Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 15-02-2017 à 08:25:08

une délégation du FMI entame une mission de deux semaines pour relancer l'économie du pays

Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) a entamé mardi à Libreville une mission de deux semaines pour rechercher les solutions de la relance de l'économie gabonaise essoufflée suite à la chute des cours des matières premières, a annoncé le ministère de l'Economie.

Les experts du FMI ont eu mardi une séance de travail avec le ministre délégué à l'Economie, Noël Mboumba. La mission étudiera durant les deux semaines deux volets susceptibles de permettre au Gabon de relancer son économie. Il s'agit d'un audit de la masse salariale et du paiement de la dette intérieure due aux petites et moyennes entreprises (PME).

A propos de l'audit de la masse salariale, "il ne s'agira pas de réduire les salaires comme cela est annoncé par la rumeur", a tout de suite précisé le ministre Mboumba qui a insisté que les acquis sociaux des fonctionnaires ne seront pas touchés par cette opération.

Selon la Direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP), la masse salariale du secteur public exécutée au troisième trimestre 2016 a enregistré une hausse de 20,1% pour atteindre 506,55 milliards de FCFA contre 421,86 milliards de FCFA sur la même période en 2015.

Le gouvernement explique cette tendance haussière par l'augmentation des effectifs dans l'Administration centrale (+16,1%), notamment par les recrutements dans les forces de sécurité (près de 2.000 agents).

Au sujet du paiement de la dette intérieure auprès des PME, le ministre Noël Mboumba a reconnu l'existence de cette dette mais veut procéder à une vérification avant d'ordonner les paiements.

"Nous devons payer cette dette pour créer les emplois, relancer la consommation et les activités économiques", a indiqué le ministre.

 


 
 
posté le 15-02-2017 à 08:20:39

La société australienne Genmin Group négocie le renouvellement du permis de Baniaka-ouest

 Le ministre des Mines, Christian Magnagna (photo), a eu ce mardi 14 février 2017 à Libreville, une séance de travail avec le président de la société australienne Genmin Group, Joe Ariti.

L’objet de cette séance de travail portait essentiellement sur la présentation des activités d’exploration du groupe minier australien Genmin au Gabon, le développement du projet fer de Baniaka (Boumango) et les scénarii logistiques pour l’évacuation et le renouvellement du permis de Baniaka-ouest. Sans oubier les aspects sociaux et collaboration technique avec la direction générale de la géologie et de la recherche minière.

Après des échanges entre les deux parties, le ministre des Mines a réaffirmé au président de Genmin Group la gratitude du Gabon face à la persévérance de sa société dans ses activités de recherche. Et ceci, malgré la crise du secteur minier qui impacte surtout les financements pour l’exploration et la recherche.

Pour sa part, la société Genmin Group a proposé de poursuivre en 2017 ses travaux de recherches, réalisés à 1/3 en vue de les finaliser et d’évaluer le potentiel réel du fer de Baniaka, estimé à près de 100 millions de tonnes.

 


 
 
posté le 15-02-2017 à 08:18:49

La grève des magistrats est finie, le boulot reprend ce mercredi (syndicat)

Le vice-président du Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMG),  Justin Loundou a annoncé mardi au terme d’une assemblée générale à Libreville, la fin de la grève générale illimitée déclenchée en novembre dernier pour réclamer des primes et des meilleures conditions de travail.

« Sur les six points de revendication, l’assemblée générale a constaté les actes posés par le gouvernement mais aussi les avancées significatives. C’est au regard de ces avancées que l’ensemble des magistrats, conscient du mal causé par cette grève auprès des usagers a décidé de mettre un terme à cette grève sur l’ensemble du territoire », a déclaré M. Loundou au sortir de l’assemblée générale.

« L’assemblée générale a donc décidé de la reprise du travail. Nous exhortons les magistrats à reprendre le travail dès demain mercredi », a lancé M. Loundou.

Les magistrats étaient en grève pour dénoncer les affectations arbitraires, la non attribution des costumes d’audience, le manque de bureaux pour travailler correctement ainsi que le non paiement de certaines primes comme la Prime d’incitation à la performance (PIP).

Fâché par cette grève qui durait trop longtemps au détriment des usagers, le ministre de la Justice, Alexis Boutamba Mbina a menacé la semaine dernière de couper les salaires des grévistes. L’on ne sait pas si cette menace a été un véritable tournant pour la reprise du travail.


 


 
 
posté le 15-02-2017 à 08:14:25

Crise de l’Onep : Les petites victoires de Houangni Ambourouet

Le ministre du pétrole est régulièrement invité à éteindre les foyers de revendications dans le secteur des hydrocarbures où les plans de licenciements se multiplient.

Le ministre du pétrole sur tous les fronts sociaux chez les employés du pétrole. © D.R.

 

La crise dans le secteur pétrolier donne du tournis au gouvernement. Le départ des parapétroliers qui a donné lieu à une succession de rachats dans le secteur a engendré par voie de conséquence l’émergence d’une crise sociale des employés du pétrole. Comme un démineur pour désamorcer la bombe, le tout nouveau ministre du pétrole, Pascal Houangni Ambourouet est sur tous les fronts.

Le sort de ces centaines d’employés est donc soumis à la médiation du jeune ministre qui doit faire face à l’explosif dossier d’Halliburton. On apprend que les 78 salariés de sa filiale gabonaise exercent sans dirigeant local depuis le 4 janvier 2017. Sans crier gare, le directeur pays de l’entreprise, l’algérien Lyes Benyoucef, a quitté ses fonctions. Un signe de plus dans ce que ces salariés redoutaient déjà. Alors que la filiale gabonaise d’Halliburton devait être fermée fin 2016, une négociation en vue d’une compensation de fin de contrat avait été sollicitée par les employés dès mi-2016.

Un vœu resté sans suite, occasionnant chez le personnel une levée de boucliers. Le représentant du personnel avait pris l’initiative de bloquer le matériel entreposé dans les locaux de Port-Gentil. Donald Rigo avait estimé suffisant cet acte de blocage, mais c’était sans compter avec la témérité des dirigeants. Face à cette situation, aggravée par la dangerosité des produits entreposés aux caractéristiques explosifs et radioactifs, la présidence de la République a été saisie et a pris contact avec Halliburton, à travers l’ambassadrice américaine au Gabon.

Le 3 février dernier, indique une source bien informée, Mark Niblett, le vice-président en charge de la sécurité chez Halliburton était à Libreville pour négocier une sortie de crise avec le ministre du pétrole. Une rencontre, dit-on, qui s’est soldée par un échec. Ainsi, le 12 février dernier, le congolais Yves Nitoud, responsable des ressources humaines chez Halliburton a été dépêché à Libreville pour débloquer la situation. En attendant la suite de ce dossier, les employés demeurent dans l’expectative.

Chez Shell en revanche, le ministre du pétrole a remporté une courte victoire le 20 janvier dernier, en avalisant le procès-verbal de conciliation entre la tutelle et les salariés. Entre 16 et 25 mois de salaires, selon l’ancienneté, auraient été perçu par les employés, indique le document de conciliation. Un bon ‘’deal’’ pour les salariés car, la prime est exemptée de tout impôt. Les cas de départs volontaires qui s’étendent jusqu’à douze mois, après la cession, seront accompagnés financièrement par l’entreprise, rapporte la même source. Une fière chandelle que ces employés doivent au ministre du pétrole, lui qui a pris au pied levé un dossier suivi depuis le départ par Eloi Nzondo, l’actuel ministre du Travail.

Si la saignée des plans de licenciements ne s’estompe pas, c’est aussi en partie lié à la fragilité actuelle de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP). On indique plus de 2000 emplois supprimés depuis 2014. Arnauld Engandji, l’ancien conseiller et actuel patron de la Gabon oil company (GOC), serait mis à l’index pour avoir parié de décrédibiliser l’Onep.

 


 
 
posté le 15-02-2017 à 08:09:08

Dialogue national : Le MPR toujours non-partant


Poussé par l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon à prendre part au dialogue national d’Ali Bongo, le président du Mouvement populaire des radicaux (MPR), a rejeté cette demande, réitérant son indéfectible soutien à Jean Ping.

Le président du MPR maintient sa décision de ne pas participer au dialogue d’Ali Bongo. © Gabonreview

 

Récemment en séjour dans la capitale économique, l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon a tenté de convaincre le président du Mouvement populaire des radicaux (MPR) de répondre favorablement à l’appel au dialogue national initié par Ali Bongo. Une demande rejetée par Féfé Onanga, qui a plutôt réitéré son soutien à Jean Ping. Un épisode sur lequel le leader politique est largement revenu, lors d’une causerie dans le troisième arrondissement de Port-Gentil, le 11 février dernier.

Féfé Onanga s’est notamment étonné de la démarche de la diplomate, Cynthia Akuetteh, vers un partisan dont la fidélité à Jean Ping ne s’est jamais démentie. Ce dernier de rappeler que son mouvement a été le premier, avant même les partis politiques, à s’engager derrière Jean Ping, dès 2014. «Le MPR a pris une part active au dialogue national pour la Nouvelle République convoqué fin décembre 2016 à Libreville par Jean Ping. Il est donc, hors de question de participer à un tout autre dialogue», a-t-il insisté.

Le leader politique a également saisi cette occasion pour tenir en alerte ses partisans, invitant ces derniers à se tenir prêt pour «prendre la rue» d’assaut. «Il ne saurait être question de rester les bras croisés, en attendant que la communauté internationale, notamment l’Union Européenne, obtienne le départ de Bongo», a argumenté le président du MPR.

Bien au contraire, a poursuivi Féfé Onanga, «les patriotes doivent se mobiliser, conformément au mot d’ordre de Jean Ping, pour mener des actions de terrain tendant à fragiliser le pouvoir en place, jusqu’à la reconnaissance de la vérité des urnes et l’installation de Jean Ping au fauteuil présidentiel».

Comme un brin d’encouragement à la mobilisation à ses partisans, Féfé Onanga a annoncé le démarrage prochain d’une tournée républicaine de Jean Ping. «Tournée pour laquelle le MPR compte pleinement s’impliquer», a-t-il conclu.

 


 
 
 

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