Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 09-12-2016 à 10:16:04

Casques bleu gabonais accusés : «Respectez la présomption d’innocence !», dixit Etienne Massard

Quelques jours après la publication des conclusions de l’enquête sur les agressions sexuelles en Centrafrique entre 2014 et 2015, visant 41 casques bleus de la Minusca, dont 16 Gabonais, le ministère de la Défense nationale appelle au respect de la présomption d’innocence. Etienne Massard Kabinda Makaga livre la communication ci-après.

Des soldats de la Minusca à Bangui (Centrafrique). © AFP

 

Le Ministère de la Défense Nationale tient à communiquer ce qui suit :

Un rapport de l’Organisation des Nations Unies fait ressortir que des soldats gabonais présents en mars 2014 et mai 2015 dans le contingent déployé en République sœur de Centrafrique dans le cadre de la MINUSCA seraient auteurs d’exploitation et d’abus sexuels.

Le Ministère de la Défense Nationale tient à rappeler que le Gabon est présent dans ce pays frère depuis 1997, à travers nos forces de défense qui y accomplissent un travail difficile pour le retour de la paix, travail au demeurant salué par les autorités et le peuple centrafricain, l’Union africaine et les Nations Unies.

Il n’est pas de coutume pour le Ministère de la Défense Nationale de communiquer sur le travail qu’il fait et particulièrement dans le domaine de la discipline militaire. Cependant, face à la désinformation et à la manipulation de certains médias, au Gabo et à l’Etranger, et, afin d’éviter que ces comportements n’entament le moral de nos troupes actuellement présentes en Centrafrique, et ne ternissent l’honneur de notre Nation, le Ministère de la Défense Nationale rappelle qu’il a toujours veillé à la discipline et à l’éthique du soldat gabonais en opération.

Tout en regrettant que ce rapport, censé être mis à la disposition des autorités gabonaises exclusivement pour l’usage officiel, fasse l’objet d’une exploitation médiatique qui confine la malveillance, le Ministère de la Défense Nationale assure le peuple frère centrafricain et nos partenaires internationaux, que les enquêtes adéquates sont menées pour faire la lumière sur cette affaire, et les personnes impliquées seront sanctionnées de façon appropriée. Il appelle, par conséquent, au respect de la présomption d’innocence.

Auteur : Etienne Massard Kabinda Makaga, ministre, secrétaire général de la présidence de la République, chargé de la Défense nationale

 


 
 
posté le 09-12-2016 à 10:13:05

Ndemezo’o : Divorce consommé avec Jean Ping ?

Avec le récent remaniement du bureau directeur de Démocratie nouvelle ayant abouti à l’éviction de quatre vice-présidents, proches de Jean Ping, l’amitié entre l’ancien président de la commission de l’Union africaine et le président dudit parti semble avoir vécu.

René Ndemezo’o Obiang et Jean Ping, du temps de leur amitié. © Le Monde

 

Le divorce semble désormais acté entre Jean Ping, candidat malheureux à la dernière présidentielle, et René Ndemezo’o Obiang, l’un de ses plus proches soutiens. Le glas de cette relation basée sur des accords pour le moins occultes a sonné le 6 décembre 2016 à la faveur du remaniement du bureau directeur de Démocratie nouvelle (DN). Ce parti de l’opposition présidé par l’ancien cadre du Parti démocratique (PDG) à Bitam a décidé d’écarter tous les soutiens irréductibles de Jean Ping. Les vice-présidents Philibert Andzembé, Joseph John Nambo, Radégonde Djenno et Ndongou Lekambo sont passés à la trappe. «Tous remplacés pour s’être mis en réserve de la politique de Démocratie nouvelle», a justifié un membre du bureau national au quotidien l’Union.

Officiellement, ce qui fâche le président de DN, c’est l’entêtement de ces quatre personnalités à refuser de prendre part au dialogue politique appelé par Ali Bongo, alors que le parti, à l’issu d’une réunion organisée pour traiter de la question en octobre dernier, s’est officiellement déclaré favorable à ce dialogue. Officiellement (encore), René Ndemezo’o Obiang n’apprécie pas que ses plus proches collaborateurs montrent le mauvais exemple aux militants censés se ranger derrière les décisions des responsables du parti.

Pourtant, à en croire certains, le mal serait profond. En réalité, le président de DN ferait payer à Jean Ping sa «trahison». L’ancien président de la commission de l’Union africaine n’aurait pas tenu toutes ses promesses à son endroit : faire de lui le Premier ministre en cas de victoire à l’élection présidentielle, finalement adressée à Casimir Oye Mba, et lui octroyer une somme de 50 millions de francs pour son soutien, pour ne lui verser que 34 millions. Visiblement décidé à se rapprocher d’Ali Bongo, René Ndemezo’o Obiang veut ainsi se débarrasser de tous ses liens avec Jean Ping.

Au sein de l’opposition l’attitude du responsable politique n’étonne que moyennement. Et si, au cours d’une sortie en octobre dernier le président de DN avait affirmé qu’«il n’existe aucun lien organique entre Jean Ping et Démocratie nouvelle», à l’Union du peuple gabonais (UPG-loyaliste), on lui répond que la politique n’a rien de commun avec les aspirations personnelles. «Que Monsieur Ndemezo’o se rassure sur le fait que pour faire avancer notre cause commune, notre croyance pour la Nation n’a jamais tenu à des gadgets», a posté sur Facebook Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, le président dudit parti, un des soutiens actuels de Jean Ping.

 


 
 
posté le 09-12-2016 à 10:10:38

Partenariat : UBA et Attijariwafa Bank signent un protocole d’accord


En présence du Roi Mohammed VI du Maroc et du président nigérian Muhammadu Buhari, les deux Groupes de services bancaires panafricains ont signé, le 3 décembre 2016, un protocole d’accord visant à renforcer leurs efforts dans divers domaines de collaboration. Ci-après, le communiqué de United Bank for Africa (UBA) Plc.

Le président/Administrateur de Attijariwafa Bank, M. Mohamed El Kettani (à gauche) et le président du Groupe UBA, M. Tony Elumelu, signant l’accord d’investissement et de coopération entre les deux institutions bancaires, le 3 décembre 2016. © D.R.

 

COMMUNIQUE DE PRESSE 

ABUJA, le 3 décembre 2016 : Les Groupes de services bancaires panafricains, Attijariwafa Bank et United Bank for Africa (UBA) Plc, ont en ce jour en présence du Président Muhammadu Buhari et son Majesté Le Roi Mohammed VI signé un Protocole d’Accord pour renforcer leurs efforts de collaboration dans les opérations de banque de correspondance, le financement des investissements, le financement du commerce et le financement des projets sur le continent africain.

Le document-cadre, qui définit les principaux domaines de collaboration entre Attijariwafa et UBA, a été signé lors de la visite officielle de Son Majesté le Roi Mohammed VI chez le Président Muhammadu Buhari à la villa présidentielle, d’Abuja, par M. Tony Elumelu, Président du Groupe UBA et M. Mohamed El Kettani, DG du Groupe Attijariwafa Bank.

Conformément au Protocole d’Accord, les deux banques organiseront des missions entre entreprises pour identifier et développer des possibilités d’affaires et d’investissements, non seulement entre le Nigéria et le Maroc, mais à travers leurs réseaux africains respectifs. Tony Elumelu, Président du Groupe UBA a déclaré que ‘‘cet effort de collaboration est une étape historique. En tant que deux groupes ayant des empreintes importantes en Afrique, nous voyons un énorme potentiel en apportant notre expertise collective dans le secteur bancaire pour fournir des solutions africaines pour répondre aux besoins des africains.’

Mohamed El Kettani, Président et Administrateur de Attijariwafa a déclaré que ”le Nigéria est la plus grande économie africaine et l’un des principaux centre commerciaux et financiers en Afrique de l’ouest. Il est évident que notre groupe devrait collaborer avec des acteurs exceptionnels, tels que UBA, afin d’offrir des solutions personnalisées aux entreprises africaines et internationales, afin d’accroitre les échanges commerciaux et le flux d’investissement, non seulement entre le Maroc et le Nigéria, mais aussi dans tous les pays où nos deux groupes opèrent.  Le Protocole d’Accord que nous venons de signer est une première mais étape importante majeur dans un partenariat à long terme. Cela annonce également des perspectives prometteuses pour les investisseurs africains et internationaux dans le monde entier.”

À PROPOS DE UBA PLC

United Bank for Africa (UBA) est l’un des principaux groupes bancaires africains avec des opérations dans 19 pays africains et 3 centres financiers mondiaux ; Londres, Paris et New York.

Fondée en 1948, UBA est passée d’une seule opération au Nigéria, la plus grande économie de l’Afrique à un fournisseur panafricain de services bancaires et d’autres services financiers connexes, à plus de 11 millions de clients, à travers 1 000 Agences et de divers canaux à travers le monde. UBA est cotée à la Bourse Nigériane.

À PROPOS D’ATTIJARIWAFA BANK

Attijariwafa Bank est un groupe bancaire et financier principal en Afrique créé en 1904. Attijariwafa Bank est une banque universelle opérant dans une vaste gamme d’activités, y compris la banque de détail, les services bancaires privés, les services bancaires aux entreprises et d’investissement, les services financiers spécialisés, la gestion d’actifs, l’assurance et les services bancaires de détail à l’international.  Attijariwafa Bank est présente dans 25 pays disposant de 3, 844 Agences et 17, 367 employés au service de 8,1 millions de clients.  Le Groupe a enregistré un actif total de USD 42,6 milliards de dollars et des capitaux propres de USD 4,2 milliards de dollars en date de 30 juin 2016. Elle a enregistré en 2015 un produit net bancaire de USD 1,9 milliards de dollars et un revenu net de USD 535 millions de dollars.

Attijariwafa Bank est cotée à la Bourse de Casablanca disposant d’une capitalisation boursière de USD 7,4 milliards de dollars en date de 30 septembre 2016.

 


 
 
posté le 09-12-2016 à 10:05:29

Investissement : L’appel d’Ali Bongo aux patrons chinois


S’exprimant, le 8 décembre 2016 à Pékin, à la faveur d’un forum sur la promotion des investissements chinois au Gabon, le chef de l’Etat a invité les responsables d’entreprises chinoises à faire confiance à son pays. Ci-après, l’essentiel de son intervention rapporté par la Direction de la communication présidentielle.

Ali Bongo, le 8 décembre 2016 à Pékin. © DCP-Gabon

 

Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, s’est exprimé ce jeudi à l’occasion d’une matinée spéciale de promotion des investissements au Gabon à laquelle plusieurs centaines d’entreprises chinoises ont pris part. Ce forum a été l’occasion pour le premier citoyen de présenter aux entreprises chinoises la dynamique de développement entamé depuis 2009 au Gabon en déclinant plusieurs projets de partenariat public privé ou d’investissements directs étrangers. Une dynamique de croissance qui facilite la résilience de l’économie gabonaise mais aussi chinoise : entre les deux pays, les chiffres parlent et signent l’ambition de ce ‘‘partenariat de coopération globale’’ tel que proposé par Pékin. Entre 2014 et 2015, des investissements directs en hausse de 91% ; sur 2016, avant même la fin de l’année, déjà 1.35 milliards de dollars d’échanges.

Devant plus de 300 femmes et hommes d’affaires venus célébrer la coopération sino-africaine sous le patronage du Conseil chinois pour la promotion du commerce international (CCPIT) et de l’Ambassade de la République gabonaise en Chine, Ali Bongo Ondimba a affirmé : «Je confirme l’entière disponibilité du Gabon pour accueillir davantage d’investissements directs chinois dans les domaines agricole, touristique, industriel et bancaire, entre autres. S’agissant du secteur minier, le Gabon dispose de deux grands projets, Belinga et Maboumine. Concernant Belinga dont les réserves en fer sont estimées à plus d’un milliard de tonnes, le Gabon recherche de bons partenaires financiers et techniques chinois pour ce projet d’envergure. Il en est de même pour le gisement polymétallique de Maboumine où le consortium constitué par l’Etat gabonais et le groupe Eramet recherche des partenaires chinois en vue d’accélérer sa mise en exploitation. S’agissant du secteur touristique, je souhaite une accélération des échanges touristiques entre nos deux pays. Dans cette perspective, je vous réaffirme mon ardent souhait de voir les gouvernements de nos deux pays procéder à la signature d’un accord aérien. Quant aux banques chinoises, je les invite à s’implanter au Gabon ou à acquérir des participations dans des banques existantes».

«Pour assoir notre ambition d’accroître la transformation locale des matières premières, avec transfert de technologie, je suis favorable à l’implantation de zones économiques spéciales industrielles consacrées à des entreprises chinoises.» Ayant rappelé le cadre législatif approprié aux partenariats public privé, le Président a tenu « à encourager les entreprises chinoises à privilégier les canaux d’investissements direct». Une évolution stratégique relevée par Régis Immongault, le ministre de l’Economie, qui note qu’avec la maturation de la relation gabono-chinoise, les projets peuvent désormais être portés par le seul secteur privé ainsi que le prévoit le partenariat ‘global’ conclu entre la Chine avec le Gabon, fondé sur la stabilité des deux nations.

Organisée par la Chambre chinoise de commerce international et l’ANPI-GABON, la matinée de promotion, qui a rassemblé les représentants de quelque 170 entreprises issues de 21 secteurs d’activité (infrastructures 13%, énergie 11%, bois 10%, TIC 9%), s’est achevée par la signature d’un mémorandum d’entente entre l’Agence nationale de promotion des investissements et son homologue chinois, le CCPIT. Les outils de l’avenir sont en place, la volonté est partagée.

 


 
 
posté le 08-12-2016 à 10:38:49

Bilie Bi Nzé devant la presse ce jeudi à Libreville

Le ministre gabonais de la Communication et porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie By Nze, tiendra ce jeudi sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire. Celle-ci se tiendra alors que plane sur le secteur public une menace de grève à Gabon Télévision et une sombre affaire d’adultère dans laquelle le ministre d’Etat serait en première ligne.

 

 

Alain-Claude Bilie By Nze sera devant la presse jeudi pour commenter l’actualité gouvernementale et l’agenda présidentiel marqué par la visite de trois d’Ali Bongo en Chine. Le ministre de la Communication ne pourra pas éluder la crise des agents de l’audiovisuel public qui ont menacé via le syndicat national des personnels de l’audiovisuel public (SYNAPAP), d’entrer en grève dès ce vendredi.

Le sulfureux ministre de la Communication ne pourra pas non plus élaguer les informations incessantes lui attribuant un scandale sexuel avec l’une de ses collaboratrices dont le mari les aurait surpris en petite tenue à son domicile dimanche dernier. Autant de sujets qui promettent une rencontre explosive du porte-parole du gouvernement avec les hommes des médias à la maison Georges Rawiri de Libreville.

Rappelons que le SYNAPAP dénonce outre les graves dysfonctionnements constatés dans le secteur, le nouveau Code de la communication qui rentrera en vigueur le mois prochain. Ce Code est jugé par de nombreux journalistes et plusieurs observateurs comme liberticide.

 

 


 
 
 

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