Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 21-02-2017 à 11:12:06

Dialogue politique : Les jeunes de l’opposition inquiets

A l’occasion de la présentation officielle de leur nouveau mouvement, le Fujo, les jeunes de l’opposition ont dit leur inquiétude de voir échouer le futur dialogue politique, en raison de la non prise en compte de toutes les composantes de la population gabonaise.

Les leaders du Fujo, le 19 février 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Prévu pour se tenir dans les prochaines semaines, le dialogue politique appelé par Ali Bongo «court le risque d’être un non-événement, sinon un non-lieu», ont prévenu les jeunes leaders de l’opposition, le dimanche 19 février, à l’occasion de la présentation officielle de leur mouvement, le Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo). La raison évoquée par cette plateforme se réclamant de Jean Ping est la non prise en compte par les autorités de toutes les sensibilités politiques et sociales du pays, mais surtout la mise à l’écart des jeunes. Or, «[les jeunes sont] les principales victimes de la situation actuelle du Gabon», a rappelé Amis, connu sous l’appellation du colonel de la Voix du mapane, affirmant ne pas «accepter cette mise à l’écart dans l’édification du nouveau Gabon».

Moments de la présentation du Fujo, avec Isaac Abagha (en haut). © Gabonreview

Si, à l’instar des jeunes leaders Nicolas Ondo, Isaac Abagha, Marcel Biko, le promoteur du concept «Jean Ping c’est dosé» Pacceli Bikoro a invité les jeunes gabonais à prendre en main leur propre destin, c’est parce qu’il a dit avoir des doutes sur les attentes des «vieux barrons» politiques devant participer à ce dialogue. Des «vieux» qui, pour la plupart ont pris part à la conférence nationale de 1990, aux Accords de Paris de 1994 et aux Accord d’Arambo en 2006.

«Les mêmes visages qui hier, sous Omar Bongo, ont de 1990 à 2006 paraphé les accords politiques qu’il y a eu entre l’opposition et le pouvoir, ou travaillé dans les commissions ad-hoc des différents dialogues, et qui ont perçu ici et là des primes et obtenu des nominations politiques diverses, sont encore les mêmes qui pilotent en sous-main le dialogue de 2017 comme si ce pays était à eux seuls et que les jeunes étaient à leurs yeux immatures et utiles seulement pour faire le nombre ou servir de chair à canon, pour en tirer profit pour leur propre ascension ou remontée politique. Nous disons ‘‘non’’, et refusons que cela puisse continuer ainsi», ont décrié les jeunes de l’opposition. Ils rappellent qu’au terme des précédentes concertations, les Gabonais n’avaient ressenti «aucune amélioration ni du système politico-électoral ni de leurs conditions de vie».

Au Fujo, on estime que «le dialogue concerne le peuple réel, la vraie jeunesse gabonaise, et non celle que l’on fabrique en quelques jours pour être présentée comme des produits de marketing au dialogue national, tout juste pour légitimer des pensées produites ailleurs sans les jeunes gabonais et donc loin de leurs vraies attentes».

 


 
 
posté le 21-02-2017 à 11:09:53

Législatives : Le PDS favorable à un report

Présageant que le dialogue politique à venir prendra plus de temps que prévu et qu’il aboutira à des réformes politiques profondes, le parti de Me Séraphin Ndaot Rembogo exhorte le gouvernement à reporter la date des élections législatives. Au passage, le PDS a égratigné le Parlement européen en raison du vote de sa résolution sur la crise de l’Etat de droit au Gabon.

Une partie du directoire du PDS, en juin 2016 à Port-Gentil. © Gabonreview

 

Les législatives ne sauraient avoir lieu au mois de juillet prochain, comme annoncé par le gouvernement. Ces élections devraient être reportées pour se tenir des mois après le dialogue politique à venir. C’est en tout cas l’exhortation faite au ministère de l’Intérieur par le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), le weekend écoulé, à la faveur de la 9e session ordinaire de son conseil exécutif. Le parti de Me séraphin Ndaot Rembogo pressent que ces assises mettront plus de temps que prévu.

«Sur le plan social, ça boue à tous les niveaux. Il faut décrisper le climat. Et pour ce faire, il faut qu’il y ait un dialogue», a estimé sur Radio Gabon Jean Claude Yeno, le secrétaire exécutif du PSD. Les prochaines assises prévues à cet effet, a-t-il prévenu, «risquent de durer un mois, sinon plus», en raison du temps nécessaire à la mise en pratique des résolutions prises au cours des travaux. Au PDS, on pense que ces concertations pourraient «aboutir à la révision de la Constitution», notamment en matière de l’organisation ou des conditions de participations aux élections législatives. «Raisonnablement, il faut repousser la date des élections législatives à venir, même si on court le risque d’être forclos par rapport aux délais constitutionnels», a exhorté le secrétaire exécutif du PSD, appelant à la révision du Code électoral, ainsi que préconisée par le rapport final de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) au Gabon.

Profitant de la 9e session ordinaire de son conseil exécutif, le parti de Me Séraphin Ndaot Rembogo est revenu sur le vote de la résolution du Parlement européen sur la crise de l’Etat de droit au Gabon, issue du rapport de la MOE-UE. Le PDS y voit «un chantage» au relent de menace. Loin de craindre les potentielles sanctions de l’UE, ce parti se réclamant de l’opposition, indique que le Gabon ne perdra qu’«une petite aide de 8 milliards de francs». «Et si nous sommes écartés [des Accords de Cotonou], a estimé Jean Claude Yeno, nous n’en mourrons pas pour autant. Nous pourrons multiplier les accords bipartites.»

 


 
 
posté le 20-02-2017 à 13:50:00

Affaire La Poste SA : Bilie-By-Nze nie en bloc

Cité parmi les fossoyeurs présumés de l’Etat par Alfred Mabika, l’ancien directeur général de La Poste SA, lors d’une conférence de presse à Paris, en France, Alain Claude Bilie-By-Nze a nié son implication dans la faillite de cette structure, le 18 février sur Radio France internationale (RFI).

Alain-Claude Bilie-By-Nze. © Gabonreview

 

Au lendemain des accusations de détournement de fonds de La Poste, formulées contre lui par Alfred Mabika, Alain Claude Bilie-By-Nze s’est dédouané, niant en bloque son implication dans la faillite de cette structure.

«Je m’attendais à tout, sauf à ce que Monsieur Mabika aille tomber si bas», a-t-il déclaré sur RFI.

Le ministre de la Communication dit n’être impliqué en rien dans le trou constaté à La Poste. «Je ne vois pas en quoi le Premier ministre actuel ou moi serions responsables du trou de 100 milliards», s’est défendu Alain Claude Bilie-By-Nze.

Cette accusation est «tellement ridicule», a martelé Bilie-By-Nze. Ce qui serait important aujourd’hui est «que celui qui était le président directeur général de La Poste puisse répondre devant la justice, plutôt que de chercher de fausses accusations, à essayer de noyer ses responsabilités», a invité Bilie-By-Nze.

Une invitation à laquelle l’ancien patron de La poste ne semble pas prêt à répondre. D’autant que pour Alfred Mabika, «dans un pays normal, il est du devoir de tout le monde d’y aller, mais dans une justice où l’on est jugé d’avance, il ne croit pas que ce soit profitable pour un pays», a estimé ce dernier.

Dans ses déclarations, Alfred Mabika avait accusé Bilie-By-Nze d’avoir ponctionner « pas moins de 400 millions de francs CFA de La Poste ».

«Monsieur Bilie-By-Nze est l’un des fossoyeurs de la République. En 2006, il prenait l’argent des Comptes chèques postaux (CCP). Il profitait du fait que le chef d’agence qui était en service était de sa province. Nous étions trois à avoir ce dossier : Paul Tonghui, alors ministre des Finances, le président Omar Bongo et moi», a révélé Alfred Mabika.

 


 
 
posté le 20-02-2017 à 13:48:16

CPG : Alain Ba Oumar et le défi de la modernisation

Candidat à la tête de la Confédération patronale gabonaise, le patron d’IG Telecom entend incarner la nouvelle ère de ce groupement patronal, grâce à la modernisation du management de cette structure.

Le patron d’IG Telecom est candidat à la présidence de la CPG. © D.R.

 

Le 24 février prochain, la Confédération patronale gabonaise (CPG) vivra un moment historique, avec la première élection de celui qui présidera à sa destinée pour les quatre prochaines années. Alain Ba Oumar, le patron de la société IG Telecom, qui entend devenir le plus grand opérateur de télécommunication par satellite dans la sous-région, s’est lancé dans la course.

Membre de la CPG depuis sept ans et membre du bureau exécutif actuel depuis trois ans, l’entrepreneur est également à la tête du syndicat des opérateurs de télécommunication, composé des opérateurs majeurs de téléphonie mobile et d’IG Telecom. Une expérience qui, a souligné Alain Ba Oumar lors de son passage à Gabon 24, légitime sa candidature à la présidence de la CPG.

En effet, le candidat ambitionne de reprendre la modernisation de la CPG, «stoppée avec le départ de Madeleine Berre pour le gouvernement»«Je souhaite rendre la CPG plus performante et plus inclusive», a lancé Alain Ba Oumar, déplorant quelque peu le fonctionnement actuel de la confédération. «Malheureusement, le fonctionnement de la CPG reste limité à des patrons, ce qui fait qu’elle traite beaucoup plus avec les grandes entreprises. Vous avez donc beaucoup de petits syndicats qui sont un peu frustrés, avec le sentiment d’être oubliés», a-t-il relevé.

Face à cette situation, le candidat entend ainsi changer la donne au niveau du bureau exécutif de la CPG, fort d’une dizaine de membres, la quasi-totalité étant de grands patrons. Le «Bureau doit refléter la diversité des membres et prendre en compte les préoccupations de tous les syndicats», a souligné Alain Ba Oumar, qui entend regrouper les syndicats en pôles sectoriels, ayant chacun un représentant au sein du bureau exécutif. «Ainsi, tout le monde sera représenté et pris en compte», a-t-il indiqué.

Pour Alain Ba Oumar, il ne fait aucun doute qu’à travers l’élection du 24 février prochain, la CPG est à la croisée des chemins. «La CPG est cinquantenaire et c’est la première élection de son histoire. Nous passons donc à une gouvernance moderne voulu par tous», s’est-il félicité.

Comme un message aux électeurs, le candidat a reconnu ne pas être le plus ancien au sein de la CPG, mais suffisamment outillé dans l’entreprenariat, où il cumule une trentaine d’années d’expérience. «Je ne suis donc pas salarié, mais entrepreneur orienté vers les résultats. Je souhaite donc que la CPG, elle aussi, s’oriente vers les résultats et adopte des techniques de management modernes», a conclu Alain Ba Oumar.

Alain Ba Oumar est rentré au Gabon en 1996 après ses études en France et aux Etats-Unis. A son retour il a créé Internet Gabon, à l’origine de l’introduction des services d’accès Internet dans le pays. Devenue IG Telecom, la société s’est notamment distinguée lors de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2012, où elle apportait des solutions de communication dans des zones à fortes interférences.

 


 
 
posté le 20-02-2017 à 13:47:03

Cemac : Ona Ondo à la présidence de la Commission

L’ancien premier ministre gabonais, Daniel Ona Ondo, a été désigné président de la Commission de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (Cemac), au cours du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu, du 16 au 17 février 2017, en Guinée Equatoriale.

L’ancien premier ministre, Daniel Ona Ondo s’exprimant lors d’un New York forum Africa à Libreville. © D.R.

 

A l’occasion du Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cemac tenu, du 16 au 17 février à Djibloho, en Guinée Équatoriale, le Gabonais Daniel Ona Ondo a été nommé à la tête de la Commission de cette institution. Il remplace le Congolais Pierre Moussa qui a dirigé cette structure pendant 5 ans.

Agé de 71 ans, plusieurs fois ministre à partir de 1997, puis vice-président de l’Assemblée nationale, Daniel Ona Ondo a dirigé le gouvernement gabonais de janvier 2014 à septembre 2016. Hiérarque du parti au pouvoir, cet agrégé d’économie va diriger pendant 5 ans la présidence de cette institution à vocation économique et intégrative, dont les avancées dans ces domaines sont aussi rares qu’un brin de soleil à Vladivostok.

Daniel Ona Ondo devra mettre à profit ses compétences d’économiste et son expertise de chef de gouvernement, pour relancer plusieurs chantiers dont le principal reste le renforcement de l’intégration sous régionale.

Diplômé de l’Université de Picardie et de l’Université Paris-I Panthéon Sorbonne en France, l’ancien Recteur de l’Université Omar Bongo (UOB) devrait être à l’aise dans ses nouvelles fonctions. Et pourquoi ne ferait-il pas de l’espace Cemac, considéré comme un «trou noir», une mer de croissance et d’opportunités. La Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale regroupe six pays : le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale et le Tchad.

 


 
 
 

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