Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 10-02-2017 à 13:29:45

Administration : Grève illimitée au ministère des Affaires étrangères

Apres l’expiration du délai de trois mois accordé au nouveau ministre pour trouver des solutions à leurs revendications, les agents du ministère des Affaires étrangères ont décidé, le 9 février au cours d’une assemblée générale, de déclencher une grève illimitée.

Les agents du ministère des Affaires étrangères au cours de l’assemblée générale, Libreville le 9 février 2017. © Gabonreview

 

Une grève illimitée a été enclenchée au ministère des Affaires étrangères ce 9 février. N’ayant rien obtenu au bout du délai de trois mois accordé au nouveau ministre  afin de trouver des solutions aux revendications contenues dans leur cahier de charges, les agents ont, au cours d’une assemblée générale, décidé d’observer un mouvement de grève illimitée.

« L’assemblée générale étant souveraine, elle a décidé d’entrer en grève. Parce que le nouveau ministre, Pacôme Moubelet, n’a pas pu trouver des solutions à nos revendications malgré le délai de trois que nous lui avons accordé », déclare Thierry Essam, le Secrétaire général du Syndicat des agents des affaires étrangères (SAAE).

Selon ce dernier, « les revendications portent sur le rétablissement de la prime de servitude diplomatique (PSD), l’amélioration de conditions de travail, la réparation des ascenseurs du ministère en panne depuis plus de 7 ans et la mise en circulation des bus de transport du personnel garés pour manque de carburant ». « Ces problèmes n’ont trouvé  aucune solution venant  du  nouveau ministre des Affaires étrangères, malgré le délai de trois mois qui lui été accordé », selon le Secrétaire général du SAAE.

Pour le président du SAAE, «les diplomates gabonais ne bénéficient plus de formations depuis plusieurs années, les primes de servitudes sont suspendues depuis 7 ans, le bâtiment du ministère présente des dangers liés à la santé du fait de la non ventilation», a déclaré Christian Boukandji.

Après avoir soumis ces problèmes à l’appréciation des agents du ministère, l’assemblée générale a décidé à l’unanimité de déclencher une grève générale illimitée jusqu’à la satisfaction totale de ces points. Une grève dont le piquet commence, selon les agents, le mardi prochain dès 7h 00

 


 
 
posté le 02-02-2017 à 09:40:07

DES PROCHES DE JEAN PING ONT-ILS DONNÉ LEUR ACCORD POUR PARTICIPER AU DIALOGUE ?

À la fin de la Coupe d’Afrique des nations de football s’ouvrira à Lambaréné (dans le centre du Gabon) le dialogue politique proposé par Ali Bongo. Présentée comme le point de départ des réformes qui vont permettre une plus grande démocratisation du pays, cette rencontre est boudée par la principale coalition d’opposition qui dit ne pas vouloir dialoguer avec Ali Bongo à qui elle dénie toute légitimité. Cependant, selon des sources concordantes, des membres de la coalition auraient été approchés pour prendre part au dit dialogue et certains auraient même donné leur accord de principe.

Certains membres de l’opposition gabonaise en sont convaincus, il faut dialoguer pour sortir de l’impasse puisqu’il semble n’exister aucune solution alternative. Le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) affirme même publiquement que si la concertation nationale voulue par Ali Bongo est organisée sous les auspices d’une organisation internationale du calibre de l’ONU, alors il faut dialoguer.

À ce jour la position officiellement de la coalition qui a soutenu Jean Ping à l’élection présidentielle du 27 aout dernier est sans ambiguïté. Pas de dialogue avec Ali Bongo accusé d’avoir organisé des fraudes et les violences post-électorales. « Je ne dialoguerai jamais avec Ali Bongo » a martelé Jean Ping sur les ondes de la BBC. Pourtant plusieurs sources proches du pouvoir affirment que tous les membres de la coalition ne sont pas aussi intransigeants que ne l’est Jean Ping. « Ils sont nombreux à avoir été approchés et contrairement à ce qu’on peut penser, ils ne sont pas tous opposés au dialogue. Certains voient bien qu’il n’y a pas d’issues en dehors de ce dialogue » a affirmé un responsable du parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) sous couvert de l’anonymat, corroboré par une autre source.

Depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, le climat politique gabonais est particulièrement tendu entre la majorité présidentielle pour l’émergence qui accuse Jean Ping de vouloir déstabiliser le pays et la coalition de l’opposition pour l’alternance qui conteste la légitimité d’Ali Bongo et réclame la restitution de « sa victoire » obtenue dans les urnes. En décembre 2016, le bloc d’opposition a organisé son propre dialogue auquel n’a pas pris part parti au pouvoir.

 


 
 
posté le 02-02-2017 à 09:35:46

l’Union européenne va débattre ce jour de la crise électorale

Alors que la cour constitutionnelle a déjà déclaré Ali Bongo président il y a bientôt 5 mois, l’UE va débattre ce 2 février de la crise électorale au Gabon.

Pour rappel, l’instance européenne avait déjà critiqué les violences électorales et les violations des droits de l’homme dès la fin de l’élection.  Cette fois-ci elle va débattre d’une éventuelle résolution à propos du processus électoral lui-même

De quoi ravir l’opposition dont le leader avait même demandé récemment une intervention à la Gambienne

Si les députés européens tombent d’accord, il se pourrait même que des sanctions ciblées soient mises en place contre certaines autorités du pays. Du côté de Libreville on suivra sûrement avec attention la déclaration finale de cette réunion.

 


 
 
posté le 02-02-2017 à 09:34:19

Le Gabon et l'AFD s'associent pour moderniser la ligne du Transgabonais

Au Gabon, le chemin de fer Transgabonais, épine dorsale de l’économie du pays sera bientôt rénové. L’Etat et l’Agence française de développement (AFD) ont récemment conclu un accord de financement de 61 milliards de francs CFA. Concédé depuis 2003 au groupe métallurgique français Eramet, le Transgabonais qui traverse huit provinces du pays devient de plus en plus important à cause de l’augmentation de trafic de bois mais surtout le transport de minerai de manganèse. Le transport passager aussi sera nettement amélioré.

C’est depuis 39 ans que le train siffle sur le Transgabonais. Près d’un demi-siècle après, la voie construite par un consortium de 17 entreprises européennes a vieilli. Le train express parcourait les 669 km de Libreville à Franceville en 8 heures. Aujourd’hui, cette durée est de 12 à 13 heures.

 Le financement de l’AFD soulage d’ores et déjà Mme Zita Rotimi, responsable du segment voyageur, « ces travaux de réaménagement nous font énormément plaisir, parce que nous aurons la possibilité d’améliorer le trafic voyageur et de raccourcir le temps de parcours. »
 
Les 61 milliards de francs CFA de l’AFD permettront d’acheter des nouvelles voitures pour les voyageurs. Mais le plus important c’est de moderniser la voie pour faciliter la circulation des trains marchandises et minéraliers. Régis Imongault, ministre de l’Economie, en est convaincu : « Ça permet de renforcer les capacités d’évacuation : vous avez d’abord la production de manganèse de Comilog, l’autre opérateur NoGa Mining à Franceville, sans oublier les industriels du bois. Il y aura un effet levier en ce qui concerne la production et les exportations au niveau du Gabon. » 
 
Un projet « essentiel »
 
Depuis le début des années 2000, le Transgabonais transporte 3 millions de tonnes de manganèse par an. Ce tonnage doit considérablement augmenter dans quelques années car en plus de la carrière de la COMILOG à Moanda, deux nouvelles carrières de manganèse viennent d’ouvrir. Une à Franceville et une autre à Ndjolé.

Yves Picard, représentant régional de l’AFD en Afrique centrale se dit heureux d’investir dans un secteur porteur : « L’AFD estime que c’est un projet qui est essentiel. Les nombreux avantages qu’il y a à restaurer une capacité de transport de l’intérieur du pays vers le port d’Owendo, c’est important, tant en ce qui concerne le manganèse que la production de bois ; le développement de la capacité de transport du train est un enjeu essentiel. » 

L’enveloppe budgétaire permettra de changer les traverses en bois. Elles seront désormais en béton. Les parties qui s’affaissent seront refaites. Les premiers décaissements interviendront dans quelques semaines. Les travaux dureront cinq ans.

 


 
 
posté le 02-02-2017 à 09:31:54

Mairie de Port-Gentil : Les agents en grève d’avertissement

Pour obtenir de meilleures conditions de vie et de travail, les agents de la mairie de Port-Gentil devraient entrer en grève d’avertissement dans les jours qui viennent.

© Gabonreview

 

A compter de ce 1er février, les agents de la mairie de la capitale économique gabonaise pourraient initier une grève d’avertissement, a-t-on appris par Radio Gabon. La décision de cet éventuel débrayage fait suite à une assemblée générale organisée récemment, relative à l’immobilisme du conseil municipal devant les différentes revendications des agents formulées depuis 2013. Celles-ci sont  liées pour la plupart aux conditions de vie et de travail jugées difficiles par les agents municipaux. Pourtant, quatre ans après, en dépit des discussions et quelques promesses, rien ou presque ne s’est traduit dans les faits.

Le Syndicat Solidarité attend notamment l’application de la nouvelle grille salariale, le respect du code du travail, le versement des prélèvements des agents à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l’approvisionnement de la mutuelle municipale, la clarification dans le calcul des congés. Parmi les revendications, les agents disent également attendre plus de lumière sur la direction prise par l’argent issu des retenues sur leurs salaires, supposées leur permettre de régler leur abonnement dans les pharmacies et les établissements d’alimentation générale de la ville de Port-Gentil. Sauf qu’aujourd’hui, à en croire Jean Jacques Ogoula, le président du syndicat, ces différents établissements ont cessé toute collaboration avec la mairie pour faute de paiement. Si leurs revendications ne reçoivent pas un traitement dans les quatre jours qui viennent, les agents municipaux promettent de «passer à la vitesse supérieure».

 


 
 
 

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