Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 13-02-2017 à 09:55:56

Issoze Ngondet ce soir sur Gabon TV pour commenter ses 100 premiers jours de gouvernement En savoir plus sur http://info241.com/is

Plutôt que de répondre aux questions de toute la presse nationale sur le bilan de ses 100 jours à la tête du gouvernement gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet a choisi de s’exprimer en exclusivité sur la question sur Gabon télévision. Via l’émission Le Nzimba, ce lundi soir, le Premier ministre d’Ali Bongo va donc pouvoir prêcher en terrain conquis pour dresser le bilan des 100 premiers jours de son action dont 66% des mesures promises auraient déjà été exécutées.

 

 

Le Premier ministre gabonais reviendra donc sur son bilan et les recettes qu’il compte mettre en place pour relancer l’économie gabonaise plombée par la chute des cours du pétrole et la diversification de l’économie qui est loin d’être une réalité économique. Autant dire que l’exercice ne sera pas facile.

Au menu de cette interview : quelles perspectives pour l’avenir ? Quel plan de relance économique pour faire face à la baisse tendancielle des recettes de l’Etat, liée à la chute des cours mondiaux du pétrole ? Quel bilan tirer de la CAN que notre pays a abrité ? Le dialogue politique et son enjeu ? Autant de questions sur lesquelles Emmanuel Issoze Ngondet devrait apporter des réponses pour satisfaire les aspirations profondes des populations.

Rappelons que "Le Nzimba" est une émission présentée par l’ancienne présentatrice des JT de TéléAfrica Patricia Ontchangalt, désormais sur la télévision d’Etat. L’émission quasiment instituée comme une plateforme de communication du gouvernement, a déjà fait déboulé plusieurs personnalités du gouvernement y compris de l’équipe précédente.



 


 
 
posté le 13-02-2017 à 09:54:45

Le gouvernement lance le Fonds national de développement agricole

Pour disposer d’une agriculture compétitive, nourrir les populations, et sortir de la dépendance alimentaire à laquelle il est soumis depuis des années, le Gabon vient de lancer le Fonds national de développement agricole.

Les défis de cet instrument dont les moyens restent à déterminer sont énormes. Il s’agit entre autres de parvenir à l’autosuffisance alimentaire en réduisant, par une intense production, le coût des denrées alimentaires. L’objectif est également de lutter contre le taux élevé du chômage, d’assurer un aménagement équilibré du territoire et de résoudre la question du financement durable des activités agricoles.

Le Fonds a pour objectifs selon les autorités, de créer les conditions d’une offre de services financiers intégrés et de proximité, de répondre aux préoccupations des acteurs de la chaîne des valeurs agricoles et de réduire la vulnérabilité des producteurs par l’amélioration des performances des uns et des autres.

Le ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi, relève que pour y arriver, il faudra l’apport des acteurs, tant du secteur privé que du secteur public, des établissements de crédit ainsi que des banques.

« En dehors de l’accroissement et de l’optimisation des investissements publics au développement, il s’agira de stimuler l’intervention du secteur privé », explique le ministre.

Car à terme, il faudra offrir des services et des produits de qualité adaptés aux besoins des professionnels du secteur agricole.

 


 
 
posté le 13-02-2017 à 09:46:36

Sécurité sociale : Dynamique unitaire refuse les nouveaux taux de cotisations

Qualifiés d’«arnaque», les nouveaux taux de prélèvement appliqués aux salariés ont été rejetés par la confédération syndicale.

© D.R.

 

Pas d’accord ! Telle est la position de la Dynamique unitaire (DU), après la présentation de nouveaux de taux de cotisations des secteurs privés, publics et parapublics, le 10 février à Libreville ; à l’issue d’une rencontre entre la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et les représentants des confédérations syndicales.

«Le pseudo conclave entre le directoire de la CNAMGS et certains syndicats qui représenteraient les travailleurs, alors que les travailleurs ne se reconnaissent pas en eux car, n’ayant aucun poids réel sur le terrain est une duperie», a déclaré DU dans un post sur Facebook, le 11 février. «Ces fameux syndicats qui sont allés cautionner les taux de prélèvement de 2,5% mensuel sur les salaires des agents de l’État, l’ont fait en leurs noms et non au nom des travailleurs», a poursuivi le groupement syndical.

24 heures plus tôt, en effet, la CNAMGS avait annoncé que les nouveaux taux de cotisations, entrés en vigueur le 1er janvier 2017, sont désormais fixés à 5% pour l’employeur dans le secteur public contre 4,1% dans les secteurs privés et parapublics,  2,5% pour l’employé dans le secteur public contre 2% dans les secteurs privés et parapublics. Des seuils de cotisations validés par les représentants syndicaux présents à cette rencontre.

«Nous rejetons cet accord sur fond de corruption qui va davantage précariser et paupériser les agents de l’État, qui tirent déjà le diable par la queue», a déclaré Dynamique unitaire, dénonçant déjà le taux de 2,5%, un des points de revendications de sa grève générale actuelle. Ainsi, elle s’en tient uniquement au taux de 1,5% conclu d’accord parties, lors du dialogue d’Angondjé.

Cette confédération syndicale affirme que ces syndicats qui ont promis aller convaincre leurs membres, ont menti au directoire de la CNAMGS car, n’ayant pas de membres. «S’ils n’ont pas de membres, ils vont alors convaincre quels travailleurs ?»«La Confédération syndicale de l’administration publique (Cosynap) qui a discuté avec le directoire de la CNAMGS représente quels agents de l’État ?»«Veut-on réellement la paix sociale dans notre pays ?», s’est interrogé le groupement syndical.

«Le taux de prélèvement de 2,5% ne passera pas», a insisté Dynamique, déplorant par ailleurs le fait de ne pas avoir été associée à cette rencontre avec la CNAMGS. Déterminée à refuser cette «nouvelle arnaque», elle a convié ses membres à une assemblée générale, ce 13 février à Libreville.

 


 
 
posté le 10-02-2017 à 13:36:13

L’Etat gabonais octroie 1,8 milliard de Fcfa aux paysans pour les inciter à retourner à la terre

 Dans le cadre de la mise en œuvre du programme Graine qui vise à émanciper le Gabon de la dépendance alimentaire, le président de la République (photo) a décidé de subventionner les activités des membres des coopératives agricoles, en vue de les aider à soutenir leur engagement dans ce programme. Cette prime d’incitation à l’effort, instituée depuis un an et qui s’élève à 100 000Fcfa par membre de coopérative, a été versée jusqu’ici à 108 coopératives des six provinces où le programme a déjà été lancé.

«Le programme Graine a démarré dans l’Ogooue-Ivindo en mars 2015 et se déroule très bien. Plus de 4000 hommes et femmes de tous âges, sont engagés dans près de 170 sociétés réparties sur l’ensemble de la province avec plus de 400 hectares de plantations en production », indique un représentant des coopératives.

L’attribution de cette récompense à l’effort n’a pas toujours été sans problème. Malgré son institution, du fait de la situation économique difficile que traverse le pays, les engagements de l’Etat ont pris du retard. Ce qui n’a pas manqué de courroucer quelques-uns.

Une situation qui a conduit Yves Fernand Fernand Manfoumbi, ministre de l’Agriculture en charge du programme Graine, à apporter des assurances quant à la mise en route du règlement définitif de cette question. Car, seule la performance devra désormais ouvrir la voie à l’attribution de cette prime. «Désormais, toutes les distorsions liées à cette subvention sont totalement maîtrisées, permettant ainsi à cette prime d’avoir l’effet stimulateur recherché, notamment auprès des jeunes», souligne le ministre qui poursuit : «les malentendus nés de l’octroi de cette prime d’incitation ont été aplanis

 


 
 
posté le 10-02-2017 à 13:31:24

Mairie de Port-Gentil : Grève et menace de poursuite judiciaire

Une semaine après le dépôt de leur préavis et le refus des autorités municipales de considérer leurs revendications, les agents de la mairie de Port-Gentil sont finalement entrés en grève cette semaine. Ils menacent par ailleurs d’attaquer en justice la mairie.

Des agents au piquet de grève, le 8 février 2017, à la mairie de Port-Gentil. © Gabonreview

 

A la suite du dépôt de leur préavis, les agents de la mairie de Port-Gentil se sont vus rétorquer la semaine dernière par le 1er maire adjoint que certaines de leurs revendications n’avaient plus lieu d’être, à l’exemple de l’application de la grille salariale. Si les autorités municipales avaient expliqué que cette question avait été réglée depuis avril 2016, elles n’avaient pas donné plus d’explications, ni sur le non-versement depuis plusieurs mois des prélèvements sur le salaire des agents à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ni sur l’arrêt de l’approvisionnement de la mutuelle municipale. Une attitude ayant décidé le Syndicat solidarité à rendre effective sa grève le lundi 6 février.

«Nous nous sommes rendus compte que la majorité des points de revendications, y compris ceux ayant été retenus par les autorités municipales, ne sont pas appliqués jusqu’à ce jour», a expliqué le porte-parole des agents, tout en dénonçant «la sourde oreille» et la mauvaise foi de la hiérarchie. «On nous dit que ces difficultés sont dues aux tensions de trésoreries que connaîtrait la mairie, mais les agents d’autres localités bénéficient de leurs prestations sociales. Il n’y a donc que la mairie de Port-Gentil qui est frappée par ces tensions de trésorerie».

S’agissant de l’arrêt de l’approvisionnement de la mutuelle municipale, les agents assurent qu’un budget de 50 millions de francs est alloué chaque année par le conseil municipal. Où sont passés les 100 millions de 2015 et 2016 ? Les agents aimeraient bien le savoir, d’autant qu’ils affirment que depuis deux ans «il n’y a pas un seul franc dans le compte de la mutuelle municipale». Sur la question de la grille salariale, des «tripatouillages» auraient été orchestrés par l’administration, si bien que la grille actuelle ne correspond plus à celle mise en place par la commission bipartite (administration et partenaires sociaux). La grève d’avertissement lancé en début de semaine devrait s’achever ce vendredi 10 février. Faute de réaction de la mairie, les agents promettent déjà d’«utiliser d’autres moyens» pour se faire attendre. «De toutes les façons, nous comptons ester en justice la mairie pour notre CNSS et tous les autres points, puisqu’elle reste sourde à nos revendications», a par ailleurs annoncé le leadeur du Syndicat solidarité.

 


 
 
 

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