNAMGS et au suivi administratif des stagiaires sont supportés intégralement par l’entreprise et les différentes formalités effectuées par le FIR». Le partenariat entre les deux structures se voit par la même occasion renforcé, d’autant qu’il y a deux ans, l’Autorité administrative de la ZERP a permis à l’ONE d’ouvrir un bureau à Nkok. «Celui-ci permettra aux demandeurs d’emploi de bénéficier du dispositif du CAJ pour l’amélioration de leur employabilité», a expliqué le DG de l’ONE.

Annoncé lors des premières assises sociales d’avril 2014, le Contrat d’apprentissage jeunesse est obligatoire pour les entreprises de plus de cinquante salariés. Après la signature du partenariat avec l’ONE, la ZERP envisage d’offrir des stages à plusieurs jeunes gabonais dans différents domaines liés aux activités au sein de son guichet unique. A ce jour, le CAJ bénéficie à plus de 500 jeunes gabonais au total, selon l’ONE, qui envisage de signer, dans les prochains jours, des contrats avec les 28 entreprises déjà en production à la ZERP.

 


 
 
posté le 14-03-2017 à 09:48:12

PDG : 49 ans et besoin vital régénération

Le dimanche 12 mars 2017, le Parti démocratique gabonais (PDG), a célébré, à Libreville, le 49eanniversaire de sa création. Une commémoration placée sous le sceau de la régénération et revitalisation du parti.

De jeunes militants du PDG portant des T-Shirts indiquant que le «PDG ne mourra pas». © D.R.

 

Le 12 mars 2017 a marqué la célébration du 49e anniversaire du PDG, créé le 12 mars 1968 à Koulamoutou, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Pour cet événement articulé autour du thème «Pour un militantisme régénéré et revitalisé», le parti a battu le rappel des troupes. Devant leur président, Ali Bongo Ondimba, et les représentants des partis amis, des militants venus de toutes les provinces du pays ont tenu à réaffirmer leur attachement aux idéaux de cette formation politique qui prône «le dialogue, la paix et la tolérance».

Au Jardin botanique de Libreville où s’est déroulée la manifestation, de nombreux militants de ce parti au pouvoir, depuis sa création, ont répondu à l’appel. Etant donné que cet anniversaire est le premier après l’élection présidentielle du 27 août 2016 ayant reconduit Ali Bongo à la tête du pays. Le Secrétaire général du parti, Faustin Boukoubi, n’a pas manqué de féliciter ce dernier. Il s’est également focalisé, dans son discours, sur la nécessité pour chaque responsable de rectifier le tir et de bannir les comportements décriés lors du premier septennat d’Ali Bongo.

La nouvelle fiche d’adhésion d’Ali Bongo, le 12 mars 2017. © D.R.

Pour Faustin Boukoubi, il est nécessaire pour chaque responsable du PDG d’«apprécier avec lucidité et considérer correctement la situation dans laquelle se trouve le parti, entre la récente élection présidentielle aux lendemains tumultueux et la future élection législative dont l’enjeu ne serait pas moins capital». Il a précisé que «les comportements décriés pendant le premier septennat doivent disparaître, car les mêmes causes produisent les mêmes effets». Ce qui justifie les réformes engagées au sein de ce parti. Des réformes nées, selon le Secrétaire général du PDG, des leçons tirées des faiblesses organisationnelles et des comportements de certains depuis leur dernier congrès et pendant le processus électoral. Elles devraient enfin permettre au président du parti de disposer «des instances allégées, légitimes et plus efficaces».

Ces réformes iraient jusque dans les cellules de base, puisque Faustin Boukoubi a indiqué que «la mobilisation et la rationalisation des moyens rendraient les structures de base plus efficients, les femmes et les jeunes, plus participatifs». Pour l’heure, a-t-il dit, il faut susciter de l’espoir et cela passe par l’assainissement du climat des affaires, la relance de l’économie, entre autres.

Pour sa part, la Coordinatrice de l’Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UJPDG), Annie Chrystel Limbourg Iwenga, a appelé, au nom des femmes, les militants de ce parti à la «tenue d’un débat franc et sincère entre camarades Pédégistes pour une autocritique» et aussi avec ceux qui soutiennent l’action du président de cette formation. Elle a également invité ce qu’elle qualifie de «faux camarades», encore tapis dans l’ombre à s’assumer.

Lors de cet événement, le dialogue national prévu le 28 mars prochain a eu une place de choix. Tous les intervenants à cette 49e célébration du PDG ont appelé les uns et les autres à participer à ces assises nationales qu’ils annoncent inclusives et sans tabous.

Au terme de cette journée clôturée par les groupes de danse représentant le PDG dans les 9 provinces du pays, le président Ali Bongo a renouvelé son inscription, en signant devant les objectifs des caméras et appareils photos sa fiche. Une initiative visant à taire les rumeurs relatives à une éventuelle dissolution de cette formation politique, au regard des démissions intervenues ces derniers temps.

 


 
 
posté le 14-03-2017 à 09:46:29

Emprunt obligataire : Le démenti de Régis Immongault


Démentant la prochaine levée de fonds du Gabon sur le marché financier sous-régional, le ministre de l’Economie a indiqué qu’une telle opération fera l’objet d’une communication au moment opportun.

Régis Immongault, ministre de l’Économie. © gabon-local-content.com

 

«Erronée et sans fondement» ! C’est ainsi que le ministre de l’Economie a qualifié l’information selon laquelle le gouvernement procédera, fin avril prochain, à une levée de fonds d’un montant de 200 milliards de francs CFA sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale(Cemac).

«Cette information est relayée par les réseaux sociaux et plusieurs sites d’informations économiques en ligne depuis le début de ce mois, alors que le montant des émissions obligatoires du Gabon sur le marché financier de la Cemac demeure fixé à 100 milliards de francs CFA conformément à l’inscription contenue dans la loi de finances 2017», a déploré Régis Immongault, dans un communiqué publié ce 13 mars.

Pour le membre du gouvernement, cette information est d’autant plus infondée que, dans le cadre du Plan de relance économique (PRE) 2017-2019, dont le cadrage macroéconomique et budgétaire est en cours de finalisation avec le concours du Fonds monétaire international (FMI), le montant et les modalités du financement intérieur pourraient affecter le niveau des emprunts obligataires à lever sur le marché financier de la sous -région.

«Dans tous les cas, ce dernier sera acté par une actualisation de la stratégie d’endettement et le vote d’une loi de finances rectificative par le Parlement», a précisé Régis Immongault. Le ministre a rappelé aux spécialistes en valeurs du Trésor du Gabon, aux investisseurs Institutionnels, aux autres acteurs du marché qu’une éventuelle levée de fonds fera l’objet de communication au moment opportun.

«Conformément à sa stratégie d’intervention sur le marché financier de la CEMAC, le gouvernement gabonais procèdera, en temps opportun, aux annonces relatives à ses prochaines émissions obligataires suivant les usages et bonnes pratiques qu’il a adoptés depuis son retour sur ce marché en 2013», a conclu le ministre de l’Economie.

 


 
 
posté le 13-03-2017 à 12:41:20

Gouvernance : deux nouveaux organes voient le jour

 A l’issue du conseil des ministres du 10 mars 2017, tenu au palais du bord de mer à Libreville, les décrets portant création de nouveaux organes dans le domaine de la protection de la nature et de la comptabilité ont été adoptés.

Pour le premier, il s’agit de l’Agence nationale de préservation de la nature (ANPN) qui exécute désormais la politique gouvernementale en matière de connaissance, de protection, de gestion et de valorisation de la biodiversité.

L’établissement public administratif, à caractère scientifique et environnemental, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, comprend, outre un comité de gestion, un comité scientifique, des comités consultatifs et une direction générale.

Le Conseil national de la comptabilité (CNAC), deuxième établissement public créé ce 10 mars, a quant à lui pour vocation, d’émettre dans le domaine comptable, «des avis, recommandations et propositions concernant l’ensemble des secteurs économiques, en concertation avec les autres organismes publics et privés compétents».

 


 
 
posté le 13-03-2017 à 12:40:18

Crise dans le pétrole : la société civile pose ses pieds dans le plat


 Plusieurs organisations de la société civile gabonaise ont publié le week-end écoulé un communiqué commun demandant l’expulsion du Gabon du Directeur général de Maurel & Prom, Christophe Blanc, accusé d’avoir « fallacieusement alarmé les Forces de défense et de sécurité » qui ont gazé le personnel en grève dans le site pétrolier d’Onal.

Le communiqué commun est signé des ONG, Tournons la page dirigée par Marc Ona Essangui, le ROLBG de Georges Mpaga, la Plate forme nationale de la société civile (PNSC) du Révérend Georges Bruno Ngoussi et de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP).

Ces organisations ont eu un entretien avec l’ONEP à Port-Gentil, capitale économique du pays pour comprendre ce qui s’est réellement passé dans le site d’Onal opéré par Maurel & Prom.

A l’issue de cette séance de travail, les signataires du document ont accusé le gouvernement d’être incapable de « réaliser un véritable dialogue social favorable aux intérêts des travailleurs par la promotion des relations professionnelles équitables, productives et harmonieuses ».

Un site de production de Maurel & Prom @ DR

« Collusions entre certains magistrats et certains chefs d’entreprises véreux avec pour effet le déni de droit permanent, caractéristique des décisions judiciaires opaques contre l’ONEP, à chaque situation de grève », accusent ces organisations.

« Violations manifestes des libertés syndicales constitutionnellement consacrées en République Gabonaise et reconnues par les normes juridiques internationales, notamment les différentes conventions internationales de l’OIT », poursuivent-elles.

Le communiqué dénonce « l’agression inqualifiable des travailleurs de la Compagnie Maurel Prom dans le site ONAL par des policiers et gendarmes, instrumentalisés par le Directeur Général de ladite compagnie et, se comportant à la face du monde comme des miliciens ».

Les signataires sont particulièrement courroucés de constater le « remplacement par la Direction Générale de la compagnie Maurel & Prom des travailleurs en grève par du personnel des sociétés extérieures, avec risque de perte massive d’emplois » et surtout « la pollution environnementale sur le site ONAL de Maurel & Prom du fait du remplacement des travailleurs en grève par un personnel extérieur ».

Le texte regrette les « violations des droits des travailleurs gabonais par les responsables des sociétés pétrolières françaises dont les agissements sont teintés de reflexes néocolonialistes ».

En guise de propositions, les signataires suggèrent le développement des campagnes de sensibilisation à travers les médias (tables rondes à la télévision, passages dans les chaines internationales, publications dans la presse écrite, mobilisation des réseaux sociaux contre toute action des multinationales portant atteinte aux droits l’homme, des lois et règlements du travail en vigueur au Gabon.

Ils proposent aussi « des partenariats et adhésion aux groupes de pression et initiatives internationaux liés aux industries extractives ainsi qu’un engagement commun à dénoncer la corruption et l’opacité dans le secteur du pétrole  sans oublier les procédures judiciaires à l’étranger contre les entreprises qui violent allègrement les droits de l’Homme à l’instar de Maurel et Prom, dont le Directeur Général français, monsieur Christophe Blanc affiche un comportement cynique, esclavagiste voire raciste à l’égard des travailleurs gabonais« .

Ils souhaitent organiser une enquête indépendante sur les violences policières observées sur les travailleurs du site ONAL le jeudi 23 février 2017, ainsi que sur la pollution enregistrée sur ledit site.

 


 
 
 

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