Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 16-02-2017 à 10:36:42

La production gabonaise a boosté le chiffre d’affaires de Maurel et Prom en 2016

 Maurel et Prom vient de publier un chiffre d'affaires de 317 millions d’euro au titre de l'exercice 2016, contre des revenus de 276 réalisés en 2015, soit une croissance de +15%.

Selon le groupe, cette performance s’explique par l'augmentation de la production au Gabon avec une moyenne de 27 195 b/j (à 100 %), sur l'ensemble de l'exercice 2016, contre 21 347 b/j (à 100 %) sur 2015, soit une hausse de +27 %.

Pour rappel, la production de Maurel et Prom s'est élevée à 27 958 b/j depuis le 1er avril 2016. Cette augmentation notable, et le maintien de celle-ci, est due aux effets positifs des travaux et processus portant sur l'injection d'eau, ainsi qu'aux actions menées par l'opérateur conjointement avec les utilisateurs pour remédier aux problèmes d'évacuation du brut via l'oléoduc.

Sur l'exercice 2016, le prix de vente moyen s'est élevé à 42,7 $/b contre 47,1 $/b sur l'exercice 2015, soit une baisse de 9 %

 


 
 
posté le 16-02-2017 à 10:36:04

DIALOGUE POLITIQUE : LE COMITÉ AD HOC PARITAIRE SE PRÉPARE POUR L’ORGANISATION DE L’ÉVÉNEMENT

Hier mercredi 15 février a eu lieu l’ouverture des travaux par le comité ad hoc paritaire chargé de la préparation du Dialogue politique initié par le président de la République Ali Bongo Ondimba. Présidé par le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, les responsables des partis politiques de la majorité ainsi que ceux de l’opposition ont pris part à ces travaux.

 

C’est au sein de l’hôtel Radisson Blu de Libreville que s’est tenu hier 15 février l’ouverture des travaux en vue de la préparation du dialogue politique. Une rencontre de préparation au dialogue à laquelle certains partis politiques membres de l’opposition n’ont pas hésité à prendre part, afin de trouver ensemble les solutions de sortie de crise à laquelle est confrontée le Gabon au sortir des élections présidentielles du 31 août 2016.

Au total, ce sont quarante partis de la majorité présidentielle et de l’opposition qui ont pris part à cette réunion présidée par le Premier ministre. La majorité est représentée par Faustin Boukoubi et Jean Boniface Assélé. L’opposition a pour 1er vice-président M. René Ndemedzo, la seconde vice-présidence du comité ad hoc chargé d’organiser le dialogue politique sera assurée par M. Pierre-Claver Maganga Moussavou pour le compte de l’opposition.

L’ensemble des acteurs politiques nationaux se sont ainsi réunis dans le but de dialoguer et de ramener la quiétude au Gabon, d’où la création du comité ad hoc paritaire qui se chargera de garantir la confiance entre les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition à travers un code de bonne conduite, d’identifier les parties prenantes au dialogue, de sélectionner les thématiques mais aussi de présenter les besoins matériels et humains nécessaires à la réalisation de ce dialogue.

Un certain nombre de recommandations ont été émises à cette occasion concernant la recherche d’apaisement du climat social et politique. Il s’agit de la résolution des problèmes sociaux posés par les syndicats, la libération des prisonniers et la mise en place d’une commission interministérielle pour l’indemnisation des victimes des évènements post-électoraux.

Pour le Premier Ministre Emmanuel Issoze Ngondet, « dans le contexte politique actuel, la tenue d’un dialogue politique est plus qu’une nécessité car cela nous permettra d’aborder toutes les questions relatives à la vie de notre pays, à l’organisation et au fonctionnement de son cadre institutionnel, et à son développement. Par conséquent, majorité comme opposition, nous devons au cours de cette rencontre montrer notre capacité à mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation. Ce dialogue est organisé pour résoudre nos différends politiques. »

Cependant la question cruciale qui se pose est celle de la légitimité de ce dialogue politique entre les partis de la majorité et de l’opposition en l’absence du principal adversaire politique du président Ali Bongo Ondimba, à savoir Jean Ping. Car ce dernier jusqu’à ce jour ne cesse de réclamer sa victoire au sortir des élections présidentielles du 31 août 2016.

 


 
 
posté le 16-02-2017 à 10:19:16

Dialogue politique : Le regard de l’Ambassadeur de la Russie

Au détour de l’échange avec la presse gabonaise sur la politique étrangère russe, le 15 février 2017, à Libreville, le diplomate russe s’est exprimé sur le dialogue politique voulu par Ali Bongo. Pour Dmitry Kourakov, sans dialogue, l’on n’aboutira à rien.

L’ambassadeur Dmitry Kourakov répondant aux journalistes, le 15 février 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Questionné par les journalistes sur les problèmes politiques minant le développement des affaires au Gabon, l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Dmitry Kourakov, a estimé que rien ne peut se faire sans le dialogue, sans compromis. Pour lui, sans dialogue, on n’aboutira à rien dans le pays.

Sur le dialogue politique voulu par le président Ali Bongo, le plénipotentiaire Russe a d’emblée précisé que «la politique de la Russie est de ne pas se mêler aux problèmes des autres pays». «Ce n’est pas notre méthode», a-t-il affirmé en précisant que «chaque peuple a le droit de choisir son gouvernement, son chef de l’Etat par voies légales». Pour le représentant de Moscou, le plus important pour tous ceux qui s’intéressent à l’avenir du Gabon est de prendre part à ce dialogue. «A vrai dire, je ne comprends pas la position de l’opposition qui dit qu’elle ne va pas prendre part au dialogue national. Comment voulez-vous changer les données que vous critiquez?», s’est-il interrogé, en s’appuyant sur l’expérience de la Conférence nationale de 1990.

Celle-ci, selon le diplomate, a permis beaucoup de changements. «A mon avis, tout le monde doit prendre part à ce dialogue national pour donner de nouvelles idées et discuter des possibilités pour changer le développement et la vie du peuple», poursuivi Dmitry Kourakov. Sans compromis, il n’y a pas de changement, il n’y a pas de résultats. «Si chaque partie dit seulement ce qu’il veut et ne veut pas entendre les autres, il n’y a pas de dialogue», a-t-il souligné, non sans repréciser qu’il ne se mêle pas des affaires des pays amis et même des pays ennemis. «Notre position est que tout doit être décidé par le peuple lui-même, par les voies de dialogue, de compromis.».

Quant à la résolution du parlement européenne, Dmitry Kourakov a fustigé l’attitude de cette institution. «Nous acceptons toujours les résultats des volontés des peuples des autres pays. En ce qui concerne la résolution du parlement de l’Union européenne, à mon avis, ce n’est pas à eux de faire la pression. Ce qu’ils peuvent, c’est de donner leur avis et de donner des recommandations». Pour lui, c’est aux pays de décider comment ils veulent aller plus loin, ceci d’autant que ce sont les peuples qui décident. «Ce n’est pas le parlement européen qui décide. Ce n’est pas l’administration américaine qui décide, ce n’est pas le gouvernement russe qui décide», a –t-il fait savoir, avant d’adopter le registre de l’ironie pour affirmer que le parlement européen, «comme d’habitude par ailleurs, a dépassé ses pouvoirs».

Le russe soutient que chaque peuple doit avoir sa propre vision pour voir comment accéder à la démocratie. «La démocratie est différente si vous prenez par exemple le processus démocratique aux Etats-Unis. Le peuple a choisi madame Hillary Clinton, mais les grands électeurs ont choisi Donald Trump. C’est la démocratie américaine, et je ne pense pas que tout le monde doit choisir ce chemin et l’instaurer dans son pays», a-t-il indiqué.

Tout en affirmant qu’il ne fait aucune pression sur qui que ce soit, le diplomate russe a néanmoins assuré qu’il suit très attentivement le déroulement de la situation politique intérieure du Gabon. «Je donne des recommandations à mon gouvernement concernant notre politique envers le Gabon. J’espère bien qu’on m’entend à Moscou. C’est à vous de décider, si vous avez besoin de ce dialogue. Sans dialogue, vous n’aboutissez à rien», a conclu Dmitry Kourakov

 


 
 
posté le 16-02-2017 à 10:17:04

Emploi : Le groupe Foberd Gabon engage 100 jeunes

Le ministre de l’Emploi et le directeur général du groupe Foberd Gabon ont procédé, le 15 février, à la signature d’une convention pour la formation de 100 jeunes devant être recrutés, au bout de deux ans de formation, par les Sociétés du Groupe Foberd Gabon.

Le ministre de l’emploi, Eloi Nzondo et le directeur de Foberd Gabon, Mesmin Sigha lors de la signature de la convention, le 15 février à Libreville.© Gabonreview

 

100 jeunes Gabonais vont intégrer dans les tout prochains jours, les sociétés du groupe Foberd Gabon que sont la Société Foberd Gabon, les Aciéries du Gabon, le Complexe agro industriel du Gabon et la Société de fabrication de vins (Sofavins). C’est ce qui ressort de la convention signée ce 15 février par le ministre de l’Emploi, Eloi Ndzondo et le directeur général du groupe Foberd Gabon, Mesmin Sigha.

Le ministre en visite au Complexe agro industriel du Gabon, le 15 février à Owendo. © Gabonreview

Cette convention prévoit, selon le directeur général du groupe Foberd Gabon, « la mise en stage de 100 jeunes, durant deux ans, en raison de 25 par entreprise, sélectionnés par l’Office national de l’emploi (ONE), avec la signature, à la fin de la formation, d’un contrat à durée indéterminée (CDI). »

A en croire ce dernier, « les métiers liés à cette formation ont été identifiés dans chaque entreprise et les formateurs préparés avec la définition d’un cadre de formation pour chaque jeune », a-t-il précisé.

Selon le directeur de l’ONE, « la particularité de cette convention réside dans le fait que les frais liés à l’immatriculation des stagiaires à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), au suivi des jeunes bénéficiaires seront entièrement supportés par les quatre entreprises », a déclaré Hans Landry Ivala.

Pour sa part, le ministre de l’emploi a invité les autres entreprises à « emboiter le pas des sociétés du groupe Foberd Gabon, afin de contribuer à la lutte contre le chômage … », a plaidé Eloi Ndzondo.

En marge de la signature de cette convention, le ministre de l’Emploi a visité le Complexe agro industriel du Gabon dans la commune d’Owendo. Construit sur 15 hectares, ce complexe regorge, selon le directeur délégué du complexe agro industriel, Abdelmomem Kaaniche, deux unités de production, à savoir l’usine de fabrication de la farine et la société de fabrication de vin, Sofavins.

En six mois de production, l’usine de farine produit 300 tonnes par jour grâce à 114 employés maitrisant toute la chaine de production. «L’avantage de cette usine est qu’elle offre une alternative au consommateur gabonais», a expliqué Abdelmomem Kaaniche. La Sofavins quant à elle, fabrique trois types de produit : le Pastis, le Whisky et le vin rouge dénommé Barron de Madrid, issu du raisin importé d’Espagne. «Avec le recrutement de ces nouveaux employés, le groupe Foberd Gabon a l’ambition d’investir davantage pour développer beaucoup d’autres secteurs d’activités », a déclaré Abdelmomem Kaaniche.

 


 
 
posté le 16-02-2017 à 10:10:47

Législatives : Guy Nzouba Ndama en cavalier seul ?

L’ancien président de l’Assemblée nationale pourrait lancer son propre mouvement politique en vue des élections législatives de juillet prochain, alors que Jean Ping, son allié, reste bloqué sur la revendication de ce qu’il dit être sa «victoire» à la présidentielle d’août 2016.

Guy Nzouba Ndama. © D.R.

 

Cinq mois après la déconvenue de son candidat, Jean Ping, à la présidentielle d’août 2016, Guy Nzouba Ndama voudrait bien passer à autre chose. Selon des indiscrétions relayées par La lettre du continent (n°747), l’ancien président de l’Assemblée nationale songe déjà aux élections législatives annoncées pour le mois de juillet prochain. Il envisagerait notamment de lancer, les 24 et 25 février à Libreville, son propre mouvement politique dénommé «Les Démocrates». Ce mouvement devrait lui permettre de présenter des candidats aux prochaines législatives, bien qu’on doute qu’il reçoive le récépissé du ministère de l’Intérieur, pour l’officialisation de sa structure avant l’échéance.

N’empêche, l’ancien président de l’Assemblée nationale pourrait bénéficier du soutien de quelques structures politiques officiellement reconnues, et déjà bien implantées dans le pays. Parmi celles-ci, certains citent l’Alliance pour le nouveau Gabon (ANG) de Séraphin Akuré-Davain. Le leadeur de l’ANG, ancien maire de Lambaréné, a été l’un des premiers soutiens de Guy Nzouba Ndama dès avril 2016. Il a cru à l’ancien député de la Lolo-Wagna, dont il avait soutenu la candidature pour la présidentielle du 27 août 2016.

La volonté d’émancipation de Guy Nzouba Ndama, si elle venait à être confirmée, pourrait être mal perçue par la «galaxie Jean Ping», qui continue de contester la réélection d’Ali Bongo, et à revendiquer la victoire supposée de l’ancien président de la commission de l’Union africaine au scrutin du 27 août. Or, Jean Ping et ses soutiens n’envisagent toujours pas de prendre part aux législatives, pour ne pas légitimer le pouvoir en place.

 


 
 
 

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