Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 26-10-2016 à 10:07:50

Industrie : La belle percée de la filière bois


7 ans après l’amorce de l’industrialisation de la filière bois, les indicateurs sont éloquents : le secteur a généré un chiffre d’affaires de 150 milliards de francs CFA en 2015, contre 38 milliards en 2009.

La filière bois a généré un chiffre d’affaires de 150 milliards FCFA en 2015. © rougier.fr

La filière bois a généré un chiffre d’affaires de 150 milliards FCFA en 2015. © rougier.fr

 

La filière bois semble avoir atteint sa vitesse de croisière, avec un chiffre d’affaires de 150 milliards de francs CFA en 2015 contre 38 milliards en 2009. Dans son dernier rapport, la Direction générale de l’économie (DGE) met en avant les belles performances de la filière, consécutives à la demande croissante des unités de transformation, mais aussi au renforcement des capacités de production du tissu industriel.

En témoigne la production de grumes en 2015, ayant progressé de 5,3% pour un volume de 1,4 millions de m3, contre 1,3 millions en 2014. Même constat au niveau des ventes, ayant enregistré une hausse de 10,1%, passant de 352 067 à 387 716 milliards, «grâce à la forte demande exprimée par les unités de transformations ne disposant pas de permis forestiers», a noté la DGE.

Dans son rapport, la DGE a souligné que «le processus d’industrialisation de la filière bois s’est poursuivi en 2015, avec la création de nouvelles unités de transformation». Ainsi, a noté la direction : «La production consolidée a progressé de 7,5% pour atteindre 725 728m3, contre 675 221 en 2014 et 648 739 en 2013».

Une tendance à la hausse également observée au niveau commercial, où les exportations ont enregistré une hausse de 1,9%. «Cela, en raison de la demande soutenue du marché des bois tropicaux. De même, en liaison avec la fermeté de la demande, les ventes locales ont progressé de 52,1%, passant de 48 628 en 2014 à 73 964 milliards en 2015», a poursuivi la DGE. Le chiffre d’affaires de l’activité a connu une hausse de 4,6% pour se situer à 192,8 millions de francs CFA contre 184,3 millions en 2014.

De manière beaucoup plus détaillée, il ressort que le segment du sciage qui représente plus de 80% des unités de transformation de la filière, recense aujourd’hui près de 112 usines disséminés à travers le pays, «avec une forte concentration dans les provinces de l’Estuaire, du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Maritime». Sa production a connu une augmentation de 10,8%, passant de 416 521 m3 en 2014 à 461 714 en 2015. «Cette évolution résulte principalement d’un meilleur approvisionnement des unités en grumes», souligne le rapport.

Tiré par la demande du marché européen, le secteur du placage et du contreplaqué s’est également bien comporté en 2015. Les exportations ont augmenté de 6,3% pour s’établir à 170 431m3, en 2015 contre 160 263 en 2014, «en raison de la vitalité de la demande des principaux clients asiatiques, européens et américains». Le chiffre d’affaires, quant à lui, s’est établi à 40,5 milliards de FCFA, contre 40,3 en 2014.

Par ailleurs, les secteurs menuiserie, ébénisterie et de dépôts de ventes de bois, ont poursuivi leur développement en 2015, avec l’installation de Gabon Wood Hub, un pôle spécialisé dans la 3e transformation du bois et installée sur 12 hectares dans la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok.

 


 
 
posté le 26-10-2016 à 10:04:41

Gouvernement : Réaménagement furtif de l’équipe Issoze Ngondet

Quinze jours après sa formation, le gouvernement dirigé par l’ancien ministre des Affaires étrangères d’Ali Bongo a connu un léger remaniement le 17 octobre dernier : dans un jeu de chaises musicales, Patricia Tayé Zodi et Françoise Assengone Obame ont échangé leurs portefeuilles respectifs.

© DCP-Gabon

© DCP-Gabon

 

L’affaire est presque passée inaperçue, mais Emmanuel Issoze Ngondet a bien procédé, le 17 octobre dernier, soit quinze jours après sa formation, à un réaménagement technique de son équipe : Patricia Tayé Zodi, précédemment ministre déléguée auprès du ministre du Travail et de l’Emploi chargée de la Formation technique et professionnelle, a été mutée au ministère de l’Agriculture en qualité de ministre déléguée chargée de l’Agro-industrie.

La militante du Centre des libéraux réformateurs (CLR) a été remplacée au ministère du Travail et de l’Emploi par Françoise Assengone Obame, qui avait été nommée, dans un premier temps, le 2 octobre, au ministère de l’Agriculture. L’ancienne députée de l’Okano va se charger de la Formation technique et professionnelle auprès du Ministre Eloi Nzondo.

Il n’est pas de coutume qu’une équipe gouvernementale soit si rapidement remaniée, même s’il ne s’agit que d’un réaménagement technique. Les raisons de ce réaménagement demeurent inconnues. Certaines sources affirment que le Premier ministre n’a pas voulu, après réflexion, donner l’entièreté du ministère du Travail à deux membres d’une même écurie, en l’occurrence le CLR : Eloi Nzondo, ministre titulaire, et Patricia Tayé Zodi, ministre déléguée. D’autres sources estiment au contraire que c’est le ministre titulaire qui, pour des raisons personnelles, n’a pas voulu que son ministre délégué vienne du même parti que lui. Fondée ou pas, cette information a couru toute la semaine dernière au sein même des militants du parti de Jean-Boniface Assélé.

Pourtant, les responsables du PDG nommés à différents gouvernements acceptent, eux, de travailler avec des membres de leur formation politique.

Toujours est-il que Patricia Tayé Zodi a pris ses fonctions de ministre déléguée chargée de l’Agro-Industrie auprès du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, et de la Mise en œuvre du Programme Graine. Elle a aménagé, la semaine dernière, dans ses nouveaux bureaux. Et dès le 23 octobre dans la matinée, elle a entamé avec le ministre Yves-Fernand Manfoumbi, l’autre pièce du nouveau tandem agricole, une mini-tournée interprovinciale devant les conduire à Kango, Bifoun, à Mouila et à Ndendé.

 


 
 
posté le 26-10-2016 à 09:52:21

Pétrole : La Banque mondiale table sur un baril à 55 dollars en 2017

Dans la dernière édition du «Commodities Markets Outlook», la Banque mondiale table sur une hausse progressive des prix du pétrole en raison de la récente décision des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de limiter leur production.

© Gabonreview/Shutterstock

© Gabonreview/Shutterstock

 

D’ici à la fin de l’année 2017, les prix de l’énergie devraient augmenter de 25 %. Le gaz, le charbon et le pétrole connaitront donc une inversion de tendance de leurs coûts. Ainsi, l’or noir après avoir atteint un point bas en début d’année, et un redressement au troisième trimestre, verra ses coûts progresser de 43 dollars le baril de brut cette année à 55 dollars l’an prochain. Cette prévision a été relevée par rapport à la récente annonce d’un accord au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole visant à réduire la production en 2017.

«Nous attendons une solide reprise des prix de l’énergie, tirée par le pétrole», confirme John Baffes, auteur principal du rapport, tout en soulignant une forte incertitude. «Il faut attendre les détails de la mise en place de l’accord, qui s’il est effectivement appliqué, impactera les marchés du pétrole». Les détails sont attendus lors de la prochaine réunion de l’Opep, fin novembre.

La Libye, le Nigeria et l’Iran, qui ont subi des baisses de production, sont exclus de l’accord. Toutefois, s’ils venaient à augmenter significativement leur production dans les prochains mois, les autres membres de l’Opep devraient supporter des baisses plus importantes pour atteindre l’objectif fixé par l’accord d’Alger, estiment les experts de la Banque mondiale.

D’autres interruptions de production ne sont pas à exclure, note la Banque mondiale, qui mentionne aussi dans les facteurs de hausse, des coupes plus importantes que prévues de la production. Les prix de l’or noir sont depuis orientés à la hausse. Le baril de Brent a progressé de 12% depuis le 29 septembre, à 51,5 dollars. Quant à l’inverse, une croissance économique moins dynamique ou une production plus soutenue des pays hors Opep joueront à la baisse.

Mais au-delà des produits énergétiques, «c’est la plupart des produits de base qui pourraient voir leur prix connaître une certaine embellie en 2017», estime le rapport. Les cours des métaux et des minéraux devraient ainsi gagner 4,1 % l’an prochain, en hausse de 0,5 point par rapport aux prévisions précédentes, du fait des tensions sur l’offre.

 


 
 
posté le 25-10-2016 à 10:54:06

Finance : Postbank cherche désespérément 61 milliards


Pour sortir de la crise financière dans laquelle elle est engluée depuis octobre 2015, la Postbank a besoin de 61 milliards de FCFA.

Le conseiller du président directeur général, Alain Ndoutoume Ngomo au cours de la conférence de presse. © Gabonreview

Le conseiller du président directeur général, Alain Ndoutoume Ngomo au cours de la conférence de presse. © Gabonreview

 

61 milliards de francs CFA ! Telle est la somme dont a besoin Postbank pour son plan de redressement. C’est du moins ce qui ressort de la conférence de presse, ce 24 octobre, du Conseiller du directeur général et membre comité technique, chargé du suivi des activités de Post Bank, Alain Ndoutoume Ngomo.

En proie à  une  crise de  liquidité sans précédent depuis octobre 2015,  un  comité de pilotage technique avait été créé dès l’arrivée de Michael Adande à la tête de la structure, en vue de son redressement. Il ressort des conclusions de ce comité, selon  Alain Ndoutoume Ngomo, que les difficultés de Postbank sont aujourd’hui de deux ordres : les difficultés financières et opérationnelles.

Sur le plan financier, Postbank  est en proie à des problèmes qui ne lui ont pas permis d’honorer toutes les demandes de retrait à ses guichets de la part de sa clientèle. Au niveau du plan opérationnel, Postbank fait face, depuis octobre 2015, à l’absence d’un système informatique fiable lui permettant de répertorier toutes les activités exercées à son sein, aussi bien à Libreville que sur toute l’étendue du territoire. « Postbank n’avait pas un outil informatique digne de ce nom et sécurisé. On ne savait pas en réalité qui faisait quoi au sein de Postbank et comment», a expliqué le Conseiller du directeur général.

Pour résorber toutes ces difficultés, un plan de redressement chiffré et un calendrier de mobilisation de fonds ont a été transmis au gouvernement par l’entremise du ministère de la Communication. Evalué à 61 milliards de FCFA, il sera supporté par l’Etat gabonais.

Tous les regards sont donc désormais tournés vers le gouvernent qui va décider de la vie ou de la mort de cette banque comme le dit clairement Alain Ndoutoume Ngomo. «Oui nous nous avons des problèmes financiers, mais vous comprenez que ces problèmes ne trouveront des solutions que si l’Etat met à notre disposition des fonds qu’il  faut» a-t-il plaidé.  Au regard des contraintes financières actuelles de l’Etat, ce plan de redressement verra-t-il le jour dans un horizon visible ? Rien n’est moins sûr. La Postbank  a été superbement ignorée de la feuille de route du gouvernement sur les mesures prioritaires des 100 premiers jours. Toute chose qui n’augure pas des lendemains meilleurs pour les clients de la Postbank.

 


 
 
posté le 20-10-2016 à 13:07:30

Formation : Trois bacheliers dans les bonnes grâces de la SEEG


Emmanuel Loïc Massila Akendengue, Marie Josée Zima Ebayard et Olivia Angomanae Lepandou, sont les heureux lauréats des bourses d’excellence 2016 de la société, le 18 octobre à Libreville, qui leur a remis une enveloppe de 4 millions de francs.

Les parents des récipiendaires des bourses avec le directeur de la, SEEG,  Antoine Boo, le 18 octobre à Libreville. ©. D.R.

Les parents des récipiendaires des bourses avec le directeur de la, SEEG, Antoine Boo, le 18 octobre à Libreville. ©. D.R.

 

4 millions de francs CFA ! Tel est montant de trois «bourses d’excellence» accordées à trois nouveaux bacheliers par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). C’était le 18 octobre à Libreville, à l’occasion de la 1ere édition des bourses d’excellence Jean Violas, lancée cette année par la direction de la SEEG, à travers le Comité d’action sociale et d’innovation (Casi).

Le directeur de la SEEG Antoine Boo et  le Dr Zima (représentant les parents des récipiendaires), le 18 octobre 2016 à Libreville. ©. D.R.

Le directeur de la SEEG Antoine Boo et le Dr Zima (représentant les parents des récipiendaires), le 18 octobre 2016 à Libreville. ©. D.R.

Ces «récompenses» ont ainsi été remises aux bacheliers sélectionnés parmi  les enfants des agents de la SEEG, ayant obtenu les plus grandes moyennes au baccalauréat. Pour cette 1ere édition et après examen de dossiers par la commission d’étude, Massila Akendengue Emmanuel Loïc, Zima Ebayard Marie Josée et Angomanae Lepandou Olivia Inès ont bénéficié de cette manne. Ils ont tous obtenu une moyenne de 13/20 au baccalauréat session 2016.

Ces bourses leur permettront donc de poursuivre leurs études supérieures dans les universités et grandes écoles nationales jusqu’en année licence 3. Ce que n’a pas manqué d’encourager le directeur général de la SEEG.

«Je salue personnellement cette initiative. Parce qu’elle est importante en ce sens qu’elle favorise la formation au sein de l’entreprise à travers le centre Jean Violas et promeut la culture de l’excellence. Je félicite nos heureux récipiendaires et je veillerai personnellement à ce qu’elle continue dans les années à venir», a déclaré Antoine Boo.

Sentiment partagé par le directeur des ressources humaines de la société, qui est longuement revenu sur le bien-fondé de ces bourses.  «Ces bourses marquent le début d’une aventure. Car, devant se tenir désormais chaque année. Elles matérialisent la politique sociale de l’entreprise et vient compléter un dispositif interne visant à aider les agents à faire face aux dépenses liées à la scolarité de leurs enfants»,  a expliqué Gérard Ondjambi.

Dans le cadre de sa responsabilité sociétale, en plus  de bourses de l’excellence lancée en 2016, la SEEG offre chaque année, plus de 200 places aux enfants de ses agents pour les stages de vacance et plus de 100 stages pratiques aux enfant scolarisés dans les universités et grandes écoles pour l’obtention de leurs diplômes de fin de cycle.

 


 
 
 

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