Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 02-11-2016 à 08:09:44

Agriculture : Yves Fernand Manfoumbi chez les maraichers d’Alibandeng


S’imprégner des réalités liées au secteur agricole à travers le périmètre agropastoral d’Alibandeng. Tel était l’objet de la visite du ministre de l’Agriculture sur ce site agricole, le 29 octobre dernier.

Yves Fernand Manfoumbi, ministre de l’Agriculture. © Gabonreview

Yves Fernand Manfoumbi, ministre de l’Agriculture. © Gabonreview

 

La journée du 29 octobre dernier a été mise à profit par le ministre de l’Agriculture, pour une visite sur les installations de la coopérative des maraîchers et éleveurs du Gabon (Coomeg), basées dans le périmètre agropastoral d’Alibandeng, dans la périphérie de Libreville. Objectif : s’imprégner des réalités liées à ce secteur économique et social, à travers l’expérience de cette coopérative.

Visite du ministre de l’Agriculture sur les installations de la coopérative des maraîchers et éleveurs du Gabon (Coomeg). © Gabonreview

Visite du ministre de l’Agriculture sur les installations de la coopérative des maraîchers et éleveurs du Gabon (Coomeg). © Gabonreview

Yves Fernand Manfoumbi a été édifié sur l’ensemble des composantes de ce périmètre de 65 parcelles maraîchères et de 8 porcheries, ainsi que des préoccupations des animateurs de ce site agricole. «Nous venons auprès de vous, nous enquérir de vos réalités, parce que nous savons tous que la terre ne ment pas. Nous sommes venus vous écouter pour être vos fidèles interprètes auprès du gouvernement», a déclaré le ministre de l’Agriculture.

«Car nous pensons que l’agriculture pourra jouer le rôle du nouveau pétrole du Gabon. Ensemble nous pouvons dépasser les préjuges selon lesquels, le métier de la terre serait celui des échoués. La jeunesse doit prendre conscience sur le métier de la terre pour cela, il faudrait susciter un engouement vers ce secteur», a-t-il déclaré.

Si les opérateurs de ce périmètre agropastoral d’Alibandeng ont dit n’envier aucun fonctionnaire de l’État, il n’en demeure pas moins que la gestion de leur activité n’est pas sans difficulté. Et le président du Coomeg d’égrainer le chapelet de difficultés auxquelles sont confrontés les agriculteurs.

Selon Alain Ekozogo, il s’agit notamment de la marginalisation dans les programmes de l’État pour la réduction de la dépendance alimentaire de notre pays; la cherté de l’alimentation pour leurs porcins, l’absence de projet de pérennisation du périmètre agricole par l’octroi d’un titre foncier, ou encore l’absence d’un prix de mérite agricole pour les acteurs ayant totalisé 20 ans et plus dans le métier.

«Notre vœux le plus cher est de voir ce périmètre agricole être pérennisé à travers l’obtention d’un titre foncier», a insisté le président du Coomeg. Face à ces difficultés, le ministre n’a pas manqué de souligner la nécessité d’unir les efforts des coopératives, en vue de booster le secteur et d’attirer plus de jeunes à la pratique de l’agriculture. «L’agriculture est un gisement d’emplois aujourd’hui pour la jeunesse, elle présente des opportunités en termes de formation», a conclu Yves Fernand Manfoumbi.

 


 
 
posté le 02-11-2016 à 08:00:38

Climat postélectorale : Manuel Valls favorable au dialogue

En appelant au dialogue national au Gabon, le Premier ministre français aurait-il définitivement acté la réélection d’Ali Bongo ?

Le Premier ministre français a appelé les forces de la Nation à prendre part au dialogue proposé à Ali Bongo. © static.lexpress.fr

Le Premier ministre français a appelé les forces de la Nation à prendre part au dialogue proposé à Ali Bongo. © static.lexpress.fr

 

Jusqu’ici muet sur la question, le Premier ministre français s’est prononcé sur le dialogue inclusif au Gabon, entre Ali Bongo et l’ensemble des forces vives de la Nation. Invité sur France 24, le 30 octobre dernier, Manuel Valls n’y est pas allé de main morte : «Il y a un président, il y a eu des résultats proclamés, il faut apaiser. Ce que moi j’attends, c’est qu’il y ait dialogue car la confrontation, au Gabon comme ailleurs ne peut pas être la voix qui s’impose».

«Il y a un président, il va y avoir des élections législatives. Les candidats ont considéré qu’il fallait que ça soit, le conseil constitutionnel, la cour suprême qui proclame les résultats et ce qui compte pour la France, c’est l’avenir du Gabon qui est confronté à une crise économique due à la chute du prix pétrole, c’est la situation de sa population», a poursuivi le chef du gouvernement français.

En gros, a indiqué Manuel Valls : «Le seul souhait que nous pouvons émettre c’est qu’il y ait dialogue, c’est qu’il y est réconciliation, c’est qu’il y ait capacité de construire, là aussi, l’avenir ensemble entre ceux qui ont été candidats à l’occasion de cette élection présidentielle et ce dialogue pourra se poursuivre avec les autorités gabonaises. Je pense notamment dans le cadre, à Madagascar, du grand sommet de la francophonie».

 


 
 
posté le 31-10-2016 à 09:05:31

Mike Jocktane : «Aller au dialogue et être avec Ali Bongo, ce n’est pas la même chose !»


ans une interview accordée à Gabonreview peu après sa sortie du 28 octobre 2016, le vice-président de l’Union nationale (UN) revient sur sa position en faveur du dialogue politique d’Ali Bongo. Il exprime ses attentes, regrette le peu de démocratie au sein de son parti et évoque l’entrée au gouvernement d’Estelle Ondo.

Mike Jocktane, le 28 octobre 2016 à Libreville. © Gabonreview

Mike Jocktane, le 28 octobre 2016 à Libreville. © Gabonreview

 

Gabonreview : L’Union nationale, le parti au sein duquel vous militez, a fait le choix de prendre part au dialogue politique qu’entend initier Jean Ping plutôt qu’à celui annoncé par Ali Bongo. Comprenez-vous ce choix ?

Mike Jocktane : Non, je ne comprends pas ce choix-là ! Je comprends par contre la colère des Gabonais, je comprends leur détresse et leur tristesse. Mais je pense que les hommes politiques avisés, qui constituent l’Union nationale, doivent être capables de dépasser les émotions et faire entendre la voix de la sagesse et de la raison. Face à la crise actuelle, il n’y a pas beaucoup d’options. Le dialogue, de mon point de vue, est la seule façon de sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve, et en même temps de garantir l’avenir que nous souhaitons, celui auquel nous aspirons pour nous-mêmes et pour nos enfants. Or, le dialogue implique que l’on parle avec plus que soi-même.

Etes-vous seul à militer en faveur du dialogue avec Ali Bongo au sein de votre parti ?

Vous le savez, dans la dynamique politique tout le monde n’a pas toujours le courage de son opinion. Moi, je suis un libre penseur, et je fais la politique avec mes convictions. Je les ai donc exprimées lors du conseil national extraordinaire de l’Union nationale. Maintenant, j’espère que d’autres après moi pourront exprimer les leurs.

Vous pensez qu’ils craignent de le faire ?

Je pense que certaines personnes sont simplement très prudentes et ont parfois besoin de voir que les eaux ont commencé à être remuées avant de plonger dans la piscine.

Vous semblez vouloir faire comprendre que la contradiction est mal perçue au sein de votre parti…

Ce qui est sûr c’est que nos partis, de façon générale, ont besoin de plus de démocratie. Nous devons sortir du schéma de gestion des partis que nous impose le PDG (Parti démocratique gabonais, ndlr) depuis toujours.

Concrètement, qu’attendez-vous du dialogue proposé par Ali Bongo ?

De ce dialogue, j’attends des avancées démocratiques et des progrès sur la question des libertés fondamentales Je pense qu’il y a des questions essentielles auxquelles le dialogue doit pouvoir répondre, notamment sur l’élection présidentielle à deux tours, le rôle de la Cenap (Commission électorale nationale autonome et permanente, ndlr), le rôle de la Cour constitutionnelle, le fonctionnement de ces deux institutions, la limitation du nombre de mandat, etc. En bref, l’instauration d’une démocratie vraie, avec des règles du jeu qui permettent une alternance.

Et si rien de tout ça ne vous était concédé ?

Au moins, on aura essayé. Je pense que la pire des choses, c’est de ne pas essayer. Je pense que le Gabon mérite qu’on lui donne une chance.

Moins d’une semaine après le refus officiel de l’UN de prendre part au dialogue d’Ali Bongo, vous avez organisé une conférence de presse pour exprimer le contraire à nouveau. Doit-on s’attendre à une démission de votre part ?

La vérité est que je ne peux pas savoir aujourd’hui ce qui se passera demain. J’ai exprimé ma pensée librement et je continue à l’exprimer. Je suis membre de l’Union nationale et j’ai le projet de rester dans ce parti. J’ai voulu faire ma déclaration avec les emblèmes de l’Union nationale, parce que je ne suis pas démissionnaire.

Vous ne craignez pas d’être traduit en conseil disciplinaire ?

S’il y a un conseil disciplinaire contre moi, ce n’est pas moi qui vais l’appeler. Et naturellement si cela arrive, j’irai me défendre. Moi, je suis de l’Union nationale et je veux y rester. Je pense que mon parti a besoin, comme toute structure dans laquelle il y a des hommes, a besoin de s’améliorer, de se perfectionner. Je pense qu’on peut y injecter un peu plus de démocratie, notamment dans son mode de fonctionnement.

Après la nomination d’Estelle Ondo, une de vos proches, au gouvernement, certains y ont vu l’œuvre de Mike Jocktane. Qu’y répondez-vous ?

Je pense que c’est insultant pour elle de le dire, parce que Estelle Ondo est une intellectuelle, un haut cadre de la République, bien qu’elle ait été écartée depuis sept ans de la Fonction publique. Elle est vice-présidente de l’Union nationale, et cela avant moi. C’est le dernier congrès ordinaire qui l’a confirmée comme vice-présidente. Elle avait d’abord été nommée par le président Zacharie Myboto, qui a dû voir en elle des qualités importantes. Ce sont, sans doute, les mêmes qualités qu’Ali Bongo a vues en elle. Estelle Ondo est au gouvernement parce qu’elle a été contactée, et elle a accepté d’y aller. Elle n’y est pas au nom de l’Union nationale ni en mon nom.

Vous comprenez qu’elle soit accusée d’avoir trahi votre parti ?

J’accepte que certaines personnes ne puissent pas comprendre sa démarche. Mais je pense que celle-ci est certainement le fruit d’un long processus lié au fonctionnement du parti, en plus de sa volonté d’apporter sa contribution à la construction d’un Gabon nouveau. Moi, je ne la condamne pas parce que je respecte les choix individuels

Les élections législatives devraient avoir lieu en décembre prochain. Appellerez-vous également votre parti à y prendre part, sachant qu’il dit ne pas reconnaître la légitimité du pouvoir actuel ?

Oui. Nous devons nous préparer à aller aux élections législatives. Mais je me pose la question de savoir si c’est raisonnable d’y aller dans les conditions actuelles. Je pense que non. Je militerai donc pour le dialogue politique d’abord, qui permettra nettoyer le système. Les législatives viendront après. En clair, moi Mike Jocktane je suis pour leur report.

Pour finir, je voudrais préciser qu’aller au dialogue et être avec Ali Bongo, ce n’est pas la même chose. Je pense que c’est dans l’intérêt du Gabon que toutes les composantes soient présentes au cours de ce dialogue. On aurait tort de laisser le pouvoir faire un monologue et décider seul de ce qu’il va nous arriver. Ce qui est clair, c’est que ce qui va sortir du dialogue appelé par Ali Bongo prendra corps dans la vie de la société gabonaise. L’opposition ne doit donc pas être absente.

 


 
 
posté le 28-10-2016 à 12:26:47

PARLEMENT : LA RÉORGANISATION DE L'OPRAG EN DISCUSSION AU SÉNAT

La ministre Flavienne Mfoumou Ondo était l'hôte des sénateurs, avant-hier, pour une audition. Laquelle tournait autour du projet de loi portant réorganisation de l'Office des Ports et Rades du Gabon (Oprag).

LE projet de loi portant réorganisation de l'Office des Ports et Rades du Gabon (Oprag) était au cœur de l'audition, par les sénateurs, de la ministre des Transports et de la Logistique, Mme Flavienne Mfoumou Ondo, mercredi dernier, au palais Omar-Bongo-Ondimba. Cette rencontre intervient après l'adoption dudit texte par l'Assemblée nationale.

Pour motiver l'initiative de cette nouvelle loi, le membre du gouvernement a rappelé aux élus la "réforme stratégique" visant à redynamiser le secteur portuaire, et ayant abouti à la mise en place d'un nouveau cadre institutionnel et juridique consacré par l'Ordonnance N°11/PR/2011 du 11 août 2011 relative au développement des activités maritimes et portuaires en République gabonaise. " Par ce texte, a dit Mme Mfoumou Ondo, elle-même ancienne cadre de l'Oprag , notre pays s'est doté d'une nouvelle administration portuaire qui rend caducs le rôle et les missions dévolus jusqu'alors à l'Oprag, ainsi que son organisation et son fonctionnement".

 


 
 
posté le 28-10-2016 à 12:25:28

fin de la grève à La Poste suite à une réunion avec un ministre

Une réunion entre le ministre de tutelle et les syndicats a débloqué mercredi 26 octobre la situation après une semaine agitée à La Poste gabonaise, touchée par une crise financière. Les agents, qui réclamaient des arriérés de salaire, se sont mis en grève alors que des milliers de fonctionnaires voulaient se faire payer leurs salaires dans les agences bancaires Post Bank.

C'est un gouffre de 100 milliards de francs CFA que La Poste a accumulé. Ses nombreux clients ne peuvent par exemple plus accéder à leur épargne et certains avoirs des comptes courants sont gelés.

Excédés de ne pas avoir été payés depuis le mois d’août, les agents ont cessé le travail, entraînant une belle cacophonie dans les agences de La Poste Bank, traditionnellement chargées de payer les salaires des fonctionnaires. Résultat : 19 000 employés de l'Etat ont trouvé les agences fermées cette semaine. Devant l'urgence, ils ont été renvoyés vers Ecobank, dont les structures ont vite été débordées.

 

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Grève des fonctionnaires bancarisés à la poste Bank à Mouila #Gabon, Ils ont décidé de barricader la route empêchant ainsi toute circulation

 

Une réunion pleine d’engagements

Pour apaiser la situation, les syndicats de La Poste ont rencontré mercredi 26 octobre, Alain-Claude Bilie Bi Nzé, le ministre de tutelle. Ce dernier a pris des engagements : les salaires de septembre ont été versés, et ceux d'octobre le seront d'ici la fin du mois.

Alain-Claude Bilie Bi Nzé a par ailleurs promis de présenter un plan de redressement du secteur au prochain Conseil des ministres. Selon lui, l'Etat remboursera les 100 milliards de francs CFA mais il faudra étaler sur plusieurs années. Un plan de départs volontaires sera également lancé pour réduire les effectifs de 700 à 400 agents.

Audrey Ibanga, trésorière du Syndicat national des postiers, a tenu à s’excuser auprès des clients. « Il faut nous comprendre, nous travaillons sans être payés. C'est le ras-le-bol », dit-elle. Selon elle, la grève est seulement suspendue, le temps de voir si le gouvernement tient ses promesses.

 


 
 
 

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