Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 23-02-2017 à 10:58:10

Crise à l’Education nationale: le gouvernement opte pour la fermeté

En annonçant le 21 février la coupure de solde de 807 enseignants du primaire et du secondaire du pays observant le mouvement de grève des syndicats de l’Education nationale, le Porte-parole du gouvernement, Alain Claude Billie-By-Nze, a déclaré que le gouvernement jouera désormais la carte de la fermeté face aux grévistes.

Alain-Claude Billie-By-Nze, face à la presse le 21 février 2017, à Libreville. © Gabonreview

 

Le secteur de l’Education nationale continue sa course vers les coffins de l’impasse. En soutien aux enseignants en grève depuis la rentrée des classes en décembre 2016, les élèves de plusieurs villes du pays sont descendus, le 20 février dernier, dans les rues. Tout en admettant qu’il y a bien des revendications à résoudre, le gouvernement a déclaré ne pas avoir assez de moyens pour les satisfaire dans l’immédiat. Malgré cette déclaration nimbée d’humilité, le gouvernement a décidé d’opter pour la fermeté. Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Billie-By-Nze, a annoncé «la coupure de solde de 807 enseignants du primaire et du secondaire parmi lesquels 19 dans la province l’Ogooué Ivindo qui, non contents de faire grève, ont imposé aux parents de payer pour dispenser les cours». Pour lui, il s’agit de «mesures disciplinaires».

 S’exprimant à l’occasion de sa conférence de presse hebdomadaire, le Porte-parole du gouvernement a déclaré que «la situation de l’enseignement au Gabon continue de préoccuper le gouvernement de la République», mais les mouvements des élèves intervenus dans certaines villes du pays ne relèvent que de «fakes news» (Ndlr : fausses nouvelles), loin du «pays réel (qui) existe». Il dénonce avec véhémence les «les mensonges déversées sur les réseaux sociaux à coup d’images détournées et manipulées». «Il y a eu des manifestations de rue parce que les enfants sont impatients. Ils veulent repartir à l’école», a expliqué le Porte-parole avant de préciser que la vraie question, le gouvernement l’a reconnue et a indiqué qu’il n’a pas la possibilité pour payer ces vacations.

«Le gouvernement doit être à genoux parce qu’il n’a pas cette possibilité?», rien qu’à cause de ces vacations alors que les enseignants ont régulièrement leur salaire chaque mois, mais ne travaillent pas  sous le prétexte que leurs revendications n’ont pas encore été satisfaites, s’est interrogé le ministre. «Il faut faire des choix», a-t-il poursuivi. «Le gouvernement fait le choix de continuer à payer les salaires pour ceux qui travaillent, de suspendre les salaires de ceux qui ne travaillent pas», a-t-il déclaré avant rappeler une nouvelle fois que «le gouvernement fait le choix de la fermeté».

Pour lui, le durcissement qu’on observe de la part des syndiqués ne peut qu’être le fait «des enseignants manifestement et politiquement engagés dont certains leaders de ces mouvements n’ont pas caché leur implication aux côtés de certains acteurs politiques». Autrement dit, souligne-t-il, ils veulent prendre l’Education nationale en otage pour les revendications politiques dans «un contexte d’apaisement et de dialogue».

«Que voulez-vous que le gouvernement réponde face aux parents, face aux élèves ?» «On ne peut pas, d’un côté continuer à payer les salaires à des gens qui ne travaillent pas, et de l’autre côté, avoir des enfants qui n’apprennent pas et qui commencent à faire des manifestations de rue», a déclaré Alain-Claude Billie-By-Nze.

«L’école c’est l’avenir du pays», a affirmé le Porte-parole du gouvernement indiquant de même qu’ «il va donc falloir, à un moment donné, que chacun assume sa responsabilité. Le gouvernement dit nous reconnaissons et nous allons payer en fonction de ce dont dispose le Trésor aujourd’hui et chacun sait que le Trésor a des difficultés connues de tous».

 


 
 
posté le 22-02-2017 à 09:04:16

Affaire La Poste SA : Annonce d’une plainte d’Issoze Ngondet


Entre démission du gouvernement et contre-attaque, le Premier ministre aurait opté pour la deuxième option, décidant de déposer une plainte contre Alfred Mabika, dans le souci de démontrer les entraves aux procédures de gestion de l’ancien patron de La Poste S.A.

Le Premier ministre, Issoze Ngondet. © D.R.

 

Accusé nommément par l’ancien patron de La Poste SA, d’avoir privé l’entreprise de sommes importantes, qui ont eu un impact négatif sur le portefeuille des épargnants et sur le redressement de l’entreprise, le chef du gouvernement aurait décidé de saisir la justice. Cette saisine permettrait de tirer au clair ce scandale financier. Selon le journal en ligne «africtelegraph» dit proche du palais présidentiel de Libreville, le Premier ministre compte répondre aux accusations d’Alfred Mabicka-Mouyama, actuellement sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Selon les sources du média en ligne, Emmanuel Issoze-Ngondet aurait des preuves permettant de prouver la mauvaise gestion de l’ancien patron de La Poste S.A.

En effet, Alfred Mabicka-Mouyama accuse le chef du gouvernement, d’avoir détourné les subventions allouées à La Poste S.A pendant qu’il était ministre du Budget (2011-2012), mais également d’avoir conclu en lieu et place du PDG de la Poste S.A, un contrat avec Internet Gabon. «Quand il signe cette convention, sans même nous consulter, La Poste avait déjà versé la somme de 1 152 000 000 francs CFA à Internet Gabon pour acquérir l’équipement nécessaire à sa transformation et son développement. Et à ce jour, cet équipement évalué à 1,009 milliards de francs CFA est toujours détenu par Internet Gabon», a indiqué Alfred Mabika.

Quinze anciens cadres et partenaires de cette entreprise sont entendus par la justice, depuis le 9 janvier dernier, dans le cadre de cette affaire. De sources concordantes, l’ancien patron de La Poste SA serait sur le point de porter plainte à Emmanuel Issoze-Ngondet. Affaire à suivre.

 


 
 
posté le 22-02-2017 à 08:48:08

807 agents bientôt suspendus de solde 22 février 2017 by Rédac chef

Au Gabon, 807 agents seront bientôt suspendus de solde. Le gouvernement affirme que ces personnels du secteur de l’Education nationale en grève ne percevront pas cette fin de mois leurs salaires.

807 agents de l’Etat relevant du secteur de l’Education nationale verront leur solde suspendue dès cette fin de mois. L’annonce est d’Alain-Claude Bilie By Nze qui a animé sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire.

Face à la presse, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement est revenu à l’occasion sur la grève qui paralyse depuis plusieurs mois déjà le secteur de l’éducation. Les syndicats d’enseignants réclament du gouvernement le versement des primes, le paiement des vacations et de meilleures conditions de travail.

«A la demande du ministre de l’Education nationale, le gouvernement a décidé de la suspension de solde dès ce mois de février de 807 agents du primaire et du secondaire jusqu’à ce que, naturellement le travail pour eux reprenne», a affirmé Alain-Claude Bilie By Nze.

«Cette suspension de solde n’est qu’une première étape. Des procédures sont engagées pour que certains enseignants soient radiés de la Fonction publique compte tenu de leur absence prolongée des salles de classes», a-t-il poursuivi.

En utilisant désormais la mesure forte, le gouvernement marque ainsi son ras-le-bol face à un mouvement qui se radicalise davantage et veut ramener de l’ordre après plusieurs tentatives de conciliation demeurées jusqu’ici infructueuses.

Face au rejet du bras tendu du gouvernement, M. Bilie By Nze n’accorde plus de place à des discussions avec les grévistes. «On va dialoguer de quoi avec les enseignants?», s’est-il interrogé.

Cette menace du gouvernement intervient au moment où le Gabon s’apprête à organiser le dialogue politique censé décrisper le climat politique tendu et ramener la paix dans le pays à la suite d’une grave crise postélectorale.

Pour beaucoup, il serait judicieux que le gouvernement poursuive les négociations pour sauver encore ce qui peut l’être.

 


 
 
posté le 22-02-2017 à 08:46:17

Dialogue politique au Gabon : Une affaire de tous

Le dialogue national est une affaire de tout le monde. Le ministre d’Etat, Francis Nkéa a affirmé que ces assises voulues par le président Ali Bongo Ondimba se feront avec toutes composantes de la nation.

Dans le cadre du dialogue politique en préparation, le ministre d’Etat, ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles, chargé du Dialogue politique était ce mardi face à la presse. Francis Nkéa a saisi cette tribune pour recadrer les choses et rassurer ceux des Gabonais qui s’inquiètent de ce que ces pourparlers se tiendront sans eux.

Dans un style franc et direct, il a tenu à préciser que ce grand moment de l’histoire de la nation se voudra «inclusif» comme l’a voulu au départ le président Ali Bongo Ondimba.

«En effet, il est important à chaque fois de revenir sur le discours du chef de l’Etat tant lors de sa prestation de serment qu’à l’occasion de la présentation des vœux. Pour le chef de l’Etat, le dialogue politique doit être inclusif. Autrement dit, il doit concerner toutes les couches de la société, y compris les femmes et les jeunes», a-t-il martelé. Comme pour dissiper l’épais nuage d’incertitudes qui planait jusque-là dans certains esprits.

S’appuyant sur une adresse d’Ali Bongo Ondimba à la nation le 12 septembre 2015, le ministre d’Etat a souligné la place de choix qui sera consacrée à l’occasion aux femmes et aux jeunes à l’occasion. Conformément à la loi en matière des quotas qui dispose que pour une répartition équitable, les femmes soient représentées à 30% et les jeunes à 30% sur les listes de candidature aux élections locales et au sein des exécutifs locaux.

Dans son propos, Francis Nkéa a laissé entendre que pour le moment, le dialogue politique n’est encore qu’en phase préparatoire et est l’œuvre du gouvernement à la suite des consultations menées par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet avec les leaders politiques parmi lesquels des femmes.

«Le dialogue proprement dit ne débutera qu’une fois cette phase terminée. Et c’est à cette occasion que toutes les composantes de la société seront impliquées, y compris les femmes et les jeunes. La responsabilité incombe aux partis politiques qui y prendront part de s’assurer du strict respect du principe des quotas femmes et jeunes», a-t-il conclu.

 


 
 
posté le 22-02-2017 à 08:45:36

RÉPRESSION POLICIÈRE : LAMBERT NOËL MATHA JUSTIFIE L’EMPLOI DE LA FORCE FACE AUX ÉLÈVES

Dans une intervention mardi 21 février 2017 au Ministère de l’Intérieur, Lambert Noël Matha en charge de ce département ministériel a justifié l’intervention des Forces de Défenses et de Sécurité lors des marches de protestation organisées à l’initiative des élèves qui réclamaient non seulement le versement de leurs bourses mais aussi le retour des enseignants dans les salles de classes.

 

Libreville, Port-Gentil et Lambaréné étaient en ébullition lundi 20 février alors que des élèves de ces trois villes ont spontanément investi les rues pour réclamer le paiement de leurs bourses ainsi que le retour des enseignants dans les salles de classes quand les forces de l’ordre ont dispersé stoppant net à Libreville et Port-Gentil l’initiative des élèves.

Selon le Ministre de l’Intérieur « Ces mouvements simultanés qui semblaient spontanés sont en fait le fruit d’une minutieuse préparation aux moyens de tracts distillés par certains membres syndicaux et des partis politiques de l’opposition à travers les réseaux sociaux qui ont instrumentalisé et coordonné ces manifestations » a déclaré Lambert Noël Matha.

Si l’on ne déplore aucun blessé grave à l’occasion de cette répression policière, le Ministre de l’Intérieur justifie l’intervention policière par l’obstruction de la voie publique, des violences contre de paisibles citoyens pour le cas de Libreville et des jets de projectiles sur les Forces de Défense et de Sécurité censé sécuriser la marche et la tentative d’un groupe d’élèves (environ 300) d’attaquer la maison d’arrêt de Port-Gentil aux fins de libérer les prisonniers. « Informés de ces troubles à l’ordre public, les agents des Forces de Défense et de Sécurité faisant montre de professionnalisme… en vue d’éviter l’escalade, les forces de l’ordre ont entrepris de disperser ce regroupement qui obstruait la voie publique par le jet exclusif de grenade lacrymogène. Dans leur fuite une élève, victime d’une chute s’est légèrement blessée au front…38 élèves ont été interpellés et relaxés  » a renchéri Lambert Noël Matha, Ministre de l’Intérieur.

 


 
 
 

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