Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 02-02-2017 à 09:31:11

Secteur public : La masse salariale grimpe au 3e trimestre 2016

La masse salariale du 3e trimestre  de l’année 2016 dans le secteur public a augmenté de 201,1% soit 506,55 milliards de francs  CFA contre 421, 86 milliards  francs CFA en 2015.

Bâtiment abritant le ministère de la Fonction publique. © Gabonreview

 

Le 3e trimestre de l’année 2016 a été, selon les informations de la DGEPF relayées par le journal l’Union, marqué par une  hausse de  506,55 milliards de francs CFA contre 421,86 milliards de francs en 2015. La situation serait due aux évolutions respectives de la solde permanente situées désormais à +21,0% et de celle de la main-d’œuvre non permanente arrêtées à 4,5%. Ainsi, la solde permanente serait passée de 397,69 milliards de francs à 481,30 milliards de francs en fin septembre 2016. Une progression consécutive à l’entrée en présalaire de nouveaux agents à la mise en place du nouveau système de rémunération et à la régularisation des situations administratives des agents de l’Etat.

En septembre 2016, la masse salariale de l’ensemble des administrations aurait enregistré une croissance de 21,1% pour se situer à 481,3 milliards de francs, avec des fortes augmentations observées dans les secteurs de l’éducation (+29,8%), administrations générales (+19,3%), les administrations économiques (19,0%) et les administrations du développement (+18,7%).

Pourtant,  à la même période, les effectifs du secteur public non compris les collectivités locales, ont enregistré une légère baisse de 0,1% pour se situer à 102 562 agents. Une évolution expliquée, selon le journal l’Union, par la baisse des effectifs de la main-d’œuvre non permanente.

En septembre 2016, les effectifs de la fonction publique ont par contre enregistré une hausse de 0,5% soit 87 164 agents. Une évolution qui s’explique par l’augmentation des effectifs des administrations centrales (+16,1%) notamment dans les forces de sécurité ayant enregistré 2 000 agents recrutés.

En revanche dans les autres administrations publiques, l’on a remarqué une contraction des effectifs due aux départs à la retraite et aux décès. Dans les neuf premiers mois de l’année 2016, les effectifs de la main d’œuvre non permanente sont passés de 15 398 agents contre 14 856 agents en 2015.

 


 
 
posté le 02-02-2017 à 09:30:05

Education nationale : Florentin Moussavou passe à la sanction


Face aux mouvements de grève perturbant l’Education nationale, le chef de ce département ministériel, Florentin Moussavou, a décidé de passer à la méthode forte en annonçant des sanctions contre les syndicalistes et autres «Collectifs» de grévistes.

Florentin Moussavou. © SGG-Gabon

 

La rentrée scolaire 2016-2017 au Gabon est loin d’être une sinécure. Depuis fin novembre 2016, date de la reprise des cours dans les établissements scolaires du pays, elle n’a été qu’émaillée de bras de fer entre le gouvernement et les syndicats. De revendications en revendications et de grèves en grèves, ces collectifs et syndicats ont fini pas plomber définitivement le système éducatif. Pour essayer donc de remettre de l’ordre dans la maison, le ministre de l’Education nationale a publié, le 30 janvier 2017, une note circulaire dans laquelle il prescrit des sanctions à appliquer par les directeurs généraux de l’administration centrale, les directeurs d’académie provinciale, les directeurs de zone d’académie et les chefs d’établissements contre les grévistes.

Dans cette note, le ministre invite ces membres de l’administration et autres chef d’Etablissements à procéder, à compter du lundi 30 janvier 2017, à la «suspension immédiate de solde pour les personnels absents de leur psote de travail sans justification», mais aussi à la «suspension immédiate de solde, pour les enseignants n’assurant pas effectivement leurs cours». Florentin Moussavou annonce dans cette lignée «la mise en place des Conseils de disciplines» ainsi que «la radiation sans consultation des instances disciplinaires en cas d’abandon de poste sans motif valable depuis trois mois».

Voulant marquer le caractère coercitif de cette note, le membre du gouvernement a insisté sur le «pointage quotidien des agents  présents et absents de leur poste de travail» que devraient faire ces chefs d’administration et d’établissements. Ce qui permettrait, selon lui, de veiller au déroulement effectif des activités administratives et pédagogiques. Ne se limitant pas à ces sanctions et pointage, le ministre de l’Education nationale souhaite en outre disposer, en fin de chaque semaine, des listes des réfractaires à transmettre respectivement aux ministres de la Fonction publique et du Budget.

Le ministre de l’Education nationale justifie son acte par le fait que l’année scolaire 2016 – 2017 connaît de nombreuses perturbations du fait de ce qu’il considère comme un «cycle de grèves décidées par les syndicats d’une part, et des arrêts de cours par des personnels de l’Education nationale se réclamant de ‘‘Collectifs’’, d’autre part». Dans ce contexte, il dénonce tous ces mouvements, «parfois incontrôlés s’accompagnant de brutalités diverses sur les personnels et les biens à l’intérieur des établissements scolaires, générant un climat de peur chez les chefs d’établissement, les autres personnels administratifs, les enseignants non-grévistes, les élèves et les parents d’élèves». Florentin Moussavou s’offusque d’autant plus qu’il assure, dans ce communiqué, que le «gouvernement travail au règlement des problèmes, dans un contexte économique difficile».

Entrées en vigueur le 30 janvier dernier, ces sanctions risquent, selon certains observateurs avertis, de «mettre de l’huile sur le feu». «Il est clair que les lendemains sont désormais incertains», a lancé un parent d’élèves pour qui, «la voie du dialogue et de la négociation reste la voie royale vers la sortie de cette crise qui n’a que trop duré».

 


 
 
posté le 31-01-2017 à 10:05:37

33 milliards de FCFA pour achever les travaux du stade Omnisports Omar Bongo

 La banque français,  Société Générale, mobilisera sous peu  trente trois (33) milliards de francs CFA (FCFA) pour achever les travaux du stade Omnisports Omar Bongo de Libreville, 46.000 places, annonce un communiqué du ministère gabonais des Sports.

Le chantier démarré depuis 2010 sera relancé juste après la Coupe d’Afrique des nations (CAN Total, Gabon 2017) qui se déroule au Gabon jusqu’au 5 février prochain, précise le communiqué.

Selon le communiqué, les travaux exécutés auparavant par l’entreprise Entraco sont désormais confiés à la société Ceddex (entreprise adjudicataire) sous la supervision de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (maître d’ouvrage délégué).

Dès la semaine prochaine, le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Nicole Assélé, convoquera une réunion autour de son collègue de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du Développement durable. Cette rencontre cruciale définira le modus-operandi et la feuille de route des travaux d’achèvement et de livraison de ce stade mythique de la capitale gabonaise.

Nicole Assélé profondément bouleversée par la lenteur des travaux du stade Omnisports @ Presse mini sports

Le stade devait au préalable abriter les matchs de la CAN 2012. Le gouvernement et la Confédération africaine de football (CAF) avaient renoncé à cause de la lenteur des travaux. Idem pour la CAN 2017. La CAF a pointé des nombreuses contrefaçons peu avant la CAN 2017, selon des sources concordantes.

L’Etat ne communique pas sur les sommes déjà engagées depuis l’ouverture du chantier présenté comme un véritable gouffre à sous ayant permis certainement des détournements des fonds.

A côté du stade, un palais des sports de 6 000 places assises sera érigé à l’endroit où se trouvait le stade annexe. Le palais abritera en janvier 2018, la CAN de handball messieurs.

 


 
 
posté le 31-01-2017 à 09:48:36

SOMMET DES CHEFS D'ETAT DE L'UNION AFRICAINE À ADDIS-ABEBA (ETHIOPIE) : LE RETOUR DU MAROC AU SEIN DE L'UA

Le dossier d'intégration du royaume chérifien au sein de l'organisation panafricaine a fini par prospérer au bout d’âpres discussions. Autres faits marquants, l'élection à la présidence de la Commission de l'UA du ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat et l'adoubement du président de la République de Guinée-Conakry, Alpha Condé, à la tête de l'Union africaine (UA).

LE 28e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) s'est ouvert hier à Addis-Abeba, en Éthiopie, en présence de plusieurs personnalités dont Ali Bongo Ondimba du Gabon et le nouveau secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, le Portugais Antonio Guterres. Des travaux marqués hier par le retour du Maroc au sein de la grande famille panafricaine, l'élection du chef de la diplomatie tchadienne Moussa Faki Mahamat, comme nouveau président de la Commission de l'UA, ainsi que celle du nouveau président en exercice de cette organisation panafricaine, le chef de l'Etat guinéen, Alpha Condé.

 

Le dossier d'intégration du Maroc examiné hier a finalement été accepté. Le royaume chérifien fait donc désormais partie de la grande famille de l'Union africaine. Ce, malgré l'unité du bloc continental qui a été de nouveau mise à rude épreuve, tant de profondes divisions au sein de l'UA persistaient encore.

 


 
 
posté le 31-01-2017 à 09:38:19

UA : Moussa Faki Mahamat succède à Nkosazana Dlamini Zuma

Moussa Faki Mahamat, 56 ans, ancien ministre des  Affaires étrangères du Tchad a été élu président de la Commission de l’Union africaine, le 30 janvier à Addis-Abeba en Ethiopie.

Le nouveau président de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. © D.R.

 

Le 28e sommet de l’Union africaine organisé à Addis-Abeba en Ethiopie a vu Moussa Faki Mahamat, succédé à la sud-africaine, Nkosazana Dlamini Zuma à la tête de la Commission de l’Union africaine.

L’ancien ministre des affaires étrangères du Tchad a été élu avec 39 suffrages sur 54, face à la Kényane Amina Mohamed,  ministre des Affaires étrangères et autres grands favoris du scrutin.

Elu pour 5 ans, Moussa Faki Mahamat entend bâtir son action à la tête de la Commission de l’UA sur deux priorités, à savoir le développement et le renforcement de la sécurité sur le continent africain.

Pour lui, « l’Afrique qui compte plus d’un milliard d’habitants est majoritairement jeune et féminine et recèle des ressources naturelles pour se développer ». Sa  deuxième priorité porte sur la sécurité. Moussa Faki Mahamat estime que le « continent est sous la menace d’un terrorisme international aux manifestations multiples et met en péril la paix et le développement du continent ».

Toutefois, les défis majeurs qu’il aura à affronter sont entre autres, la réforme de l’Union africaine, le renforcement de l’intégration, la gestion des conflits, l’ancrage de la démocratie sur le continent et le retour du Maroc au sein de l’Union africaine.

Né en 1960 au Tchad, Moussa Faki Mahamat est juriste de formation. Il a occupé plusieurs hautes responsabilités au sein de l’administration tchadienne, au cours de trente dernières années. En 2003, il est nommé premier ministre du Tchad, poste qu’il occupera jusqu’en 2005. Depuis 2008, il occupe le poste de ministre des Affaires Étrangères. Un poste qui lui a permis d’acquérir une parfaite connaissance des dossiers stratégiques du continent et particulièrement des régions du Sahel dont son pays est membre.

 


 
 
 

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