Les quatre groupes de la compétition sont désormais connus, après le tirage au sort ayant eu lieu ce 19 octobre à Libreville. Pays hôte de la compétition, le Gabon sera opposé au Burkina Faso, à la Guinée-Bissau et surtout au Cameroun.
Vivement attendu depuis plusieurs jours, le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017 a eu lieu ce 19 août à Libreville. À Libreville, le Gabon, logé dans le Groupe A, devra se défaire du Burkina Faso, de la Guinée-Bissau, mais aussi et surtout du Cameroun, pour passer la phase des poules. Le match d’ouverture opposera le Gabon à la Guinée-Bissau, dont c’est la première participation.
À Franceville, le Groupe B, quant à lui, mettra aux prises l’Algérie, la Tunisie, le Sénégal et le Zimbabwe. Ici les regards se tournent bien évidemment vers le derby maghrébin Tunisie-Algérie, deux nations dont la rivalité vaut son pesant d’or. Vainqueur de la Can en 2002, le Sénégal n’est certainement pas là en victime expiatoire.
Vient ensuite le Groupe C, à Oyem, dans lequel est logée la Côte d’Ivoire, championne en titre, qui aura fort à face à la RD Congo, le Maroc et Zimbabwe. Une poule aux allures de «groupe de la mort», où l’opposition entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, notamment, est vivement attendue.
Tout aussi relevé que le précédent, le groupe D, à Port-Gentil, verra s’affronter le Ghana, le Mali, l’Egypte et l’Ouganda. Un groupe dans lequel les prestations du recordman de victoires de la compétition, l’Egypte, qui effectue son grand retour, seront scrutées à la loupe.
Les dés ont donc été jetés. Chaque équipe connaît son adversaire et pourra préparer sereinement la compétition prévue 14 janvier au 5 février prochain. Cette 31e édition de la Can se jouera dans quatre villes du pays : Libreville, Franceville, Oyem et Port-Gentil. Si les deux premières disposent déjà d’infrastructures opérationnelles pour abriter les matchs et accueillir les populations, dans les deux dernières, par contre, les chantiers suivent leur cours.
Selon des sources dignes de foi, un Conseil supérieur de la magistrature extraordinaire est prévu ce lundi 17 octobre 2016. Soit deux semaines seulement après la rentrée judiciaire.
Au regard de l’ambiance qui a prévalu ces derniers temps dans ce milieu des hommes en toges, les travaux de ces assises s’annoncent houleux. Surtout si l’on s’en tient également aux différentes prises de position affichées par le Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) sur certains dossiers.
A titre d’exemple, le Synamag se montre de plus en plus offusqué de la trop forte influence de l’exécutif sur le judiciaire et en appelle à la reconfiguration du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). En outre, il ne cesse de dénoncer des irrégularités dans la gestion des carrières des magistrats.
Lors d’un point de presse donnée le 12 juillet dernier, le Syndicat national des magistrats avait appelé à «sortir le pouvoir exécutif des instances décisionnelles du CSM». Estimant que la justice est de plus en plus soumise au pouvoir politique.
Pour rappel, le Conseil Supérieur de la Magistrature est l’organe constitutionnel qui veille à la bonne administration de la Justice et statue sur les nominations, les affectations, les avancements et la discipline des Magistrats.
L’utilisation des armes à feu par des civils dans certaines localités du pays lors des émeutes postélectorales fait réfléchir le gouvernement. Avec un arsenal de plus de 190 000 armes détenues par les civils, les autorités entendent mieux réglementer l’octroi des autorisations d’achat, d’introduction et de port d’armes de poing.
Depuis près de dix ans, le Gabon ne s’est quasiment plus intéressé à la réglementation liée à l’achat, l’introduction et le port d’armes à feu sur son territoire, en dépit de quelques opérations ponctuelles s’étant souvent limitées aux contrôles des véhicules sur la voie publique. Pourtant, en 2007 déjà, le pays était classé 118e mondial sur 178 pays où le nombre d’armes à feu possédées par des civils était le plus important. «Au Gabon, le nombre total d’armes à feu (tant licites qu’illicites) possédées par les civils est estimé à 190 000», lisait-on dans un rapport publié par Aaron Karp, professeur de science politique à l’Université Old Dominion (Virginie, USA) et consultant senior au Small Arms Survey à Genève (Suisse). A l’époque, cette information aurait déjà dû interpeler les autorités. Rien n’y a fait ou presque.
Neuf ans après, et notamment à la suite des émeutes postélectorales du 31 août 2016 ayant enregistré l’utilisation d’armes à feu par des civils dans certaines localités du pays, avec la mort d’un agent des forces de l’ordre, le gouvernement a récemment annoncé l’adoption d’un projet de décret règlementant l’octroi des autorisations d’achat, d’introduction et de port d’armes de poing. Une façon de dépoussiérer la loi n°15/82 du 24 janvier 1983 fixant le régime des armes et minutions en République gabonaise. Au ministère des Relations avec les institutions où ce projet est porté, l’objectif est d’en finir avec les chiffres qui dépeignent la triste réalité du Gabon en la matière.
Si le rapport d’Aaron Karp avait estimé le taux d’armes à feu possédées par les civils à 14 pour 100 habitants, le nombre annuel d’homicides, «quel que soit le mode opératoire», était estimé par l’Office des nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) à 148 en 2012. Pourtant, les deux rapports ont reconnu qu’au Gabon, il existait déjà à l’époque une réglementation. Toutefois, bien peu de demandes de licences d’armes à feu ont été enregistrées ces dernières années. Si le gouvernement s’inquiète de la prolifération des armes de poing dans le pays, l’on s’interroge désormais sur la facilité de leur introduction. D’autant qu’au Gabon, le droit de posséder des armes à feu n’est pas garanti par la loi. La valeur annuelle d’armes légères et de munitions importées a été évaluée par les douanes gabonaises à 46 610 dollars US (soit plus de 27,8 millions de francs CFA) en 2011. Toutefois, selon ces rapports, le niveau de contrebande d’armes à feu et de munitions au Gabon est modéré jusqu’à lors.
Certainement échaudé par les violences postélectorales au Gabon, la junior indonésienne du pétrole est en quête d’un prestataire pour assurer la sécurité de certains de ses sites.
La junior pétrolière indonésienne a récemment annoncé, à travers un communiqué, qu’elle cherchait un sous-traitant pour assurer la sécurité sur certaines de ses installations pétrolières. «Les terrains d’opérationnalisation sont les sites onshore Onal, Coucal, et Banio ainsi que des champs pétroliers situés en offshore», a précisé la compagnie pétrolière.
Concrètement, a indiqué Maurel & Prom, «le processus conduisant au choix du prestataire va se dérouler conformément aux dispositions de la procédure d’appel d’offres du contrat d’exploration et de partage de production Ezanga G4-244 dont l’entreprise est détentrice». La compagnie pétrolière a ainsi invité les sociétés qui remplissent les conditions requises, «à se manifester jusqu’au 25 octobre courant».
Si aucune raison officielle n’a été évoquée pour justifier ce besoin soudain, des indiscrétions ont fait un rapprochement avec les récents troubles postélectoraux survenus dans le pays. L’on se souvient en effet, que l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) avait menacé de retirer les travailleurs des installations pétrolières non sécurisés. Un élément que semble avoir pris en compte Maurel & Prom.
Au Gabon, où elle constitue un pôle de développement majeur pour le groupe, la production moyenne de la compagnie indonésienne a été de 17 078 barils par jour contre 20 014 en 2014, en baisse de 2936 barils. Au quatrième trimestre de l’année 2015, cette production a connu une augmentation de +68% par rapport au trimestre précédent. Depuis 2012, la contribution de la filiale gabonaise de Maurel & Prom dans le chiffre d’affaires du groupe oscille entre 90% et 100%.
Axé sur le segment «Energie & Ressources», le partenariat entre le leader mondial des services de qualité de vie et le géant pétrolier, a été reconduit jusqu’en 2020.
Leader mondial des services de qualité de vie, Sodexo a annoncé, le 10 octobre dernier, l’expansion et l’extension de son contrat avec le géant pétrolier Shell. Le prolongement de l’accord-cadre mondial en cours avec Shell s’étend sur 30 mois supplémentaires, soit jusqu’en décembre 2020, et intègre des pays et des sites additionnels (Gabon et Argentine), ainsi que des services élargis aux Philippines et au Royaume-Uni.
Ce contrat porte sur des installations situées en Europe, en Afrique, en Amérique latine, en Asie et, à partir du quatrième trimestre 2016, en Australie. L’extension est le résultat direct des réalisations historiques de Sodexo pour ce client, dont un éventail complet de services sur un ensemble varié et évolutif de ses sites à l’international. Shell partage l’engagement de Sodexo dans le domaine de qualité de vie, qui constitue le socle de l’offre du groupe.
Une évolution de partenariat qui a particulièrement ravi le directeur général monde de Sodexo Energie Onshore. «Particulièrement soucieux de la santé, de la sécurité, de l’environnement et de l’excellence opérationnelle, nous avons su démontrer à Shell l’étendue de notre expertise Nous proposons désormais à ce géant de l’énergie un large éventail de services de restauration et de facilities management, dans des environnements divers : installations offshore, bureaux, sites de production ou raffineries», a déclaré Simon Seaton.
«C’est dans ce cadre que nous entendons continuer à innover et à contribuer au développement du secteur de l’énergie, en collaboration avec nos clients les plus stratégiques pour atténuer l’effet de la baisse du prix du pétrole et assurer la continuité du service et le développement de l’emploi local», a poursuivi le dirigeant de Sodexo.
Le segment mondial Energie & Ressources de Sodexo est au service de clients du secteur pétrolier et gazier, de l’industrie minière et du secteur de l’ingénierie et de la construction, ainsi que d’autres secteurs liés aux énergies. Il propose à ses clients plus de 100 services, parmi lesquels la conception, la construction et la gestion des lieux de vie, l’éclairage et la maintenance technique, la sécurité, la gestion des déchets, les services de restauration, les activités sportives et culturelles, les programmes de bien-être et de motivation.
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