Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 28-10-2016 à 10:31:02

Finances : Baisse des dépôts bancaires en zone Cemac

À fin juillet 2016, le volume des dépôts effectués dans les 52 banques en activités au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) s’est chiffré à 9827 milliards de francs CFA. Soit un recul de 2% par rapport à la même période en 2015.

Dévalorisation des dépôts bancaires. © cbanque.com

Dévalorisation des dépôts bancaires. © cbanque.com

 

Selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), les dépôts de ses clients sont en recul de près de 2% à la fin juillet 2016 par rapport à la même période en 2015. Une tendance baissière qui résulterait de la diminution des dépôts effectués par les six États membres de la zone (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ainsi que par les entreprises relevant de son portefeuille.

Ainsi, le volume des dépôts effectués dans les 52 banques en activité au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) se chiffre à 9827 milliards de francs CFA milliards de francs CFA, à la fin juillet 2016. «Cette situation est elle-même consécutive à la baisse des recettes publiques, plombées par la conjoncture internationale morose autour des cours des matières premières, notamment la chute des cours de pétrole dont cinq des six Etats à l’exception de la Centrafrique sont producteurs», a indiqué » la Beac.

Cependant, a souligné l’institution financière de la sous-région, «le volume des crédits octroyés a augmenté de 5,9 %, pour se situer à 8323 milliards de francs CFA au cours de la période sous revue». En dépit de cette baisse de dépôts, en effet, les banques de la zone Cemac sont restées attentives aux sollicitations, aussi bien des États que des investisseurs privés.

 


 
 
posté le 28-10-2016 à 10:28:32

Climat social : L’imbroglio autour de la Postbank

Si le paiement des salaires de septembre a temporairement ramené la sérénité au sein de la banque, la question de la crise financière est loin d’être réglée.

Postbank : Files d’attentes aux guichets de l’agence centrale de la Postbank à Libreville. © D.R.

Postbank : Files d’attentes aux guichets de l’agence centrale de la Postbank à Libreville. © D.R.

 

«Il n’y a pas de grève à la Postbank !» Tel était la position défendue par le gouvernement avant que le ministre de la Communication ne s’entretienne avec les agents de la Postbank, le 25 octobre dernier à Libreville. Pourtant, la séance de travail entre les deux parties, le lendemain, a révélé qu’un mouvement d’humeur avait bel et bien éclaté au sein de cette entité.

Un mouvement suspendu, entre temps, avec la promesse, par le ministre de la Communication, du règlement imminent de la question salariale, principale revendication des postiers. En effet, les employés de la structure avaient indiqué ne pas avoir perçu le salaire de septembre 2016, démentant un communiqué de la direction diffusé la veille. La direction annonçait avoir versé avec retard les salaires du mois de septembre, et pris des dispositions pour débloquer ceux du mois en cours.

S’il a assuré que le mois de septembre a été viré, Alain-Claude Bilie-By-Nze a indiqué que le virement du mois d’octobre est imminent. Deux arguments ayant visiblement convaincu les salariés de la Postbank, qui ont rouvert les guichets de la filiale de La Poste SA, ce 27 octobre. Une sortie de crise, certes, mais qui n’en demeure pas moins provisoire.

Par ailleurs, le règlement de la question salariale s’accompagnera-t-il de mesures à même d’enrailler la crise financière dans laquelle est plongée la Postbank ? Rien n’est moins sûr. Depuis plus d’un an, la Postbank est en proie à des difficultés opérationnelles et un manque criard de liquidités.

S’il a consenti à débloquer, fin 2015, 7 milliards de francs CFA pour enrayer la menace de faillite, l’Etat hésite désormais à injecter les 61 milliards de francs pour le financement du plan de redressement que lui a transmis par la banque.

 


 
 
posté le 28-10-2016 à 10:22:29

Finances publiques : Le Gabon est-il à sec ?

En dépit des nombreux démentis du gouvernement, activistes et autres détracteurs du régime d’Ali Bongo, preuves à l’appui, sont formels : le pays est en cessation de paiement.

Les caisses de l’Etat seraient vides ! © ffmkr.org

Les caisses de l’Etat seraient vides ! © ffmkr.org

 

Les récents retards de paiement dans le pays, ont donné du grain à moudre aux détracteurs et autres activistes contre le régime d’Ali Bongo. A travers une véritable campagne sur Facebook, ces derniers soutiennent que le pays est en cessation de paiement. Citant une source du Trésor public, les détracteurs d’Ali Bongo sont formels : en septembre dernier, «c’est Perenco qui a absorbé sur fonds propres, la quasi-totalité de la charge salariale des fonctionnaires Gabonais, soit près de 60 milliards de francs CFA».

Selon eux, la société pétrolière est supposée être remboursée par abattement fiscal sur les recettes pétrolières rétrocédées au Gabon. «Ce qui voudrait dire que les prochains revenus financier du pays sont déjà dépensés aujourd’hui et donc la disette va continuer pendant longtemps», ont-ils estimé.

Le même procédé aurait également été appliqué pour ce mois d’octobre. Cette fois, c’est Ecobank à qui il aurait été demandé d’éponger les salaires des fonctionnaires. «Mais Ecobank n’a pas les reins financiers aussi solides que Perenco et trouver 60 milliards en liquide comme cela vite fait, ce n’est facile ; d’où les problèmes qu’on observe», ont révélé les détracteurs d’Ali Bongo, faisant certainement allusion à la cohue indescriptible dans les agences d’Ecobank, les 25 et 26 octobre derniers.

Dans le même ordre d’idées, ces activistes ont soutenu que c’est Total Gabon qui paiera la facture de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, dont l’organisation est évaluée à plus de 400 milliards de francs CFA. Dans ce sens, la compagnie pétrolière sera remboursée par «abattement fiscal sur les revenus pétroliers». Même son de cloche pour les stades où, cette fois-ci, «c’est la Chine qui paie et se fera rembourser en nature en exploitant sauvagement nos ressources naturelles», ont-ils affirmés.

Pour conforter leurs dires, ces derniers ont également publié une liste d’administrations publiques, cumulant plusieurs mois d’arriérés de salaires. Il s’agit notamment de l’Agence gabonaise de presse (AGP) avec sept mois de salaires impayés ; du Centre de développement des entreprises (CDE), où les administrés totalisent six mois sans salaires ; tout comme la Chambre de commerce.

Une série d’informations très commentées sur les réseaux sociaux, et qui ne manqueront certainement pas de faire réagir le gouvernement, en tête duquel le ministère du Budget. Celui-ci soutient, depuis plusieurs semaines, que «le Gabon n’est pas en cessation de paiement».

 


 
 
posté le 26-10-2016 à 10:13:16

Ndemezo’o : «Il n’existe aucun lien organique entre Jean Ping et Démocratie nouvelle !»

Réaffirmant sa disposition à prendre part au dialogue d’Ali Bongo, le président de Démocratie nouvelle (DN) a nié toute trahison à l’égard de Jean Ping, dont il a dit ne pas avoir de «lien organique» avec son parti.

René Ndemezo’o Obiang, le 25 octobre 2016 à Libreville. © Gabonreview

René Ndemezo’o Obiang, le 25 octobre 2016 à Libreville. © Gabonreview

 

Réagissant, il y a quelques semaines, à sa sortie en faveur du dialogue politique qu’entend organiser Ali Bongo, des cadres originaires du Woleu-Ntem avaient accusé René Ndemezo’o Obiang de «trahison» à l’endroit de Jean Ping. Ils avaient notamment prétendu que Démocratie nouvelle (DN), le parti qu’il dirige, «a été créé à la veille de la campagne présidentielle sous la houlette de Jean Ping pour soutenir sa campagne». Une affirmation qu’a démenti l’intéressé, le 25 octobre, à la faveur d’une conférence de presse au cours de laquelle il a réaffirmé la disposition de DN de prendre part aux assises visant à trouver des solutions à la crise politique actuelle.

Des invités de Démocratie nouvelle à la conférence de presse. © Gabonreview

Des invités de Démocratie nouvelle à la conférence de presse. © Gabonreview

Le président de DN a assuré n’avoir «aucun problème personnel» avec l’ancien président de la commission de l’Union africaine, candidat à la dernière présidentielle, aux côtés duquel il a fait campagne. Pourtant, a-t-il tenu à indiquer, «il n’existe aucun lien organique entre Jean Ping et Démocratie nouvelle». Leurs rapports, a-t-il dit, «sont clairs et simples», d’autant que «Jean Ping s’est présenté à l’élection présidentielle sous les couleurs du Parti gabonais du progrès. Démocratie nouvelle, comme d’autres partis, a décidé de le soutenir, mais reste une entité différente».

S’il n’a pas manqué de rappeler qu’il a fait partie des premiers soutiens de Jean Ping, aussi bien avant, pendant qu’après l’élection, René Ndemezo’o Obiang a soutenu que le dialogue est la seule voie permettant de parvenir à une meilleure gouvernance. «Nous ne voyons pas d’autre issue à la situation actuelle que, encore une fois, nous remettre à l’ouvrage, exiger, initier et imposer des réformes qui feront que demain soit meilleur qu’aujourd’hui», a-t-il soutenu, non sans lancer une pique à l’endroit de celui qu’il dit continuer d’estimer.

«Lorsque nous parlons d’aller jusqu’au bout, c’est lutter pour un Gabon véritablement démocratique. Ça ne veut pas dire se fixer une date butoir au-delà de laquelle on dit : “Je n’ai pas obtenu ce que je voulais, le pays s’arrête”. Le pays ne s’arrêtera pas. Aucun de nous n’a la force de faire que le pays s’arrête. Nous devons plutôt lutter avec l’ambition de servir les générations à venir», a déclaré René Ndemezo’o Obiang.

 


 
 
posté le 26-10-2016 à 10:10:37

Dette intérieure : 100 milliards de FCFA payés sur cinq ans

Arrêtée à 100 milliards de francs CFA au 31 décembre 2014, la dette de l’Etat sera apurée sur cinq ans à partir de 2017, conformément à un protocole d’accord signé le 25 octobre dernier à Libreville.

© Gabonreview

© Gabonreview

 

Nombre d’entreprises ont certainement retrouvé le sourire après la signature du protocole d’accord, le 25 octobre dernier, entre la Confédération patronale gabonaise (CPG) et le ministère de l’Economie. Le document signé entre les deux parties porte sur le règlement de la dette de l’Etat, d’un montant de 100 milliards de francs CFA, échelonné sur une période de cinq ans.

Signé par le ministre de l’Economie, Régis Immongault, et le président de la CPG, Jean-Bernard Boumah,  ce protocole d’accord a  validé le montant de la dette hors budget arrêtée, au 31 décembre 2014, des sociétés membres de la CPG, après vérification par le Comité interministériel d’audit de la dette intérieure (Ciadi). L’État s’est ainsi engagé à régler cette dette sur cinq ans, à partir de 2017, à raison de 20 milliards de francs par an, jusqu’en 2022.

«La signature de ce protocole d’accord qui constitue l’une des actions reprises dans les mesures des 100 premiers jours du gouvernement est un acte important», a déclaré le ministre de l’Economie. «Car il va permettre de renforcer le climat de confiance et d’échanges mutuels avec un partenaire historique et indispensable dans la création de la richesse nationale et la diversification des sources de la croissance. Mais aussi et surtout de soutenir les opérateurs économiques en difficulté afin de sauver la croissance et les emplois», a soutenu Régis Immongault.

Une issue également satisfaisante pour le président de la CPG. «En ces temps de conjoncture difficile, cette signature vient à un moment opportun car elle va permettre de renforcer la trésorerie des entreprises membres, d’éviter des licenciements et maintenir leurs activités sur le territoire national», a déclaré Jean-Bernard Boumah.

«Nous venons de signer un accord important qui concerne la dette hors budget. Il s’agit pour nous d’un bon compromis. Les discussions vont se poursuivre sur un autre volet concernant la TVA», a poursuivi le président de la CPG avant d’ajouter : «Dans ces moments un peu difficile, nous devons toujours garder la flamme de l’espérance pour que ce type d’accord  puisse redonner confiance à nos chefs d’entreprises dans le but de pouvoir relancer l’économie dans ce pays».

Toutefois, ce protocole d’accord ne prend pas en compte les dettes arrêtées au 31 décembre 2015, relatives aux conventions signées avec la direction générale de la dette et non encore réglées ; ainsi que les dettes arrêtées au 31 décembre 2014 enregistrées au trésor et non encore réglées ; et les dettes relatives aux remboursements des crédits de TVA arrêtées au 31 décembre 2015 et non encore réglées. Selon le gouvernement, ces créances dont les sommes restent à déterminer feront l’objet d’une autre procédure d’apurement.

Dans tous les cas, le paiement annoncé de la dette intérieure s’annonce comme une bouffée d’oxygène pour les opérateurs économiques. En coulisses, il se murmure que cet aboutissement a été facilité par l’implication active, du moins financièrement, de plusieurs entreprises dans la campagne d’Ali Bongo. Mieux, le meilleur resterait à venir avec de nombreux «lots» à gagner en termes de marchés.

 


 
 
 

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