Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 29-12-2016 à 08:43:31

composition des cabinets ministériels, liste des nominations nouvelles et confirmées

Le Conseil des Ministres du mercredi 28 décembre, sous présidence du président Ali BONGO ONDIMBA, a entériné la composition des Cabinets ministériels.

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

SECRETARIAT GENERAL

  • Secrétaire général : M. Guy 
ROSSATANGA-RIGNAULT. 

  • Secrétaire général adjoint : M. Cyriaque 
MVOURANDJIAMI. 
             

MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DES 
TRAVAUX PUBLICS ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

CABINET DU MINISTRE D’ETAT

Directeur de cabinet : M. Lucien EPIMI 
GUIA, confirmé. 


Chef de cabinet : M. Ali OYABI, confirmé. 


Conseiller chargé de la communication : M. Cyrille NGALEKOUO, confirmé. 


Conseiller juridique : M. Richard NZE NDONG DIT MBELE, confirmé. 
                        

Conseiller diplomatique : Mme Eliane EBOBOLA-TSIBAH, confirmée. 


Conseiller chargé de l’aménagement du territoire : M. Fulbert ANDZANDZI ANDJAI, confirmé. 


Conseiller chargé des voiries et de l’assainissement : M. Marcel Mamadou LIRA. 


Conseiller chargé des travaux publics et des infrastructures : Mme Aurélie NTOUTOUME, confirmée. 


Conseillers techniques : 
Mme Diane-Grace GORRA, confirmée, 
M. Ange Faustin NTOULA, confirmé.                              

Conseiller chargé de la formation et des partenaires sociaux : M. Aristide MAMFOUMBI, confirmé. 


Conseiller chargé des questions politiques : M. Jean Claude SENDZE, confirmé. 


Chargés d’études : MM. : André Mathurin IVALA OGOULA, confirmé ; 
Christian YOULA, confirmé ; 
François NDZILA, confirmé ; 
Jeff Reddy OPHOUYA OKAMBA, 
confirmé ; Joseph ONANGA RENTCHALET, 
confirmé. Secrétaire particulière : Mme Albertine OKOUROWA, confirmée.

 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA FRANCOPHONIE ET DE L’INTEGRATION REGIONALE, CHARGE DES GABONAIS DE L’ETRANGER

CABINET DU MINISTRE D’ETAT

Directeur de cabinet : M. Hervé 
BOUKAMBA. 


Chef de cabinet : M. Martin BOUDINGA. 


Secrétaire particulière : Mme Rosalie MAMBERI épouse AMBOLO LOUBA. 


Conseiller juridique : Mme Patricia Muriel DJELLA OGANDAGA épouse ONDIAS OKOUMA. 


Conseiller chargé des organisations internationales: Mme Ginette ARONDO épouse EDZANG. 


Conseiller chargé des questions administratives : Mme Gladys Peggy OBONE OWOULA épouse OBAME. 


Conseiller chargé de l’intégration régionale : Mme Tathiana Chimène MAGHOUYA IGA-IGA. 


Conseiller chargé des Gabonais de l’étranger : M. Jules César ASSELE LEKOULETSIALY.

Chargés d’études : MM. Rodrigue Aubin BOUNGADI NZIMA ; Gervais BOUPANA ;
Jean Danice AKARIKI ; Mmes : Prisca Sidonie OYE ;
Sonia Rachel Geneviève OLENDO ; Ornélia NDAOT ZITOMBO.

 

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE LA PROSPECTIVE ET DE LA PROGRAMMATION DU DEVELOPPEMENT DURABLE

CABINET DU MINISTRE DELEGUE


Directeur de cabinet : M. Moussa BARRY.

Chef de cabinet : M. Alain ONDO MINKO.

Chargé d’études : MM. : Jean Maurice RASSINDINA ;
Patrick Renaud LOEMBA ;
Stevee ESSIMA NDOUTOUME ; Mmes : Amanda Elma DIOUF AMBOUGOU ANTONINI ; 
Dolinde SAPHOU ; 


Secrétaire particulière du Ministre : Mme Edna Yolande Corine DUMAIRE.

 

MINISTERE DE L’ECONOMIE FORESTIERE, DE LA PECHE ET DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE DE LA PROTECTION ET DE LA GESTION DES ECOSYSTEMES

CABINET DU MINISTRE DELEGUE CHARGE DE LA PECHE

Directeur de cabinet : M. : Ulrich Amour N’NANG NDOUME.

Chef de cabinet : M. Claude François NKOULAVENG.

Chargé d’études : MM. : Camille IROGHOLO ; 
Jean-Christian MOUELE LOUNDOU ;
Bonaventure Isidore REMPYO 
OVENDA ; 
Claver EYA ZE ; 
Mme Paola NSA ESSONO ; 


Secrétaire particulière : Mme Sonia Christelle Gerda KOUMBA.

 

MINISTERE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI, DE LA FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE ET DE L’INSERTION DES JEUNES

CABINET DU MINISTRE DELEGUE

Directeur de cabinet : M. Jean Hilaire ANGOUE MBA.

Chef de cabinet : Mme Florence Mauricette M’BOUROUKOUNDA. 


Chargés d’études : MM. : Joseph Ghislain BIYOGHE BI NDONG; 
Carl Lionel MENGARA ALLOGO ; 
François Hughes MAYOMBO ; 
Ghislain ONDO AKWE; 
Aimé Didier MAVOUNGOU. 


Secrétaire particulière : Mme Sabine GUEMBHY’T.

 

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA POPULATION

CABINET MINISTRE

Directeur de cabinet : M. Fidèle BOUKA. 


Chef de cabinet : M. Hugues BISSAGOU. 


Conseiller diplomatique : Mme Denise 
Landria NDEMBI NZIENGUI. 
                  

Conseiller juridique : M. Emile Parfait NDONG NYINGONE. 


Conseiller en communication : Mme Marie José NDOMBI. 


Conseiller chargé des programmes de santé et des organismes internationaux : Dr Dieudonné NKOGHE. 


Conseiller chargé de la formation et des ressources humaines : M. BIYAMBOU PENDY. 


Conseiller chargé de la reproduction et de la promotion de la santé maternelle et infantile : Mme Rachel MBOUMBA épouse IBINGA KOULA. 


Conseiller chargé de l’éducation à la santé et des relations avec les partenaires sociaux : M. Jean Lambert NDOMBY. 


Conseiller chargé des questions pharmaceutiques, des laboratoires, de l’hygiène et de l’assainissement : Dr. Mwetse NYANGUI BOUSSA épouse NKOUAMBAT NDZINGA. 


Chargés d’études : Mmes : Emma Nadège MAWILI épouse NGOUALI-FILS. Fanny KOUMBA MOUCKAMBY ; Synthia DILEBOU ; 
MM. :
Paul Anicet MOUGNIENDA ; Jean Calvin MAKOUKOU NGUELE.

Secrétaire particulière : Mme Edith-Sylvie M. 


 

MINISTERE DU PETROLE ET DES HYDROCARBURES 


DIRECTION GENERALE DES HYDROCARBURES 


Directeur général : M. Jacob TSIOBA THATY. 


Directeur général adjoint, chargé de l’aval : M. Bernardin MVE ASSOUMOU.                            

Directeur général adjoint, chargé de l’amont : M. Edgard MBINA KOMBILA. 


Directeur des affaires économiques, juridiques et fiscales : M. Gilles YENO. 


                         

SOCIETE NATIONALE DES HYDROCARBURES, « GABON OIL COMPANY » 


Président du Conseil d’administration : M. Serge Thierry MICKOTO. 


                       

MINISTERE DES TRANSPORTS 
CABINET DU MINISTRE 


Directeur de cabinet : Professeur MENGUE BIDZO, cumulativement avec ses fonctions d’enseignant chercheur.

Chef de cabinet : M. Durand ANGONE ELLA.

Conseiller chargé de l’aéronautique : M. Laurent ABESSOLO MVE. 


Conseiller juridique : M. Ludovic Edgar MOUNDOUNGA. 


Conseiller financier : M. Sosthène MAVIOGHA. 


Conseiller technique, chargée des questions administratives : Mme Adèle Mireille AKELE ONDO. 


Conseiller diplomatique : Mme Rita NDINDO. 


Conseiller chargé des transports terrestres : M. Cyprien NDONG. 


Conseiller chargé des relations avec les sociétés et organismes Fernand EPIGAT.

Conseiller technique : M. Jean Pierre LENDOYE. 


Chargés d’études : MM. 
Judicaël MOUPOUNGUIDI ; Guy-Romuald EKOME ;  Igor NGUEMA ALOMPIE ; Mmes : 
Bénédicte Sandy BOUKANGA EDO ; 
Jessica Giresse ZANG EBANG. 


Secrétaire particulière du Ministre : Mme Hélène Jacqueline OSSEY épouse EBANG ESSONO.

 

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DU DEVELOPPEMENT LOCAL

CABINET DU MINISTRE DELEGUE

Directeur de cabinet : M. Fabien Omer NDIMINA-DABOU. 


Chef de cabinet : M. Alexis Alain Guy Godefroy FAUSTHER. 


Chargés d’études : MM. : Jean-Patrick OLELE NGOMA ; 
Glendy Charles ADIAHENOT DOWE ; 
Charles MANGOUBA, confirmé; 
Yannick Jocelyn ATENDE SOUNGOUYET TOLAKA, confirmé ; 
Mme Diane-Audrey MEHOUZA. 


Secrétaire particulière du Ministre : Mme Paola AVANDJET HARB GOURVANE.

 


 
 
posté le 29-12-2016 à 08:41:21

Violences dans l’éducation : Le déni des responsabilités selon Florentin Moussavou

Plutôt que d’initier des mesures visant à assurer la sécurité au sein des établissements scolaires, le ministre de l’Education nationale a récemment dit miser sur les associations des anciens élèves des lycées et collèges pour juguler le phénomène de violence croissant dans le secteur de l’éducation au Gabon.

Des élèves du lycée Léon Mba (Libreville). © Maxim Novikovski

 

Si le porte-parole du gouvernement, à la faveur de sa dernière conférence de presse, avait annoncé une intervention du ministre en charge de l’Education nationale au cours de laquelle il évoquerait le sujet lié aux violences enregistrées ces dernières semaines dans les établissements d’enseignement secondaires, le 27 décembre, les Gabonais ont été servis. Nombre d’entre eux sont sortis plutôt déçus de l’interview de Florentin Moussavou, dont quelques extraits ont été diffusés au journal de «20 heures» de Gabon Télévision. Pour cause, une semaine après le meurtre à l’arme blanche perpétré contre un élève du lycée Léon Mba par son «ami», le ministre s’est révélé incapable de rassurer enseignants, responsables d’établissements et parents d’élèves. Aucune mesure convaincante visant à renforcer la sécurité au sein des établissements scolaires n’a été annoncée par le ministre. Mieux, certains ont cru percevoir dans l’intervention de Florentin Moussavou une sorte de déni des responsabilités.

Florentin Moussavou, ministre de l’Education nationale. © D.R

Plutôt que d’assumer pleinement l’échec gouvernemental en matière de sécurité dans le domaine de l’éducation au Gabon, le ministre a clairement confié cette tâche, visiblement encombrante, aux anciens élèves des établissements en proie aux violences. «Il faut qu’un autre type d’acteurs intervienne à l’école. J’ai pensé qu’il fallait mettre en place des associations des anciens élèves, donc ces aînés qui sont passés par ces écoles, qui peuvent aussi avoir une capacité à passer des messages sur le plan moral, sur le plan de l’encadrement des élèves quand ou avant que se pose un problème», a estimé Florentin Moussavou, appelant à «la compassion» des Gabonais pour le jeune élève décédé du lycée Léon Mba, tout en fustigeant les accusations de certains à l’encontre des autorités.

Et si «les enfants gabonais transportent dans leurs sacs à dos des armes», le ministre de l’Education nationale préfèrerait que lui, le gouvernement auquel il appartient et le président de la République ne soient pas tenu pour responsables. «Face à cela, nous avons l’obligation d’avoir un regard commun, lequel devrait nous amener à nous dire : ‘‘il y a un malaise dans notre société’’», a tenté de se défendre Florentin Moussavou.

 


 
 
posté le 28-12-2016 à 09:50:14

Dialogue politique : La mise en garde de Ben Moubamba aux jusqu’au-boutistes de l’opposition

Si l’on s’achemine peu à peu vers la tenue du dialogue politique appelé par Ali Bongo, auquel il entend prendre part, le candidat de l’UPG dite radicale à la dernière présidentielle a mis en garde ses anciens compagnons de l’opposition, qu’il accuse d’extrémisme.

Bruno Ben Moubamba, vice-Premier ministre, président de l’ACR. © D.R.

 

C’est connu, Bruno Ben Moubamba prendra part au dialogue politique qu’entend organiser Ali Bongo dans les semaines qui viennent. Alors que la finalisation de l’organisation de ces assises est en cours, le vice-Premier ministre a tenté une nouvelle fois de rallier ses anciens compagnons de l’opposition à sa cause. A la faveur d’une récente sortie, le candidat de l’aile dite radicale de l’Union du peuple gabonais (UPG) à la présidentielle d’août 2016 n’a pas hésité à accuser d’extrémisme «les partisans d’une certaine opposition dite radicale». Entendre : ceux qui se sont clairement exprimés contre la participation au dialogue du président de la République, à l’instar de Jean Ping et ses soutiens, ayant organisé récemment leur propre dialogue.

S’il a mis en garde les «jusqu’au-boutistes» pour qui «la seule solution serait d’abord de mettre le feu au pays», le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR) les a appelé au ressaisissement, mais davantage à comprendre que le dialogue d’Ali Bongo est loin d’être réducteur pour l’opposition. Pour Bruno Ben Moubamba, «accepter le dialogue national n’est faire preuve d’échec, n’est pas faire allégeance, n’est pas une victoire des uns sur les autres, mais un acte de responsabilité qui permettrait au Gabon de dessiner un nouveau chemin politique en Afrique, où on ne résout les problèmes que par la guerre, que par le sang, que par le feu».

Convaincu de ce que la crise sociopolitique actuelle ne pourra être résorbée que par le seul dialogue appelé par Ali Bongo, dont la réélection est toujours contestée par une partie de l’opposition, le vice-Premier ministre a soutenu que ces assises donneront l’occasion d’opérer plusieurs changements, notamment dans la Constitution, la loi électorale, voire d’amorcer une nouvelle dynamique économique que celle adoptée depuis plus d’un demi-siècle. «Allons tous au dialogue national ! Non pas pour dire que le président de la République a gagné ou qu’il a été légitimé, mais d’abord pour affirmer la volonté de tous les acteurs de favoriser une évolution positive, pacifique et noble de notre pays», a enfin adressé, solennel, le leader de l’ACR à ses compagnons de l’opposition. L’on doute qu’il soit entendu.

 


 
 
posté le 28-12-2016 à 09:48:28

Football : Les 23 Panthères pour la Can 2017

Le sélectionneur du Gabon a dévoilé, ce 27 décembre à Libreville, la liste des 23 joueurs retenus pour la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017.

Les Panthères du Gabon (archive). © D.R.

 

A moins de trois semaines du démarrage de la 32e édition de la coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, le sélectionneur des Panthères a dévoilé, ce 27 décembre à Libreville, la liste des joueurs retenus pour cette compétition prévue au Gabon.

José Camacho a ainsi convoqué 23 joueurs. Une liste dans laquelle ne figure pas Frederick Bulot, qui revient de blessure après plusieurs semaines d’indisponibilité. Le groupe enregistre cependant le retour de Didier Ndong, renvoyé de la sélection lors du dernier regroupement de l’équipe nationale.

Ainsi, les buts ont été confiés à Didier Ovono (KV Ostende, Belgique), Yves Stéphane Bitséki Moto (CF Mounana) et Anthony Mfa Mezui (sans club). La défense sera assurée par Lloyd Palun (Red Star, France), André Biyogho Poko (Kardemir Karabukspor, Turquie), Aaron Appindangoye (Stade Lavallois, France), Franck Perrin Obambou (Stade Mandji), Bruno Ecuélé Manga (Cardiff City FC, Pays de Galles), Yoann Wachter (CS Sedan Ardennes, France), Johann Serge Obiang (ESTAC Troyes, France) et Benjamin Zé Ondo (Mosta FC, Malte)

Le cœur du jeu sera animé par Junior Serge Martinsson Ngouali (IF Brommapojkarna, Suède), Levy Clément Madinda (Nastic Tarragona, Espagne), Guélor Kanga Kaku (Etoile Rouge de Belgrade, Serbie), Merlin Tandjigora (Meixian Hakka FC, Chine), Didier Ibrahim Ndong (Sunderland AFC, Angleterre), Samson Mbingui (Raja Casablanca, Maroc) et Mario Lemina (Juventus Turin, Italie).

La ligne d’attaque, enfin, sera composée de Pierre Emerick Aubameyang (Borussia Dortmund, Allemagne), Malick Evouna (Tianjin Teda FC, Chine), Denis Athanase Bouanga (Tours FC, France), Serge Kevyn Aboue Angoue (Uniao Leiria, Portugal) et Cedric Ondo Biyoghe (CF Mounana).

Logé dans la poule A, le Gabon disputera ses matchs face au Cameroun, Burkina Faso, et la Guinée Bissau. La Can 2017 se jouera du 14 janvier au 5 février.

 


 
 
posté le 28-12-2016 à 09:38:01

Assurances : Concertation à Libreville sur l’article 308 de la Cima

Les difficultés autour de l’application de cette nouvelle disposition, étaient au centre d’une réunion des réassureurs de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), ce 27 décembre à Libreville.

Une vue de la salle pendant les travaux, le 27 décembre 2016 à Libreville. © Gabonreview

 

Plusieurs opérateurs africains de la réassurance ont tenu une réunion, ce 27 décembre à Libreville, avec en ligne de mire : l’article 308 de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima). Une réforme permettant de retenir le maximum de primes au sein de l’espace Cima et de renforcer les caisses au niveau des réassureurs.

Selon le président de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf), entre 2014 et 2011, il y a environ 265 milliards de francs CFA de primes, qui se sont échangés entre assureurs et réassureurs. «Les réassureurs basés dans la zone, n’ont pu en capter qu’environ 20%, soit moins de 80 milliards de francs CFA», a déploré Adama Ndiaye.

Adama Ndiaye et Crepin Magloire Andrew Gwodock face à la presse. Puis quelques plans de la salle pendant les travaux. © Gabonreview

Sous l’impulsion des 14 ministres des Finances de la zone francs, la Cima a ainsi initié des réformes en avril 2016. «Elles obligeaient notamment les sociétés directes à assurer dans la zones ou les pays, d’une part, et à épuiser les capacités locales, avant d’avoir recours à la ressource étrangère», a-t-il poursuivi.

En effet, cette nouvelle disposition est sensée permettre aux réassureurs d’améliorer leurs provisions techniques et, de ce fait, déposer beaucoup plus de liquidités dans les banques. D’autant qu’avant, 75% des primes d’assurances repartaient à l’international. Ainsi collectées localement, ces primes permettent au secteur de l’assurance d’accompagner l’économie par le financement des infrastructures de développement.

Or, l’application de cette réforme salvatrice au sein de l’espace Cima, pose actuellement problème. D’où la réunion de Libreville. Pour l’administrateur directeur général de la Société commerciale gabonaise de réassurances (SCG-Ré), cette rencontre était une opportunité de discuter sur les nouvelles pistes de développement de la réassurance.

«Cette réunion avait pour objet de faire bouger les lignes. Les dispositions de l’article 308 sont nouvelles. Il va sans dire, de façon collégiale et solidaire, les réassureurs de la zone Cima, en se regroupant à Libreville, se sont rapprochés de l’autorité de contrôle pour faire bouger les lignes dans les deux sens», a indiqué Crépin Magloire Andrew Gwodock.

Un mouvement devant s’opérant dans les deux sens. «Dans le sens des cédantes (assureur primaire, ndlr) pour les sensibiliser sur le fait qu’un certain nombre de risques ne peut plus être réassuré au-delà du panneau des réassureurs de la zone», a expliqué le patron de la SCG-Ré.  Concernant ensuite les réassureurs, «nous devons être de plus en plus présent auprès des cédantes, en payant rapidement les sinistres, pour que ces cédantes puissent rapidement dédommager les assurés», a conclu Crépin Magloire Andrew Gwodock.

Le Code des assurances de la Cima  est  applicable dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée Équatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.

 


 
 
 

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