Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Fil et Faune », visant à gérer les conflits homme-faune, l’Agence nationale des parcs nationaux (Anpn) annonce la finalisation et la mise en œuvre effective des premières barrières électriques sur les sites prioritairement identifiés de la Lopé (Kazamabika) et Makokou (Andok et Etakaniabe).
Sur les trois sites (Kazamabika/53ha ; Andok/50ha ; Etakanabie/55ha) couvrant près de 160 ha, pour environ 14 kilomètres de distance, la stratégie référencée fonctionne à base de courant électrique alimenté par les panneaux solaires et un electrificateur d’une puissance comprise entre 7000 et 8000 volts, relié à un régulateur de charge.
Les objectifs visés par cette stratégie sont multiples. Notamment, le rétablissement et la confiance des rapports homme-faune, mais également, le développement agricole et donc économique dans les zones rurales, permettant une subsistance alimentaire plus élevée. Il faut ajouter le maintien de la faune, principalement les éléphants dans leurs habitats naturels.
Importées du Kenya qui en fait l’usage de manière continue et efficace depuis plus de trente ans, l’Anpn entend poursuivre la mise en œuvre des barrières électriques sur d’autres sites identifiés sur l’ensemble du territoire national.
Le Syndicat des conducteurs et techniciens de la société gabonaise de transports (SYCOTEC) a décidé mardi de reprendre le travail ce mercredi après avoir obtenu le paiement de deux mois d’arriérés de salaires et des assurances sur le paiement de la dette de la société auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), a appris Gabonactu.com
La grève a été levée suite aux discussions ouvertes par le Directeur général de la SOGATRA avec le syndicat. Ce dialogue aurait permis de payer deux mois de salaires et surtout des avancées sur le paiement de la dette de la SOGATRA à la CNSS qui s’élève à plus de 6 milliards de FCFA. L’entreprise a toujours effectuée les prélèvements sur le salaire de ses agents mais ne les reverse pas à la CNSS.
Unique société de transport public, la SOGATRA soulage les familles démunies qui peuvent se déplacer au prix unique de 100 FCFA d’un point à un autre dans la capitale. Ce qui est impossible chez les transporteurs privés qui ont triplé voir quadruplé les tarifs sur certaines distances.
La SOGATRA a aussi ouverte des dessertes vers l’intérieur du pays à des tarifs défiant toute concurrence.
L’Etat actionnaire de la société fourni les bus et verse une subvention mensuelle pour permettre à la compagnie d’assurer sa mission de service public dans le secteur des transports.
Une gestion souvent peu orthodoxe plombe régulièrement le fonctionnement de la société dont les bus sont très irréguliers sur le réseau. Nommé en conseil des ministres le 12 novembre 2015, Patrick Assélé, l’actuel directeur général de la compagnie avait retardé sa prise de fonctions exigeant au préalable un audit. Ce qu’il n’avait pas obtenu.
Les deux mouvements politiques, l’un de la majorité et l’autre de l’opposition, se disputent la représentation de la jeunesse gabonaise, dont ils disent tous deux défendre les intérêts.
Des jeunes venus lors de la présentation officielle du Fujo, à Libreville, le 19 février 2017. © Gabonreview
Qui de la Concertation de la jeunesse gabonaise (CJGA) ou du Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo) défend le plus et le mieux les intérêts de la jeunesse gabonaise ? Depuis le weekend dernier, la question se pose plutôt sérieusement au sein des deux structures politiques.
Et si le samedi 18 février la CJGA, mouvement proche du pouvoir en place, a tenu à s’exprimé «au nom de la jeunesse gabonaise», au sujet du futur dialogue politique appelé par le président de la République, c’est parce qu’elle assure la représenter le mieux et défendre le mieux ses intérêts. Cette position lui a vivement été contestée le dimanche 19 février par le Fujo, une plateforme dirigé par des leadeurs de mouvements ayant soutenu la candidature de Jean Ping, à la présidentielle d’août 2016.
Pour le Fujo, dont les membres disent appartenir à «une plateforme de réflexion, de proposition et d’actions en faveur des jeunes gabonais», avec l’«objectif de peser et d’influencer de façon considérable et permanente le débat sur l’échiquier politique du pays», la CJGA ne représente rien d’autre que les intérêts des fils et filles des «vieux barrons de l’émergence» et de ceux des «arrivistes» issus de l’opposition.
Or, «il sied de rappeler que depuis deux ans, l’activité politique est essentiellement dominée par deux personnalités : Ali Bongo et Jean Ping. Il va donc sans dire que la légitimité de parler au nom des jeunes incombe à cette jeunesse ayant joué les premiers rôles autours de ces acteurs», a prévenu le Front, disant ne pas accepter que «des mouvements clandestins et non reconnus s’arrogent le droit et la légitimité de parler au nom des mouvements de la jeunesse associative et politique».
Depuis, la querelle s’est enflammée sur les réseaux sociaux. Les uns mettant en garde et accusant les autres. Le Fujo n’a d’ailleurs pas manqué d’inviter Amos Vivien Péa, leadeur des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG) à «prendre ses responsabilités afin de ramener à l’ordre les jeunes de la majorité».
Toutefois, au-delà de leur querelle de leadership, la CJGA et le Fujo se retrouvent sur un point : l’implication des jeunes au dialogue politique à venir. Se sentant exclues, les deux structures ont, au cours de leurs différentes sorties, le weekend dernier à Libreville, appelé le comité ad-hoc de préparation de ces assises à prendre en compte l’avis de la jeunesse à qui, une place doit être accordée autour de la table des discussions. «Sinon aucun dialogue ne se fera», ont prévenu les deux structures, chacune de son côté.
Quatre raisons essentielles permettent d’expliquer la recrudescence du phénomène d’inondation à Libreville. Selon le ministre des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire, il s’agit de la forte pluviométrie ; le vieillissement des ouvrages d’évacuation d’eau, l’incivisme des populations et l’accentuation de ces inondations.
Le ministre des Infrastructures, des Travaux publiques et de l’Aménagement du territoire, Jean Pierre Oyiba. © Gabonreview
A la faveur d’un point presse organisé le 20 février 2017, à son cabinet, sis à l’avenue du Colonel Parant, le ministre des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire, Jean Pierre Oyiba, a marqué sa consternation, face à l’ampleur des dégâts causés par l’inondation survenue à Libreville, à la suite d’une forte pluie dans la nuit du 17 au 18 février.
Pour le ministre des Infrastructures, cette situation qui n’est pas propre au Gabon, et qui serait un phénomène mondial, aurait pour cause principale le changement climatique, bien que l’on puisse lui trouver des spécificités sur le plan local. Donnant lieu à des inondations plus dévastatrices et même meurtrières pour les populations. «À Libreville (Plein Ciel, IAI, PK5, Avea, Zeng-Ayong…) comme à Franceville (Potos Ombene) en passant par Port-Grentil et Lambaréné, le constat est le même. Les populations victimes de ces inondations récurrentes vivent désormais dans la psychose à la moindre goutte de pluie», a regretté Jean Pierre Oyiba.
Selon le ministre, en dehors du fait que le réseau de drainage des eaux soit peu structuré ; le système de collecte des ordures ménagères inadéquat dans les quartiers-dits sous intégrés, l’absence d’un programme régulier d’entretien ; quatre raisons essentielles permettent d’expliquer le phénomène d’inondation à Libreville. Il s’agit de la forte pluviométrie sur la capitale; le vieillissement des ouvrages d’évacuation d’eau et l’incivisme des populations vivant à côté des canaux d’évacuation d’eau.
«Il revient aux populations aujourd’hui, non seulement de veiller à ne pas construire sur les canaux versant, sur les passages d’eau, de ne pas verser les ordures dans les canaux d’évacuation d’eau, mais également de faire la police des riverains qui jettent délibérément les ordures dans les canaux versant», estime Jean Pierre Oyiba, annonçant la relance imminente de l’opération de curage des bassins versant, les campagnes de sensibilisation, et de réhabilitation progressive des différents canaux.
«Il faut que nous responsables politiques, gouvernement, responsables municipaux, initions des actions pédagogiques en direction des populations. Au niveau de plein ciel, nous allons construire un ouvrage en béton. Un genre de pont en dalot qui traverse la chaussée et qui permet à l’eau de s’évacuer, mais il reste que les populations font aussi obstacle à ces projets», a assuré Jean Pierre Oyiba.
En séjour à Paris depuis ce lundi 20 février Bruno Ben Moubamba multiplie les contacts avec les dirigeants de la classe politique française pour promouvoir l’idéal de cette rencontre.
Le vice-premier ministre gabonais est actuellement en France, dans le cadre d’un séjour axé sur la promotion du dialogue national appelé par Ali Bongo Ondimba. Bruno Ben Moubamba, tient à « montrer l’intérêt de cette action à la communauté internationale et à la classe politique française en particulier», comme le rappelle un communiqué rendu public par son cabinet.
Selon cette source, Ben Moubamba a échangé avec Jean-François Cope, du parti « Les Républicains », par ailleurs ancien candidat à la candidature de la droite française pour la présidentielle de 2017. De même, il a eu un tête à tête avec Rama Yade, candidate à l’élection présidentielle française.
En évoquant avec ses interlocuteurs les tensions sécuritaires en Afrique centrale, notamment avec les attaques de Boko Haram qui sévit au Nigeria, au Cameroun et au Tchad, les violences intercommunautaires en Centrafrique et l’instabilité politique au Congo et en République démocratique du Congo (RDC), Bruno Ben Moubamba veut prévenir toutes formes d’embrasement dans la région. Pour lui, «il faut maintenir la tradition de paix instaurée par Omar Bongo Ondimba, président de la République défunt».
Une opération de charme que le VRP d’Ali Bongo ne veut pas limiter aux seuls dirigeants politiques. Il mettra à profit son séjour pour vanter auprès des organes de presse français l’opportunité de ce dialogue national, apprend-on. Convaincu que sa présence au sein du gouvernement, ainsi que celle d’autres membres de l’opposition, constituent la preuve d’un esprit démocratique démontré par Ali Bongo.
Ben Moubamba est également attendu au Portugal où ira discuter avec des investisseurs portugais et angolais du nouvel ordre urbanistique local, projet élaboré par ses soins pour doter les populations gabonaises de logements et d’infrastructures modernes. Au cours de ce rendez-vous d’affaires, le vice-premier ministre sera en compagnie du ministre délégué à l’économie, Noël Mboumba, ainsi que certains directeurs généraux des banques.
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